Espace Afrique-Caraïbe

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Votre recherche dans le corpus : 255 résultats dans 1109 notices du site.
Type de document : Poésie (Poème)

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV ES  1928-07-15 Dixain 00.jpg

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV ES Dixains 1926-12-15 00 .jpg

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV ES  1927-01-15 Dixains 00.jpg

Collection : Le polémiste
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM PRO MAN1 Envier.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Fahatsiarovana.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE EDIT Fahatsiarovana.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM TRAD MAN1 Valery Fileuse 1.jpg
La traduction de Paul Valéry nous apparaît comme une entreprise littéraire de premier ordre : l'atteste la soigneuse mise au propre de ce qui aurait dû être un livre bilingue, co-édition entre deux académiciens ; assurément, une œuvre franco-malgache - d'ailleurs le titre du journal de son ami Malvoisin dans lequel il prit une part active - ainsi que Rabearivelo en caressait l'idée.
Ce projet occupait son esprit ; et pour s'être penché sur le texte, il serait comme tombé de l'autre côté, non plus lisant tel poème, en l’occurrence " La fileuse ", mais le vivant au plus profond de sa chair : depuis sa fenêtre qui ouvre sur Tanananarive, Rabearivelo aperçoit réellement (!) la fileuse, ici incarnée sous l'habit d'une " bien vieille femme " en vis-à-vis de sa " maison blanche "...

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Fille hova.jpg
Trois poèmes comme trois mignardises où le poète du cru chante les beautés du terroir : les filles hovas, hésitantes comme l'Aube, les fleurs désolées, les mangues, pastèques, coings... Rabearivelo élève son pays natal, comme Frédéric Mistral sa Provence, dans toute sa primeur. Ce faisant, il va de concert avec les européens en goguette dans les îles pour qui telle personne vue n'est jamais qu'un type, hova ou sakalava, plus ou moins représentatif de la " race ". Rabearivelo dit le monde d'après Pierre Camo et ses acolytes ; c'est un air d'emprunt.

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 FIN DE MUSIQUE.jpg
Jean-Joseph Rabearivelo évoque l'atmosphère d'une après-midi autour du kiosque à musique où les "voix rauques, / De leurs rythme brisés [...] s'en vont résonner encor jusqu'au fond des jardins, / Étouffer leurs échos dans les lumières glauques". À Tananarive, dans le parc de la Résidence, la Société Philharmonique, musiciens amateurs européens et indigènes, y donnait presque mensuellement des "concerts intéressants" relate la Revue de Madagascar. En outre, les cérémonies officielles venant rythmer la vie tananarivienne s'adjoignaient souvent d'une troupe de mpilalao, de hira-gasy, d'artistes indigènes - après avoir, évidemment ! passé, ou biaisé, la censure. Le sonnet se donne à lire comme une scène de genre.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP1 Francis Jammes.jpg
Une bucolique très virgilienne où "les paysans" ont "des rayons de miel roux [...] dégouttant" sur "les panses [des] joues". Pastoralement vivent les indigènes de l'île Heureuse - slogan mis en vogue par le Gouverneur Général - tous "pareils aux pages de vos livres", vous Francis Jammes, chantre d'un exotisme vivifiant. Rabearivelo n'est pas allé plus loin que sa "demeure", sa cour intérieure où du "lilas fleurit", pour voir "les filles du pays" et "les garçons aux yeux vifs", émanations d'une après-midi de lecture en son bureau ; les travailleurs du SMOTIG et des propriétés domaniales n'auguraient pas un si bel air...

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 GALETS II 1.jpg
Cahier d’écolier Le Petit Boy-scout, avec 4 feuillets manuscrits recto verso (poèmes numérotés de 1 à 17, portant d’autres annotations de chiffres au crayon noir ou rouge), datés de 1933 et 1934.

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 Lourdes avenir 1.jpg

Poèmes marqués : I (Pour Armand Guibert) et II (Pour Arsène Yergarth) donc nous n’avons que le début, la page suivante étant manquante.

Dans ces deux poèmes se manifeste toute la vitalité de Jean-Joseph Rabearivelo, sa joie de vivre dont parle son collègue Robert Boudry ; une poésie dépouillée, nue comme un galet, où le poète ne s'enrubanne plus de rhétorique ; s'étant délesté de tout ce qui masque le réel, il dit le monde qui l'entoure, son harmonie entre la lecture et la nature, entre Ici - Madagascar - et Là-Bas - l'Afrique du Nord de Yergath et Guibert - confondus dans "cette minute d'interrègne / au royaume des feuilles / où jeune tout ce qui fait fleur".

Dans ces poèmes écrits suite à une période de convalescence, le poète, chétif, plus réceptif aux ondes et souffles de la terre, exsude son for intérieur. Si bien qu'il aura du mal à poursuivre, une fois rétabli, cette série de poèmes ; tant, qu'il s'interrogera - dans ses Calepins Bleus - sur les rapports étroits entre maladie et poésie. En tout cas, cette série de poèmes français montre un Jean-Joseph Rabearivelo dans toute sa simplicité ce qui infirme le jugement péremptoire d'un Jean Amrouche assènant que tout était faux chez Jean-Joseph Rabearivelo, toujours noyé de réminiscences et d'artifices littéraires.

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN Lourdes.jpg

Un feuillet manuscrit recto (21 x 27), sans date et non signé. Poème marqué " I (Pour Armand Guibert)" et contenu dans une chemise intitulée Proses pour Durtal. Quasiment identique à la version de Ms3, écrit de façon plus hâtive.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MAN1 Gongora VF 2.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE EDIT1 Gratitude.jpg

Un poème de Cour dans lequel Rabearivelo témoigne "au nom de toute la tribu" de la "gratitude" envers le seigneur de ces lieux, le Gouverneur Général Léon Cayla. 
Rabearivelo s'amuse à endosser l'habit de "poëte... national" au risque de "déchoir dans la virtuosité".
Clairement, l'homme de lettres se livre à un exercice d'apparat tel un José-Maria de Heredia lançant au tsar de Russie, en 1896, du haut du pont Alexandre III, des vers français rondement tournés. Rabearivelo prend un malin plaisir à saluer "dans la langue des Dieux", la magnanimité de la Mère-Patrie "car le poète seul peut tutoyer les rois".
Thuriféraire ? Cela n'effleure pas l'esprit de Rabearivelo : il apostrophe, du moins veut-il le croire, un mécène des arts ; son unique "appréhension" est de pêcher dans "les jours heureux et quelque peu bonhommes de Verlaine" ; subir une influence, non politique, mais poétique toujours.
L'ironie, peut-être, sera, à la marge, ce début de version espagnole qui ébranle la ligne de démarcation entre "indigène" et français et assigne le malgache à sa seule malgachéité - l'objectif étant de façonner une âme bien typique afin d'en estampiller les produits locaux pour l'export et lors des Expositions universelles vitrines de l'Outre-mer.
Rabearivelo y exhibe son talent rhétorique, flattant son ego et sa "race" ; et sa prise de parole, à l'occasion de la fête des enfants - cérémonie de propagande initiée par Gallieni - l'intronise au sein de la Pléiade universelle.
Gratitude, oui.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MAN1 Paulhan HT.jpg

Auteur : Auteur inconnu
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Auteur : Rabearivelo, Jean Joseph
NUM TRAD MAN1 Semiramis.jpg
C'est une traduction d'un poème de Paul Valéry dont voici la version française :

Dès l’aube, chers rayons, mon front songe à vous ceindre !
À peine il se redresse, il voit d’un œil qui dort Sur le marbre absolu, le temps pâle se peindre,
L’heure sur moi descendre et croître jusqu’à l’or...

Collection : 18° Latitude Sud
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
ETU REV 18LS Ambohimanga 1.jpg
Un corpus constitué et traduit par Jean-Joseph rabearivelo.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN In memoriam.jpg
Feuillet découpé et incomplet

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN2 Jereo.jpg
Un feuillet manuscrit recto du poème, sans date.

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU REV 18LS Jours seule 1.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Mercure de France n°794 Rabearivelo.pdf

Mots-clés :

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MAN1 Kabary.jpg

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV ES  1927-07-15 Le Chant Inconnu de Childe-Harold 00.jpg

Mots-clés : , ,

Collection : Soirs malgaches
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
DOC140317-14032017100551.pdf
Premier poème publié par Rabearivelo en vers français.

Collection : 18° Latitude Sud
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV 18LS Legs.jpg

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV ES Les poèmes de la ville-bleue 1925-12-15 00.jpg

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV ES  1926-02-15 Les poèmes de la ville-bleue 00.jpg

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV 18LS Amours royales 1.jpg
Le premier poème célèbre les collines sacrées d'Ambohimanga où "est enfoui tout un secret, / hors de l'Histoire écrite" que les sens et l'imaginaire seuls peuvent excaver. Le second poème fait l'éloge d'un fruit royal concourt à la "légende" de l'Imerina. Jean-Joseph Rabearivelo se fait le chantre du royaume déchu : il invite non seulement ses compatriotes, mais n'importe quel étranger, voyageur, touriste à "faire son salut", ainsi que l'écrit Maurras devant Athènes, "bien voir le paysage en concevant à ce propos les plus belles pensées". Encloses dans la nature et les vestiges, "les idées que l’esprit a / depuis longtemps conçues / et qui naissent enfin et grandissent / avec des mots pour langes" ; tonon-kira - tonona parole et hira chant - fondent, dans l'esprit de Jean-Joseph Rabearivelo, le "fond poétique de la race" où gît la "personnalité" et "l'âme malgache". En ce sens, l'article "Monuments aux morts" juste après, s'accorde avec les vœux de Jean-Joseph Rabearivelo : la politique de la ville menée par l'Administration, en faisant d'un "coin charmant du vieux Tananarive" un lieu de commémoration de la Grande Guerre, substitue l'Histoire de France à la "rêverie historique" ; la propagande heurte la sensibilité des vazahas amoureux de l'île et porte atteinte au potentiel touristique. Jean-Joseph Rabearivelo est l'auteur avec Eugène Baudin de Tananarive, ses quartiers et ses rues publié aux presses de l'Imerina en 1937.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 AMOURS ROYALES.jpg
Un poème qui évoque la légende du royaume d'Imerina en latence " sous [les] rochers moussus qu’abrite / un bel arbre " ; l’Histoire-à-délivrer du paysage que le poète seul peut sortir de terre. Le sonnet aura trouvé son public avec sa diffusion dans la Revue de Madagascar et Latitude-sud 18°. Rabearivelo y chante le mystère royal de l'Île Rouge, horizon d'attente d'un lectorat et d'un tourisme en plein essor.
La flânerie, cette envie de découvrir des peuples lointains et d'autres mœurs, fonde un nouvel habitus qu'incarne, par excellence, un Jean Paulhan, auteur du Repas et l’amour chez les Merina, un Jean d’Esme ; ou encore Pierre Benoît, Maurice Martin du Gard – que Rabearivelo fréquente lors de leur bref séjour à Tananarive -, deux écrivains " délaissant momentanément " la vie parisienne pour demander " au dépaysement colonial […] une occasion de renouvellement personnel ". Ils représentent ces hommes modernes de la plus Grande France " épris d'idéalisme à la fois et d'ordre matériel " qui ne poursuivent " d'autre espoir que de se perfectionner soi-même ".
La nostalgie des époques et des rois déchus s’accordent donc avec ce désir de perfectionnement moral ; après le temps de la conquête, règne la PAX ROMANA ; l’Esprit européen promène son cœur gonflé de songes à travers l’Empire...

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 FIN DE MUSIQUE.jpg
Indigène lettré, Jean-Joseph Rabearivelo découvre l'Indolence dans l'intimité des livres.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Beau rechanter.jpg
Des exercices d'écoliers, des vers ronsardisants d'un Rabearivelo sous le charme de Tristan, de Roméo et d'Orphée. C'est le voyage depuis mon île, l'imaginaire de l'exotisme et de l'Autre. Expérience initiatique au sortir de laquelle naît l'écrivain : " c’est pour avoir trop aimé Racine et Verlaine que nous nous sommes découvert, à quatorze ans, pendant l’étude du soir ou dans la grande cour du lycée, une vocation d’écrivain " confesse J.-P. Sartre dans Qu'est-ce que la littérature ?. Eléments essentiels donc où s'élabore une bibliothèque, un musée imaginaire ouvrant, par les émotions ainsi créées, la personnalité de l'individu " comme tel thème de Tristan par exemple, qui nous représente aussi une certaine acquisition sentimentale " laquelle, en épousant " notre condition mortelle ", aura alors " pris quelque chose d’humain " c'est-à-dire nous-même ; rite du passage vers l'écriture.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 Viens de refermer.jpg
Une apostrophe à la Muse de Pierre Camo. Des vers bien troussés entre deux gentilshommes qui, " séparés par les mers ", s'embrassent dans le lieu commun d'une " fleur de grenade " : ah " vous l'aimez cette fleur " pour tout le sang qu'elle suggère à vous et moi qui sommes de noble lignage ! Ce parfum Grand Siècle - d'ailleurs le titre d'un éloge à son " PREMIER et DERNIER ami " : " Camo, figure du grand siècle " - fleurissait dans les îles où, comme le sentait Paul Valéry, s'y conservent " des choses très précieuses dont l’Europe semble se désintéresser aujourd’hui " ; résolument une jouvence française que les Colonies...
Quant à la facture de la pièce, le geste - " je viens de refermer pour la seconde fois / le livre des Regrets " - est très mallarméen : comme son homologue de la rue de Rome, à Paris, ses " bouquins refermés sur le nom de Paphos ", il prend la mer, la poésie ; ces voyageurs-assis, depuis leur bibliothèque, préfèrent " à tout site l'honneur du paysage faux ". Le poème n'appartient-il pas à l'ensemble Les Solitudes ?

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Torride chaleur.jpg
Rabearivelo se met en scène, chez lui, dans sa bibliothèque où s'insinue l'air de la ville. La chaleur, si torride soit-elle, ne trouble pas sa quiétude. Le soleil ne lui tourne pas la tête, ni les tropiques n'astreignent les pensées du poète dont l'image, on le voit, ne relève plus de l'arsenal romantique ou du créateur habité de quelque divinité tutélaire. C'est avant tout un homme de métier campé dans son environnement familier : " autour de ma petite table, comme le marcheur se plaît sous un rameau, / j'ouvre mes livres... ".

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