Lesuire

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Collection : Théâtre Série 2 : MANUSCRIT40_INV32023 (Théâtre 2 (Bibliothèque municipale Albert-Legendre, Laval))

Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Tragédie bourgeoise en trois actes avec des chants.

INTRIGUE : Ninon de Lenclos, à qui tout semble réussir, est en réalité en proie à un profond chagrin. Son amant de jeunesse l’a quittée dix-huit ans plus tôt, appelé par ses devoirs de militaire. Elle en a eu un fils qu’elle élève en cachant à tous, y compris à lui-même, qu’elle est sa mère. Or ce jeune homme, Villiers, lui avoue son amour. Dans le même temps, un incendie à la Bastille a permis la fuite de quelques prisonniers, dont le Masque de fer qui vient rendre visite à Ninon. Elle le reconnaît comme son ancien amant. Villiers, les voyant ensemble et fou de jalousie, provoque en duel celui qu’il ne sait pas être son père. Celui-ci est forcé de lui déclarer la vérité. Mais, il doit se cacher de l’État et ne peut rester auprès de Ninon et de son fils. Incapable de se raisonner, Villiers est sur le point d’enlever sa mère et de la forcer à l’épouser. Celle-ci doit à son tour lui révéler le secret de sa naissance. Rongé par la honte, il se suicide alors devant sa mère.

COMMENTAIRES : Lesuire donne des indications sur ses intentions et le choix des personnages historiques. Il explique ainsi avoir décidé de reprendre la trame de la tragédie grecque, mais son héros s’arrête avant de commettre les actes irréparables, ce qui, déclare Lesuire, fait qu’ « il s’en punit plus cruellement » en se suicidant et non pas seulement en se crevant les yeux. Les personnages historiques proviennent d'un sujet non encore identifié donné par Marmontel concernant Ninon de Lenclos, et par le récit de Voltaire sur le Masque de Fer dans Le Siècle de Louis XIV.

Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Tragédie en cinq actes et en vers.

INTRIGUE : La reine de Crète a fait le serment de venger la mort de son mari tué par le roi de Grèce, Timocrate. Elle a également fait le serment de donner sa fille Eriphile en mariage à l’homme qui accomplirait cette vengeance. Parmi les prétendants au mariage et au trône, Cléomène, bien que n’étant pas de sang royal, déclare avoir fait prisonnier Timocrate. Mais un homme reconnaît en Cléomène le prétendu prisonnier. Par ce mensonge, le roi voulait ainsi permettre à la reine d’accomplir sa promesse de vengeance, qu'il approuve. Mais, jouant le deus ex machina, une lettre du roi défunt assurant son épouse que Cléomène-Timocrate l’a tué par honneur et devoir pour sa patrie en cherchant à lui donner les derniers soins, délivre la reine de son serment de tuer le jeune homme. Le mariage entre Eriphile et Timocrate peut avoir lieu.

COMMENTAIRES : Lesuire donne deux textes explicatifs de son projet de "retoucher" les tragédies de Thomas Corneille.

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Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : La pièce est inachevée.

INTRIGUE : La scène se passe en Inde. Le peuple est asservi par le tyran Sémorin. Seul Zulbar dont le père a été tué par le tyran refuse cette situation et cherche à mobiliser le peuple pour se soulever. Son frère Sélico le soutient mais est épris de la fille du tyran, Darina. Il doit choisir entre sa fidélité à sa patrie et à sa famile et son amour.

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Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Tragédie bourgeoise en trois actes avec des chants.

INTRIGUE : Ninon de Lenclos, à qui tout semble réussir, est en réalité en proie à un profond chagrin. Son amant de jeunesse l’a quittée dix-huit ans plus tôt, appelé par ses devoirs de militaire. Elle en a eu un fils qu’elle élève en cachant à tous, y compris à lui-même, qu’elle est sa mère. Or ce jeune homme, Villiers, lui avoue son amour. Dans le même temps, un incendie à la Bastille a permis la fuite de quelques prisonniers, dont le Masque de fer qui vient rendre visite à Ninon. Elle le reconnaît comme son ancien amant. Villiers, les voyant ensemble et fou de jalousie, provoque en duel celui qu’il ne sait pas être son père. Celui-ci est forcé de lui déclarer la vérité. Mais, il doit se cacher de l’État et ne peut rester auprès de Ninon et de son fils. Incapable de se raisonner, Villiers est sur le point d’enlever sa mère et de la forcer à l’épouser. Celle-ci doit à son tour lui révéler le secret de sa naissance. Rongé par la honte, il se suicide alors devant sa mère.

COMMENTAIRES : Lesuire donne des indications sur ses intentions et le choix des personnages historiques. Il explique ainsi avoir décidé de reprendre la trame de la tragédie grecque, mais son héros s’arrête avant de commettre les actes irréparables, ce qui, déclare Lesuire, fait qu’ « il s’en punit plus cruellement » en se suicidant et non pas seulement en se crevant les yeux. Les personnages historiques proviennent d'un sujet non encore identifié donné par Marmontel concernant Ninon de Lenclos, et par le récit de Voltaire sur le Masque de Fer dans Le Siècle de Louis XIV.

 

Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Divertissement en un acte mêlé d'ariettes et de vaudevilles.

INTRIGUE : À l’aube du premier mai, le jeune Grival vient déposer un bouquet à la fenêtre de sa maîtresse Nanette. Mais celle-ci le prévient que son père veut la marier au vieux Brizard, en échange de l’abandon d’un procès qui les lie. Brizard, de son côté, n’épouse Nanette que pour s’éviter de payer 2000 écus. Engagés ainsi tous deux, ils répugnent à un mariage auquel ils se voient forcés. C’est l’oncle de Grival, notaire, qui dénoue finalement la situation.

Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Tragédie en cinq actes et en vers

DATATION : Dans ses Confessions Lesuire évoque la rédaction de tragédies au début de sa période de création, mais la mention « ouvrage de jeunesse » peut indiquer une mention portée ultérieurement sur une page de titre comme une copie ultérieure d’un premier état de la pièce.

INTRIGUE : Une loi décrétée par le consul Manlius Torquatus interdit à tout soldat romain de se battre en combat individuel contre les frères ennemis latins. Or son fils vient de tuer Métius qui s’apprêtait à exécuter celle qu’il aime, une étrangère d’Antium nommée Attilie. Manlius père est déchiré entre son amour pour son fils et la volonté de tenir au-dessus de tout la loi romaine ; de son côté, son fils est torturé par son amour pour Attilie et son respect pour son père et la vertu.

 

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Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en un acte et onze scènes.

INTRIGUE : Le comte Almaviva a été enlevé à Alger. La comtesse accompagnée par Chérubin d'un côté, Figaro de l’autre, sont partis à sa recherche et se trouvent à Gibraltar, en territoire anglais. Figaro est victime d'une léthargie et, le croyant mort, les Anglais organisent son enterrement. Le faux défunt se réveille au beau milieu de la cérémonie et parvient à retourner à son auberge enveloppé de son linceul. Là il retrouve Suzette venu le chercher ainsi que Chérubin et la Comtesse. L’argent qu’il avait recueilli pour payer la rançon du comte a été donné au pasteur pour son enterrement. Mais reviennent le comte et son ami Mylord Goodfriend, gracié par les Turcs. La comédie se finit bien.

COMMENTAIRES : Sur la page de titre, Lesuire explique que cette pièce a fait l'objet d’une friponnerie de la part d'un acteur du directeur de théâtre Jean-Baptiste Nicolet. Cet acteur aurait eu la pièce entre les mains pendant trois mois pour examen, puis l’aurait rendue après l'avoir copiée sous le titre Les Rencontres portugaises puis L’Enterrement de Figaro. La pièce aurait été interdite de représentation pendant six semaines. Lesuire propose que l'on joue sa pièce avec un prologue explicatif et/ou une lettre de réclamation dans Le Journal de Paris.
Les propos de Lesuire sont partiellement confirmés.
En effet, le 11 décembre 1784 est jouée la pièce Les Rencontres portugaises de Louis-François Ribié (1758-1830), comédien des Grands-Danseurs du Roi, nom de la troupe de Nicolet entre 1772 et 1792.  L’Enterrement de Figaro est jouée par cette même troupe le 12 décembre 1785, pour une seule représentation semble-t-il. [Sources : base CESAR et Le Journal de Paris]

 

Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en un acte et dix-huit scènes.

INTRIGUE : Pierre le Grand est sur le point de quitter Paris où il a passé quelque temps. Viennent lui faire leurs adieux une galerie de personnages de fiction ou non : Louis XV, le Régent, Fontenelle, Jean Bart, Petter, Angélique. La pièce se finit sur la nécessité d’un retour précipité en Russie à l’annonce de la trahison de son fils et de l’éventuelle infidélité de sa femme.

DATATION : Une note ajoutée à la fin de la pièce à l'attention de "Messieurs les juges examinateurs" indique que le personnage d'Angélique provient du "4e vol. des 4 aventures de M. Le Suire" paru en 1798 chez Louis à Paris. Cette note indique également qu'il s'agit d'une pièce de circonstance, par conséquent écite à la hâte, sans que soit précisée la nature de cette circonstance. Enfin, la page de couverture porte en son milieu la date 1782 écrite d'une encre plus noire que celle du texte de la pièce, mais également
18 puis 1867 et enfin, en haut à gauche, d’une autre encre, 1812 ou 1842.

 

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Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en deux actes mêlée d'ariettes et de vaudevilles

INTRIGUE : Des Européens vivent sur une île qu’ils doivent peupler dans le cadre d’une république dirigée par un gouverneur et une assemblée garante des libertés et du bonheur. Il est ainsi décidé que les couples seraient répartis par tirage au sort. Or, Brigde, l’Anglais mesuré, aime Angélique et Gelin, le Français passionné, aime Justine. Ils refusent donc la décision de l’assemblée qu’ils finissent par fléchir grâce à leurs discours et à leurs pleurs.

Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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Comédie mêlée d'ariettes et de vaudevilles

Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Divertissement en deux actes et en vaudevilles.

INTRIGUE : Colas et Babet sont amoureux mais la mère de Babet projette un mariage plus avantageux pour sa fille avec le magister du village. La nuit, elle conserve donc la clé de la maison et enferme les sabots de Babet. Colas vient tout de même rendre visite à son amante qui emprunte alors les sabots de sa mère. L’arrivée du magister la fait fuir et elle perd l'un d'eux. Le lendemain, le magister remarque et étudie les traces de sabots laissées dans la neige et conclut sur les rencontres clandestines des deux amoureux. Il veut les dénoncer devant l’ensemble du village lors de la veillée. Se déroule alors une jolie scène parodique de Cendrillon où chaque jeune fille essaie le sabot perdu jusqu’à la mère de Babet qui le chausse parfaitement. Babet est obligée de se dénoncer et fait appel à l’indulgence de son père qui accorde la main de sa fille à Colas. Le magister part dépité.

Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en trois actes mêlée d'ariettes.

DATATION : La date de rédaction de cette pièce n’est pas connue, mais Lesuire fournit des indices de datation
en indiquant sur la première page de titre de la pièce : « Cette pièce fut composée il y a long-temps sous l’ancien régime. Dezède devait en faire la musique. Il mourut et l’auteur n’y pensa plus. » (folio 302) Plus bas, il ajoute : « Comme on a donné il n’y a pas long tems aux Italiens Le Vieux Garçon, on pourrait rétablir à cette pièce le nom de Célibataire. » Ce texte présente en effet deux états, que les ratures permettent d’identifier facilement puisqu’elles concernent, d’une encre plus noire, le changement de nom du personnage principal qui passe de Crapulet à M. de Vieux-Corps. Si l’on suit les propos de Lesuire, la première version date donc de l’ancien régime ; la seconde est nécessairement post-révolutionnaire. Mais ni l’une ni l’autre ne peuvent être datées précisément. Nicolas Dezède, compositeur notamment d’opéras comiques représentés à la Comédie-Italienne, est décédé le 11 septembre 1792. Des représentations d’une comédie en vers de Pierre-Ulric Dubuisson intitulée Le Vieux Garçon sont attestées à l’Odéon le 16 décembre 1782 puis au Théâtre des amis de la Patrie 6, rue de Louvois à Paris les 17, 19 et 22 avril 1792 , mais elles ne sont mentionnées ni à la Comédie-Italienne ni au Théâtre Italien (salle Favart) ni aux Italiens (Théâtre des vrais Fantoccini italiens (au Palais-Royal)) [Source : base CESAR consultée le 15 février 2023]. La seconde version ne peut donc que se situer entre 1793 et 1815, date établie pour le décès de Lesuire.

INTRIGUE : Lesuire résume sa pièce de la manière suivante : « C’est une comédie qui a pour but moral de prêcher le mariage comme un devoir, et de décrier le célibat comme un abus. » Un vieux célibataire nommé M. de Vieux-Corps refuse obstinément le mariage, préférant sa vie libre de garçon. Son neveu Blandin souhaite épouser Rose, dont il est également aimé, et qui vit chez M. de Vieux-Corps avec sa mère, la riche banquière Mme Bontems. Celle-ci, pressée de marier sa fille, imagine lui donner pour époux le vieux barbon rentier et se garder le jeune homme dépourvu de ressources. Un héritage inespéré d’un oncle américain redonne fortune à Blandin qui peut alors librement épouser Rose. Vieux-Corps quant à lui cède aux instances de sa gouvernante et l’épouse.

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