Espace Afrique-Caraïbe

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Votre recherche dans le corpus : 147 résultats dans 1126 notices du site.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV ES  1927-07-15 Le Chant Inconnu de Childe-Harold 00.jpg

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Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Désert Djorah 1.jpg

INCOMPLET f°1 porte indication : I Désert, f°2 : II Djorah. Rassemblés par cohérence de papier et d'écriture. Voir Terres de soleil / Malle 1

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN2 Dédicaces 1.jpg

Titre général : Dédicaces - f°1 : A Sahondra ("D'un âge ingrat fleuri"), f°2 : A Pierre Camo ("Du signe de vieillir"), f°3 : A Marcel Ormoy ("Un miracle ennuyant"), f°4 : A Jean Lebrau ("Jean Lebreau, j'ai cuilli), f°5 : A Ramlijaona ("Le vent pourra souffler")

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 AMOURS ROYALES.jpg
Un poème qui évoque la légende du royaume d'Imerina en latence " sous [les] rochers moussus qu’abrite / un bel arbre " ; l’Histoire-à-délivrer du paysage que le poète seul peut sortir de terre. Le sonnet aura trouvé son public avec sa diffusion dans la Revue de Madagascar et Latitude-sud 18°. Rabearivelo y chante le mystère royal de l'Île Rouge, horizon d'attente d'un lectorat et d'un tourisme en plein essor.
La flânerie, cette envie de découvrir des peuples lointains et d'autres mœurs, fonde un nouvel habitus qu'incarne, par excellence, un Jean Paulhan, auteur du Repas et l’amour chez les Merina, un Jean d’Esme ; ou encore Pierre Benoît, Maurice Martin du Gard – que Rabearivelo fréquente lors de leur bref séjour à Tananarive -, deux écrivains " délaissant momentanément " la vie parisienne pour demander " au dépaysement colonial […] une occasion de renouvellement personnel ". Ils représentent ces hommes modernes de la plus Grande France " épris d'idéalisme à la fois et d'ordre matériel " qui ne poursuivent " d'autre espoir que de se perfectionner soi-même ".
La nostalgie des époques et des rois déchus s’accordent donc avec ce désir de perfectionnement moral ; après le temps de la conquête, règne la PAX ROMANA ; l’Esprit européen promène son cœur gonflé de songes à travers l’Empire...

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Coeur amoureux 1.jpg
Rabearivelo se livre au jeu de l'interférence : c'est le motif de l'individu aux prises avec la diversité des cultures ayant à élire ou tenter l'amalgame de leurs caractères dans un langage autre, les créoliser pour inventer une nouvelle poétique. Il faut faire œuvre, mais de précurseur, car " nul arbre n’a plongé ses vivaces racines / dans le sol différent de trois vergers contraires ! " Alors où fixer son âme et épanouir sa personnalité ? " L’Europe froide où va le meilleur de toi-même, / L’Asie au ciel aussi rose que ton poème, / l’Afrique, ta source et limpide et profonde" ? Toutes gardent les origines malgaches. Leur ouverture les unes sur les autres, la mise en relation, seule, peut résoudre le mythe fondateur et formuler l'identité commune. C'est effectivement " comme un arbre inconnu " que le poète " plonge [ses] racines / Dans les sols différents de ces terres lointaines ".
Rabearivelo avait la prescience du chaos des peuples et des cultures ; que leur contact devait être pensé pour que se réalise, chacun apportant sa " contribution à l’humanisme français " pour qu'il devienne " véritablement universel parce que fécondé par les sucs de toutes les races de la terre " ; c’est ce que L.-S. Senghor appréciait en Rabearivelo, " précurseur " isolé de la négritude.
Rabearivelo entrevoyait, dans les années 1920, face à une mondialité subie par l’ensemble des cultures extra-occidentales, le besoin de " jeter les bases d’une fraternité universelle, et cela, non par les moyens d’un communisme utopique et prometteur de conflits, mais par ceux d’une interpénétration possible et génératrice de paix ". Ainsi s’élabore cette mise en contact des cultures, dans les cahiers et sa bibliothèque, en porte-à-faux d’une prétendue œuvre civilisatrice.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Ciment.jpg
Jean-Joseph Rabearivelo réagit à l’embellissement de la capitale de l’Île Heureuse - slogan poinçonné par la Revue de Madagascar. La ville européenne et moderne - ô civilisation ! - recouvre la Nature, délave « le beau rouge des murs » sous le « ciment de la Cité future ».
C’est l’indigène, natif et originaire de ce lieu, spectateur de sa disparition ; c’est aussi le poète, « je pense […] à Ronsard aussi, à la forêt de Gastyne », qui dénonce le saccage des « bûcherons » : l’Administration, toute à son rêve d’une cité radieuse sous les tropiques parfait l’œuvre de colonisation jusque dans l’accaparement du paysage.
Enfin, le support n’est pas innocent : le recto d’une enveloppe avec son adresse où la Marianne sème.. quoi d’autre que le « ciment » ? Jean-Joseph Rabearivelo joue avec le symbole de la France champêtre, geste artistique par lequel le manuscrit se donne à voir autant qu’à lire.
Les plaquettes, les originaux sont en effet en vogue, - son confrère Paul Valéry, quand on le sollicita pour une vitrine de l'Exposition, ne réalisa-t-il pas de faux manuscrits ?  Les Disjecta Membra - " membres épars ", les textes et documents que laisse un écrivain à sa mort - sont monnayables. Jean-Joseph Rabearivelo écrit dans ses Calepins : « ma foi : la moindre rognure de Verlaine, celle aussi de Toulet, ne trouve-t-elle pas acquéreur à des prix inouïs ? » À cet effet, Jean-Joseph Rabearivelo « verse au dossier » les ingrédients de la postérité : c’est la fabrique de l’écrivain ; la pièce se lit comme un combine-writing.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Terre nouvelle 1.jpg
L'épitaphe - " Il est un monde qui doit mourir " - montre un Rabearivelo au carrefour des mouvements culturels : la citation est de Paul Husson, fondateur de la revue Montparnasse ; au cœur des modernités picturales de l’entre-deux-guerre, celle-ci publia notamment les premiers calligrammes de Guillaume Apollinaire ; ouverte sur le monde, l’équipe de rédaction proclamait dans le premier numéro, du 20 juin 1914 : '' nous saurons accueillir l’artiste isolé qui travaille loin des coteries : et si son œuvre est belle, nous lutterons de toutes nos forces pour qu’il soit donné la place qui lui est due ''. Le récipiendaire est en effet tout trouvé (!) pour un Rabearivelo qui vise à se faire un Nom et une place dans les milieux artistiques parisiens, et plus largement européens. D’autant qu’en juillet 1921, après l’interruption de la Grande Guerre, le comité de rédaction clame en larges lettres que l’objectif reste inébranlable ; et mieux, se pose au sein de '' ce grand carrefour intellectuel où se coudoient les fils de toutes les races unis en un commun idéal d’art ''.
Du quartier du Montparnasse à Tananarive, par voie de presse et de correspondance, se crée un salon virtuel, un forum '' où l’art de demain s’élabore, où se prépare peut-être la fusion des peuples de l’Europe et du Monde ''. Encore une fois, la mise en exergue, l’épitaphe, la citation, n’a rien du hasard ou de la pose, tout concourt à une stratégie - astucieuse parfois jusqu’à mettre en jeu sa " probité littéraire " (Carnets Bleus). Derrière ces procédés, se lit la volonté non plus seulement d’écrire mais d’être écrivain.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Vent s annonce 1.jpg

Les ratures, la superposition de l'encre bleue sur le crayon papier, le motif du poème et le champ lexical s'enchainent, piétinent... tout cela atteste d'un état premier du brouillon. Nous assistons à la progressive genèse du poème. Rabearivelo y cherche l'équilibre et comme il l'écrit dans ses Calepins Bleus : ce " mouvement élusif tout autant qu’expansif ". C'est ce qu'il prise le plus. Moins qu'un respect métrique, dont il semble avoir épousé le rythme, dans cette " langue adoptive " (voir dans Volumes, "À Robert-Edward Hart"), se dégage un art consumé de la pointe. Rabearivelo prépare une image de clôture à la fin de chacun d'eux. L'écriture fonctionne comme un revenez-y autour d'un même motif, c'est cela qu'il importe d'exprimer selon un art poétique constitué au fil de ses multiples lectures : de Baudelaire à Mallarmé, en passant par les courants les plus contemporains des années 1920-1930 - même si parfois oubliés, n'ayant pas toujours fait école...

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Coeur végétal 1.jpg
Jean-Joseph Rabearivelo invoque la terre d'Iarive : qu'elle jaillisse et infuse les veines du poète afin que s'exauce " l'âme des Ancêtres ". Le poète se place sous le " signe ardent " de Charles Maurras à l’écoute du " pays réel " ; c’est la figure de l’homme du cru vivant le pays de manière spontanée, en parfait accord avec l’esprit du lieu et le prolonge à travers les âges. Ainsi donc à la Nature : " tel, pénètre mon sang et mûris ma pensée " pour qu’elle s’immerge dans " l’âme éternelle et première / des chantres d’Iarive ". Le Chant se pose comme l’égérie d’un nationalisme, intégral car indigène - éloge du terroir - et auréolé du culte des Morts ; c'est un appel à se recueillir sur la " série des autels aux divinités indigènes " (Barrès) ; ici est le cœur de toute poésie vraie et primitive.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV 18LS Amours royales 1.jpg
Le premier poème célèbre les collines sacrées d'Ambohimanga où "est enfoui tout un secret, / hors de l'Histoire écrite" que les sens et l'imaginaire seuls peuvent excaver. Le second poème fait l'éloge d'un fruit royal concourt à la "légende" de l'Imerina. Jean-Joseph Rabearivelo se fait le chantre du royaume déchu : il invite non seulement ses compatriotes, mais n'importe quel étranger, voyageur, touriste à "faire son salut", ainsi que l'écrit Maurras devant Athènes, "bien voir le paysage en concevant à ce propos les plus belles pensées". Encloses dans la nature et les vestiges, "les idées que l’esprit a / depuis longtemps conçues / et qui naissent enfin et grandissent / avec des mots pour langes" ; tonon-kira - tonona parole et hira chant - fondent, dans l'esprit de Jean-Joseph Rabearivelo, le "fond poétique de la race" où gît la "personnalité" et "l'âme malgache". En ce sens, l'article "Monuments aux morts" juste après, s'accorde avec les vœux de Jean-Joseph Rabearivelo : la politique de la ville menée par l'Administration, en faisant d'un "coin charmant du vieux Tananarive" un lieu de commémoration de la Grande Guerre, substitue l'Histoire de France à la "rêverie historique" ; la propagande heurte la sensibilité des vazahas amoureux de l'île et porte atteinte au potentiel touristique. Jean-Joseph Rabearivelo est l'auteur avec Eugène Baudin de Tananarive, ses quartiers et ses rues publié aux presses de l'Imerina en 1937.

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Traduit de la nuit
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 PRESQUE SONGES 29.jpg
Phase rédactionnelle : état 1 ? (nous n'avons pas retrouvé d'état antérieur).
La présentation des poèmes sur la page suit toujours le même principe directeur : la page est scindée en deux parties approximativement égales, par un trait tracé après l'écriture. 
La version malgache figure à gauche, la version française à droite, souvent serrée sur le bord du feuillet. Les poèmes sont très souvent raturés, avec la même encre utilisée pour l'écriture, à tel point qu'il est parfois difficile de lire la version définitive. 
La date d'écriture, identique, est portée à la fin des deux versions.
Le premier poème est daté du 19/9/31, le dernier du 22/5/32. 

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 SOIR A verso.jpg

Un feuillet manuscrit, recto-verso, premier état d'un poème non publié.
Au recto un reçu, daté du 10 janvier 1921, signé par une certaine Mme Razanamanga, domiciliée à Ambondrona, qui reconnaît avoir reçu telle quantité de fil et tant de bobinots de M. Diriquen, lequel Diriquen figure en en-tête du document comme représentant en bois et produits de Madagascar, ayant son siège à Sainte-Marie de Madagascar et des agences à Tananarive et Soanierana-Ivongo. Le reçu est bilingue, un tracé central sépare le texte en français, à gauche, du même texte rédigé en malgache, à droite. L’écriture n’est pas celle de Rabearivelo. Un ajout à l’encre rouge indique que ce reçu est « annulé » ; il a sans doute été écarté des archives et mis dans un coin.
Il est réemployé par Rabearivelo. Plié en deux dans le sens de la longueur, en suivant la ligne centrale qui sépare les deux langues, il est utilisé tête-bêche comme support d’un poème de cinq quatrains intitulé « Soir à » (la suite du titre a disparu, le haut du feuillet est déchiré), de la main de Rabearivelo, et dédié à É. Perrin.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU REV Ocean indien 1.jpg

Mots-clés :

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 FIN DE MUSIQUE.jpg
Jean-Joseph Rabearivelo évoque l'atmosphère d'une après-midi autour du kiosque à musique où les "voix rauques, / De leurs rythme brisés [...] s'en vont résonner encor jusqu'au fond des jardins, / Étouffer leurs échos dans les lumières glauques". À Tananarive, dans le parc de la Résidence, la Société Philharmonique, musiciens amateurs européens et indigènes, y donnait presque mensuellement des "concerts intéressants" relate la Revue de Madagascar. En outre, les cérémonies officielles venant rythmer la vie tananarivienne s'adjoignaient souvent d'une troupe de mpilalao, de hira-gasy, d'artistes indigènes - après avoir, évidemment ! passé, ou biaisé, la censure. Le sonnet se donne à lire comme une scène de genre.

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE EDIT PRESQUE SONGES 34 BM.pdf
Réédition numérique.

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE EDIT LOVA 37.jpg
L’œuvre poétique de Jean-Joseph Rabearivelo en langue malgache est essentiellement connue du public grâce au petit volume intitulé Lova (Héritage), paru en 1957. Mais ce recueil poétique n’est pas un ensemble voulu par Jean-Joseph Rabearivelo ; c’est une anthologie destinée à mettre en valeur son oeuvre poétique en langue malgache, constituée après sa mort par un comité d’édition qui a rassemblé l’essentiel de sa production poétique en cette langue parue de son vivant dans les journaux de Tananarive. Lova a ensuite été republié en 1988 par le Ministère malgache de la Culture et des Arts Révolutionnaires, dans une version plus longue et beaucoup plus hétéroclite encore, puisqu’y ont été alors ajoutés d’autres poèmes parus dans différentes revues, ainsi que plusieurs éléments tirés des recueils Sary-nofy / Presque-Songes (1934) et Nadika tamin’ny alina / Traduit de la Nuit (1935), que nous ne reprenons bien évidemment pas ici. À cet ensemble de textes déjà conséquent, nous avons joint quelques poèmes passés inaperçus à l’époque de la parution de Lova et encore largement ignorés aujourd’hui.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Torride chaleur.jpg
Rabearivelo se met en scène, chez lui, dans sa bibliothèque où s'insinue l'air de la ville. La chaleur, si torride soit-elle, ne trouble pas sa quiétude. Le soleil ne lui tourne pas la tête, ni les tropiques n'astreignent les pensées du poète dont l'image, on le voit, ne relève plus de l'arsenal romantique ou du créateur habité de quelque divinité tutélaire. C'est avant tout un homme de métier campé dans son environnement familier : " autour de ma petite table, comme le marcheur se plaît sous un rameau, / j'ouvre mes livres... ".

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 Viens de refermer.jpg
Une apostrophe à la Muse de Pierre Camo. Des vers bien troussés entre deux gentilshommes qui, " séparés par les mers ", s'embrassent dans le lieu commun d'une " fleur de grenade " : ah " vous l'aimez cette fleur " pour tout le sang qu'elle suggère à vous et moi qui sommes de noble lignage ! Ce parfum Grand Siècle - d'ailleurs le titre d'un éloge à son " PREMIER et DERNIER ami " : " Camo, figure du grand siècle " - fleurissait dans les îles où, comme le sentait Paul Valéry, s'y conservent " des choses très précieuses dont l’Europe semble se désintéresser aujourd’hui " ; résolument une jouvence française que les Colonies...
Quant à la facture de la pièce, le geste - " je viens de refermer pour la seconde fois / le livre des Regrets " - est très mallarméen : comme son homologue de la rue de Rome, à Paris, ses " bouquins refermés sur le nom de Paphos ", il prend la mer, la poésie ; ces voyageurs-assis, depuis leur bibliothèque, préfèrent " à tout site l'honneur du paysage faux ". Le poème n'appartient-il pas à l'ensemble Les Solitudes ?

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Beau rechanter.jpg
Des exercices d'écoliers, des vers ronsardisants d'un Rabearivelo sous le charme de Tristan, de Roméo et d'Orphée. C'est le voyage depuis mon île, l'imaginaire de l'exotisme et de l'Autre. Expérience initiatique au sortir de laquelle naît l'écrivain : " c’est pour avoir trop aimé Racine et Verlaine que nous nous sommes découvert, à quatorze ans, pendant l’étude du soir ou dans la grande cour du lycée, une vocation d’écrivain " confesse J.-P. Sartre dans Qu'est-ce que la littérature ?. Eléments essentiels donc où s'élabore une bibliothèque, un musée imaginaire ouvrant, par les émotions ainsi créées, la personnalité de l'individu " comme tel thème de Tristan par exemple, qui nous représente aussi une certaine acquisition sentimentale " laquelle, en épousant " notre condition mortelle ", aura alors " pris quelque chose d’humain " c'est-à-dire nous-même ; rite du passage vers l'écriture.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 FIN DE MUSIQUE.jpg
Indigène lettré, Jean-Joseph Rabearivelo découvre l'Indolence dans l'intimité des livres.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Rythmes.jpg

1 feuillet 12x15 mss recto verso n.s. daté : 4/1/28. Encre bleu, papier ivoire

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 FLEURS D EXTASE 1_1.jpg
Dans une couverture de cahier d’écolier, plusieurs groupes de feuillets au même format, en assez mauvais état (extrêmement raturés, cornés, encre délavée, presque illisible par endroits). Un premier groupe de 7 pages contenant des poèmes de 1922 numérotés de 171 à 211 ; un deuxième de 11 pages avec les poèmes 212 à 259 ; et un troisième de 15 pages avec les poèmes 261 à 317, datés de 1923. Sont inclus les poèmes « Consolation » devenu « À l’oubliée », n° 184, daté du 15/3/22 ; « Qu’as-tu… » devenu « À mon souvenir », n° 209, daté du 14/4/22 ; et « Le poème des Désenchantements » devenu « Désenchantement », n° 299, daté du 10 ou 12/4/23.

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV CS POEMES.jpg
Quatre poèmes "extraits de Sari-nofy / Presque-Songes, et traduits du hova par l'auteur donnés dans la revue de son ami de France - ses "amis de France" ainsi qu'il les invoque. En l'occurrence Jean Ballard : Rabearivelo sollicite le directeur des Cahiers du Sud afin d'y être publié.
"Excusez-moi de paraître ou impatient, ou gonflé de suffisance - mais je suis sûr d'être dans le ton de votre revue, et puis j'estime qu'il est temps de nouer des relations avec Madagascar." (Lettre du 15 août 1931).
L'édition  de CNRS Éditions (collection Planète Libre), reproduit la correspondance entre les deux hommes qui s'ensuit. Rabearivelo s'intronise correspondant de Madagascar. Et de choix ! Puisqu'ainsi que la signature l'atteste, il traduit du hova. Rabearivelo offre donc au lecteur francophone un accès privilégié à la culture hova dont il se revendique : il cherche à faire entrer son île sur la "carte de l'Esprit" (Calepins Bleus).

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 MATUTINALES.jpg
Ces vers tendent à exprimer l'état de fièvre, poétique dirions-nous, car le corps, chétif, l'enveloppe corporelle amenuisée, la réceptivité sensorielle est accrue. Jean-Joseph Rabearivelo regrette sa convalescence ayant été l'égérie des premiers poèmes de Galets ; or, il ne retrouve plus cette "fièvre âpre de matutinal" sans laquelle il ne saurait poursuivre le recueil. Il s'interroge, dans les Calepins Bleus, sur les rapports de la maladie avec l'écriture.

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 DIXAINS 1.jpg
La section "Dixains" de Sylves comporte douze poèmes, en mètres classiques. Toutes les pièces impaires sont en alexandrins. Les autres ont des mètres plus courts : de sept à dix syllabes sauf pour le n° 8 où alternent octosyllabes et alexandrins.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN IARIVE SNOBO Couv 1.jpg
Projet d'un choix de poèmes provenant des recueils précédents et traduisant le rapport authentique au natal du poète.
Le titre de la première partie (Snoboland) doit son nom à un néologisme inventé par Fernand Divoire (auquel cette partie est dédiée) à propos de l'œuvre de Paul Claudel, qui "n'a conquis que le Snoboland" (les gens de lettres, notamment parisiens ; Introduction à l'étude de la stratégie littéraire, 1912).

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN Masque Bijou Gauguin Fuite 1.jpg
Poèmes :
I. "Quoi te finir avec des masques" 
II. "Le charme inattendu d'un bijou rose et noir"
III. "Ô pour quel Gauguin"
IV. "Fierté rapide et décevante"

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Poème départ.jpg
Ce feuillet manuscrit présente un brouillon du "poème du départ et du regret", qui sera intégré à la section "Gloses musicales".
Il n'a pas été classé dans l'édition papier (2012) de Chants pour Abéone.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP1 Poème départ 0.jpg
Cet ensemble poétique, thématiquement le plus homogène depuis La Coupe de Cendres et intitulé tout d’abord « Le poème du départ et du regret », trouva assez vite le nom d’une déesse romaine mineure, divinité présidant au départ, Abéone, dont Jean-Joseph Rabearivelo s’obstine à orner le nom d’un accent, et l’affuble ainsi d’un exotisme imprévu. Car la façon de traiter le thème du départ et de l’adieu y est typiquement malgache : le jeune poète, tout comme d’autres jeunes hommes de sa génération, ressent sans cesse en lui l’appel de l’ailleurs, qu’il s’agisse de l’Europe et de la France vers lesquelles Jean-Joseph Rabearivelo rêva de voguer un jour ou du retour vers les sources ancestrales, la Polynésie des origines.

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