Article très critique sur l'opéra Conchita.
L'auteur souligne le déséquilibre entre le livret et la musique, qui caractériserait la nouvelle école italienne d'opéra et dont Zandonai reprendrait dans son œuvre, les principales caractéristiques.
L'opéra, tiré du roman de Pierre Louÿs, est résumé de façon succincte et illustrarait parfaitement "un distique que François I traça sur le volet de son château : "Souvent femme varie, / Bien fol est qui s'y fie", […] faisant écho aux lignes de Virgile deux mille ans auparavant : "Varium et mutabile semper femina".
La suite de l'article est consacré à la musique de Riccardo Zandonai, suggestive sans l'être vraiment. L'intérêt de l'opéra se trouve dans l'expression des conflits et des émotions des deux personnages principaux, en particulier Conchita, bien interprétée par Tarquinia Tarquini, alors que le ténor Schiavazzi est présenté comme décevant dans le rôle de Mateo.
Le décor porte la marque de la minutie des productions à Covent Garden.
Le chef d'orchestre Panizza est salué.