Espace Afrique-Caraïbe

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Votre recherche dans le corpus : 140 résultats dans 1109 notices du site.

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
PRO MAN PRINCESSE MANDANE.jpg
Les deux premiers vers d'un poème sur les rêves qui - "hélas!" - s'étiolent...

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE TAP1 PRESQUE SONGES 1.jpg
Cette version contient de nombreuses fautes de frappe, corrigées à la main par Jean-Joseph Rabearivelo, et présente nombre de variations par rapport au manuscrit, qui constituent de nouvelles orientations du vers.

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV CS POEMES.jpg
Quatre poèmes "extraits de Sari-nofy / Presque-Songes, et traduits du hova par l'auteur donnés dans la revue de son ami de France - ses "amis de France" ainsi qu'il les invoque. En l'occurrence Jean Ballard : Rabearivelo sollicite le directeur des Cahiers du Sud afin d'y être publié.
"Excusez-moi de paraître ou impatient, ou gonflé de suffisance - mais je suis sûr d'être dans le ton de votre revue, et puis j'estime qu'il est temps de nouer des relations avec Madagascar." (Lettre du 15 août 1931).
L'édition  de CNRS Éditions (collection Planète Libre), reproduit la correspondance entre les deux hommes qui s'ensuit. Rabearivelo s'intronise correspondant de Madagascar. Et de choix ! Puisqu'ainsi que la signature l'atteste, il traduit du hova. Rabearivelo offre donc au lecteur francophone un accès privilégié à la culture hova dont il se revendique : il cherche à faire entrer son île sur la "carte de l'Esprit" (Calepins Bleus).

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 PRESQUE SONGES 1.jpg
Phase rédactionnelle : état 1 ? (nous n'avons pas retrouvé d'état antérieur).
La présentation des poèmes sur la page suit toujours le même principe directeur : la page est scindée en deux par un trait en deux parties approximativement égales. Ce trait est tracé préalablement à l'écriture dans les premiers poèmes, puis après l'écriture à partir de f.2v. 
La version malgache figure à gauche, la version française à droite, souvent serrée sur le bord du feuillet. Les poèmes sont très souvent raturés, avec la même encre utilisée pour l'écriture, à tel point qu'il est parfois difficile de lire la version définitive. 
La date d'écriture, identique, est portée à la fin des deux versions. Chaque poème est numéroté en chiffres romains, de I à XXX.
Le premier poème est daté du 22/6/31, le dernier du 19/9/31. Les poèmes sont classés dans un ordre différent de celui retenu pour l'édition originale.

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE EDIT PRESQUE SONGES 34 BM.pdf
Réédition numérique.

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Noyau
Auteur : Feraoun, Mouloud
NUM_REC_MAN_FILS_3_couv1r.jpg
C'est une mise au net du premier manuscrit.
La première partie du roman est intitulée "La Paix" (avec un exergue de Jean-Jacques Rousseau) ; la deuxième s'intitule "La Guerre". Cette répartition du contenu du cahier en deux grandes parties dont les titres suivent la chronologie historique démontrent que celle-ci a définitivement pris le pas sur la chronologie personnelle qui dominait dans le premier brouillon.

Collection : Noyau
Auteur : Feraoun, Mouloud
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c'est la seconde partie du noyau du roman. Le contenu du cahier 2 est une suite directe du "Premier brouillon 1/2" (premier cahier) qui aurait pu être pris pour un récit d'enfance indépendant. Le second cahier débute par un tournant dans la vie de Fouroulu - son entrée à l'école. Suivent les chapitres sur la maladie du père et son départ en France; sur l'accident de Ramdane et à son retour à Tizi-Hibel ; sur l'entrée de Fouroulou à l'E.P.S. et ses années passées à Tizi-Ouzou. Il contient déjà les fragments supprimés de l'édition du Seuil : sur l'intégration de l'École normale de Bouzaréah ; sur l'entrée de Fouroulou dans la vie d'adulte et l'entrée de l'Algérie en guerre. Les deux chapitres suivants sont consacrés à la façon dont la Seconde Guerre mondiale a été vécue en Kabylie. Ils présentent Fouroulou adulte comme un ardent défenseur de la France dans le conflit qui l'oppose au III Reich. Le dernier chapitre semble abandonné sans avoir été fini. Il relate le débarquement des Américains en Algérie (1942). La répartition primitive du texte suivait donc une double logique : celle de grandes étapes de la vie du personnage principal d'abord; ensuite, celle de grandes étapes de l'Histoire (cf. la "Première mise au net" (cahier 3).
Les notes de régie décelables dans les premiers chapitres disparaissent dans la partie absente de l'édition de 1954. Ceci suggère qu'elles ont été insérées à la suite des recommandations faites par les relecteurs du Seuil - la partie à supprimer n'exigeait pas de travail supplémentaire.

Collection : Noyau
Auteur : Feraoun, Mouloud
NUM_REC_MAN_FILS_1_couv1r.jpg
le seul chapitre du roman rédigé dans ce cahier se présente comme un récit d'enfance indépendant, dépourvu de la mise en abyme qui deviendra ensuite caractéristique des romans de Feraoun. Son contenu est réparti en quatre chapitres à l'état suivant ("Première mise au net", cahier 3).
La liste des prénoms modifiés et l'anagramme figurant au f9r sont les seules traces écrites de la phase pré-rédactionnelle du roman. Selon le témoignage de Mme Fariza Feraoun (la petite-fille de l'écrivain ; propos recueillis le 15 décembre 2014), Mouloud Feraoun pouvait passer toute une soirée à chercher le mot exact et ne coucher sur du papier que la version définitive. L'essentiel de la phase pré-rédactionnelle se faisait donc sans qu'il y ait beaucoup de traces écrites.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE TAP Lavenona 1.jpg
Ensemble (cohérence de papier et logique typographique) de 20 feuillets copie carbone bleue (21 x 27), tapuscrit recto, non paginés. Comprend : « Lavenona hadino » ; « Ny foko nanidina » ; « Nofinofy vaovao » ; sans titre « Ny onjanao » ; « Nosoratana » ; « Eritreritra fahavaratra » ; « Tsy embona » ; poème « Aza anontaniana » ; « Eritreritra Fahavaratra ho an’i S. sy N. » ; « Ao an’ala » ; « Fahatsiarovana, an’i Thomas Robson » ; poème « Nitsoka » ; sans titre « Veloma veloma… » ; « Ny Alahelon'ny Olombelona » ; sans titre « Misy hery… » ; « Lova » ; « Tanala very sampy » ; « Fo mitohy » ; « Fa… velona indray »; « Mpanolikoly » ; sans titre « Nankaiza hianao… » ; « Fasana faharoa » ; sans titre « Ry voro-manidina, an’i Rawelas » I, II, III ; et sans titre « Jereo ka diniho ».

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP 11 Oct 26 1.jpg

3 feuillets (20,5 x 26,5), épinglés ensemble, tapuscrit recto, papier pelure. Ce tapuscrit comporte les poèmes « Nofinofy vaovao », « Ny foko nanidina », sans titre « Veloma, veloma », « Ao an’ala » et sans titre « Jereo ka diniho ».

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP Ville bleue 1.jpg
Dédiés au photographe Ramilijaona aka Ramily, oncle de sa femme Mary Rabako, précédés d'un exergue du haut fonctionnaire Pierre Camo, Les poëmes de la ville-bleue naissent à cet entrelacs : au sein d'une société urbaine, suffisamment aisée pour jouir de l'offre culturelle que propose le Tananarive des années 1920-1930.
Constituée autour du Cercle français, une bourgeoisie de " naturalisés & assimilés " s'affirme à travers un ensemble d'habitus, de nouvelles pratiques sociales : la fréquentation de lieux interdits au commun des malgaches, le théâtre municipal, le grand hôtel, chez Fumar.. autant d'endroits où l'on tolère leur présence en fonction de leur savoir-vivre - tenue vestimentaire, manières empruntées...
À ce titre, le rapprochement de son oncle par alliance, Ramilijaona, photographe de cette société tananarivienne, et Pierre Camo, magistrat de la Cour de droit indigène de Tananarive, pose le cadre où se déploie la poésie de Rabearivelo. L'image du pays, la terre des morts, que véhicule Rabearivelo s'auréole de " Mélancolie " et lui abandonne toute liberté : " le village est mot " et n'est plus que matière à songe. En tout, le cliché d'Ambohimanga convient à un public francophile pour qui les ruines de l'Imerina se présentent comme de vastes réservoirs de poésie.
En ce sens, cette vision s'inscrit dans une esthétique de l'Île bienheureuse - expression poinçonnée par l'Administration. De plus en plus, se développe un film colonial censé faire naître en l'esprit des français un désir impérial : débouchés professionnels ainsi que destinations touristiques. La Colonie sera d'autant plus attrayante qu'elle sera chantée. Allégeance à l'ordre établi, Rabearivelo s'incarne poète national et de Cour. Mais à ses yeux, qui endosse l'habit royal : le Gouverneur Général ou ce " vent [qui] tourne, à l'entour du palais " ; pouvoir en place ou évanescent ?
La destination du poème oscille entre sujet politique et thème poétique et peut-être l'écriture française de Rabearivelo n'est-elle que ce mouvement incertain entre ces deux extrêmes ?
Rabearivelo, par sa posture de dandy, échappe à l'embrigadement et la seule chose qu'il brigue, toujours, c'est l'Esprit. Aussi faut-il se murmurer la phrase culte de Maurice Barrès si en vogue parmi ce petit monde : " il est des lieux où souffle l'esprit...". C'est l'ouverture de La Colline inspirée, roman paru en 1913 qui célèbre la montagne de Sion dans la chère Lorraine de l'auteur. Une longue période qui énumère ces hauts lieux de l'âme, temples naturels où s'aggrège le sentiment du pays à l'origine d'un nationalisme, justement, intégral.
En ce sens, il est de bon ton de rapprocher les deux endroits afin de mieux exaucer le caractère sacré du site en dehors des contingences sociales tels que les travaux forcés (SMOTIG), la contrainte par corps - dont pourtant Rabearivelo fait l'expérience -, la censure, la torture dont les prisons indigènes sont le théâtre.. enfin toutes les caractéristiques d'un régime totalitaire.

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP1 Poème départ 0.jpg
Cet ensemble poétique, thématiquement le plus homogène depuis La Coupe de Cendres et intitulé tout d’abord « Le poème du départ et du regret », trouva assez vite le nom d’une déesse romaine mineure, divinité présidant au départ, Abéone, dont Jean-Joseph Rabearivelo s’obstine à orner le nom d’un accent, et l’affuble ainsi d’un exotisme imprévu. Car la façon de traiter le thème du départ et de l’adieu y est typiquement malgache : le jeune poète, tout comme d’autres jeunes hommes de sa génération, ressent sans cesse en lui l’appel de l’ailleurs, qu’il s’agisse de l’Europe et de la France vers lesquelles Jean-Joseph Rabearivelo rêva de voguer un jour ou du retour vers les sources ancestrales, la Polynésie des origines.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Poème départ.jpg
Ce feuillet manuscrit présente un brouillon du "poème du départ et du regret", qui sera intégré à la section "Gloses musicales".
Il n'a pas été classé dans l'édition papier (2012) de Chants pour Abéone.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM PRO MAN1 Ombres lointaines.jpg
L'amorce d'une "prose prose poétique, musicale [...] assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience". Jean-Joseph Rabearivelo fait résonner l'expression toute faite "ombre-falote" en y adjoignant un mot cher : "aboli", réminiscence littéraire. Ce bout de manuscrit donne à voir l'amplitude que confère Jean-Joseph Rabearivelo à ses états d'âmes, les émotions agrandies par le style.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
PRO MAN1 Ombres falotes.jpg
L'amorce d'une "prose prose poétique, musicale [...] assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience". Jean-Joseph Rabearivelo fait résonner l'expression toute faite "ombre-falote" en y adjoignant un mot cher : "aboli", réminiscence littéraire. Ce bout de manuscrit donne à voir l'amplitude que confère Jean-Joseph Rabearivelo à ses états d'âmes, les émotions agrandies par le style.

Collection : Vers dorés
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE TAP1 Mourir 1.jpg

2 feuillets tapuscrits  21x27, s.d., poèmes numérotés de I à IV (contenu dans une Chemise rigide verte - Civil)

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE EDIT LOVA 37.jpg
L’œuvre poétique de Jean-Joseph Rabearivelo en langue malgache est essentiellement connue du public grâce au petit volume intitulé Lova (Héritage), paru en 1957. Mais ce recueil poétique n’est pas un ensemble voulu par Jean-Joseph Rabearivelo ; c’est une anthologie destinée à mettre en valeur son oeuvre poétique en langue malgache, constituée après sa mort par un comité d’édition qui a rassemblé l’essentiel de sa production poétique en cette langue parue de son vivant dans les journaux de Tananarive. Lova a ensuite été republié en 1988 par le Ministère malgache de la Culture et des Arts Révolutionnaires, dans une version plus longue et beaucoup plus hétéroclite encore, puisqu’y ont été alors ajoutés d’autres poèmes parus dans différentes revues, ainsi que plusieurs éléments tirés des recueils Sary-nofy / Presque-Songes (1934) et Nadika tamin’ny alina / Traduit de la Nuit (1935), que nous ne reprenons bien évidemment pas ici. À cet ensemble de textes déjà conséquent, nous avons joint quelques poèmes passés inaperçus à l’époque de la parution de Lova et encore largement ignorés aujourd’hui.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP Poèmes Lova 1.jpg

7 feuillets disparates qui se présentent de la manière suivante :

- folios 1 et 2 : deux feuillets (21 x 27), tapuscrit recto, non signés et datés. Le folio 1 comprend « Eritreritra fahavaratra » (Ny Mpandinika, 19/2/26) et le folio 2, « Ao an’ala » (15/5/25).

- folio 3 : un feuillet (21x24) découpé en haut, écrit recto verso et daté, avec « Nosoratana » (Ny Mpandinika, 7/5/26).

- folio 4 : un feuillet (21 x 27), papier bleu, tapuscrit recto, comportant deux poèmes : « Alahelo » signé J. J. Rabearivelo (Gazetim-panjakana, n° 1496, 25/9/25) et « Fahatsiarovana » signé J. J. Rabearivelo (Gazetim-panjakana, n° 1504, 20/11/25).

- folios 5 (20 x 24,5), 6 (20,5 x 27) et 7 (20 x 20,5) :  tapuscrits recto, copie pelure, non signé, daté et portant le même texte : poème « Aza anontaniana » (Ny Mpandinika, 3/9/26) ( = Tps2, Tps2b et Tps2c, respectivement).

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Torride chaleur.jpg
Rabearivelo se met en scène, chez lui, dans sa bibliothèque où s'insinue l'air de la ville. La chaleur, si torride soit-elle, ne trouble pas sa quiétude. Le soleil ne lui tourne pas la tête, ni les tropiques n'astreignent les pensées du poète dont l'image, on le voit, ne relève plus de l'arsenal romantique ou du créateur habité de quelque divinité tutélaire. C'est avant tout un homme de métier campé dans son environnement familier : " autour de ma petite table, comme le marcheur se plaît sous un rameau, / j'ouvre mes livres... ".

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 FIN DE MUSIQUE.jpg
Indigène lettré, Jean-Joseph Rabearivelo découvre l'Indolence dans l'intimité des livres.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 AMOURS ROYALES.jpg
Un poème qui évoque la légende du royaume d'Imerina en latence " sous [les] rochers moussus qu’abrite / un bel arbre " ; l’Histoire-à-délivrer du paysage que le poète seul peut sortir de terre. Le sonnet aura trouvé son public avec sa diffusion dans la Revue de Madagascar et Latitude-sud 18°. Rabearivelo y chante le mystère royal de l'Île Rouge, horizon d'attente d'un lectorat et d'un tourisme en plein essor.
La flânerie, cette envie de découvrir des peuples lointains et d'autres mœurs, fonde un nouvel habitus qu'incarne, par excellence, un Jean Paulhan, auteur du Repas et l’amour chez les Merina, un Jean d’Esme ; ou encore Pierre Benoît, Maurice Martin du Gard – que Rabearivelo fréquente lors de leur bref séjour à Tananarive -, deux écrivains " délaissant momentanément " la vie parisienne pour demander " au dépaysement colonial […] une occasion de renouvellement personnel ". Ils représentent ces hommes modernes de la plus Grande France " épris d'idéalisme à la fois et d'ordre matériel " qui ne poursuivent " d'autre espoir que de se perfectionner soi-même ".
La nostalgie des époques et des rois déchus s’accordent donc avec ce désir de perfectionnement moral ; après le temps de la conquête, règne la PAX ROMANA ; l’Esprit européen promène son cœur gonflé de songes à travers l’Empire...

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV 18LS Amours royales 1.jpg
Le premier poème célèbre les collines sacrées d'Ambohimanga où "est enfoui tout un secret, / hors de l'Histoire écrite" que les sens et l'imaginaire seuls peuvent excaver. Le second poème fait l'éloge d'un fruit royal concourt à la "légende" de l'Imerina. Jean-Joseph Rabearivelo se fait le chantre du royaume déchu : il invite non seulement ses compatriotes, mais n'importe quel étranger, voyageur, touriste à "faire son salut", ainsi que l'écrit Maurras devant Athènes, "bien voir le paysage en concevant à ce propos les plus belles pensées". Encloses dans la nature et les vestiges, "les idées que l’esprit a / depuis longtemps conçues / et qui naissent enfin et grandissent / avec des mots pour langes" ; tonon-kira - tonona parole et hira chant - fondent, dans l'esprit de Jean-Joseph Rabearivelo, le "fond poétique de la race" où gît la "personnalité" et "l'âme malgache". En ce sens, l'article "Monuments aux morts" juste après, s'accorde avec les vœux de Jean-Joseph Rabearivelo : la politique de la ville menée par l'Administration, en faisant d'un "coin charmant du vieux Tananarive" un lieu de commémoration de la Grande Guerre, substitue l'Histoire de France à la "rêverie historique" ; la propagande heurte la sensibilité des vazahas amoureux de l'île et porte atteinte au potentiel touristique. Jean-Joseph Rabearivelo est l'auteur avec Eugène Baudin de Tananarive, ses quartiers et ses rues publié aux presses de l'Imerina en 1937.

Collection : Soirs malgaches
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
DOC140317-14032017100551.pdf
Premier poème publié par Rabearivelo en vers français.

Collection : La Terre et le sang
Auteur : Feraoun, Mouloud
Feraoun_Terre-Sang_Feuilles volantes_f° 1r.jpg
Retrouvées dans le deuxième cahier d'ajouts au Fils du pauvre, ces feuilles se donnent comme des rajouts (f. 2r. - description de l'état d'Amer après l'accident) au roman ou comme une alternative de l'accident dans la mine (f. 3 r./v.) décrit dans le deuxième cahier de brouillon (début au f. 13v.)
Au verso de la dernière, une annotation allographe: "Sur les feuillets des retouches qui ne changent pas grand chose à l'ensemble".

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE EDIT1 Gratitude.jpg

Un poème de Cour dans lequel Rabearivelo témoigne "au nom de toute la tribu" de la "gratitude" envers le seigneur de ces lieux, le Gouverneur Général Léon Cayla. 
Rabearivelo s'amuse à endosser l'habit de "poëte... national" au risque de "déchoir dans la virtuosité".
Clairement, l'homme de lettres se livre à un exercice d'apparat tel un José-Maria de Heredia lançant au tsar de Russie, en 1896, du haut du pont Alexandre III, des vers français rondement tournés. Rabearivelo prend un malin plaisir à saluer "dans la langue des Dieux", la magnanimité de la Mère-Patrie "car le poète seul peut tutoyer les rois".
Thuriféraire ? Cela n'effleure pas l'esprit de Rabearivelo : il apostrophe, du moins veut-il le croire, un mécène des arts ; son unique "appréhension" est de pêcher dans "les jours heureux et quelque peu bonhommes de Verlaine" ; subir une influence, non politique, mais poétique toujours.
L'ironie, peut-être, sera, à la marge, ce début de version espagnole qui ébranle la ligne de démarcation entre "indigène" et français et assigne le malgache à sa seule malgachéité - l'objectif étant de façonner une âme bien typique afin d'en estampiller les produits locaux pour l'export et lors des Expositions universelles vitrines de l'Outre-mer.
Rabearivelo y exhibe son talent rhétorique, flattant son ego et sa "race" ; et sa prise de parole, à l'occasion de la fête des enfants - cérémonie de propagande initiée par Gallieni - l'intronise au sein de la Pléiade universelle.
Gratitude, oui.

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN Lourdes.jpg

Un feuillet manuscrit recto (21 x 27), sans date et non signé. Poème marqué " I (Pour Armand Guibert)" et contenu dans une chemise intitulée Proses pour Durtal. Quasiment identique à la version de Ms3, écrit de façon plus hâtive.

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 GALETS II 1.jpg
Cahier d’écolier Le Petit Boy-scout, avec 4 feuillets manuscrits recto verso (poèmes numérotés de 1 à 17, portant d’autres annotations de chiffres au crayon noir ou rouge), datés de 1933 et 1934.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP1 Francis Jammes.jpg
Une bucolique très virgilienne où "les paysans" ont "des rayons de miel roux [...] dégouttant" sur "les panses [des] joues". Pastoralement vivent les indigènes de l'île Heureuse - slogan mis en vogue par le Gouverneur Général - tous "pareils aux pages de vos livres", vous Francis Jammes, chantre d'un exotisme vivifiant. Rabearivelo n'est pas allé plus loin que sa "demeure", sa cour intérieure où du "lilas fleurit", pour voir "les filles du pays" et "les garçons aux yeux vifs", émanations d'une après-midi de lecture en son bureau ; les travailleurs du SMOTIG et des propriétés domaniales n'auguraient pas un si bel air...

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 FLEURS D EXTASE 1_1.jpg
Dans une couverture de cahier d’écolier, plusieurs groupes de feuillets au même format, en assez mauvais état (extrêmement raturés, cornés, encre délavée, presque illisible par endroits). Un premier groupe de 7 pages contenant des poèmes de 1922 numérotés de 171 à 211 ; un deuxième de 11 pages avec les poèmes 212 à 259 ; et un troisième de 15 pages avec les poèmes 261 à 317, datés de 1923. Sont inclus les poèmes « Consolation » devenu « À l’oubliée », n° 184, daté du 15/3/22 ; « Qu’as-tu… » devenu « À mon souvenir », n° 209, daté du 14/4/22 ; et « Le poème des Désenchantements » devenu « Désenchantement », n° 299, daté du 10 ou 12/4/23.

Collection : Vin lourd [Le]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 FLEURS D EXTASE Cal 1.jpg
15 feuillets manuscrits recto verso, sous forme de calepin très raturé, non signé
Diverses dates de l'année 1921, liasse indiquée 2/
Comprend : « Chez le marchand de femmes », 17/12/21.

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 FLEURS D EXTASE 4b 15.jpg
Cahier d’écolier en mauvais état (encre très pâlie et nombreuses ratures), sans couverture et numéroté 4. Il comprend 18 feuillets manuscrits, écrits recto verso, et des poèmes de 1922, entre lesquels « Oubliez-moi ! », n° 157, daté du 12/2/22.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Jean-Joseph Rabearivelo évoque l'atmosphère d'une après-midi autour du kiosque à musique où les "voix rauques, / De leurs rythme brisés [...] s'en vont résonner encor jusqu'au fond des jardins, / Étouffer leurs échos dans les lumières glauques". À Tananarive, dans le parc de la Résidence, la Société Philharmonique, musiciens amateurs européens et indigènes, y donnait presque mensuellement des "concerts intéressants" relate la Revue de Madagascar. En outre, les cérémonies officielles venant rythmer la vie tananarivienne s'adjoignaient souvent d'une troupe de mpilalao, de hira-gasy, d'artistes indigènes - après avoir, évidemment ! passé, ou biaisé, la censure. Le sonnet se donne à lire comme une scène de genre.

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 DIXAINS 1.jpg
La section "Dixains" de Sylves comporte douze poèmes, en mètres classiques. Toutes les pièces impaires sont en alexandrins. Les autres ont des mètres plus courts : de sept à dix syllabes sauf pour le n° 8 où alternent octosyllabes et alexandrins.

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