Marguerite Audoux
[5] La romancière n'est pas retournée à Bourges, mais seulement en Sologne, et à la fin de sa vie : elle s'y rend plusieurs fois en 1933, afin de se documenter pour écrire son dernier roman Douce Lumière (Grasset, 1937, posth.). Le 30 septembre 1933, elle écrit à Lucyle Rimbert, la fille de sa meilleure amie Louise Dugué : « J'arrive de Sologne où j'étais allée passer quelques jours, ainsi que j'en prends l'habitude petit à petit » (Fonds d'Aubuisson, lettre autographe inédite). Le 4 mai 1934, elle part faire son dernier « pèlerinage » avec son petit‑neveu Roger et la femme de ce dernier, « Many ». Elle passe dix jours à Pierrefite‑sur‑Sauldre, mais ne retourne toujours pas sur les lieux qui marquèrent à jamais son existence : Sainte‑Montaine et la ferme de Berrué. Quant à l'hypothétique voyage « du côté de [s]a Sologne » qu'elle annonce à Werth dans la lettre 171, nous n'en possédons aucune trace.
[8] D'après les lettres que Larbaud adresse à Fargue, ce n'est qu'en novembre 1911 que celui‑ci corrige les épreuves des Nocturnes, qui paraîtront sous le titre Poèmes en 1912 à la NRF [Voir la correspondance Larbaud‑Ray, Gallimard, tome deuxième, note 6 de la lettre 177 (de Larbaud à Ray du 15 novembre 1911), p. 301].
Lettres échangées
Collection Correspondants |
Cette lettre a comme destinataire : |
LARBAUD, Valery
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