Marie Moret demande à Joséphine Tramaux, à qui est servi gratuitement le journal Le Devoir depuis plusieurs années, si elle collectionne les numéros du journal et à quelle époque remonte sa collection.

Marie Moret envoie un chèque de 32,25 F à Fumouze frères en paiement d'une commande de divers articles de soin et d'hygiène : savons antiseptiques, mixture dessicative Delabarre, poudre de savon Raspail, préparation pour eau quadruple Raspail, brillantine Gœmmer, glycérolé d'amidon.

Marie Moret envoie 100 F à Buridant à verser sur son compte auprès de lui. Elle lui demande de servir gratuitement Le Devoir à monsieur Pagel, abonné au journal depuis sa création. Elle lui demande de vérifier dans son appartement combien il reste d'exemplaires du numéro d'avril 1898 du journal et s'il en reste un défraîchi qui pourrait être envoyé à Louis Bertrand à Bruxelles, qui n'a pas conservé l'exemplaire qu'il avait ; dans le cas où Bertrand renouvelait sa demande, elle prie Buridant de lui répondre qu'il transmet sa demande à Marie Moret et que le numéro qu'il demande est très rare. Nouvelles météorologiques : si le temps est affreux à Guise, le soleil brille à Nîmes, bien qu'il n'y fasse pas chaud à cause du vent du Nord, et les marronniers commencent à fleurir. Dans le post-scriptum, elle signale qu'elle a écrit la veille à Eugénie Louis.

Marie Moret confirme ses envois du 17 avril 1901 contenant le reçu d'un chéquier et la reconnaissance de l'exactitude de son relevé de compte au 31 mars 1901, et elle informe la banque qu'elle envoie un chèque de 32,25 F à Fumouze frères.

Marie Moret répond à une lettre de Pagel du 5 avril 1901, qui annonce qu'il va cesser son abonnement au journal Le Devoir [en raison de difficultés financières]. Marie Moret pense qu'il serait dommage que Pagel, qui est abonné au Devoir depuis l'origine du journal, ne puisse constituer une collection complète ; elle propose de lui servir gratuitement le journal.