Mademoiselle,
[2] Il y a plus de deux hommes dans Marie‑Claire. Quels sont donc ceux qui ont pu frapper, en bien, ou plus vraisemblablement en mal, la prude lectrice ? Le père démissionnaire ? L'aumônier coupable ? Sylvain ou Eugène Cherrier (le premier maître et son frère, en Sologne) ? Henri Deslois, l'amoureux de la colline ?… Après le paragraphe moralisateur qui suit, le quatrième semble reprendre ce propos en mettant le projecteur sur Henri et Eugène.
[5] Sœur Désirée‑des‑Anges, dont le naturel n'a d'égal que le charme, et qui se dénude avant de mourir, ne supportant plus son austère habit de religieuse
[6] Est‑il si étonnant de trouver la même argumentation bien‑pensante chez Claudel, qui écrit à Jacques Rivière le 10 décembre 1910 (huit jours avant les propos fielleux d'Élisabeth Davilly) : « [Q]uelle belle action que celle de cet enfant élevé par charité qui vient diffamer ses bienfaitrices! Le livre est digne du ruisseau d'où son auteur est sorti. [...] » ? [Correspondance Paul Claudel-Jacques Rivière (1907-1924), Gallimard, Cahiers Paul Claudel n° 12, 1984, p. 172-173].
[7] À notre connaissance, René Bazin n'a jamais écrit d'ouvrage portant ce titre. Peut‑être s'agit‑il de l'intitulé d'un extrait découvert dans un manuel scolaire ou autre anthologie, un passage des Oberlé faisant allusion à Odile, par exemple… (Il n'est pas impossible que l'épistolière soit une religieuse ou une célibataire employée dans une maison d'éducation, ce qui expliquerait bien la tonalité du début de la lettre ; ou encore plus précisément – et de surcroît ‑ une enseignante, ce que confirmerait la fin – le jugement sur le style ‑).
Lettres échangées
Collection Correspondants |
Cette lettre a comme auteur : |
DAVILLY, Élisabeth
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