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Collection : Manuscrits de Sony Labou Tansi

Auteur : Alphonse Ndzanga-Konga
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Photos de Sylvain Bemba prises par l'écrivain et journaliste Alphonse Ndzanga-Konga

Mots-clés :

Auteur : Sony Labou Tansi
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Le nombre 12 précède le titre. La mention « 11. inventaire » fait référence à notre premier inventaire du fonds, en 1996, publié en 2003 dans le numéro 15 des Études Littéraires Africaines.

 Tous les indices matériels (même papier, même machine à écrire, et surtout le chiffre 12 figurant parmi les 10 poèmes manquants) concourent à restituer ce poème isolé et orphelin, à la 12e place qu’il avait dans le recueil d’origine. D’où Sony avait dû le distraire pour lui faire un sort à part, en le renommant « Testament » de la même encre bleue que les autres corrections manuscrites. Le fait que ce poème singulier s’ajuste exactement dans le puzzle à présent moins lacunaire (neuf poèmes perdus, un poème retrouvé) et que sa nouvelle fonction testamentaire est affirmée en toutes lettres nous donne une piste pour tenter, d’une part, de reconstituer la ténébreuse affaire des neuf disparus et, d’autre part, de restituer son titre au recueil. 

Collection : Poema Verba
Auteur : Sony Labou Tansi
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Poème publié in Christian Descamps, Poésie du monde francophone, Paris, Le Castor Astral/Le Monde, 1986, 221 p ; p. 93., dont Sony envoie une copie à Sônia O. Almeida.

Auteur : Sony Labou Tansi
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Le titre est écrit en lettres capitales avec un feutre noir et un stylo bleu. Le pseudonyme utilisé pour signer ce manuscrit – Sony-Lab’ou-wa-Lab’ou Tansi – est souligné. Une « Maxi-préface », qui s’étend sur quatre folios, s’achève par un poème. Une dédicace signée « Sony » apparaît sur la page suivante : « À tous ceux qui sont morts ou bien vivent pour une cause qui n’est pas une cause ». Le dernier élément du paratexte de La Vie privée de Satan (VPS) est une « Mini-préface » également signée « Sony ».

Les 36 poèmes du recueil figurent sur le recto des pages, tête-bêche avec ceux des Yeux de l’espoir, et ont sans doute été écrits avant ces derniers. Les textes n’ont pas de titre, mais tous portent un numéro. Il est probable que les indications La Vie privée de Satan, « Maxi-préface», « Mini-préface », ainsi que les numéros des poèmes ont été ajoutés après leur composition. En effet, le paratexte a été écrit avec un stylo noir et les poèmes dans une encre bleue, alors que les indications qui les accompagnent ont été notées à l’aide d’un même feutre noir. A la différence des manuscrits précédents, les changements d’encre sont très peu nombreux1. 14 poèmes sont biffés par une rature d’utilisation. Sept textes font l’objet d’une reprise dans l’anthologie Poèmes de Sony Labou Tansi, présentée dans les maisons d’édition parisiennes au cours de l’ été 1973.

Les initiales «Y. E» ont été reportées à côté des poèmes nos 33 et 35 avec un feutre bleu. Une fois son recueil achevé, peut-être Sony Labou Tansi les avait-il destinés à intégrer Les Yeux de l’espoir ? Une feuille volante a été insérée dans le manuscrit. Son bon état contraste avec les pages jaunies et parfois tachées du cahier. On y lit le fragment d’un poème composé bien plus tard et qui figure dans les recueils Ici commence ici et L’Acte de respirer. Sony Labou Tansi consacre les cinq dernières pages du cahier à l’écriture du deuxième chapitre du roman Ces Hommes qui fatiguent les chiffres, dont deux versions se trouvent à la BFM. L’écrivain utilise un stylo noir à l’exception de la mention chapitre inscrite à l’encre bleue. Les ratures sont peu nombreuses et l’on remarque sur la dernière page un ajout qui semble ne pas avoir de liens avec le roman : « (Laissez passer – je m’en vais voir ma chute.) Chasseurs d’illusions, homme avorté – ». Rien n’indique que ces fragments romanesques et poétiques aient été composés à la même période que VPS

Auteur : Sony Labou Tansi
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Les poèmes de La Vie privée de Satan et des Yeux de l’espoir (YE) figurent tête- bêche sur le même manuscrit. Une fois le premier recueil achevé, Sony Labou Tansi a retourné ce cahier de petit format comptant 74 folios afin de composer YE. Le titre du recueil, écrit en lettres capitales au feutre noir, apparaît sur la première page. Les 22 poèmes qui suivent cette page de titre présentent des ratures, à l’exception des compositions n. 10, 17 et 22. A l’instar de VPS, les textes ont tous été numérotés. Il est probable que Sony Labou Tansi a procédé de la sorte après avoir rédigé les poèmes des deux recueils. Ceux-ci sont écrits tantôt à l’encre noire, tantôt à l’encre bleue, mais dans VPS tout comme dans YE l’indication de leur numérotation est notée avec un même feutre noir.

La plupart des corrections – qu’il s’agisse des ratures ou des ajouts – sont apportées dans une encre différente de celle utilisée pour rédiger les poèmes, ce qui nous incite à formuler l’hypothèse de variantes de lecture issues de plusieurs campagnes d’écriture. La première version des poèmes n. 20, 21 et 22 semble être allographe, car la graphie y est différente de celle du poète. Tous trois font l’objet d’une reprise. Sony Labou Tansi introduit des variations et opère une fusion des poèmes n. 20 et 21. La quasi-totalité des textes est biffée par une rature d’utilisation `a l’encre bleue. Trois d’entre eux sont en partie réécrits pour figurer dans Poèmes de Sony Lab’ou Tansi, anthologie présentée aux maisons d’édition parisiennes en 1973. 

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