Comme les Joyaux de la Madone de Wolf Ferrari, indique l'auteur de l'article, Conchita de Riccardo Zandonai est le récit d'un parcours amoureux qui finit mal pour le premier et bien pour le second.
Fait suite à cette introduction le résumé du livret de Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini tiré d'un roman célèbre de Pierre Louÿs, La Femme et le pantin. Ni le livret, ni la partition ne trouvent grâce aux yeux du critique. Zandonai est jugé médiocre mélodiste, mais bon coloriste (l'intermède entre les deux premiers actes, l'ouverture du troisième acte).
Les voix sont saluées, en particulier Tarquinia Tarquini, meilleure que dans Carmen, présenté en début de saison à Londres. Peu apprécié, à l'inverse, le ténor Schiavazzi qui "fit l'erreur de ne pas fouetter Conchita" dans le dernier acte. Sont signalés également les second rôles et madame Bérat dans le rôle de la mère de Conchita.