Albert Fournier (1906 - ?), jeune journaliste de sensibilité communiste, rencontre la romancière dès la fin de la première guerre ; il s'attache dans ses articles (voir notre thèse, tome second, p. 818) et dans un ouvrage en particulier (En cherchant la petite bête, Op. cit. dans les parties SOURCE et PUBLICATION) à faire revivre l'atmosphère de fervente intimité que créait la romancière lorsqu'elle recevait ses amis, des plus illustres aux plus obscurs, dans son sixième étage de la rue Léopold‑Robert. Albert Fournier a aussi écrit sur le vieux Paris et ses petits métiers oubliés.
C'est en automne 1934 qu'Albert Fournier présente Annie, sa fiancée, à la romancière. En mai 1936, le jeune couple rend visite à Marguerite Audoux dans son nouvel appartement de la rue de la Convention. Annie va être mère. La romancière lui dit : « Vous aurez un beau petit, je veux l'embrasser là, où il est. » (En cherchant la petite bête, p. 29). Voir à ce propos la partie DESCRIPTION de la lettre 380 (où la même anecdote est relatée par Annie Fournier).