Collections de sources génétiques d'opéras

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Collection : Conchita - 5. La réception (Conchita de Ricardo Zandonai)

Auteur(s) : s.n.
<em>Tarquinia Tarquini, Conchita</em>

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita" del M. Zandonai al Dal Verme di Milano</em>
Court compte-rendu de la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Référence aux études du compositeur au conservatoire de Pesaro et à la licence d'honneur au lycée Rossini [le compte-rendu est publié dans un journal de Pesaro].
Très rare référence au contexte politique de l'époque, la guerre de Tripoli, "qui a pu masquer le succès de l'opéra".
La suite de la recension est en partie identique à celle du "Corriere della sera" du 15.10.1911 avec la signature de C. L., comme indiqué par l'auteur lui-même.

Auteur(s) : Galli, R.
"<em>Conchita" del maestro Zandonai</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
L'auteur se présente comme un critique qui n'appartient pas au milieu docte des critiques musicaux.
Référence au livret et au roman source La femme et le pantin de Pierre Louÿs. 
L'artcle est centré sur la réussite du traitement musical. Réminiscences du répertoire opératique (Wagner, Puccini), aux opéras Carmen, Guillaume Tell.
Bonne critique des différentes voix.
Quelques lignes sont consacrées à la réception de l'œuvre par le public.

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita"</em>

Auteur(s) : s.n.
Article sans titre, 1911-10-15

Auteur(s) : Falciai, Roberto
<em>"Conchita" di Zandonai al Costanzi</em>
Critique négative de l'opéra, en particulier du livret dit "défectueux", comparé à d'autres opéras de la même époque, Isabeau ou la Fanciulla del West.
L'auteur s'attarde sur le personnage de Conchita, comparant le roman de Pierre Louÿs et le livret, en particulier les rapports de l'héroïne avec son amant Matteo.
La partition de Zandonai est plus appréciée. L'auteur rappelle que le compositeur a été l'élève de Mascagni. il apprécie en particulier le traitement de "phrases longues et mélodieuses", bien que la jeunesse du compositeur ne permette pas d'exprimer "un style encore clair et limpide" devant son public.
Le chef d'orchestre, il maestro Vitale, et les chanteurs, en particulier Cervi Cairoli [sic] dans le rôle de Conchita et le ténor Taccani dans le rôle de Matteo, sont salués pour leur bravoure. La mise en scène est également fortement appréciée, "au-dessus de toute éloge".

Auteur(s) : EVA
<em>"Conchita" di R. Zandonai al teatro Costanzi</em>
Le critique conclut au succès personnel du compositeur qui séduit le public. L'opéra reçoit moins d'éloges dû notamment au livret de Maurice Vaucaire et de Carlo Zangarini, au vérisme "désolant", quasi "une parodie" et au traitement littéraire des personnages; Conchita, "une cigarière de Séville, psychopathe, emplie de perversion sensuelle, Matteao Diaz un élégant imbécile, victime de sa maitresse : deux protagonistes en somme qui, au lieu de nous intéresser, nous font enrager..." La composition de Riccardo Zandonai n'illustre pas la vulgarité du livret; les moments les plus réussis de la partition sont la scène du Baile avec la jota et la chanson des buveurs, le duo entre Conchita et Matteo du deuxième acte, les différents intermèdes, le prélude du troisième acte.
Les dernières lignes de l'article rendent compte de la bravoure des chanteurs (Ersile Cervi Caroli, le ténor Taccani, madame Marek, Lucia Torelli, Giuseppina Falchero, madame Bucciarelli, madame Flory, le bariton Schottler, monsieur Gubbiani, Rossi et Gironi) et celle du chef d'orchestre Vitale. La mise en scène est particulièrement saluée.

Auteur(s) : Pompei, E.
<em>"Conchita" del m. Zandonai</em>
Recension de Conchita au théâtre Costanzi.
L'auteur replace l'œuvre dans le contexte artistique, en particulier le mouvement vériste, et rappelle le bon accueil du public lors de la Première l'année précédente pour une œuvre refusée par Puccini. 
L'adaptation du roman de Pierre Louÿs est critiqué ainsi que le traitement scénique du personnage principal, Conchita.
A l'inverse la partition semble répondre aux attentes de l'auditoire comme à celles du critique.
La fin de l'article est consacré aux voix, en particulier les talents vocaux et théâtraux de Ersile Cervi-Caroli, dans le rôle de Conchita, du ténor Taccani, ainsi que des chanteuses Martek, Falchero, et Flory.

Auteur(s) : D[e] R[ensis], R[affaelo]
<em>"Conchita" di R. Zandonai al Costanzi</em>
Article sur la générale de Conchita au théâtre Costanzi. Référence au public face auquel les capacités musicales de Riccardo Zandonai sont louées depuis son premier opéra il Grillo del focolare puis Conchita au théâtre Dal Verme.
La critique est sévère contre le livret en particulier le traitement de la couleur locale, sans singer pour autant Bizet : "dans Carmen, l'Espagne est vue d'une façon superficielle, dans Conchita, on ressent une Espagne intime, pénétrée, dévoilée" (l'intermezzo musical, les danses de l'acte II, l'andante calmo de l'acte III, le prélude de l'acte IV). Il en est de même du déroulement de l'action, réduit aux duos entre Conchita et Mateo, et de la psychologie du personnage principal.
L'opéra a été "apprécié par le public".
Le triomphe de l'art du compositeur est réservé, selon le critique, au prochain opéra annoncé en fin d'article, Melenis, une œuvre "plus aboutie, qui s'inspire de l'Antiquité".

Auteur(s) : Boni, Enrico
<em>"Conchita" del m. Zandonai al "Costanzi"</em>
Présentation avant la générale Conchita au théâtre Costanzi.
Comme d'autres transposition en livret (Thaïs d'Anatole France, Werter), celle de la Femme et le Pantin de Pierre Louÿs est fortement critiqué.
L'art musical de Riccardo Zandonai est appréhendé dans sa dimension non théâtral mais symphonique (duetto dans l'acte II, le prélude de l'acte III).
Le compositeur représente pour le critique un des meilleurs artistes de la "giovine scuola" dont la destinée est de perpétrer la tradition italienne dans la modernité.

Auteur(s) : s.n.
Teatri di Roma

Auteur(s) : D'Atri, Nicola (conseiller)
<em>"Conchita" di R. Zandonai al Teatro Costanzi</em>
Longue analyse et circonstanciée de la représentation de Conchita au théâtre Costanzi.
L'auteur indique un accueil mitigé mais rappelle cependant des applaudissements pour le compositeur. L'auteur insiste sur l'art de la "couleur locale" que le musicien déploie dans sa partition (la seguidilla, la jota, la malaguena, les chants) et sur l'originalité et la variété dans l'instrumentation (la fabrica di Siviglia, l'intermezzo della strada, il baile).
En fin d'article, l'auteur élargit sa critique à ce que représente à ses yeux la "giovine scuola" et la modernité de l'école italienne à laquelle appartient Riccardo Zandonai,. L'ltime référence politique à l'irrédentisme du compositeur trentin renforce ce dernier propos.

Auteur(s) : Montefiore, T[ommaso]
&quot;Chonchita&quot; [!] di R. Zandonai
Conchita au théâtre Costanzi. L'article est centré sur le compositeur, son ascension artistique dans le paysage musical itailen.
Le traitement musical de l'opéra est ensuite détaillé; les voix (Cervi Caroli, le ténor Taccani) et l'orchestre dirigé par Edoardo Vitale sont salués.
La seconde représentation de Conchita est annoncée pour le lundi suivant.

Auteur(s) : B[elli], A[driano]
<em>"Conchita" del m° Zandonai al Teatro Costanzi</em>
Longue recension de Conchita au théâtre Costanzi.
Critique extrêmement sévère du livret et du personnage de Conchita.
A l'inversle, le traitement musical de Riccardo Zandonai est salué; Conchita est selon l'auteur de "la musique pour les yeux", montrant l'originalité des couleurs musicales utilisées par le jeune compositeur.
La fin de l'article est consacrée à la représentation, en particulier les voix féminines (Ersilde Cervi-Caroli, Marek, Lucia Torelli (la mère), Flory , Alemanni, Bucciarelli, Schottler, Gubbiani, Rossi, Gironi, entre autres).

Auteur(s) : G[asco], A[lberto]
<em>"Conchita" di R. Zandonai al "Costanzi"</em>
Longue recension sur Conchita au Costanzi.
Alberto Gasco critique sévèrement l'adaptation du roman de Pierre Louÿs en livret "scandaleux" par Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini. Pour l'auteur, les scènes sensuelles entre Conchita et Mateo deviennent ennuyeuses et la couleur locale peu amène. L'auteur oppose alors la qualité du livret à des sujets comparables (Carmen, Tristano, Cavalleria rusticana ou Salomé); il souligne plus tard le peu d'intérêt littéraire de l'œuvre au travers d'exemples choisis.
A l'inverse, l'art de Riccardo Zandonai (l'épisode du baile, entre autres) est salué, inscrit dans le panorama musicale de son époque; le critique réalise ainsi des rapprochements avec certaines pages de La Wally de Catalani, la scène du "laboratorio" dans Louise de Charpentier, Iberia de Claude Debussy.
La fin de l'article souligne l'excellence des voix, en particuler celle d'Ersilde Cervi-Caroli et le bon accueil du public.

Auteur(s) : s.n.
<em>Il M° Riccardo Zandonai e la sua opera : Conchita rappresentata al Costanzi</em>
Précédant la critique de l'opéra Conchita, l'auteur présente en quelques lignes la biographie de Riccardo Zandonai, l'influence de ses maîtres Vincenzo Gianferrari à Rovereto et Mascagni, au conservatoire de Pesaro, ainsi que les premières œuvres, une romance pour les éditions Schott de Bruxelles en 1906, un receuil de mélodies, la Coppa del Re pour le concours Sonzogno pour lequel Riccardo Zandonai reçut une bourse d'étude de la part du ministère de l'éducation de Vienne. Arrigo Boito le présente à Ricordi pour qui Riccardo Zandonai écrit il Grillo del Focolare, représenté à Turin, Gênes et Nice. L'opéra Conchita est écrit entre 1909 et 1910, sur un livret de Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini; L'opéra Melenis, inspiré de la Rome antique, est terminé. La partition de Conchita est saluée pour ses effets sensuels et délicats dans l'intermède entre le premier et le deuxième acte ainsi que dans la scène des cigarières du premier acte. L'auteur de l'article considère le compositeur comme un parfait coloriste. Les denières lignes de l'article portent sur le succès de l'opéra dont témoignent les applaudissements et les rappels ainsi quela qualité des chanteurs (Ersile Cervi-Caroli dans le rôle de Conchita, pour ses talents e chanteuse et d'actrice, le ténor Tacani, mesdames Mareck, Falchero, Flory)

Auteur(s) : s.n.
Al Costanzi

Auteur(s) : I[ncagliati], M[atteo]
<em>"Conchita" al Costanzi</em>
L'auteur fait l'éloge de l'opéra de Zandonai pour sa forme, originale, "aristocratique avec nombre d'idées". Il n'y trouve aucune vulgarité, mais également peu de passion et l'expression psychologique des personnages, du pathos que l'on retrouve dans Carmen. Le chef d'orchestre Vitale, ainsi que les deux voix principales, Cervi-Caroli et le ténor Taccani sont salués. La mise en scène est "somptueuse".
Element de contexte : l'opéra Nerone d'Arrigo Boito serait bientôt terminé.
Pour rappel, c'est Arrigo Boito qui présente Zandonai à Tito Ricordi.

Auteur(s) : Gori, Gino
<em>Avvenimenti teatrali - la Conchita e il Candelaio</em>

Auteur(s) : s.n.
<em>Conchita. Nuova opera del maestro Riccardo Zandonai su libretto di Moris Vaucaire [sic] e Carlo Zangarini rappresentata al Costanzi la sera del sabato 23 marzo 1912</em>
Trois nouveaux opéras sont à l'affiche du théâtre Costanzi pour la saison 1912, Conchita, l'Elettra e i Figli di Re. L'opéra Conchita est, selon l'auteur, le plus attendus de ces opéras depuis la Première au théâtre Dal Verme. Quelques éléments biographiques sur Riccardo Zandonai précède la critique de l'œuvre, en particulier ses précédentes compositions : le poème symphonique il Ritorno di Odisseo, l'opéra Il Grillo del Focolare tiré de la nouvelle de Dickens et représenté à Turin, Gênes et au Casino de Nice.
La critique est d'autant plus sévère sur le livret que le roman est quant à lui apprécié : " je pense que c'est une erreur phénoménale, impardonnable de porter sur scène et sur la scène lyrique cette horreur, qui ne serait même pas accueilli dans le plus minable théâtre de pochades. C'est un livret sordide, immoral qui ne contient aucun vers passable".
A l'inverse la partition est largement louée, en particulier dans les tableaux suivants : la fabbrica di Siviglia, l'intermezzo nella strada, la scène du baile, le troisième acte, dans lequel Riccardo Zandonai est comparé à un peintre.
Le chant et le jeu scénique des chanteurs sont loués par le critique : Ersilde Cervi Caroli dans le rôle de Conchita est décrit minutieusement, et illustré par les applaudissements au deuxième et troisième actes; le ténor Taccani, dans le rôle de Mateo, "l'enfant gâté du public très aristocratique du Costanzi et dont les Etats-Unis se sont emparées". Sont également remarqués madame Mareck, dans le rôle de la mère, déjà remarquée dans le rôle de Azucena du Trovatore; le bariton Mario Giubani, le bariton Schottler et Giuseppina Falchero dans le double rôle de Dolores et Pepita, également remarquée dans le rôle de Musette dans La Bohème.


Auteur(s) : D[e] R[ensis], R[affaelo]
<em>"Conchita" al Costanzi</em>
compte-rendu de la générale de Conchita au théâtre Costanzi.
L'art musical de Riccardo Zandonai est souligné alors que la la mise en scène et l'expression psychologique des personnages sont critiquées.
L'orchestre sous la conduite du chef d'orchestre Edoardo Vitale, les voix principales Cervi-Caroli et le ténor Taccani sont complimentés ainsi que le personnage de la mère (Marek) et le chœur. 
Un éloge pour "Carlo Clausetti, premier régisseur d'Italie".

Auteur(s) : U.R.
<em>Conchita</em> al Costanzi

Auteur(s) : Monaldi, Gino
[Cronaca musicale] Critica della critica - <em>Conchita</em> e <em>Carmen</em> - Osservazioni retrospettive - Analisi della protagonista - Accuse non vere - Quali sono le colpe di <em>Conchita</em> - Quali sono i meriti e le deficienze del maestro - Il trionfo della tecnica e la sconfitta della ispirazione […]
L'auteur fait une comparaison entre les opéras Conchita et Carmen, en particulier les rapports entre les deux personnages principaux, Conchita et Mateo d'une part, Carmen et Don José de l'autre. il n'existerait entre les deux jeunes femmes qu' "une analogie de fait et non une analogie psychique". Les effets musicaux sont comparés à une mosaïque "cependant sans dessin et sans dessein", soutenu par un public peu exigeant et par la claque. Le premier succès de Conchita à Milan tenait à l'expressivité de Tarquinia Tarquiny, ce qui ne semble pas se répéter avec Madame Cerri Caroli [sic] et le ténor Taccani. L'orchestre, dirigé par le chef Vitale, correspond aux attentes du compositeur, exprimant les couleurs et tous les détails d'une partition particulièrement complexe".

Auteur(s) : Barini, Giorgio
<em>Conchita di Riccardo Zandonai</em>
Long article sur l'opéra Conchita. L'auteur s'attarde sur le premier succès zandonaien, Il grillo del focolare tiré d'un récit de Dickens, très différent du récit scabreux du roman de Pierre Louÿs - que l'auteur compare aux épisodes de Giacomo Casanova avec la fatale Marianna Chapillon - mis en scène d'abord au théâtre, en France, par Pierre Frondaie, sous le titre La Femme et le pantin et la transcription en livret par Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini. Giorgio Barini s'attache ensuite à décrire le déroulé de l'action, dont l'efficacité théâtrale semble moindre que la transcription de Pierre Frondaie pour le théâtre, exemples à l'appui.
A propos de la partition, le critique souligne les éléments sonores folkloriques du meilleur effet dans le premier tableau , digne d'intérêt "il [Zandonai] ne sert pas du matériau offert par les thèmes du terroir pour élaborer des pages musicales avec des éléments en contreppoint plus ou moins mécaniques, comme le font souvent les compositeurs qui se disent "nationalistes"; il s'agit plutôt de tâches de couleur, des traits de lumière qui donnent du relief au tissu musical". L'auteur s'attarde ensuite sur les intermèdes entre le premier et deuxième acte, les scènes entre la fille et sa mère, la danse du Baile au deuxième acte, les scènes entre Conchita et Mateo, le prélude du troisième acte, le finale. Enfin, le critique s'attarde sur la future œuvre Melaenis sur un récit de Louis Bouilhet, "représentant reconnu de la période de transition entre le romantisme et le parnassianisme". Le chef d'orchestre Vitale et les voix, entre autres, de Ersilde Cervi-Caroli et du ténor Taccani sont salués tout comme l'orchestre.

Auteur(s) : Kalisch, Alfred
Article sans titre, 1912-7-2

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita". Production at the Covent Garden</em>
Le livret est résumé en quelques lignes; l'auteur souligne, dans le deuxième acte, le public anglais mis en scène dans la scène du Baile, "qui en aurait pour son argent" lors des "Shéhérazades" de Conchita [cet opéra avait fait scandale quelques années auparavant, à Convent Garden]; l'auteur indique une fin heureuse à l'opéra, mais "assez sauvage et […] qui [nous] fait tout imaginer sauf la mariage". Une comparaison sous-jacente serait faite entre le personnage de Conchita et celui de Ayesha dans le roman She de Sir Rider Haggard - cité dans l'article - et en particulier sur le pouvoir de domination de certaines femmes sur l'homme.
La suite de l'article est consacrée à la partition de Riccardo Zandonai, peu considérée, influencée par l'école française. Le dernier paragraphe porte sur la prestation des chanteurs; celle de Tarquinia Tarquini est saluée.

Auteur(s) : Kalisch, Alfred
<em>Caratteri della musica di Conchita - Solidità germanica e chiarezza italiana</em>

Auteur(s) : N. C. G.
<em>"Conchita" -&nbsp; The New Opera at Covent Garden</em>
L'auteur inscrit l'opéra Conchita dans le paysage opératique italien, celui des opéras à l'action dramatique amplifiée, à la suite de l'opéra Les joyaux de la Madonne de Wolf Ferrari, présenté précédemment à Covent Garden.
La production est saluée par le critique, d'abord les voix puis la partition.

Auteur(s) : L. R.
<em>Daring Theme of New opera -&nbsp;"Conchita"</em>
L'héroïne est décrite dès les premières lignes de l'article telle une femme fatale, comparée à Carmen et Salomé "avec les tendres vertus d'une Apache", proche de Louise de Gustave Charpentier mais dans le décor de l'Espagne et non plus en France. "L'atmosphère réaliste" de l'action jusqu'au geste final, les liens qui unissent les personnages sont décrits dans une deuxième et troisième partie avant d'aborder dans une dernière partie la musique du compositeur, élève de Mascagni, mais plus moderne dans le style (l'intermède entre le premier et deuxième acte et son inspiration hispanisante; le "délicieux" prélude du dernier acte, en particulier la partie avec solo de violon "un épisode orchestral remarquable"), les voix ainsi que la mise en scène sont également saluées.

Auteur(s) : s. n.
<em>Royal Opera. "Conchita"</em>
Comme les Joyaux de la Madone de Wolf Ferrari, indique l'auteur de l'article, Conchita de Riccardo Zandonai est le récit d'un parcours amoureux qui finit mal pour le premier et bien pour le second.
Fait suite à cette introduction le résumé du livret de Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini tiré d'un roman célèbre de Pierre Louÿs, La Femme et le pantin. Ni le livret, ni la partition ne trouvent grâce aux yeux du critique. Zandonai est jugé médiocre mélodiste, mais bon coloriste (l'intermède entre les deux premiers actes, l'ouverture du troisième acte).
Les voix sont saluées, en particulier Tarquinia Tarquini, meilleure que dans Carmen, présenté en début de saison à Londres. Peu apprécié, à l'inverse, le ténor Schiavazzi qui "fit l'erreur de ne pas fouetter Conchita" dans le dernier acte. Sont signalés également les second rôles et madame Bérat dans le rôle de la mère de Conchita.

Auteur(s) : G. H.
<em>Royal Opera. Production of Zandonai's "Conchita" at Covent Garden</em>
Article très critique sur l'opéra Conchita.
L'auteur souligne le déséquilibre entre le livret et la musique, qui caractériserait la nouvelle école italienne d'opéra et dont Zandonai reprendrait dans son œuvre, les principales caractéristiques.
L'opéra, tiré du roman de Pierre Louÿs, est résumé de façon succincte et illustrarait parfaitement "un distique que François I traça sur le volet de son château : "Souvent femme varie, / Bien fol est qui s'y fie", […] faisant écho aux lignes de Virgile deux mille ans auparavant : "Varium et mutabile semper femina".
La suite de l'article est consacré à la musique de Riccardo Zandonai, suggestive sans l'être vraiment. L'intérêt de l'opéra se trouve dans l'expression des conflits et des émotions des deux personnages principaux, en particulier Conchita, bien interprétée par Tarquinia Tarquini, alors que le ténor Schiavazzi est présenté comme décevant dans le rôle de Mateo.
Le décor porte la marque de la minutie des productions à Covent Garden.
Le chef d'orchestre Panizza est salué.

Auteur(s) : s. n.
Crescendo, &lt;em&gt;&quot;Conchita&quot; produced&lt;/em&gt;
La transcription du roman, décrié par l'auteur, de Pierre Louÿs en livret semble réussi; les relations psychologiques entre les deux protagonistes se construisant tel un puzzle dont on n'aura la vision qu'à la fin de l'opéra. L'atmosphère espagnole - il est fait assez longuement écho aux différents tableaux - faisant le lien avec Carmen
Un long dernier paragraphe est consacré aux chanteurs et en particulier à Tarquinia Tarquini, précédemment vue dans Carmen, dont la prestation est fortement saluée.

Auteur(s) : s.n.
<em>Royal Opera. "Conchita"</em>
Après avoir résumé le livret de Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini, tiré d'un roman de PIerre Louÿs, La Femme et le pantin, l'auteur de l'article s'attache aux principaux personnages dont le seul d'importance serait Conchita, Mateo n'étant que la représentation d'un homme du sud, amoureux.
La suite de l'article est consacrée à la composition musicale de style "réaliste" dans deux tableaux (la fabrique de cigares au premier acte et le Baile au deuxième acte); le compositeur s'en éloignant parfois dans troisième acte et quatrième tableaux. La comparaison musicale se fait plus précise quand l'auteur compare l'ouvrage de Riccardo Zandonai à l'opéra Louise de Gustave Charpentier.
La dernière partie de l'article est consacrée aux voix; Le jeu de Tarquinia Tarquini est salué (meilleur que son Carmen précédemment joué à Londres) ainsi que celui du ténor Schiavazzi, bien que critiqué dans son jeu théâtral, ceux de madame Bérat dans le rôle de la mère de Conchita, les "ensembles" et du chef d'orchestre Panizza.

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita" produced</em>

Auteur(s) : s.n.
Crescendo, <em>The Opera&nbsp;"Conchita"</em>
Le succès de l'opéra est signalé en début d'article; Riccardo Zandonai étant rappelé au baisser de rideau après chaque acte, un geste du public inhabituel au théâtre Covent Garden.
Cet enthousiasme est tempéré par la "faute" que représente le livret alors que la musique de Zandonai est applaudi. Elève de Mascagni, le compositeur propose une musique, selon l'auteur, "peu italienne et manifestetment influencée par l'Allemagne".
Le dernier paragraphe de l'article est consacré aux voix principales, celle du ténor Schiavazzi est "très italienne"; celle de Tarquinia Tarquini a rendu le personnage de Conchita quasi convainquante; les deux voix apparaissant idéales "non individuellement mais collectivement". Le chef d'orchestre Panizza est salué ainsi que l'orchestre Beechman et en particulier le violon solo, monsieur Sammon dans le dernier intermède.

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita". New Spanish Heroine at Covent Garden</em>
Riccardo Zandonai est décrit dès les premières lignes de l'article comme l'un "des musiciens les plus prometteurs de la nouvelle école italienne". L'ouvrage Conchita comparé à Louise de Gustave Charpentier; d'autres influences sont signalées dont celle de Puccini et de l'école moderne française.
L'article est consacré presque esclusivement à mettre en valeur l'inventivité musicale de Riccardo Zandonai tout au long de l'opéra.

Auteur(s) : s. n.
<em>Royal Opera. "Conchita"</em>
l'article comprend un résumé de l'action et des relations entre les personnages ainsi qu'une analyse très positive de la musique en particulier le prélude du troisième acte (atmosphère hispanisante). Pour l'auteur, Conchita est un exemple parfait de ce que l'on peut faire de meilleur dans l'opéra moderne, très applaudi lors de la Première, la veille, au théâtre Covent Garden, un succès très mérité".

Auteur(s) : s.n.
<em>Royal Opera Covent Garden, "Conchita"</em>
L'article débute par la distribution complète de l'opéra (personnages et chanteurs). il est indiqué que l'opéra est de Riccardo Zandonai et chanté en italien.
Le long article analyse la psychologie de l'héroïne et ses rapports avec Matteo. il est fait référence au roman source de Pierre Louÿs, La Femme et le pantin, et sa transcription en livret.
La musique est qualifiée de "moderne" (l'intermède entre le premier et deuxième acte, l'introduction du troisième acte). Il est fait référence à Louise de Gustave Charpentier, à Debussy, Mascagni, Strauss pour le style symphonique que l'on retrouve dans la partition.
Le dernier paragraphe est consacré aux voix. Tarquinia Tarquini dans le rôle de Conchita est saluée pour sa voix et son jeu théâtral, plus critiqué le ténor Schiavazzi, dans le rôle de Matteo, madame Bérat dans le rôle de la mère de Conchita, André Gilly (une voix), le chef d'orchestre Panizza.
Riccardo Zandonai est rappelé à plusieurs reprises sur scène.

Auteur(s) : s. n.
Article sans titre, 1912-7-6

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita" at Covent Garden</em>

Auteur(s) : s. n.
<em>Lavoro di genio guastato da un libretto molto debole</em>

Auteur(s) : s. n.
Article sans titre, 1912-7-7

Mots-clés :

Auteur(s) : s. n.
Article sans titre, 1912-7-13

Auteur(s) : s. n.
Article sans titre, 1912-7-13

Auteur(s) : Nunan, Thomas
<em>Pacific Coast Initiatives a Classic in Opera - "Conchita" Production a Revelation Here</em>

Auteur(s) : Nunan, Thomas
<div style="text-align: justify;"><em>Pacific Coast Initiates a Classic in Opera. "Conchita" Production a Relation Here. San Francisco Company Proves Zandonai Work Is a Wonder London Was Show to See</em></div>
L'article présente Conchita comme le nouvel opéra à succès (jamais vu depuis une dizaine d'année) à San Francisco, après Milan et Londres, avec dans le rôle titre Tartiquina Tarquini, la "jeune diva italienne". Le succès de l'opéra à Londres est relaté, avec une critique prudente dans l'attente d'un succès à New York. Ettore Patrizi à la tête de la compagne Lombardi San Francisco obtint cependant l'exclusivité de la Première aux Etats-Unis.
Suit la distribution complète de l'opéra (rôles et chanteurs). Sont indiqués également le chef d'ochestre Gaetano Bavagnoli et le chef de chœur Barbieri. Le récit est succinctement résumé (les actes et les tableaux). L'tamosphère hispanisante soulignée fait référence directement au récit de Pierre Louÿs, La Femme et le pantin.
Un long paragraphe est consacré à Tarquinia Tarquini comparé tour à tour à l'actrice russo-américaine Alla Nazimova, les chanteuses d'opéra française Mary Gardens et Emma Calvé (toutes quatre ont interprété soit le rôle de Salomé, soit celui de Carmen), soulignant l'originalité du jeu de Tarquinia Tarquini dans le rôle de Conchita.
Le compositeur Riccardo Zandonai est comparé à un "Wagner italien. Il est ultra-monderne, dépassant même Puccini par sa riche orchestration".

Auteur(s) : s. n.
Article sans titre, 1912-10-17

Auteur(s) : Ricchetti, A.
Notizie teatrali. <em>"Conchita" di R. Zandona al Sociale" di Treviso</em>
Article quelque peu moqueur sur Conchita et sur l'art musical de Riccardo Zandonai
Il est signalé que les auteurs du livret Vaucaire et Zangarini, comme indiqué dans la préface, "ont délibéremment atténué le type original du personnage principal pour des raisons théâtrales, des considérations psychologiques et une esthétique personnelle"; le livret en devient "médiocre" malgré "certains passages intéressants". Suit une présentation succincte du traitement psychologique des deux personnages principaux.
Quant au compositeur "anarchiste" comme il se définit lui même dans le Daily News londonien, il serait tout au plus "moderne", influencé par Wagner, Brahms, Massenet.
Suit une analyse par acte, l'éloge des exécutants au théâtre Sociale (chef d'orchestre Guido Farinelli, chef de chœur, Zarzotto, les chanteurs Ebe Boccoli-Zacconi et le ténor Schiavazzi dans les rôles principaux; Amelia Frabetti dans celui de la mère de Conchita; madame Adorni, dans le rôle de Rufina, madame Rosselli dans le rôle de Dolores, madame Chiesura; les voix d'hommes Fernando Autori, Luigi Cucci, Giovanni Perilli ainsi que le décor réalisé par Clausetti [édition Ricordi]).
Le dernier paragraphe décrit les rappels à la fin de chaque acte, indique la présence de Tito Ricordi et une salle du théâtre Sociale comble.

Auteur(s) : Urmy, Clarence
<em>Lambardi Opera Company at Victory Theatre. "La Bohème at the Matinée and "Conchita" in the Evening</em>
Au début de l'article, il est précisé que la Compagnie Lambardi (rebaptisée "The Pacific Grand Opera Compagny") a donné la veille deux spectacles au Victory Theatre, avec un large orchestre, des chœurs recrutés parmi les jeunes chanteurs de San Francisco ainsi que des voix principales parmi les meilleures.
L'opéra Conchita est classée parmi les opéras de la nouvelle école réaliste et moderne qui reçut un grand succès à San Francisco avec la primadonna Tarquinia Tarquini dans le rôle de Conchita. La musique est saluée, le livret est semblable à d'autres, "l'amour est le thème - l'amour taraude jusqu'au baisser de rideau".
L'article conclut sur les voix, le ténor Armandini dans le rôle de Mateo, Sophie Charlebois et Flora Pineschi.

Auteur(s) : Alliot, Hector
<em>The Woman and Jumping Jack</em>
Formats de sortie

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