Espace Afrique-Caraïbe

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Collection : Manuscrits de Jean-Joseph Rabearivelo

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU REV FB Tagore.pdf

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Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
THE MAN1 IMAITSO ANG kira VF 1.jpg
Ensemble de feuillets manuscrits, ressortant de la phase rédactionnelle de la pièce.

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe
Article collectif de Ny Avana Ramanantoanina, Charles Rajoelisolo, J.-J. Rabearivelo, 1934.

Collection : Presque-Songes
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur(s) : Hart, R-E
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1 feuillet mss 10,5x21, Maurice 15/5/193[4], signé. En réponse à une lettre du 9 et accusant bonne réception de Capricorne n°2.

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Collection : Galets
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Poèmes marqués : I (Pour Armand Guibert) et II (Pour Arsène Yergarth) donc nous n’avons que le début, la page suivante étant manquante.

Dans ces deux poèmes se manifeste toute la vitalité de Jean-Joseph Rabearivelo, sa joie de vivre dont parle son collègue Robert Boudry ; une poésie dépouillée, nue comme un galet, où le poète ne s'enrubanne plus de rhétorique ; s'étant délesté de tout ce qui masque le réel, il dit le monde qui l'entoure, son harmonie entre la lecture et la nature, entre Ici - Madagascar - et Là-Bas - l'Afrique du Nord de Yergath et Guibert - confondus dans "cette minute d'interrègne / au royaume des feuilles / où jeune tout ce qui fait fleur".

Dans ces poèmes écrits suite à une période de convalescence, le poète, chétif, plus réceptif aux ondes et souffles de la terre, exsude son for intérieur. Si bien qu'il aura du mal à poursuivre, une fois rétabli, cette série de poèmes ; tant, qu'il s'interrogera - dans ses Calepins Bleus - sur les rapports étroits entre maladie et poésie. En tout cas, cette série de poèmes français montre un Jean-Joseph Rabearivelo dans toute sa simplicité ce qui infirme le jugement péremptoire d'un Jean Amrouche assènant que tout était faux chez Jean-Joseph Rabearivelo, toujours noyé de réminiscences et d'artifices littéraires.

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Phase éditoriale du recueil. Mise au propre tapuscrite.

Collection : L'épistolier
Auteur(s) : Guibert, Armand
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1 feuillet mss 21x2723 au 24/11/1935, Tunis + un demi-feuillet. Papier à en-têtes des Cahiers de Barbarie, en réponse à un courrier de JJR, et aux envois d'œuvres, notamment Point d'Orgue.

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Collection : Traduit de la nuit
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
Traduit de la nuit 1935.pdf

Traduit de la Nuit est sans doute l’ensemble poétique où Jean-Joseph Rabearivelo atteint au plus personnel de son chant. Le recueil est constitué de trente poèmes en deux langues, écrits en vers libres, souvent très courts, et composés dans la continuité immédiate de Presque-Songes qui les précède sur le cahier manuscrit. Trente poèmes évoquant le passage de la nuit au jour, et du jour à la nuit, au moyen d’images inoubliables et inexplicables.
Jean-Joseph Rabearivelo offre pourtant de guider son lecteur, dès l’adresse liminaire à Fagus, M. Ormoy et R.-J. Allain : « Interrogateurs désormais d’une nuit qui ne peut se traduire que par l’étonnement et l’angoisse de notre douleur » ; au sein des poèmes du recueil, il convoque plusieurs grandes figures lyriques, compagnons d’inspiration : explicitement Tagore, Jammes, Withman (TN15), mais aussi, entre les lignes, Virgile, Baudelaire, Mallarmé… Plus tard, en 1936, Jean-Joseph Rabearivelo rapprochera cette écriture de celle de Blake et de Novalis (Carnets Bleus, 20/5/34, tome I, p. 507). Mais Traduit de la Nuit n’est pas accessible par des références extérieures. Cette poésie retrace l’itinéraire d’une quête éminemment personnelle, la traduction dans les mots d’un voyage intérieur, voire antérieur.
L’univers poétique du recueil est habité par une nostalgie puissante, qui s’exprime à travers l’évocation d’une antériorité perdue. C’est la nostalgie de l’enfance (« Soudain, tu repenses à ton enfance / et aux images qui l’ont charmée », TN29), dans la souvenance des contes d’avant dormir, mais aussi, plus essentiellement, la nostalgie des origines de la terre malgache et de l’ancestralité. La mémoire du pays sourd du monde naturel, imprègne les éléments du paysage, emplit l’espace. Jean-Joseph Rabearivelo cherche une langue qui pourrait dire enfin ce Chant définitif, absolu, par la poésie.
Cette langue, ce serait d’abord une langue antérieure à toutes les langues, une langue première. La difficulté de l’écriture sera de retourner au plus près de cet absolu de la parole. En effet, pour un écrivain bilingue, qui vit et écrit en deux langues, et qui, à chaque instant, doit choisir entre ses deux modes d’expression, le sentiment d’une langue originelle, antérieure à toute langue, est sans doute plus fort que chez d’autres. Comment dire mieux ce moment de la pensée où le langage cherche sa voie dans le labyrinthe de l’esprit, où le poète n’a pas le sentiment de penser dans une langue ou dans une autre, mais dans une sorte de langage absolu, impossible à mettre en mots ?
Cette langue nostalgique d’un cri originaire, cette langue absolue, ce serait aussi une langue de l’indicible et de l’intériorité, un chant intérieur qui chante en nulle langue. Rabearivelo l’évoquait déjà dans « Per se » (Trèfles,1925), tentant de l’inviter dans sa poésie : « Que résonne pure en ma musique / ta voix captive de l’indicible / ô chant vif jailli de mon âme ivre ! ». Dans Presque-Songes et Traduit de la Nuit, il continue de rêver cette langue intérieure. La lecture des poèmes peut ainsi donner « le sentiment du traduit », certes, mais surtout le sentiment d’un texte en train de se traduire, d’un texte en mouvement perpétuel, suscité par une puissante dynamique interne. Le recueil travaille à cette épiphanie du chant dans les paroles du poème. On peut comprendre alors la métaphore du passage de la nuit au jour comme marquant le passage de l’intériorité du chant vers l’extériorité du poème.

Collection : L'épistolier
Auteur(s) : Guibert, Armand
NUM CORR2 Guibert 91235.jpg

1 feuillet 13x21 mss sur papier à en-tête Cahier de Barbarie recto verso, signé, daté (en début) 9 décembre 1935, à "Cher ami".

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Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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17 feuillets tapuscrits, agrafés sous couverture orange, comprenant outre la page de garde, le boniment non numéroté suivi de 15 pages numérotées.

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Indication manuscrite sous le titre : "Créée à Tananarive le 11 août 1935, au Parc d'Ambohijatovo".

Collection : Traduit de la nuit
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Exemplaire ayant appartenu à Léon Cayla, communiqué à Claire Riffard par sa petite-fille, Élisabeth Matak. Qu'elle en soit ici remerciée.

Collection : L'historien
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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écrit sans doute sur commande des Dussol, de l’Imprimerie de l’Imerina. C’est un opus de 98 pages, dont 50 exemplaires sont imprimés sur papier pur fil lafuma, rédigé en collaboration avec Eugène Baudin et illustré de bois gravés d’Ève-Pierre Fonterme, dont Rabearivelo laisse d’ailleurs dans son journal un fulgurant portrait (« un fil d’argent – toute en guèpe, mais à miel. Un regard d’oiseau de proie capturé[i] »). Rabearivelo y vante le Madagascar colonial de Léon Cayla. L’ouvrage se termine sur une liste des nouveaux noms de rues construites par la France.

[i] 29/10/1936.

Collection : Proses pour Durtal
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP Tombeau 1.jpg
La fin de l’année 1936 est pour Jean-Joseph Rabearivelo une période de regain. Début septembre, une quatrième fille lui naît, qu’il choisit de nommer Velomboahangy (Voahangy réincarnée, selon sa propre traduction), en hommage à sa fille chérie morte en 1933. Un mois plus tard, le recueil Chants pour Abéone dont la maquette lui a demandé tant de soin sort des presses : « Les dix premiers exemplaires de Chants m’ont été livrés ce soir : aussi belle, de robe que de figure, cette fille, cette mariée, que je l’aime à la folie – plus qu’une fiancée, pardi ! » (Carnets Bleus, 3/10/36, tome I, p. 1040). Il envisage par ailleurs de concrétiser plusieurs ensembles poétiques ainsi qu’une « grande nouvelle sur la toufiane » (Carnets Bleus, 28/10/36, tome I, p. 1051), la drogue opiacée dont il fait maint abus à cette période, comme de fréquentations adultérines. Cette vitalité touche également son engagement politique, dont le conservatisme se radicalise en un soutien vibrant à l’armée nationaliste du général Franco, qui est aux portes de Madrid.
C’est en octobre 1936 qu’il se lance dans l’écriture de cet ensemble inédit de poèmes en vers libres, finalement intitulé Proses pour Durtal, mais qui a d’abord porté d’autres titres, visibles en page de couverture du premier brouillon rédactionnel. Jean-Joseph Rabearivelo note dans les Carnets Bleus (20/10/36, tome I, p. 1048) qu’il avait d’abord pensé à Éclairages, puis, en partie pour se démarquer d’un titre similaire (Franz Hellens, Éclairages, Paris, Éditions des Cahiers Libres, 1926), il lui préfère Jeux d’éclairages, disposé verticalement :
          J          Rabearivelo
          
        d’éclairages
          
U         poëmes
       X
Il songe ensuite à Feu de sauges, Étincelles, Points de vue, puis tranche le 28 octobre 1936 : « Non. Définitivement l’un des deux recueils commencés s’appellera tout simplement Bibelots, et il sera dédié à la mémoire de M. Pierre-Bénigne du Paur, plus spécialement à cause du chapitre V de sa vie. Vinaigre et miel que les Lettrés arriveront facilement à trouver bien plaisamment miscibles » (Carnets Bleus, 18/10/36, tome I, p. 1050). Mais il change d’avis le 3 novembre 1936 : « Je dois encore une fois me dire non. Donc, non ! Le recueil que je prépare ne s’appellera pas Bibelots. Il aura nom Proses pour Durtal.À la dédicace, il y aura ce petit morceau que seuls comprendront les vrais amis du Livre (pour qui, d’ailleurs, ‘c’est fait’) » (Carnets Bleus, 3/11/36, tome I, p. 1053). Suit la longue dédicace qui fut en effet inscrite sur les deux versions manuscrites dont nous disposons.
Dans une dernière notation des Carnets Bleus concernant ce recueil resté inédit, Jean-Joseph Rabearivelo écrit le 9 novembre 1936 : « Les Proses pour Durtal (ou pour Folantin – je ne sais pas encore bien) naissent à souhait. Dois-je dire que la ‘construction’ de ces vers libres réclame de moi beaucoup plus de peines et de ‘foi’ que celle d’un poëme dit régulier ? » (Carnets Bleus, 9/11/36, tome I, p. 1055). Jean-Joseph Rabearivelo continue en effet d’explorer dans ces Proses les possibilités poétiques du vers libre, dans une forme devenue très souple, même si, contrairement au poème en prose, elle ne s’aventure pas hors de la norme métrique. Les deux premiers poèmes comportent chacun douze vers, les trois derniers sont de longueur plus conséquente : sept strophes, neuf strophes ou cinq strophes, contenant chacune un nombre irrégulier de vers, eux-mêmes de longueur très variable.
La langue espagnole s’y glisse avec naturel, surgissant ingénument sous la plume ; elle est la bienvenue dans une forme accueillante, où Jean-Joseph Rabearivelo invite également ses amis, morts ou vivants, réels ou fictifs. Dès les premiers mots, le recueil est très solennellement placé sous l’égide de Huysmans et de ses personnages-clé (dont Jean-Joseph Rabearivelo se sert comme d’autant de clés, en effet, pour ouvrir les portes de son univers intérieur aux « vrais amis du Livre », ces happy few qui seront seuls à même de comprendre l’ensemble des allusions littéraires des Proses). Au fil des poèmes, d’autres figures sont convoquées : amis de longue date comme Robert Boudry et Victor Malvoisin, poètes et artistes estimés (dédicaces à Robert-Edward Hart, Ève-Pierre Fonterme, Alfonso Reyes et Armand Guibert, hommages passim à Élémir Bourges, Federico García Lorca, Rafael Alberti) en compagnie de la figure mythologique d’Antée qui continue de montrer le chemin… C’est dans l’« amitié spirituelle », mentionnée dans « Le Triple chiffre », que toutes ces figures sont reliées, et il serait sans doute illusoire de vouloir saisir la charge symbolique de Proses pour Durtal sans prendre en compte cette dimension, colorée selon les poèmes d’accents mystiques, tragiques ou sarcastiques, de spiritualité.

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Proses pour Durtal
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN PROSES DURTAL 1.jpg
20 feuillets manuscrits paginés (15 x 13), dédicacés à Robert Boudry, dans une enveloppe adressée à Avenue Grandidier. Manuscrit soigneusement mis en page, prêt pour l’édition.

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
THE MAN1 IMAITSOA Blls formes VF 1-1.jpg
Retravail manuscrit. Corrections au crayon rouge.

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Achevé d'imprimer le 11 mars 1939. Il a été tiré de cet ouvrage, extrait de La Revue de Madagascar n°25, 135 exemplaires sur papier pur fil Lafuma.

Collection : Presque-Songes
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Presque-Songes
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE EDIT PRESQUE SONGES 34 BM.pdf
Réédition numérique.

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