Lettre de Blanche Febvre‑Longeray à Marguerite Audoux
Auteur(s) : Febvre-Longeray, Blanche
Description
- Courrier des lecteurs
- Critique laudative de De la ville au moulin
Texte
Paris, ce 5 mars 1926[1]
7, rue de Montenotte (17e)
Madame,
Pour vous écrire, j'ai attendu que fût entièrement terminée la publication de votre belle œuvre : De la ville au moulin, donnée par Le Journal.
J'espère que ma lettre arrivera en vos chères mains. Elle vous porte le modeste mais très pur hommage de mon admiration profonde.
Dans De la ville au moulin on retrouve tout le charme émouvant, toute l'exquise sensibilité qui déjà vivent dans vos précédentes œuvres : Marie-Claire et L'Atelier de Marie-Claire, pages si harmonieusement simples et humaines ! C'est bien le même cœur qui dicte, cœur que l'on devine, si plein de tendresse, de pitié, de bonté !
La « puissance » des mots existe… et, cependant, je sens « l'impuissance » de vous dire le ravissement et l'émotion que je ressens en lisant vos œuvres !
Écrivez encore, Madame, écrivez toujours ! C'est le vœu qu'ardemment je forme en fermant cette lettre, et en vous priant, une fois encore, d'agréer mes sentiments d'admiration émue.
Blanche Febvre-Longeray
Lettre envoyée le 6 et parvenue à destination le même jour par la deuxième distributionÉtat génétiqueVoir la partie SUPPORT