Transcription & Analyse
[1] Louise MONGE, (1779-1874). Catherine écrit de Paris le 30 fructidor an V [16 septembre 1797] : « Hier mon cher ami le C[itoyen] a dit à Louise qu’il fallait t’écrire, (puisque par les 4 lettres que j’ai reçues de toi en deux jours, tu m’annonçais que ton retour était incertain), sans pour cela t’engager à revenir. Cependant je suis persuadée que vous savez à présent la nouvelle des événements du 18. Cela vous déterminerait à venir nous rejoindre, il n’y a plus de danger à présent à être ici, et républicain. Je ne vois pas ce que vous feriez en Italie, il y a assez longtemps que vous y êtes. Votre mission est finie, vous n’en avez pas d’autre, ainsi revenez bien vite. C’est une plaisante chose que nos amours, il dit qu’il ne m’en parlera pas. Il a engagé L[ouise] à me dire qu’il était bon garçon mais qu’il n’aimait pas à parler de cela, qu’il fallait me dire de t’écrire pour avoir ton consentement. Il n’a pas même le projet de t’écrire. Nous avons été toute la matinée ensemble, il ne m’a pas dit un mot. Je dois le revoir ce soir, je lui en parlerai puisqu’il faut faire le contraire de ce qui se fait en pareille circonstance. Envoie-moi un consentement en bonne forme, où il sera stipulé que c’est avec l[e] C[itoyen] Eschassériaux aîné, député au conseil des Cinq Cents par le département de la Charente Inférieure. Je ne sais comment m’y prendre pour lui parler affaire d’intérêts. C’est un singulier personnage. » Au sujet de la demande en mariage de Louise par Eschassériaux voir les lettres n°27, 113, 118, 125, 126, 127, 137 et 138.
[2] Napoléon BONAPARTE (1769-1821).
[3] Louis MONGE (1748-1827). Il remplace Monge non seulement dans sa place d’examinateur de la Marine mais aussi dans celle de chef de famille.
[4] Joseph ESCHASSÉRIAUX (1753-1824).
[5] Monge regrette de ne pas pouvoir assister au mariage de sa fille Louise avec le député du Conseil des Cinq-Cents. Mais, une fois le traité de paix de Campo-Formio signé, Monge et Berthier se mettent en route le 18 octobre 1797 afin de le porter au Directoire. Ils arrivent à Paris le 26 octobre, Louise et Eschassériaux se marient le 1er novembre.
[6] Nicolas-Joseph MAREY (1760-1818) le mari de leur fille Émilie MONGE (1778-1867) et Joseph ESCHASSÉRIAUX. Marey est retiré de l’action politique depuis 1793 alors qu’Eschassériaux est toujours actif au Conseil des Cinq-Cents.
Relations entre les documents
Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI |
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113. Monge à sa femme Catherine Huart
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137. Monge à sa fille Louise
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138. Monge à sa femme Catherine Huart
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Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI |
118. Monge à sa femme Catherine Huart |
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125. Monge à sa femme Catherine Huart |
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126. Monge et Berthollet au général Berthier, |
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128. Monge à sa femme Catherine Huart |
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27. Monge à sa fille Émilie Monge |
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