Collections de sources génétiques d'opéras

Collections de sources génétiques d'opéras


Votre recherche dans le corpus : 492 résultats dans 492 notices du site.

Auteur : ESSEPÌ
<em>"Conchita" del maestro Zandonai al Dal Verme</em>
Long article critique sur la Première de Conchita a Dal Verme. Description détaillée des applaudissements à chaque fin d'acte qui témoigne de l'accueil du public pour la première apparition du compositeur sur la scène milanaise, pour l'orchestre et le chef d'orchestre Panizza ainsi que pour Tarquinia Tarquini dans le rôle de Conchita. Critique sévère du livret et de l'usage du réalisme concernant l'illusion théâtrale. Analyse détaillée de la structure dramaturgique et musicale en particulier dans les duo Conchita-Mateo.

Auteur : C. L. [Carlo Linati]
<em>"Conchita" del maestro Zandonai al Dal Verme</em>
Long article détaillé de la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Suivant le déroulé des actes, le critique témoigne de la réception du public (présence de certaines "notabilités artistiques qui viennent au théâtre uniquement aux grandes occasions") et analyse les différents éléments dramaturgiques (musique, livret, mise en scène), en particulier dans les duo entre Conchita et Mateo. Le critique aborde succinctement le livret de Vaucaire et Zangarini. Référence aux sources du livret, le roman de Pierre Louÿs et à l'influence d'opéras antérieurs, Carmen de Bizet
Bonne critique de la performance de Tarquinia Tarquini et de Schiavazzi ainsi que du chef d'orchestre Panizza. 

Auteur : Sacchetti, Renzo
<em>"Conchita" de MM Vaucaire et Zangarini - Musique de M. Riccardo Zandonai au théâtre Dal Verme</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Article en langue française qui replace l'art du compositeur dans un panorama opératique (Charpentier, Mascagni, Puccini).
Référence au roman source La femme et le pantin de Pierre Louÿs, à l'adaptation théâtrale et au livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini.
Le reste de l'article est centré sur le déroulement de l'action et les rapports entre les deux personnages principaux.
Les voix sont saluées, en particulier Tarquinia Tarquini, Pietro Schiavazzi et le chef d'orchestre Panizza. 
En fin d'article sont signalées les personnalités célèbres dans l'assistance : "Arrigo Boïto, Toscanini, Gallotti, Pacchirotti, Mingardi, directeur de la Scala, les éditeurs Ricordi, Sonzogno, Trèves, les dramaturges Praga, Bonaspetti" et le public nombreux.

Auteurs : C. D'OR
<em>"Conchita"</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Critique sévère du livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini, refusé par Puccini et qui traduirait mal le roman source de Pierre Louÿs et la passion de " la femme" déjà présente chez Carmen de Bizet. Le traitement psychologique du personnage central et la vraisemblance théâtrale (à défaut du vrai) seraient ainsi mal amenés dans le livret.
Le travail musical de Riccardo Zandonai est par contre largement souligné, bien qu'il lui soit reproché sa jeunesse et son exubérance dans l'orchestration.
L'auteur consacre en fin d'article un long paragraphe aux qualités des voix en particulier celle Tarquinia Tarquini et du ténor Pietro Schiavazzi, ainsi qu'à celles de l'orchestre et du chœur.
Les décors sont remarqués.
Les dernières lignes de l'article annoncent un futur opéra du compositeur, sans en donner le nom, possiblement présenté alla Scala.

Auteur : G.A.
<em>"Conchita" di Zandonai al Dal Verme</em>
Article sur la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Contre les critiques acerbes sur le roman de Pierre Louÿs et l'opéra de Riccardo Zandonai, l'auteur salue le travail des librettistes Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini et raporte les applaudissements  et les rappels du public.
Une grande partie de l'article est consacré aux talents du compositeur tout au long de l'opéra (coloriste, parties symphoniques...). 
Le chef d'orchestre Panizza est salué, les deux voix principales, Tarquinia Tarquini et le ténor Schiavazzi ainsi que les seconds rôles et le chœur.

Auteur : Morasso, Mario
<em>"Conchita vivente!"</em>

Auteur : E. A.
<em>La prima rappresentazione di Conchita del maestro Zandonai al Dal Verme</em> - article de presse
Long article critique sur la Première de conchita au théâtre Dal Verme.
Critique positive de la Première. applaudissements nourris et salutations répétées de la part des interprètes (3 fois à chaque baissé de rideau) et du compositeur (8 à 10 reprises); apparition sur scène du directeur d'orchestre Panizza et du poète Zangarini.
Analyse détaillée et intéresssante pour les références opératiques :
Analyse critique du style musical du compositeur, qui, sans être novateur, se place parmi les nouveaux compositeurs italiens, prêts à succéder à Puccini.
Référence aux styles opératiques de l'époque : la "couleur locale" dans les scène de la "strada" ou "il baile"; référence à Carmen de Bizet pour l'acte II, à la scène de l'atelier, opéra Luisa [Miler] de Giuseppe Verdi. 
Le prélude de l'acte III de la "cancellata" expose l'excellence de Riccardo Zandonai; référence à Verlaine : "c'est l'extase langoureuse du violon qui gémit parmi les frissons de la bise [sic] et dont le sanglot s'évanouit dans la lueur de la lune" [cf. poème C'est l'extase langoureuse, Paul Verlaine].
Critique sévère du livret : en particulier le traitement littéraire et psychologique des deux personnages principaux, celui de Conchita qui ne peut rivaliser ni avec Carmen ni avec Salomé, celui de Mateo, mainte fois employé, oscillant entre Don José et Des Grieux. Même chose pour l'amour-passion entre les deux amants qui n'atteind pas celui mis en scène, entre autres, dans Werther et Aida.
Critique positive de l'orchestre, sur l'art scénique et vocal de Tarquinia Tarquini et du ténor Schiavazzi.

Auteur : F. F.
<em>"Conchita" […] rappresentata per la prima volta al Teatro Dal Verme di Milano</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Critique sévère du livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarni.
L'originalité musicale de Riccardo Zandonai est par contre largement soulignée, différente des "jeunes auteurs proches de Puccini, l'auteur de la Bohème et de Tosca".
La large partie de l'article est consacré à l'interprétation de Tarquinia Tarquini et à Pietro Schiavazzi, en particulier dans la scène du baile, soutenu par le travail du chef d'orchestre Panizza.
Il est indiqué que la mise en scène est très soignée.

Auteur : Fossati
Cronaca milanese - Dal Verme
Première de Conchita au théâtre Dal Verme. Critique sévère du livret et "cette manie d'innovation aristocratique" ainsi que du traitement psychologique du personnage central (référence à Madame Bovary de Flaubret transcrit en France pour l'opéra).
A l'inverse, l'art musical de Riccardo Zandonai est largement salué. 
Bonne critique des voix principales, Tarquinia Tarquini et Pietro Schiavazzi ainsi que du chef d'orchestre Panizza.

Auteur : s.n.
Article sans titre, 1911-10-15

Auteur : s.n.
&quot;CONCITATA&quot; Duetto in 4 atti e 6 quadri plastici Versi di ZAN / garini / donai (Soci accomandanti : Vaucaire, Louys e Bizet)
Parodie de l'opéra avec versification satyrique : didascalies et dialogues succincts.

Auteur : Galli, R.
"<em>Conchita" del maestro Zandonai</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
L'auteur se présente comme un critique qui n'appartient pas au milieu docte des critiques musicaux.
Référence au livret et au roman source La femme et le pantin de Pierre Louÿs. 
L'artcle est centré sur la réussite du traitement musical. Réminiscences du répertoire opératique (Wagner, Puccini), aux opéras Carmen, Guillaume Tell.
Bonne critique des différentes voix.
Quelques lignes sont consacrées à la réception de l'œuvre par le public.

Auteur : Z.
<em>La Prima di Conchita a Milano - Il successo dell'opera</em>

Auteur : s.n.
<em>"Conchita" del M° R. Zandonai al "Dal Verme" di Milano</em>

Auteur : BLANCHE
<em>Il successo di "Conchita" al Dal Verme di Milano</em>
Première au théâtre Dal Verme, présentée comme un succès pour l'opéra, Riccardo Zandonai, les deux voix principales ainsi que le chef d'orchestre Panizza.
Description du déroulement par acte de l'opéra, des décors et insertion de dialogues entre Conchita et Matteo.

Auteur : s.n.
<em>La "Conchita" di Riccardo Zandonai al Dal Verme di Milano</em>
Première au théâtre dal Verme. Courte comparaison critique entre le livret, le roman source de Pierre Louÿs, La femme et le pantin et la pièce de théâtre "audacieuse" éponyme. 
L'auteur de l'article critique la psychologie de Conchita et applaudit l'apport de la musique "riche, entière, variée", en particulier dans la scène de la fabrica, l'intermezzo, le duetto du deuxième acte; quelques critiques sur les procédés musicaux employés.
quelques lignes sont consacrées à la réception de l'œuvre par le public, les rappels, les applaudissements ou la désaprobation ponctuelle. 
Bonne critique pour les voix principales et le chef d'orchestre Panizza.

Auteur : M[ontanaro], E[ttore]
<em>"Conchita" di R. Zandonai</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Quelques lignes sont consacrées en début d'article à la réception de l'œuvre, aux applaudissements pour le composietur et les voix principales.
La suite de l'article est dédiée à la composition musicale et aux capacités du compositeur pour la matière sonore, en particulier dans la scène de la fabrique dans l'acte I, l'intermezzo, la notte a Seviglia dans l'acte III, le prélude l'acte IV.
La gloire future du composietur semble assurée.

Auteur : VICE-AQUILIFER
<em>La Prima di "Conchita" al Dal Verme</em>
Première au théâtre Dal Verme.
Référence au roman source La femme et le pantin de Pierre Louÿs et au livret de Maurizio Vaucaire et Carlo Zangarini. 
Bonne critique de la musique, en particulier la ballata di Conchita au premier acte, la ballade des deux amants vers la maison, ainsi que que dans les actes suivants.
Quelques lignes sur la réception du public, les applaudissements pour le chef d'orchestre Panizza, les rappels pour les voix principales et pour les librettistes au troisième et quatrième actes.

Auteur : Giordani, Angelo
<em>Il gran successo di "Conchita" al Dal Verme di Milano</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme. Le critique indique une courte biographie de Ricardo Zandonai dont son enseignement avec ses maîtres Gianferrari et Pietro Mascagni au conservatoire de Pesaro.
L'auteur rappelle ensuite les premières œuvres du colpositeur et souligne désormais la reconnaissance de son art par la présence lors de cette Première du conte de Turin, Camille Boito, Arturo Toscanini, Marco Praga, Mingardi, Sonzogno, entre autres.
Le reste de l'article est consacré à la réception de l'œuvre par le public et à la critique par acte de la représentation (l'intermezzo entre l'acte I et II, la jota au baile au second acte, l'intermède entre les actes III et IV et enfin le solo de violon dans l'acte IV. Il est fait éférence aux compositeurs du répertoire (Wagner, Schumann, De Bussy, César Franck).
Les voix et la direction d'orchestre sont saluées.
Le décor et la mise en scène sont remarqués en toute fin d'article.

Auteur : Liuzzi
<em>"Conchita" di Maurice Vaucaire e Carlo Zangarini - musica di Riccardo Znadonai al Dal Verme di Milano</em>
Long article sur Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Comparaison du livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini avec le roman source de pierre Louÿs, La femme et le pantin.
Résumé du livret par acte.
Analyse détaillée par acte du traitement musical par le compositeur. L'auteur sépare cette analyse de la critique très positive de la partition.
La partie finale de l'article est consacrée à la réception par le public : applaudissement pour le composietur, les librettistes, les différentes voix, le chef d'orchestre Panizza.
La présence du Conte de Turin dans le public est soulignée.

Auteur : s.n.
<em>"Conchita", opera in 4 atti e 6 quadri di M. Vaucaire e C. Zangarini - Musica di Riccardo Zandonai</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Référence au précédent opéra Il grillo del focolare et  à l'abandon par Puccini du sujet de Conchita pour celui de la Fanciulla del West. Référence à Carmen de Bizet à propos du livret de Maurice Vaucaire et de Luigi Zangarini et au roman source de Pierre Louÿs ainsi qu'à son précédent ouvrage à succès Aphrodite.
L'article est centré sur le personnage de Conchita et à la traduction musicale de sa présence sur scène. Moins réussi, selon l'auteur, le traitement musical de la passion.
La théâtralité de l'œuvre est soulignée.
Le reste de l'article est consacré à la réception du public, à l'accueil des voix, à la direction d'orchestre.

Auteur : s.n.
<em>"Conchita" del M. Zandonai al Dal Verme di Milano</em>
Court compte-rendu de la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Référence aux études du compositeur au conservatoire de Pesaro et à la licence d'honneur au lycée Rossini [le compte-rendu est publié dans un journal de Pesaro].
Très rare référence au contexte politique de l'époque, la guerre de Tripoli, "qui a pu masquer le succès de l'opéra".
La suite de la recension est en partie identique à celle du "Corriere della sera" du 15.10.1911 avec la signature de C. L., comme indiqué par l'auteur lui-même.

Auteur : s.n.
<em>"Conchita"</em>

Auteur : Boni, Enrico
<em>"Conchita"</em>
Présentation avant la générale de Conchita au théâtre Costanzi.
La référence à Carmen de Prospero Mérimée puis de Bizet ainsi qu'au personnage du roman source La femme et le pantin de PIerre Louÿs permet à l'auteur de critiquer le livret et le traitement psychologique et musical du personnage principal. 
La fin de l'article est consacré à l'accueil et aux applaudissements du public pour l'œuvre, les chanteurs ainsi que l'orchestre.

Auteur : Boni, Enrico
<em>"Conchita" del m. Zandonai al "Costanzi"</em>
Présentation avant la générale Conchita au théâtre Costanzi.
Comme d'autres transposition en livret (Thaïs d'Anatole France, Werter), celle de la Femme et le Pantin de Pierre Louÿs est fortement critiqué.
L'art musical de Riccardo Zandonai est appréhendé dans sa dimension non théâtral mais symphonique (duetto dans l'acte II, le prélude de l'acte III).
Le compositeur représente pour le critique un des meilleurs artistes de la "giovine scuola" dont la destinée est de perpétrer la tradition italienne dans la modernité.

Auteur : D[e] R[ensis], R[affaelo]
<em>"Conchita" di R. Zandonai al Costanzi</em>
Article sur la générale de Conchita au théâtre Costanzi. Référence au public face auquel les capacités musicales de Riccardo Zandonai sont louées depuis son premier opéra il Grillo del focolare puis Conchita au théâtre Dal Verme.
La critique est sévère contre le livret en particulier le traitement de la couleur locale, sans singer pour autant Bizet : "dans Carmen, l'Espagne est vue d'une façon superficielle, dans Conchita, on ressent une Espagne intime, pénétrée, dévoilée" (l'intermezzo musical, les danses de l'acte II, l'andante calmo de l'acte III, le prélude de l'acte IV). Il en est de même du déroulement de l'action, réduit aux duos entre Conchita et Mateo, et de la psychologie du personnage principal.
L'opéra a été "apprécié par le public".
Le triomphe de l'art du compositeur est réservé, selon le critique, au prochain opéra annoncé en fin d'article, Melenis, une œuvre "plus aboutie, qui s'inspire de l'Antiquité".

Auteur : Spada, Lionello
<em>"Conchita" di R. Zandonai</em>
A propos de Conchita au Costanzi.
Après avoir rappelé le roman source du livret et le traitement théâtral réalisé par les deux librettistes Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini, le critique s'attarde sur la personnalité musicale originale de Riccardo Zandonai.
La fin de l'article est consacré à l'accueil du public et à l'interprétation réussie des chanteurs Cervi-Caroli, le ténor Taccani et Marek ainsi que celle de l'orchestre dirigé par Vitale.

Auteur : Pompei, E.
<em>"Conchita" del m. Zandonai</em>
Recension de Conchita au théâtre Costanzi.
L'auteur replace l'œuvre dans le contexte artistique, en particulier le mouvement vériste, et rappelle le bon accueil du public lors de la Première l'année précédente pour une œuvre refusée par Puccini. 
L'adaptation du roman de Pierre Louÿs est critiqué ainsi que le traitement scénique du personnage principal, Conchita.
A l'inverse la partition semble répondre aux attentes de l'auditoire comme à celles du critique.
La fin de l'article est consacré aux voix, en particulier les talents vocaux et théâtraux de Ersile Cervi-Caroli, dans le rôle de Conchita, du ténor Taccani, ainsi que des chanteuses Martek, Falchero, et Flory.

Auteur : B[elli], A[driano]
<em>"Conchita" del m° Zandonai al Teatro Costanzi</em>
Longue recension de Conchita au théâtre Costanzi.
Critique extrêmement sévère du livret et du personnage de Conchita.
A l'inversle, le traitement musical de Riccardo Zandonai est salué; Conchita est selon l'auteur de "la musique pour les yeux", montrant l'originalité des couleurs musicales utilisées par le jeune compositeur.
La fin de l'article est consacrée à la représentation, en particulier les voix féminines (Ersilde Cervi-Caroli, Marek, Lucia Torelli (la mère), Flory , Alemanni, Bucciarelli, Schottler, Gubbiani, Rossi, Gironi, entre autres).

Auteurs : D'Atri, Nicola (conseiller)
<em>"Conchita" di R. Zandonai al Teatro Costanzi</em>
Longue analyse et circonstanciée de la représentation de Conchita au théâtre Costanzi.
L'auteur indique un accueil mitigé mais rappelle cependant des applaudissements pour le compositeur. L'auteur insiste sur l'art de la "couleur locale" que le musicien déploie dans sa partition (la seguidilla, la jota, la malaguena, les chants) et sur l'originalité et la variété dans l'instrumentation (la fabrica di Siviglia, l'intermezzo della strada, il baile).
En fin d'article, l'auteur élargit sa critique à ce que représente à ses yeux la "giovine scuola" et la modernité de l'école italienne à laquelle appartient Riccardo Zandonai,. L'ltime référence politique à l'irrédentisme du compositeur trentin renforce ce dernier propos.

Auteur : Montefiore, T[ommaso]
&quot;Chonchita&quot; [!] di R. Zandonai
Conchita au théâtre Costanzi. L'article est centré sur le compositeur, son ascension artistique dans le paysage musical itailen.
Le traitement musical de l'opéra est ensuite détaillé; les voix (Cervi Caroli, le ténor Taccani) et l'orchestre dirigé par Edoardo Vitale sont salués.
La seconde représentation de Conchita est annoncée pour le lundi suivant.

Auteur : G[asco], A[lberto]
<em>"Conchita" di R. Zandonai al "Costanzi"</em>
Longue recension sur Conchita au Costanzi.
Alberto Gasco critique sévèrement l'adaptation du roman de Pierre Louÿs en livret "scandaleux" par Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini. Pour l'auteur, les scènes sensuelles entre Conchita et Mateo deviennent ennuyeuses et la couleur locale peu amène. L'auteur oppose alors la qualité du livret à des sujets comparables (Carmen, Tristano, Cavalleria rusticana ou Salomé); il souligne plus tard le peu d'intérêt littéraire de l'œuvre au travers d'exemples choisis.
A l'inverse, l'art de Riccardo Zandonai (l'épisode du baile, entre autres) est salué, inscrit dans le panorama musicale de son époque; le critique réalise ainsi des rapprochements avec certaines pages de La Wally de Catalani, la scène du "laboratorio" dans Louise de Charpentier, Iberia de Claude Debussy.
La fin de l'article souligne l'excellence des voix, en particuler celle d'Ersilde Cervi-Caroli et le bon accueil du public.

Auteur : Falciai, Roberto
<em>"Conchita" di Zandonai al Costanzi</em>
Critique négative de l'opéra, en particulier du livret dit "défectueux", comparé à d'autres opéras de la même époque, Isabeau ou la Fanciulla del West.
L'auteur s'attarde sur le personnage de Conchita, comparant le roman de Pierre Louÿs et le livret, en particulier les rapports de l'héroïne avec son amant Matteo.
La partition de Zandonai est plus appréciée. L'auteur rappelle que le compositeur a été l'élève de Mascagni. il apprécie en particulier le traitement de "phrases longues et mélodieuses", bien que la jeunesse du compositeur ne permette pas d'exprimer "un style encore clair et limpide" devant son public.
Le chef d'orchestre, il maestro Vitale, et les chanteurs, en particulier Cervi Cairoli [sic] dans le rôle de Conchita et le ténor Taccani dans le rôle de Matteo, sont salués pour leur bravoure. La mise en scène est également fortement appréciée, "au-dessus de toute éloge".

Auteur : s.n.
<em>Il M° Riccardo Zandonai e la sua opera : Conchita rappresentata al Costanzi</em>
Précédant la critique de l'opéra Conchita, l'auteur présente en quelques lignes la biographie de Riccardo Zandonai, l'influence de ses maîtres Vincenzo Gianferrari à Rovereto et Mascagni, au conservatoire de Pesaro, ainsi que les premières œuvres, une romance pour les éditions Schott de Bruxelles en 1906, un receuil de mélodies, la Coppa del Re pour le concours Sonzogno pour lequel Riccardo Zandonai reçut une bourse d'étude de la part du ministère de l'éducation de Vienne. Arrigo Boito le présente à Ricordi pour qui Riccardo Zandonai écrit il Grillo del Focolare, représenté à Turin, Gênes et Nice. L'opéra Conchita est écrit entre 1909 et 1910, sur un livret de Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini; L'opéra Melenis, inspiré de la Rome antique, est terminé. La partition de Conchita est saluée pour ses effets sensuels et délicats dans l'intermède entre le premier et le deuxième acte ainsi que dans la scène des cigarières du premier acte. L'auteur de l'article considère le compositeur comme un parfait coloriste. Les denières lignes de l'article portent sur le succès de l'opéra dont témoignent les applaudissements et les rappels ainsi quela qualité des chanteurs (Ersile Cervi-Caroli dans le rôle de Conchita, pour ses talents e chanteuse et d'actrice, le ténor Tacani, mesdames Mareck, Falchero, Flory)

Auteur : s.n.
<em>Il successo di "Conchita" del maestro Zandonai</em>
Récit du succès de Conchita malgré un "livret périlleux" "vériste", selon l'auteur.
La suite de l'article résume l'action par acte et se centre sur l'évolution du couple Conchita-Matteo.
La critique de la partition suit le même schéma : "rien de particulièrement beau au point de vue musical dans le premier acte mais il est bien fait et il prépare bien le public; le deuxième et le troisième actes sont indubitablement les meilleurs, l'accompagnement orchestral de la scène du "café-chantant est coloré et efficace, le duetto d'amour est original, simple et délicat; le troisième acte s'ouvre par un intermède qui explique musicalement le caractère volubile et cruel de Conchita, il sert à justifier la scène un peu brutale du porche; c'est une belle page musicale qui rappelle beaucoup Debussy. Dans le même acte, la scène dans la ruelle espagnole et le dialogue de Conchita sont excellents. L'acte entier est empli de couleur et de force. La scène finale pacifie totalement l'auditoire un peu secoué par les émotions des actes précédents".
Les dernières lignes de l'article indiquent l'excellente exécution de l'orchestre.

Auteur : s.n.
Al Costanzi

Auteur : I[ncagliati], M[atteo]
<em>"Conchita" al Costanzi</em>
L'auteur fait l'éloge de l'opéra de Zandonai pour sa forme, originale, "aristocratique avec nombre d'idées". Il n'y trouve aucune vulgarité, mais également peu de passion et l'expression psychologique des personnages, du pathos que l'on retrouve dans Carmen. Le chef d'orchestre Vitale, ainsi que les deux voix principales, Cervi-Caroli et le ténor Taccani sont salués. La mise en scène est "somptueuse".
Element de contexte : l'opéra Nerone d'Arrigo Boito serait bientôt terminé.
Pour rappel, c'est Arrigo Boito qui présente Zandonai à Tito Ricordi.

Auteur : Gori, Gino
<em>Avvenimenti teatrali - la Conchita e il Candelaio</em>

Auteur : s.n.
<em>Conchita. Nuova opera del maestro Riccardo Zandonai su libretto di Moris Vaucaire [sic] e Carlo Zangarini rappresentata al Costanzi la sera del sabato 23 marzo 1912</em>
Trois nouveaux opéras sont à l'affiche du théâtre Costanzi pour la saison 1912, Conchita, l'Elettra e i Figli di Re. L'opéra Conchita est, selon l'auteur, le plus attendus de ces opéras depuis la Première au théâtre Dal Verme. Quelques éléments biographiques sur Riccardo Zandonai précède la critique de l'œuvre, en particulier ses précédentes compositions : le poème symphonique il Ritorno di Odisseo, l'opéra Il Grillo del Focolare tiré de la nouvelle de Dickens et représenté à Turin, Gênes et au Casino de Nice.
La critique est d'autant plus sévère sur le livret que le roman est quant à lui apprécié : " je pense que c'est une erreur phénoménale, impardonnable de porter sur scène et sur la scène lyrique cette horreur, qui ne serait même pas accueilli dans le plus minable théâtre de pochades. C'est un livret sordide, immoral qui ne contient aucun vers passable".
A l'inverse la partition est largement louée, en particulier dans les tableaux suivants : la fabbrica di Siviglia, l'intermezzo nella strada, la scène du baile, le troisième acte, dans lequel Riccardo Zandonai est comparé à un peintre.
Le chant et le jeu scénique des chanteurs sont loués par le critique : Ersilde Cervi Caroli dans le rôle de Conchita est décrit minutieusement, et illustré par les applaudissements au deuxième et troisième actes; le ténor Taccani, dans le rôle de Mateo, "l'enfant gâté du public très aristocratique du Costanzi et dont les Etats-Unis se sont emparées". Sont également remarqués madame Mareck, dans le rôle de la mère, déjà remarquée dans le rôle de Azucena du Trovatore; le bariton Mario Giubani, le bariton Schottler et Giuseppina Falchero dans le double rôle de Dolores et Pepita, également remarquée dans le rôle de Musette dans La Bohème.


Auteur : D[e] R[ensis], R[affaelo]
<em>"Conchita" al Costanzi</em>
compte-rendu de la générale de Conchita au théâtre Costanzi.
L'art musical de Riccardo Zandonai est souligné alors que la la mise en scène et l'expression psychologique des personnages sont critiquées.
L'orchestre sous la conduite du chef d'orchestre Edoardo Vitale, les voix principales Cervi-Caroli et le ténor Taccani sont complimentés ainsi que le personnage de la mère (Marek) et le chœur. 
Un éloge pour "Carlo Clausetti, premier régisseur d'Italie".

Auteur : Monaldi, Gino
[Cronaca musicale] Critica della critica - <em>Conchita</em> e <em>Carmen</em> - Osservazioni retrospettive - Analisi della protagonista - Accuse non vere - Quali sono le colpe di <em>Conchita</em> - Quali sono i meriti e le deficienze del maestro - Il trionfo della tecnica e la sconfitta della ispirazione […]
L'auteur fait une comparaison entre les opéras Conchita et Carmen, en particulier les rapports entre les deux personnages principaux, Conchita et Mateo d'une part, Carmen et Don José de l'autre. il n'existerait entre les deux jeunes femmes qu' "une analogie de fait et non une analogie psychique". Les effets musicaux sont comparés à une mosaïque "cependant sans dessin et sans dessein", soutenu par un public peu exigeant et par la claque. Le premier succès de Conchita à Milan tenait à l'expressivité de Tarquinia Tarquiny, ce qui ne semble pas se répéter avec Madame Cerri Caroli [sic] et le ténor Taccani. L'orchestre, dirigé par le chef Vitale, correspond aux attentes du compositeur, exprimant les couleurs et tous les détails d'une partition particulièrement complexe".

Auteur : EVA
<em>"Conchita" di R. Zandonai al teatro Costanzi</em>
Le critique conclut au succès personnel du compositeur qui séduit le public. L'opéra reçoit moins d'éloges dû notamment au livret de Maurice Vaucaire et de Carlo Zangarini, au vérisme "désolant", quasi "une parodie" et au traitement littéraire des personnages; Conchita, "une cigarière de Séville, psychopathe, emplie de perversion sensuelle, Matteao Diaz un élégant imbécile, victime de sa maitresse : deux protagonistes en somme qui, au lieu de nous intéresser, nous font enrager..." La composition de Riccardo Zandonai n'illustre pas la vulgarité du livret; les moments les plus réussis de la partition sont la scène du Baile avec la jota et la chanson des buveurs, le duo entre Conchita et Matteo du deuxième acte, les différents intermèdes, le prélude du troisième acte.
Les dernières lignes de l'article rendent compte de la bravoure des chanteurs (Ersile Cervi Caroli, le ténor Taccani, madame Marek, Lucia Torelli, Giuseppina Falchero, madame Bucciarelli, madame Flory, le bariton Schottler, monsieur Gubbiani, Rossi et Gironi) et celle du chef d'orchestre Vitale. La mise en scène est particulièrement saluée.

Auteur : s.n.
<em>"Conchita". New Spanish Heroine at Covent Garden</em>
Riccardo Zandonai est décrit dès les premières lignes de l'article comme l'un "des musiciens les plus prometteurs de la nouvelle école italienne". L'ouvrage Conchita comparé à Louise de Gustave Charpentier; d'autres influences sont signalées dont celle de Puccini et de l'école moderne française.
L'article est consacré presque esclusivement à mettre en valeur l'inventivité musicale de Riccardo Zandonai tout au long de l'opéra.

Auteur : s.n.
<em>"Conchita" produced</em>

Auteur : s.n.
<em>"Conchita". Production at the Covent Garden</em>
Le livret est résumé en quelques lignes; l'auteur souligne, dans le deuxième acte, le public anglais mis en scène dans la scène du Baile, "qui en aurait pour son argent" lors des "Shéhérazades" de Conchita [cet opéra avait fait scandale quelques années auparavant, à Convent Garden]; l'auteur indique une fin heureuse à l'opéra, mais "assez sauvage et […] qui [nous] fait tout imaginer sauf la mariage". Une comparaison sous-jacente serait faite entre le personnage de Conchita et celui de Ayesha dans le roman She de Sir Rider Haggard - cité dans l'article - et en particulier sur le pouvoir de domination de certaines femmes sur l'homme.
La suite de l'article est consacrée à la partition de Riccardo Zandonai, peu considérée, influencée par l'école française. Le dernier paragraphe porte sur la prestation des chanteurs; celle de Tarquinia Tarquini est saluée.

Auteur : s.n.
<em>Royal Opera Covent Garden, "Conchita"</em>
L'article débute par la distribution complète de l'opéra (personnages et chanteurs). il est indiqué que l'opéra est de Riccardo Zandonai et chanté en italien.
Le long article analyse la psychologie de l'héroïne et ses rapports avec Matteo. il est fait référence au roman source de Pierre Louÿs, La Femme et le pantin, et sa transcription en livret.
La musique est qualifiée de "moderne" (l'intermède entre le premier et deuxième acte, l'introduction du troisième acte). Il est fait référence à Louise de Gustave Charpentier, à Debussy, Mascagni, Strauss pour le style symphonique que l'on retrouve dans la partition.
Le dernier paragraphe est consacré aux voix. Tarquinia Tarquini dans le rôle de Conchita est saluée pour sa voix et son jeu théâtral, plus critiqué le ténor Schiavazzi, dans le rôle de Matteo, madame Bérat dans le rôle de la mère de Conchita, André Gilly (une voix), le chef d'orchestre Panizza.
Riccardo Zandonai est rappelé à plusieurs reprises sur scène.

Auteur : L. R.
<em>Daring Theme of New opera -&nbsp;"Conchita"</em>
L'héroïne est décrite dès les premières lignes de l'article telle une femme fatale, comparée à Carmen et Salomé "avec les tendres vertus d'une Apache", proche de Louise de Gustave Charpentier mais dans le décor de l'Espagne et non plus en France. "L'atmosphère réaliste" de l'action jusqu'au geste final, les liens qui unissent les personnages sont décrits dans une deuxième et troisième partie avant d'aborder dans une dernière partie la musique du compositeur, élève de Mascagni, mais plus moderne dans le style (l'intermède entre le premier et deuxième acte et son inspiration hispanisante; le "délicieux" prélude du dernier acte, en particulier la partie avec solo de violon "un épisode orchestral remarquable"), les voix ainsi que la mise en scène sont également saluées.

Auteur : s.n.
<em>Operatic triumph. "Conchita's" success at Coven Garden</em>
L'action du livret résumé en début d'article est, selon 'lauteur, une libre adaptation "forte, simple et directe" du livre "sordide" de Pierre Louÿs. Le personnage féminin qui ne pourrait être créée en Europe du nord, "(...) est une empoisonneuse et une perverse monomaniaque dont la manie est l'amour et son pantin, sa marionnette,est un certain Mateo". La musique est moderne, d'inspiration symphonique, certaines pages ne sont pas suggestives, d'autres le sont au contraire (l'intermède entre le premier et le deuxième acte, l'ouverture au troisième acte qui "suggère parfaitement une nuit espagnole"). Zandonai a écrit une musique forte et passionnée sur un thème fort et passionné et le résultat n'est pas simplement un succès théâtral mais aussi artistique". Le dernier paragraphe de l'article est consacré aux voix, en particulier Tarquinia Tarquini et le ténor Schavazzi.

Auteur : s. n.
<em>Royal Opera. "Conchita"</em>
l'article comprend un résumé de l'action et des relations entre les personnages ainsi qu'une analyse très positive de la musique en particulier le prélude du troisième acte (atmosphère hispanisante). Pour l'auteur, Conchita est un exemple parfait de ce que l'on peut faire de meilleur dans l'opéra moderne, très applaudi lors de la Première, la veille, au théâtre Covent Garden, un succès très mérité".

Auteur : N. C. G.
<em>"Conchita" -&nbsp; The New Opera at Covent Garden</em>
L'auteur inscrit l'opéra Conchita dans le paysage opératique italien, celui des opéras à l'action dramatique amplifiée, à la suite de l'opéra Les joyaux de la Madonne de Wolf Ferrari, présenté précédemment à Covent Garden.
La production est saluée par le critique, d'abord les voix puis la partition.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2