Collections de sources génétiques d'opéras

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Auteur : FRAKA
<em>In Galleria e fuori</em>
Article impertinent sur Riccardo Zandonai et son assension depuis Pesaro. Référence au premier opéra Il Grillo del focolare et au futur Melenis. L'auteur indique en outre que l'ambition du jeune compositeur trentin serait une revanche sur sa petite taille (1, 50 m). Il est indiqué que Giacomo Puccini refusa le sujet de Conchita.

Auteurs : C. D'OR
<em>"Conchita"</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Critique sévère du livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini, refusé par Puccini et qui traduirait mal le roman source de Pierre Louÿs et la passion de " la femme" déjà présente chez Carmen de Bizet. Le traitement psychologique du personnage central et la vraisemblance théâtrale (à défaut du vrai) seraient ainsi mal amenés dans le livret.
Le travail musical de Riccardo Zandonai est par contre largement souligné, bien qu'il lui soit reproché sa jeunesse et son exubérance dans l'orchestration.
L'auteur consacre en fin d'article un long paragraphe aux qualités des voix en particulier celle Tarquinia Tarquini et du ténor Pietro Schiavazzi, ainsi qu'à celles de l'orchestre et du chœur.
Les décors sont remarqués.
Les dernières lignes de l'article annoncent un futur opéra du compositeur, sans en donner le nom, possiblement présenté alla Scala.

Auteur : Sacchetti, Renzo
<em>"Conchita" de MM Vaucaire et Zangarini - Musique de M. Riccardo Zandonai au théâtre Dal Verme</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Article en langue française qui replace l'art du compositeur dans un panorama opératique (Charpentier, Mascagni, Puccini).
Référence au roman source La femme et le pantin de Pierre Louÿs, à l'adaptation théâtrale et au livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini.
Le reste de l'article est centré sur le déroulement de l'action et les rapports entre les deux personnages principaux.
Les voix sont saluées, en particulier Tarquinia Tarquini, Pietro Schiavazzi et le chef d'orchestre Panizza. 
En fin d'article sont signalées les personnalités célèbres dans l'assistance : "Arrigo Boïto, Toscanini, Gallotti, Pacchirotti, Mingardi, directeur de la Scala, les éditeurs Ricordi, Sonzogno, Trèves, les dramaturges Praga, Bonaspetti" et le public nombreux.

Auteur : G.A.
<em>"Conchita" di Zandonai al Dal Verme</em>
Article sur la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Contre les critiques acerbes sur le roman de Pierre Louÿs et l'opéra de Riccardo Zandonai, l'auteur salue le travail des librettistes Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini et raporte les applaudissements  et les rappels du public.
Une grande partie de l'article est consacré aux talents du compositeur tout au long de l'opéra (coloriste, parties symphoniques...). 
Le chef d'orchestre Panizza est salué, les deux voix principales, Tarquinia Tarquini et le ténor Schiavazzi ainsi que les seconds rôles et le chœur.

Auteur : VICE-AQUILIFER
<em>La Prima di "Conchita" al Dal Verme</em>
Première au théâtre Dal Verme.
Référence au roman source La femme et le pantin de Pierre Louÿs et au livret de Maurizio Vaucaire et Carlo Zangarini. 
Bonne critique de la musique, en particulier la ballata di Conchita au premier acte, la ballade des deux amants vers la maison, ainsi que que dans les actes suivants.
Quelques lignes sur la réception du public, les applaudissements pour le chef d'orchestre Panizza, les rappels pour les voix principales et pour les librettistes au troisième et quatrième actes.

Auteur : M[ontanaro], E[ttore]
<em>"Conchita" di R. Zandonai</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Quelques lignes sont consacrées en début d'article à la réception de l'œuvre, aux applaudissements pour le composietur et les voix principales.
La suite de l'article est dédiée à la composition musicale et aux capacités du compositeur pour la matière sonore, en particulier dans la scène de la fabrique dans l'acte I, l'intermezzo, la notte a Seviglia dans l'acte III, le prélude l'acte IV.
La gloire future du composietur semble assurée.

Auteur : Alfano, Franco (compositeur)
Lettre de  Franco Alfano à Gino Marinuzzi, 1911-10-24

Auteur : s.n.
<em>"Conchita" di Riccardo Zandonai, "La Favilla"</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Court compte-rendu de la première et annonce du succès pour un compositeur "qui a choisi Pesaro comme sa ville de prédilection" [cet article paraît dans un journal de Pesaro].

Auteur : Zangarini, Carlo
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Mots-clés :

Auteur : Morasso, Mario
<em>"Conchita vivente!"</em>

Auteur : Zandonai, Riccardo (compositeur)
Lettre de Riccardo Zandonai à Vincenzo Gianferrari, 1911-10-31

Auteur : s.n.
<em>Tarquinia Tarquini, Conchita</em>

Auteur : s.n.
<em>"Conchita" del M. Zandonai al Dal Verme di Milano</em>
Court compte-rendu de la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Référence aux études du compositeur au conservatoire de Pesaro et à la licence d'honneur au lycée Rossini [le compte-rendu est publié dans un journal de Pesaro].
Très rare référence au contexte politique de l'époque, la guerre de Tripoli, "qui a pu masquer le succès de l'opéra".
La suite de la recension est en partie identique à celle du "Corriere della sera" du 15.10.1911 avec la signature de C. L., comme indiqué par l'auteur lui-même.

Auteur : Galli, R.
"<em>Conchita" del maestro Zandonai</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
L'auteur se présente comme un critique qui n'appartient pas au milieu docte des critiques musicaux.
Référence au livret et au roman source La femme et le pantin de Pierre Louÿs. 
L'artcle est centré sur la réussite du traitement musical. Réminiscences du répertoire opératique (Wagner, Puccini), aux opéras Carmen, Guillaume Tell.
Bonne critique des différentes voix.
Quelques lignes sont consacrées à la réception de l'œuvre par le public.

Auteur : s.n.
<em>"Conchita"</em>

Auteur : s.n.
Article sans titre, 1911-10-15

Auteur : Zandonai, Riccardo (compositeur)
Lettre de Riccardo Zandonai à Lino Leonardi, 1912-1-9

Auteur : Zandonai, Riccardo
Lettre de Riccardo Zandonai à Tito II Ricordi, 1912-1-27

Auteur : Falciai, Roberto
<em>"Conchita" di Zandonai al Costanzi</em>
Critique négative de l'opéra, en particulier du livret dit "défectueux", comparé à d'autres opéras de la même époque, Isabeau ou la Fanciulla del West.
L'auteur s'attarde sur le personnage de Conchita, comparant le roman de Pierre Louÿs et le livret, en particulier les rapports de l'héroïne avec son amant Matteo.
La partition de Zandonai est plus appréciée. L'auteur rappelle que le compositeur a été l'élève de Mascagni. il apprécie en particulier le traitement de "phrases longues et mélodieuses", bien que la jeunesse du compositeur ne permette pas d'exprimer "un style encore clair et limpide" devant son public.
Le chef d'orchestre, il maestro Vitale, et les chanteurs, en particulier Cervi Cairoli [sic] dans le rôle de Conchita et le ténor Taccani dans le rôle de Matteo, sont salués pour leur bravoure. La mise en scène est également fortement appréciée, "au-dessus de toute éloge".

Auteur : EVA
<em>"Conchita" di R. Zandonai al teatro Costanzi</em>
Le critique conclut au succès personnel du compositeur qui séduit le public. L'opéra reçoit moins d'éloges dû notamment au livret de Maurice Vaucaire et de Carlo Zangarini, au vérisme "désolant", quasi "une parodie" et au traitement littéraire des personnages; Conchita, "une cigarière de Séville, psychopathe, emplie de perversion sensuelle, Matteao Diaz un élégant imbécile, victime de sa maitresse : deux protagonistes en somme qui, au lieu de nous intéresser, nous font enrager..." La composition de Riccardo Zandonai n'illustre pas la vulgarité du livret; les moments les plus réussis de la partition sont la scène du Baile avec la jota et la chanson des buveurs, le duo entre Conchita et Matteo du deuxième acte, les différents intermèdes, le prélude du troisième acte.
Les dernières lignes de l'article rendent compte de la bravoure des chanteurs (Ersile Cervi Caroli, le ténor Taccani, madame Marek, Lucia Torelli, Giuseppina Falchero, madame Bucciarelli, madame Flory, le bariton Schottler, monsieur Gubbiani, Rossi et Gironi) et celle du chef d'orchestre Vitale. La mise en scène est particulièrement saluée.

Auteur : Zandonai, Riccardo (compositeur)
Lettre de Riccardo Zandonai à Lino Leonardi, 1912-3-20

Auteur : Zandonai, Riccardo (compositeur)
Lettre de Riccardo Zandonai à Vincenzo Gianferrari, 1912-3-20

Auteur : Pompei, E.
<em>"Conchita" del m. Zandonai</em>
Recension de Conchita au théâtre Costanzi.
L'auteur replace l'œuvre dans le contexte artistique, en particulier le mouvement vériste, et rappelle le bon accueil du public lors de la Première l'année précédente pour une œuvre refusée par Puccini. 
L'adaptation du roman de Pierre Louÿs est critiqué ainsi que le traitement scénique du personnage principal, Conchita.
A l'inverse la partition semble répondre aux attentes de l'auditoire comme à celles du critique.
La fin de l'article est consacré aux voix, en particulier les talents vocaux et théâtraux de Ersile Cervi-Caroli, dans le rôle de Conchita, du ténor Taccani, ainsi que des chanteuses Martek, Falchero, et Flory.

Auteur : D[e] R[ensis], R[affaelo]
<em>"Conchita" di R. Zandonai al Costanzi</em>
Article sur la générale de Conchita au théâtre Costanzi. Référence au public face auquel les capacités musicales de Riccardo Zandonai sont louées depuis son premier opéra il Grillo del focolare puis Conchita au théâtre Dal Verme.
La critique est sévère contre le livret en particulier le traitement de la couleur locale, sans singer pour autant Bizet : "dans Carmen, l'Espagne est vue d'une façon superficielle, dans Conchita, on ressent une Espagne intime, pénétrée, dévoilée" (l'intermezzo musical, les danses de l'acte II, l'andante calmo de l'acte III, le prélude de l'acte IV). Il en est de même du déroulement de l'action, réduit aux duos entre Conchita et Mateo, et de la psychologie du personnage principal.
L'opéra a été "apprécié par le public".
Le triomphe de l'art du compositeur est réservé, selon le critique, au prochain opéra annoncé en fin d'article, Melenis, une œuvre "plus aboutie, qui s'inspire de l'Antiquité".

Auteur : Boni, Enrico
<em>"Conchita" del m. Zandonai al "Costanzi"</em>
Présentation avant la générale Conchita au théâtre Costanzi.
Comme d'autres transposition en livret (Thaïs d'Anatole France, Werter), celle de la Femme et le Pantin de Pierre Louÿs est fortement critiqué.
L'art musical de Riccardo Zandonai est appréhendé dans sa dimension non théâtral mais symphonique (duetto dans l'acte II, le prélude de l'acte III).
Le compositeur représente pour le critique un des meilleurs artistes de la "giovine scuola" dont la destinée est de perpétrer la tradition italienne dans la modernité.

Auteur : s.n.
Teatri di Roma

Auteurs : D'Atri, Nicola (conseiller)
<em>"Conchita" di R. Zandonai al Teatro Costanzi</em>
Longue analyse et circonstanciée de la représentation de Conchita au théâtre Costanzi.
L'auteur indique un accueil mitigé mais rappelle cependant des applaudissements pour le compositeur. L'auteur insiste sur l'art de la "couleur locale" que le musicien déploie dans sa partition (la seguidilla, la jota, la malaguena, les chants) et sur l'originalité et la variété dans l'instrumentation (la fabrica di Siviglia, l'intermezzo della strada, il baile).
En fin d'article, l'auteur élargit sa critique à ce que représente à ses yeux la "giovine scuola" et la modernité de l'école italienne à laquelle appartient Riccardo Zandonai,. L'ltime référence politique à l'irrédentisme du compositeur trentin renforce ce dernier propos.

Auteur : Montefiore, T[ommaso]
&quot;Chonchita&quot; [!] di R. Zandonai
Conchita au théâtre Costanzi. L'article est centré sur le compositeur, son ascension artistique dans le paysage musical itailen.
Le traitement musical de l'opéra est ensuite détaillé; les voix (Cervi Caroli, le ténor Taccani) et l'orchestre dirigé par Edoardo Vitale sont salués.
La seconde représentation de Conchita est annoncée pour le lundi suivant.

Auteur : G[asco], A[lberto]
<em>"Conchita" di R. Zandonai al "Costanzi"</em>
Longue recension sur Conchita au Costanzi.
Alberto Gasco critique sévèrement l'adaptation du roman de Pierre Louÿs en livret "scandaleux" par Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini. Pour l'auteur, les scènes sensuelles entre Conchita et Mateo deviennent ennuyeuses et la couleur locale peu amène. L'auteur oppose alors la qualité du livret à des sujets comparables (Carmen, Tristano, Cavalleria rusticana ou Salomé); il souligne plus tard le peu d'intérêt littéraire de l'œuvre au travers d'exemples choisis.
A l'inverse, l'art de Riccardo Zandonai (l'épisode du baile, entre autres) est salué, inscrit dans le panorama musicale de son époque; le critique réalise ainsi des rapprochements avec certaines pages de La Wally de Catalani, la scène du "laboratorio" dans Louise de Charpentier, Iberia de Claude Debussy.
La fin de l'article souligne l'excellence des voix, en particuler celle d'Ersilde Cervi-Caroli et le bon accueil du public.

Auteur : B[elli], A[driano]
<em>"Conchita" del m° Zandonai al Teatro Costanzi</em>
Longue recension de Conchita au théâtre Costanzi.
Critique extrêmement sévère du livret et du personnage de Conchita.
A l'inversle, le traitement musical de Riccardo Zandonai est salué; Conchita est selon l'auteur de "la musique pour les yeux", montrant l'originalité des couleurs musicales utilisées par le jeune compositeur.
La fin de l'article est consacrée à la représentation, en particulier les voix féminines (Ersilde Cervi-Caroli, Marek, Lucia Torelli (la mère), Flory , Alemanni, Bucciarelli, Schottler, Gubbiani, Rossi, Gironi, entre autres).

Auteur : Ricordi, Tito II (éditeur)
Lettre de Ricordi Tito à Gabriele D&#039;Annunzio, 1912-3-27

Auteur : s.n.
<em>Il M° Riccardo Zandonai e la sua opera : Conchita rappresentata al Costanzi</em>
Précédant la critique de l'opéra Conchita, l'auteur présente en quelques lignes la biographie de Riccardo Zandonai, l'influence de ses maîtres Vincenzo Gianferrari à Rovereto et Mascagni, au conservatoire de Pesaro, ainsi que les premières œuvres, une romance pour les éditions Schott de Bruxelles en 1906, un receuil de mélodies, la Coppa del Re pour le concours Sonzogno pour lequel Riccardo Zandonai reçut une bourse d'étude de la part du ministère de l'éducation de Vienne. Arrigo Boito le présente à Ricordi pour qui Riccardo Zandonai écrit il Grillo del Focolare, représenté à Turin, Gênes et Nice. L'opéra Conchita est écrit entre 1909 et 1910, sur un livret de Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini; L'opéra Melenis, inspiré de la Rome antique, est terminé. La partition de Conchita est saluée pour ses effets sensuels et délicats dans l'intermède entre le premier et le deuxième acte ainsi que dans la scène des cigarières du premier acte. L'auteur de l'article considère le compositeur comme un parfait coloriste. Les denières lignes de l'article portent sur le succès de l'opéra dont témoignent les applaudissements et les rappels ainsi quela qualité des chanteurs (Ersile Cervi-Caroli dans le rôle de Conchita, pour ses talents e chanteuse et d'actrice, le ténor Tacani, mesdames Mareck, Falchero, Flory)

Auteur : s.n.
<em>Conchita. Nuova opera del maestro Riccardo Zandonai su libretto di Moris Vaucaire [sic] e Carlo Zangarini rappresentata al Costanzi la sera del sabato 23 marzo 1912</em>
Trois nouveaux opéras sont à l'affiche du théâtre Costanzi pour la saison 1912, Conchita, l'Elettra e i Figli di Re. L'opéra Conchita est, selon l'auteur, le plus attendus de ces opéras depuis la Première au théâtre Dal Verme. Quelques éléments biographiques sur Riccardo Zandonai précède la critique de l'œuvre, en particulier ses précédentes compositions : le poème symphonique il Ritorno di Odisseo, l'opéra Il Grillo del Focolare tiré de la nouvelle de Dickens et représenté à Turin, Gênes et au Casino de Nice.
La critique est d'autant plus sévère sur le livret que le roman est quant à lui apprécié : " je pense que c'est une erreur phénoménale, impardonnable de porter sur scène et sur la scène lyrique cette horreur, qui ne serait même pas accueilli dans le plus minable théâtre de pochades. C'est un livret sordide, immoral qui ne contient aucun vers passable".
A l'inverse la partition est largement louée, en particulier dans les tableaux suivants : la fabbrica di Siviglia, l'intermezzo nella strada, la scène du baile, le troisième acte, dans lequel Riccardo Zandonai est comparé à un peintre.
Le chant et le jeu scénique des chanteurs sont loués par le critique : Ersilde Cervi Caroli dans le rôle de Conchita est décrit minutieusement, et illustré par les applaudissements au deuxième et troisième actes; le ténor Taccani, dans le rôle de Mateo, "l'enfant gâté du public très aristocratique du Costanzi et dont les Etats-Unis se sont emparées". Sont également remarqués madame Mareck, dans le rôle de la mère, déjà remarquée dans le rôle de Azucena du Trovatore; le bariton Mario Giubani, le bariton Schottler et Giuseppina Falchero dans le double rôle de Dolores et Pepita, également remarquée dans le rôle de Musette dans La Bohème.


Auteur : s.n.
Al Costanzi

Auteur : I[ncagliati], M[atteo]
<em>"Conchita" al Costanzi</em>
L'auteur fait l'éloge de l'opéra de Zandonai pour sa forme, originale, "aristocratique avec nombre d'idées". Il n'y trouve aucune vulgarité, mais également peu de passion et l'expression psychologique des personnages, du pathos que l'on retrouve dans Carmen. Le chef d'orchestre Vitale, ainsi que les deux voix principales, Cervi-Caroli et le ténor Taccani sont salués. La mise en scène est "somptueuse".
Element de contexte : l'opéra Nerone d'Arrigo Boito serait bientôt terminé.
Pour rappel, c'est Arrigo Boito qui présente Zandonai à Tito Ricordi.

Auteur : Gori, Gino
<em>Avvenimenti teatrali - la Conchita e il Candelaio</em>

Auteur : D[e] R[ensis], R[affaelo]
<em>"Conchita" al Costanzi</em>
compte-rendu de la générale de Conchita au théâtre Costanzi.
L'art musical de Riccardo Zandonai est souligné alors que la la mise en scène et l'expression psychologique des personnages sont critiquées.
L'orchestre sous la conduite du chef d'orchestre Edoardo Vitale, les voix principales Cervi-Caroli et le ténor Taccani sont complimentés ainsi que le personnage de la mère (Marek) et le chœur. 
Un éloge pour "Carlo Clausetti, premier régisseur d'Italie".

Auteur : U.R.
<em>Conchita</em> al Costanzi

Auteur : Monaldi, Gino
[Cronaca musicale] Critica della critica - <em>Conchita</em> e <em>Carmen</em> - Osservazioni retrospettive - Analisi della protagonista - Accuse non vere - Quali sono le colpe di <em>Conchita</em> - Quali sono i meriti e le deficienze del maestro - Il trionfo della tecnica e la sconfitta della ispirazione […]
L'auteur fait une comparaison entre les opéras Conchita et Carmen, en particulier les rapports entre les deux personnages principaux, Conchita et Mateo d'une part, Carmen et Don José de l'autre. il n'existerait entre les deux jeunes femmes qu' "une analogie de fait et non une analogie psychique". Les effets musicaux sont comparés à une mosaïque "cependant sans dessin et sans dessein", soutenu par un public peu exigeant et par la claque. Le premier succès de Conchita à Milan tenait à l'expressivité de Tarquinia Tarquiny, ce qui ne semble pas se répéter avec Madame Cerri Caroli [sic] et le ténor Taccani. L'orchestre, dirigé par le chef Vitale, correspond aux attentes du compositeur, exprimant les couleurs et tous les détails d'une partition particulièrement complexe".

Auteur : Zandonai, Riccardo (compositeur)
Lettre de Riccardo Zandonai à Vincenzo Gianferrari, 1912-4-13

Auteur : Barini, Giorgio
<em>Conchita di Riccardo Zandonai</em>
Long article sur l'opéra Conchita. L'auteur s'attarde sur le premier succès zandonaien, Il grillo del focolare tiré d'un récit de Dickens, très différent du récit scabreux du roman de Pierre Louÿs - que l'auteur compare aux épisodes de Giacomo Casanova avec la fatale Marianna Chapillon - mis en scène d'abord au théâtre, en France, par Pierre Frondaie, sous le titre La Femme et le pantin et la transcription en livret par Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini. Giorgio Barini s'attache ensuite à décrire le déroulé de l'action, dont l'efficacité théâtrale semble moindre que la transcription de Pierre Frondaie pour le théâtre, exemples à l'appui.
A propos de la partition, le critique souligne les éléments sonores folkloriques du meilleur effet dans le premier tableau , digne d'intérêt "il [Zandonai] ne sert pas du matériau offert par les thèmes du terroir pour élaborer des pages musicales avec des éléments en contreppoint plus ou moins mécaniques, comme le font souvent les compositeurs qui se disent "nationalistes"; il s'agit plutôt de tâches de couleur, des traits de lumière qui donnent du relief au tissu musical". L'auteur s'attarde ensuite sur les intermèdes entre le premier et deuxième acte, les scènes entre la fille et sa mère, la danse du Baile au deuxième acte, les scènes entre Conchita et Mateo, le prélude du troisième acte, le finale. Enfin, le critique s'attarde sur la future œuvre Melaenis sur un récit de Louis Bouilhet, "représentant reconnu de la période de transition entre le romantisme et le parnassianisme". Le chef d'orchestre Vitale et les voix, entre autres, de Ersilde Cervi-Caroli et du ténor Taccani sont salués tout comme l'orchestre.

Auteur : Zandonai, Riccardo (compositeur)
Lettre de Riccardo Zandonai à Lino Leonardi, 1912-6-9

Auteur : Zandonai, Riccardo (compositeur)
Lettre de Riccardo Zandonai à Tito II Ricordi, 1912-6-12

Auteur : Zandonai, Riccardo (compositeur)
Lettre de Riccardo Zandonai à Nicola D&#039;Atri, 1912-6-20

Auteur : Zandonai, Riccardo
Collections de sources génétiques d'opéras
Biblioteca Palatina, Parma, 11.B.a.335; spart.113740 (st. gen. 1912), p. [1] : "All'illustre MAestro Comm. [Cleofonte] Campanini, come affettuoso omaggio, Riccardo ZAndonai, Londra - luglio 1912.

Mots-clés : , , ,

Auteur : Kalisch, Alfred
Article sans titre, 1912-7-2

Auteur : s.n.
<em>"Conchita". New Spanish Heroine at Covent Garden</em>
Riccardo Zandonai est décrit dès les premières lignes de l'article comme l'un "des musiciens les plus prometteurs de la nouvelle école italienne". L'ouvrage Conchita comparé à Louise de Gustave Charpentier; d'autres influences sont signalées dont celle de Puccini et de l'école moderne française.
L'article est consacré presque esclusivement à mettre en valeur l'inventivité musicale de Riccardo Zandonai tout au long de l'opéra.

Auteur : s. n.
Crescendo, &lt;em&gt;&quot;Conchita&quot; produced&lt;/em&gt;
La transcription du roman, décrié par l'auteur, de Pierre Louÿs en livret semble réussi; les relations psychologiques entre les deux protagonistes se construisant tel un puzzle dont on n'aura la vision qu'à la fin de l'opéra. L'atmosphère espagnole - il est fait assez longuement écho aux différents tableaux - faisant le lien avec Carmen
Un long dernier paragraphe est consacré aux chanteurs et en particulier à Tarquinia Tarquini, précédemment vue dans Carmen, dont la prestation est fortement saluée.

Auteur : Editions Ricordi, Milan (Italie)
Lettre de Ricordi aux Edition Ricordi, 1912-7-4

Auteur : L. R.
<em>Daring Theme of New opera -&nbsp;"Conchita"</em>
L'héroïne est décrite dès les premières lignes de l'article telle une femme fatale, comparée à Carmen et Salomé "avec les tendres vertus d'une Apache", proche de Louise de Gustave Charpentier mais dans le décor de l'Espagne et non plus en France. "L'atmosphère réaliste" de l'action jusqu'au geste final, les liens qui unissent les personnages sont décrits dans une deuxième et troisième partie avant d'aborder dans une dernière partie la musique du compositeur, élève de Mascagni, mais plus moderne dans le style (l'intermède entre le premier et deuxième acte et son inspiration hispanisante; le "délicieux" prélude du dernier acte, en particulier la partie avec solo de violon "un épisode orchestral remarquable"), les voix ainsi que la mise en scène sont également saluées.
Formats de sortie

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