Marie Moret répond à la lettre du 7 juin 1901 de Charles Drivon. Elle lui explique qu'elle se consacre depuis 1891 à la rédaction des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin », qu'elle limite ses relations sociales, qu'elle réduit sa correspondance à l'essentiel, qu'elle vit et travaille en partie dans le Midi : « Mon existence est partout subordonnée à mon travail. » Elle indique à Charles Drivon qu'elle ne peut l'aider ni dans son œuvre morale ni dans son œuvre matérielle, n'ayant pas de temps ou de fonds disponibles. Elle précise que sa fortune n'est pas comparable à celle possédée par Godin et qu'elle a beaucoup perdu dans la débâcle du Panama. Sur le sujet du monopole exposé par Charles Drivon.