Lesuire

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
Les deux malades, folio 75_B
INTRIGUE :
Lindor espère épouser Rose. Mais l’oncle de la jeune fille, Grimaud, vieillard éternellement malade, a d’autres projets et compte la marier à son meilleur ami Douillet, tout aussi vieux et mal en point. Le jeune homme se fait passer pour un jardinier de Grimaud afin de mieux approcher celle qu’il aime et entraîne dans sa supercherie le neveu maladroit de Douillet, amoureux également de la jeune fille. En garçon jardinier malhabile, celui-ci se disqualifie immédiatement et se fait vite reconnaître ; Lindor, au contraire, muni de la protection de la mère de Rose, convainc le vieil oncle grincheux de les accompagner à Paris dont la gaieté le guérira.

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en un acte et treize scènes.

DATATION : Le texte de la pièce fournit quelques indices de datation : dans la première scène La Bévue est décrit comme un
« bon et franc républicain » et Boneuil dénonce les « cagots de l’ancien régime » ; la dernière scène évoque un « Incroyable » et une « Merveilleuse », « dénominations » dont on dit qu’elles sont « un peu vieilles » ; la victoire est celle de Bonaparte ; l’ensemble de la pièce enfin est un encouragement patriotique au mariage dans l’esprit de régénération post-révolutionnaire.

INTRIGUE : Le Sauvage et Nicette, deux jeunes gens élevés dans le rejet du mariage et de l’autre sexe, sont poussés dans les bras l’un de l’autre par le tuteur de la jeune fille. Ce mariage doit venir célébrer la victoire imminente de Bonaparte.

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en un acte et dix-huit scènes, en vers.

DATATION : La pièce fournit des indices de datation. À la scène 3 sont mentionnés « six napoléons », monnaie créée le 28 mars 1803, et l’avant-dernière scène mentionne le mois de « prairial » dans le calendrier républicain qui a été abrogé le 1
er janvier 1806.

INTRIGUE : La jeune Annette, très bien dotée par sa famille, est courtisée par un avare, un prodigue et le jeune secrétaire de son père, prometteur mais à la fortune encore trop modeste pour ne pas créer une mésalliance. Une succession de scènes symétriques visant à opposer les caractères conduit au mariage entre les deux jeunes gens grâce au deus ex machina d’un héritage opportun.

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en trois actes

DATATION : La pièce se passe en 1798 comme l'indique la première scène où l'on rappelle que Jean-Jacques Rousseau est mort "il y a vingt ans".

INTRIGUE : Après avoir été secrètement enfermé pendant vingt ans dans un cachot pour l’empêcher de prendre la succession de Voltaire à la tête des « Incrédules », Jean-Jacques Rousseau est libéré. Il découvre une France désormais républicaine et démocratique, traversée par des opinions divergentes. Il fait également la connaissance de ses deux petits-enfants, fils et fille respectifs de Mme de Warens et de Thérèse Levasseur, qui ont le projet de se marier. Une forte somme obtenue par la vente de diamants offerts par le roi de Prusse lui permet de les doter et de conclure l’union.

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en trois actes

INTRIGUE : Cideville, en voyage scientifique depuis la cour de Suède où il est en relation avec Carl von Linné, rencontre un ermite reclus dans une grotte, passionné de plantes et auteur de plusieurs herbiers. Voyant sa tristesse, il devient le confident de son désespoir amoureux.
Le manuscrit s'achève ici.

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en trois actes.

INTRIGUE : Suite du récit entamé dans la première partie du manuscrit. Les deux amants, désespérés d’être séparés par le choix du père qui s’est finalement porté sur un autre homme, se donnent l’un à l’autre et conçoivent un enfant. Cresqui, pris au piège alors qu’il tentait de faire évader Zélia à sa demande, tue son rival et blesse le frère de Zélia. Forcé de se cacher dans un ermitage, il perd la trace de Zélia qui a disparu. Dans l’acte II, Cideville ramène à une pauvre femme son fils qui a été sauvé par l’ermite. On comprend que la femme est Zélia. La pièce est inachevée.

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en trois actes mêlée d'ariettes.

DATATION : La date de rédaction de cette pièce n’est pas connue, mais Lesuire fournit des indices de datation
en indiquant sur la première page de titre de la pièce : « Cette pièce fut composée il y a long-temps sous l’ancien régime. Dezède devait en faire la musique. Il mourut et l’auteur n’y pensa plus. » (folio 302) Plus bas, il ajoute : « Comme on a donné il n’y a pas long tems aux Italiens Le Vieux Garçon, on pourrait rétablir à cette pièce le nom de Célibataire. » Ce texte présente en effet deux états, que les ratures permettent d’identifier facilement puisqu’elles concernent, d’une encre plus noire, le changement de nom du personnage principal qui passe de Crapulet à M. de Vieux-Corps. Si l’on suit les propos de Lesuire, la première version date donc de l’ancien régime ; la seconde est nécessairement post-révolutionnaire. Mais ni l’une ni l’autre ne peuvent être datées précisément. Nicolas Dezède, compositeur notamment d’opéras comiques représentés à la Comédie-Italienne, est décédé le 11 septembre 1792. Des représentations d’une comédie en vers de Pierre-Ulric Dubuisson intitulée Le Vieux Garçon sont attestées à l’Odéon le 16 décembre 1782 puis au Théâtre des amis de la Patrie 6, rue de Louvois à Paris les 17, 19 et 22 avril 1792 , mais elles ne sont mentionnées ni à la Comédie-Italienne ni au Théâtre Italien (salle Favart) ni aux Italiens (Théâtre des vrais Fantoccini italiens (au Palais-Royal)) [Source : base CESAR consultée le 15 février 2023]. La seconde version ne peut donc que se situer entre 1793 et 1815, date établie pour le décès de Lesuire.

INTRIGUE : Lesuire résume sa pièce de la manière suivante : « C’est une comédie qui a pour but moral de prêcher le mariage comme un devoir, et de décrier le célibat comme un abus. » Un vieux célibataire nommé M. de Vieux-Corps refuse obstinément le mariage, préférant sa vie libre de garçon. Son neveu Blandin souhaite épouser Rose, dont il est également aimé, et qui vit chez M. de Vieux-Corps avec sa mère, la riche banquière Mme Bontems. Celle-ci, pressée de marier sa fille, imagine lui donner pour époux le vieux barbon rentier et se garder le jeune homme dépourvu de ressources. Un héritage inespéré d’un oncle américain redonne fortune à Blandin qui peut alors librement épouser Rose. Vieux-Corps quant à lui cède aux instances de sa gouvernante et l’épouse.

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en un acte et dix-huit scènes.

INTRIGUE : Pierre le Grand est sur le point de quitter Paris où il a passé quelque temps. Viennent lui faire leurs adieux une galerie de personnages de fiction ou non : Louis XV, le Régent, Fontenelle, Jean Bart, Petter, Angélique. La pièce se finit sur la nécessité d’un retour précipité en Russie à l’annonce de la trahison de son fils et de l’éventuelle infidélité de sa femme.

DATATION : Une note ajoutée à la fin de la pièce à l'attention de "Messieurs les juges examinateurs" indique que le personnage d'Angélique provient du "4e vol. des 4 aventures de M. Le Suire" paru en 1798 chez Louis à Paris. Cette note indique également qu'il s'agit d'une pièce de circonstance, par conséquent écite à la hâte, sans que soit précisée la nature de cette circonstance. Enfin, la page de couverture porte en son milieu la date 1782 écrite d'une encre plus noire que celle du texte de la pièce, mais également
18 puis 1867 et enfin, en haut à gauche, d’une autre encre, 1812 ou 1842.

 

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en trois actes, en vers, mêlée d'ariettes.

INTRIGUE : Dom Carlos aime une jeune femme parée de toutes les qualités mais ne connaît pas son visage qu’elle garde masqué. Lors d’un rendez-vous, il est fait prisonnier et emmené dans le château de la princesse Doreia. Il s’agit en réalité de sa maîtresse qui veut éprouver son amour. Malgré la beauté de la princesse, il reste fidèle à sa promesse envers son amante invisible et la princesse, capitulant, lui rend sa liberté. Il retrouve son amante qui se dévoile alors. Le mariage – et celui des domestiques – peut être célébré.

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Auteur : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])
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GENRE : Comédie en trois actes mêlée d'ariettes.

INTRIGUE : M. Delorme, bourgeois naïf, s’est entiché de deux para
sites, M. Duplex et le chevalier des Tournelles, avec qui il boit son vin et partage son argent. La situation de la famille Delorme, très unie, ne permet pourtant pas ces largesses car Nicelle, la fille du couple, est en âge de se marier. Son prétendant, Bléval, est un avocat talentueux mais sans fortune. C’est pourquoi Mme Delorme a joué à la loterie militaire, s’appuyant sur la combinaison de la martingale, pour assurer une dot à sa fille. Mais Duplex a trouvé le billet de 24 livres par terne et s’en est emparé. M. Delorme lui conjure de le vendre pour ne pas perdre plus d’argent. Le jeune Bléval suit Duplex et achète le billet. Le tirage montre que le billet est gagnant et les Delorme sont désormais à l’abri du besoin. Le jeune prétendant renvoie donc le billet à Mme Delorme par la petite Poste, de manière anonyme. Mme Delorme puis Nicelle refuse d’accepter ce billet qu’elles reconnaissent comme le leur mais dont elles ne connaissent pas la provenance, craignant qu’il soit le fruit d’un crime. Bléval, ne voulant pas être reconnu comme le propriétaire du billet et par modestie, est cependant contraint de révéler qu’il est l’auteur de l’envoi. La famille, unie dans le sentiment d’honneur, refuse d’accepter le billet, non plus que Bléval. Un arrangement est finalement trouvé : c’est Nicelle qui donne le billet à Bléval valant dot et le mariage est conclu. Duplex est démasqué par le chevalier des Tournelles et est congédié des lieux.

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