Godin est heureux d'apprendre que la revue de Fauvety se porte bien. Fauvety se plaint d'être seul pour conduire son œuvre : « Combien je puis dire la même chose pour celle que j'ai entreprise ici ! » ; Godin indique à Fauvety qu'il achève le Familistère et tente l'organisation pratique de l'association du capital et du travail, et il estime qu'il occuperait une place inutile dans le comité de rédaction de la revue. Sur la politique, qui ne laisse pas de place aux idées d'avenir ; Godin annonce à Fauvety qu'il ne songe pas à la députation et qu'il ne veut plus se mêler aux actes de cette politique confuse : « L'œuvre de décomposition sociale à laquelle elle nous conduit revient à d'autres qu'à moi. J'ai à faire d'autres choses dont peut-être la société profitera quand elle sera arrivée à se demander sur quoi bâtir. » Godin veut cependant bien recevoir des exemplaires des brochures de Fauvety, qu'il trouve excellentes et qu'il essaiera de distribuer avec son manifeste électoral dans la circonscription de Guise qu'il a laissée à Edmond Turquet.