Espace Afrique-Caraïbe

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Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Fenetre domine 1.jpg
Rabearivelo est à son bureau, son regard embrasse l'entour : sa bibliothèque où trônent les Noms de Théocrite et de Virgile dont les églogues s'épanchent sur l'Imerina, et André Chénier, enfin tous ces poètes ayant célébré la nature alors que, soudain songeant aux " campagnes d'Iarive ", les grands travaux de l'Administration percent des voies de communication pour le contrôle du territoire, nivelle, édifie, installe cette belle " Civilisation " et étouffe les derniers " parfums " sous le " ciment de la Cité future ". Rabearivelo, témoin de son époque, en marge de l'Histoire, se fait le chantre d' " un monde qui doit finir ".

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE EDIT CARTES POSTALES.jpg
Les deux petits poèmes, intitulés dans Chants d'Iarive « Pose » et « Fumeuse », furent des « Cartes postales » qui existent aussi sur un feuillet imprimé. Ils accompagnèrent des photos, le premier est dédié à Marguerite Rabako, dite Mary, la future femme du poète, l’autre à sa cousine tendrement aimée, Sahondra Razafindrafara.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN Carte postale 1.jpg

Les deux petits poèmes, intitulés dans Chants d'Iarive « Pose » et « Fumeuse », furent des « Cartes postales » qui existent aussi sur un feuillet imprimé. Ils accompagnèrent des photos, le premier est dédié à Marguerite Rabako, dite Mary, la future femme du poète, l’autre à sa cousine tendrement aimée, Sahondra Razafindrafara.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Terre nouvelle 1.jpg
L'épitaphe - " Il est un monde qui doit mourir " - montre un Rabearivelo au carrefour des mouvements culturels : la citation est de Paul Husson, fondateur de la revue Montparnasse ; au cœur des modernités picturales de l’entre-deux-guerre, celle-ci publia notamment les premiers calligrammes de Guillaume Apollinaire ; ouverte sur le monde, l’équipe de rédaction proclamait dans le premier numéro, du 20 juin 1914 : '' nous saurons accueillir l’artiste isolé qui travaille loin des coteries : et si son œuvre est belle, nous lutterons de toutes nos forces pour qu’il soit donné la place qui lui est due ''. Le récipiendaire est en effet tout trouvé (!) pour un Rabearivelo qui vise à se faire un Nom et une place dans les milieux artistiques parisiens, et plus largement européens. D’autant qu’en juillet 1921, après l’interruption de la Grande Guerre, le comité de rédaction clame en larges lettres que l’objectif reste inébranlable ; et mieux, se pose au sein de '' ce grand carrefour intellectuel où se coudoient les fils de toutes les races unis en un commun idéal d’art ''.
Du quartier du Montparnasse à Tananarive, par voie de presse et de correspondance, se crée un salon virtuel, un forum '' où l’art de demain s’élabore, où se prépare peut-être la fusion des peuples de l’Europe et du Monde ''. Encore une fois, la mise en exergue, l’épitaphe, la citation, n’a rien du hasard ou de la pose, tout concourt à une stratégie - astucieuse parfois jusqu’à mettre en jeu sa " probité littéraire " (Carnets Bleus). Derrière ces procédés, se lit la volonté non plus seulement d’écrire mais d’être écrivain.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Nomme la sœur.jpg
On ne rappellera jamais assez combien Rabearivelo taquinait la Muse, et insistons sur le mot, taquin, c'est-à-dire que la plume caresse une image, ici de l'imaginaire occidental : " automne d'une race inconnue et primitive ". Extinction, oubli.. cliché dont Rabearivelo prend le parti d'en sourire. Il le répète à l'envi : il ne fait pas de politique. Il fait dans la subversion ; il ironise, fait de l'esprit. Des vers joliment troussés sur le panorama de l'Empire.
Alors oui, il y a en Rabearivelo un malin plaisir à mettre en rime plutôt qu'à déconstruire le discours colonial - le " lacérer " dirait-il. Les numéros en marge de chaque vers attestent bien quel souci le retient : le décompte des syllabes moins que la contestation. Le compte y est : 12, 13, la métrique suit son cours.
Cela dit, ce serait perdre une dimension de l'oeuvre : le Rabearivelo qui compose ces vers est le personnage de ses propres églogues - Virgile, Théocrite... - qui, à force, se dressent comme un immense réservoir de poésie où s'abreuve un " fils de sang royal ". En somme, il s'agit d'une rêverie en marge de l'Histoire où, dans la paix du coeur, se délecte, pareil à tel vieux sage en pleine nature, un prince merina de légendes et de fables.
Enfin, ne perdons pas de vue qu'il fait métier d'être écrivain ; et donc, qu'il lui faut trouver son public. Or, si Rabearivelo est le premier indigène à sortir des presses de l'Imerina pour des œuvres de l'esprit, ainsi acquérant une propriété intellectuelle, sûrement cette posture qu'il endosse complaisamment n'est-elle pas si étrangère... Outre que ses poèmes sont de très bone facture, ceux-ci embrasssent un faisceau d'attentes.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Nuage clair.jpg
Souvent revient ce motif du Livre : depuis les hauteurs de Tananarive et de sa Grande Île, Rabearivelo aspire à prendre le large, voguer vers l'Ailleurs ; mais cela, pour aussitôt mieux affirmer sa tension d'esprit, une présence toute littéraire. Rabearivelo, comme à son accoutumée, dialogue avec les morts. Ici, le poète et philosophe Lucrèce et son De rerum Natura, De la nature des choses.
Il est doux, quand la vaste mer est troublée par les vents, de contempler du rivage la détresse d’un autre ; non qu’on se plaise à voir souffrir, mais par la douceur de sentir de quels maux on est exempt. Il est doux encore d’assister aux grandes luttes de la guerre se développant dans les plaines, sans prendre sa part du danger. Mais il n’est rien de plus doux que d’habiter ces sommets élevés et sereins, ces forts construits par la doctrine des sages, d’où l’on peut apercevoir au loin le reste des hommes égarés dans les routes de la vie, y luttant de génie, y contestant de noblesse, s’épuisant en efforts et le jour et la nuit, surnageant enfin pour saisir la fortune et la puissance. Ô malheureuses pensées des humains ! esprits aveugles !*
Célèbre cadence avec laquelle Rabearivelo entre, par dessus les mers et les siècles, en correspondance. Le thème du " Suave, mari magno " - suave, par la grande mer - constitue un lieu commun où, justement, se rencontrent un latin du Ier siècle avant Jésus-Christ et un mélanien fou de latinités.. tout en n'ayant jamais quitté son île australe ! C'est à cet entrelacs que s'initie l'écriture - et la lecture - de Rabearivelo ; c'est le lieu de l'écrivain.
* Traduction de M. Patin, 1876 mise en ligne par Yoto Yotov sur http://www.notesdumontroyal.com/note/190, ensemble de "Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes les nations."

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN IARIVE SNOBO Couv 1.jpg
Projet d'un choix de poèmes provenant des recueils précédents et traduisant le rapport authentique au natal du poète.
Le titre de la première partie (Snoboland) doit son nom à un néologisme inventé par Fernand Divoire (auquel cette partie est dédiée) à propos de l'œuvre de Paul Claudel, qui "n'a conquis que le Snoboland" (les gens de lettres, notamment parisiens ; Introduction à l'étude de la stratégie littéraire, 1912).

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Folle pensee.jpg
Toujours, dans cette intimité éclose sur la page du Livre, Rabearivelo épanche ses vers. Le poème épouse un rythme mallarméen, allusif à souhait, - " élusif " comme il l'écrit dans ses Calepins Bleus d'après le Maître de Valvins. S'en dégage " un ton, une voix, s'élevant de la rumeur confuse " (C.B, 6/1/34) : foule de réminiscences, de glanes (le nom de ses conseils de lecture, revues, livres... dans la revue Capricorne), de cueillette, choses lues et entendues à travers les " gazety tonga hatraina hatraina / imprimés de partout " et les conversations à bâtons rompus - sur les marches des escaliers d'Analakely, place Colbert avec le frais émoulu du séminaire Jacques Rabemananjara, lors de promenades avec Paula autour du lac Anosy, de parties de campagne...
Au détour de ces errances à travers le paysage, une fois à son bureau, quelle folle pensée le tourmente sinon celle qui ploie sur l'esprit du poète, " Tel vieux Rêve " d'un temple à la gloire du " solitaire ébloui de sa foi " ?
Mallarmé sourd en Rabearivelo dont " le ferme et noble désir de passer à jamais " résonne avec ce " désir et mal de mes vertèbres " qui caresse l’orgueil de son homologue français. Voilà le sonnet en question, de Mallarmé dont, ici, la première strophe :
Quand l'ombre menaça de la fatale loi
Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
Affligé de périr sous les plafonds funèbres
Il a ployé son aile indubitable en moi.
...
Alors on perçoit mieux l'architecture de cet " obscur et discret mausolée " auquel aspire Rabearivelo. Ne nous confie-t-il pas que " la saison est propice aux rêves " ? Il déambule, " sous le manguier où quelque oiseau bleu se lamente ", dans le royaume de l'Imerina, parmi des " morts aimés "... Mais lesquels ? Ceux de sa lignée royale ou, tout aussi nobles, ceux qui émargent sur la feuille d'écriture, Mallarmé, Baudelaire.. ?

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Parfum jardin.jpg
Premier manuscrit d'un poème qui célèbre " le bonheur des derniers jours de l'été " : c'est Rabearivelo au milieu des siens, sa femme Mary - la dédicataire -, ses enfants, et le jardin, celui de sa chère maison dans Tananarive. Rabearivelo s'installe, met en scène un idéal bucolique mais qui se veut quotidien autant que naturel.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Vers dorés
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe
Reprend un seul des « Chants pour l’Amitié » de Vers dorés, le poème dédié à Marcel Ormoy, l’autre poème, également dédié à Pierre Camo, n’est pas le même que dans notre recueil).

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MS1 Cheriane 1 et 2.jpg
JJR se fait l'écho de la vie artistique de Tananarive. Il fait l'éloge de Madagascar plus à la page que ses sœurs d'outre-mer, atour déférent par lequel il habille "ses pensées de derrière la tête" : la salle Gros-Citroën qui accueille l'exposition de la peintre Chériane - épouse de Urbain-Faurec - ne semble pas du tout prévue à cet effet... Mécenat intéressé où l'art ne figure qu'à titre d'épice ! écrit JJR dans ses Calepins Bleus à propos de la revue officielle de la Colonie. En dépit de ce défaut d'accrochage, il témoigne de l'engouement suscité chez lui et la "Phalange", avec en 1923, cette foire artistique où ils purent voir des toiles de l'Ecole de Paris - autre chose que les produits de l'import-export entre Majunga et Paris ! Il serait donc souhaitable que ce genre de manifestations se développe pour une jeune génération désireuse de s'ouvrir à la culture européenne.

Collection : Lettres d'Afrique
Auteurs : Victor Jean-Louis Baghio'o
Chroniques Burundi _00001-20230127_143032.jpg
Manuscrit dont la couverture cartonnée mentionne le titre Chroniques Burundi et la page de titre celui de “Chroniques africaines” dont le texte commence ainsi : “Ces chroniques relatent fidèlement une mission en Afrique telle que je la vécus au service de l'OCORA...”)

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Quelques sonnets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP Poèmes 1925 1.jpg
Cinq sonnets inédits du vivant de l'auteur : Le tombeau de Samuel Jafetra, Exhortation, Fausse marine, Eloge des déchéances. Ce tapuscrit témoigne de l'intention de Jean-Joseph Rabearivelo de réunir ces poèmes.

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : L'épistolier
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM CORR1 Mme Cayla 280433 1.jpg

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
PRO MAN1 CONTE NUIT 1.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
PRO MAN2 CONTE NUIT 0.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Aucune collection
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Collection : L'historien
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : L'historien
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Le texte est mis au propre, d'une écriture (à l'encre) très aérée, avec une marge gauche bien définie, s'élargissant progressivment vers le bas. Les lignes, en revanche, se poursuivent jusqu'à l'extrème droite du feuillet, jusqu'à s'incurver vers le bas.
Il s'agit de la fin du texte pris en compte par Samuel Beckett. Mais le haut de la page étant marqué de points de suspension, il est impossible de savoir si elles sont orphelines d'autres feuillets ou si JJR s'est simplement appliqué là à mettre au propre un passage particulièrement difficile.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Manuscrit autographe provenant du fonds Brazzaville. Inconnu lors du premier inventaire (1996), identifié lors du second (2008) sous le numéro 29 bis.
Cahier de petit format. Au milieu de la couverture beige, dessin représentant une croix entourée d’un cercle. La première page de titre est dessinée au feutre noir et soulignée au stylo bille rouge ; en haut à droite, se trouve la signature imprimée au tampon d’encre bleue, « Sony la Boutansi », corrigée à la main pour lire « Sony LaBoutansi ».
Ce manuscrit contient deux œuvres de genre différent, poésie et prose narrative, sous deux titres différents : Déjà... j’ai habité tous ces mots (DHTM) et Ces hommes qui fatiguent les chiffres.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU REV JP32 Destin romantique.PDF

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MAN1 Boudry 1.jpg
L'article porte la date du 19 juillet 1937 quand JJR se suicide le 22 juin 1937 ! Simple erreur ? Toujours est-il que ce brouillon
fait l'éloge du "dépouillement" ; humble parmi les morts, épousant leurs traces, l'âme ouverte à leur souffle, le poète accède à une "poësie nue comme les pierres et l'eau". Heureux qui parvient à cette béatitude et admire, avec un soupçon d'amertume, un JJR contemplatif, désabusé, adressant un dernier sourire par voie de presse à son ami Robert Boudry - lequel écrira à son sujet un vibrant hommage dont le titre pathétique, Jean-Joseph Rabearivelo et la mort, y parlant d'un "drame colonial", n'en est pas moins sincère.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : L'Essor
Auteur : F.L.
NUM POE REV ES  1928-09-15 Deux livres 00.jpg

Collection : Quelques sonnets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 SONNETS.jpg
Deux sonnets inédits du vivant de l'auteur : Fausse marine, Éloge des déchéances.

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