Lesuire

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
Plus de peur que de mal, folio 34_B
INTRIGUE :
Deux amants, Cécile et Fernand, voient leur projet de mariage contrecarré par Mme Franville la tante de la jeune fille. Celle-ci lui destine en effet son voisin, M. de Corval, homme tout à fait de son goût. Fernand, garde national muni d’un billet de logement, passe la nuit chez les Franville. Les deux jeunes gens, témoins du souper intime que se préparent la tante et le voisin, utilisent leur peur d’être surpris par le mari, M. Franville, pour leur faire abandonner le projet de mariage. Ainsi est décidée leur propre union.

Mots-clés :

Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en un acte [deux, en réalité] mêlée d'ariettes et de vaudevilles.

INTRIGUE : Colinette et Colas se désolent chacun de son côté de l’infidélité de l’autre. Mais les deux se trompent, victimes des fausses rumeurs lancées par Simon, rival de Colas. Lorsque Simon propose à Colinette de l’épouser, celle-ci comprend cependant le coup monté et se réconcilie avec Colas. Suzette vient alors les aider à piéger
Simon à leur tour.

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en trois actes mêlée d'ariettes.

DATATION : La date de rédaction de cette pièce n’est pas connue, mais Lesuire fournit des indices de datation
en indiquant sur la première page de titre de la pièce : « Cette pièce fut composée il y a long-temps sous l’ancien régime. Dezède devait en faire la musique. Il mourut et l’auteur n’y pensa plus. » (folio 302) Plus bas, il ajoute : « Comme on a donné il n’y a pas long tems aux Italiens Le Vieux Garçon, on pourrait rétablir à cette pièce le nom de Célibataire. » Ce texte présente en effet deux états, que les ratures permettent d’identifier facilement puisqu’elles concernent, d’une encre plus noire, le changement de nom du personnage principal qui passe de Crapulet à M. de Vieux-Corps. Si l’on suit les propos de Lesuire, la première version date donc de l’ancien régime ; la seconde est nécessairement post-révolutionnaire. Mais ni l’une ni l’autre ne peuvent être datées précisément. Nicolas Dezède, compositeur notamment d’opéras comiques représentés à la Comédie-Italienne, est décédé le 11 septembre 1792. Des représentations d’une comédie en vers de Pierre-Ulric Dubuisson intitulée Le Vieux Garçon sont attestées à l’Odéon le 16 décembre 1782 puis au Théâtre des amis de la Patrie 6, rue de Louvois à Paris les 17, 19 et 22 avril 1792 , mais elles ne sont mentionnées ni à la Comédie-Italienne ni au Théâtre Italien (salle Favart) ni aux Italiens (Théâtre des vrais Fantoccini italiens (au Palais-Royal)) [Source : base CESAR consultée le 15 février 2023]. La seconde version ne peut donc que se situer entre 1793 et 1815, date établie pour le décès de Lesuire.

INTRIGUE : Lesuire résume sa pièce de la manière suivante : « C’est une comédie qui a pour but moral de prêcher le mariage comme un devoir, et de décrier le célibat comme un abus. » Un vieux célibataire nommé M. de Vieux-Corps refuse obstinément le mariage, préférant sa vie libre de garçon. Son neveu Blandin souhaite épouser Rose, dont il est également aimé, et qui vit chez M. de Vieux-Corps avec sa mère, la riche banquière Mme Bontems. Celle-ci, pressée de marier sa fille, imagine lui donner pour époux le vieux barbon rentier et se garder le jeune homme dépourvu de ressources. Un héritage inespéré d’un oncle américain redonne fortune à Blandin qui peut alors librement épouser Rose. Vieux-Corps quant à lui cède aux instances de sa gouvernante et l’épouse.

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