Riccardo Zandonai fait une analogie entre ses amours tulmultueux avec "l'amie d'autrefois qui ressemblait tellement à Conchita" et le personnage de Conchita.

Zandonai rappelle son enthousiasme de l'audition de Conchita auprès de Ricordi. Il espère revenir dans les montagne du Trentin et remplacer le poids de son travail à son œuvre par celui d'un sac de montagne.

Pendant la composition de Conchita, le compositeur vient de rentrer de son voyage très agréable en Espagne. Les quelques journées de repos qu'il veut s'accorder [à Pesaro] lui permettent de travailler sur son nouvel opéra dont il a parlé à Lino Leonardi lors de son dernier passage dans le Trentin.

Riccardo Zandonai écrit à Lino Leonardi. Il vient d'accepter le livret de Conchita par son éditeur Tito Ricordi. Il compare son ouvrage à Carmen de Bizet mais dans un style plus moderne. Il indique qu'il doit intégrer des rythmes espagnols et pour se faire, se rendre en Espagne à la demande de son éditeur Ricordi

Riccardo Zandonai écrit à Ricordi (éditeur) son refus de mettre en musique L'Embarquement pour Cithère (d'Emile Veyrin) et semble plutôt intéressé par Gismonda (de Victorien Sardou).

Riccardo Zandonai défend auprès de son éditeur Ricordi son projet de composer l'opéra Conchita.

Riccardo Zandonai indique à Ricordi (éditeur) être à la recherche d'un nouveau livret à mettre en musique.

Référence à l'écriture verdienne.

représentation

Riccardo Zandonai remercie Ricordi de lui avoir adressé la partition de Conchita nouvellement rééditée.

Zandonai fait référence à la composition de son opéra Giuliano (composition du dernier acte, retour sur l'acte I) et à de possibles reprises de ses opéras dans plusieurs villes. Il précise qu'il dirigera Conchita à Bologne en novembre 1927.

La lettre fait référence aux répétitions de Conchita, en particulier la présence de l'orchestre du théâtre pas avant le 19 février 1927, en vue d'une représentation de l'opéra à Trieste en 1927.