FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 11 résultats dans 16881 notices du site.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 7 mai 1860
Dolot communique à Godin une nouvelle lettre de Trystram et Crujeot et annonce qu'il crédite l'usine de Belgique de 100 F à verser par celle-ci aux familles des ouvriers belges Michel Verhaegen et Vancampenhout. Dolot demande à Godin s'il doit expédier la cuisinière vendue par monsieur Camatte à Trystram et Crujeot.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 28 juillet 1860
Godin annonce à Brullé qu'il se rendra à sa demande à Laeken la semaine prochaine. Il le prévient qu'il va employer un voyageur, monsieur Camatte, pour la Belgique : il pourrait partir de Maubeuge, visiter quelques villes du Nord qu'il lui reste à faire et se rendre à Charleroi, sans avoir à passer par Bruxelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 15 août 1860
Godin remet 2 979,46 F à Brullé, à créditer sur son compte particulier. Il l'avertit qu'il se rend à Paris et ne sera pas de retour à Guise le 22 août et qu'il est inutile qu'il y vienne avant cette date. Il informe Brullé que monsieur Camatte est en voyage, qu'il passera par Maubeuge et se rendra ensuite directement à Bruxelles. Godin fait observer à Brullé, qui remarque que certains modèles se vendent peu, qu'il faut mieux réguler le tarif de l'usine belge.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 20 septembre 1860
Sur les voyages commerciaux et la publicité en Belgique. À la demande, semble-t-il, d'Alexandre Brullé, Godin annonce à celui-ci qu'il ne renverra pas Camatte en Belgique. Il lui signale que Telliez ne rentrera que dans les premiers jours d'octobre et qu'il sera trop tard alors pour effectuer une tournée complète en Belgique. Godin recommande de faire des annonces [dans la presse] sans dépasser la somme de 300 F et de rédiger une circulaire à l'intention des commerçants. Dans le post-scriptum copié dans la marge à gauche, Godin propose à Brullé de lui envoyer des meules en grès qui se trouvent à l'usine de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 15 octobre 1860
Godin informe Brullé que Telliez peut commencer dans la semaine à voyager en Belgique. Il lui demande ses instructions à ce propos.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 23 janvier 1861
Godin renvoie à Brullé le compte de monsieur Camatte, qui prend à sa charge son voyage en Belgique. Il lui annonce qu'à son prochain voyage à Laeken, ils s'entretiendront de l'affaire des postes, et qu'il écrit au chef de la gare du Midi suivant les instructions de Brullé. « J'ai besoin d'ouvriers mais j'en ai assez ici de mauvais ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 12 décembre 1863
Godin communique à Versigny la copie d'une lettre de son ancien directeur [de l'usine de Laeken]. Il l'informe qu'un mouvement de réaction se produit à Guise contre les diffamations dont il est l'objet depuis le 15 novembre, dont il pense que les instigateurs sont sa femme et un complice, ancien employé de sa maison « qui lui a fait toucher le piano pendant un an ». Il explique que ses soupçons sont fondés sur une menace qu'il lui a écrite quand il est parti de chez lui il y a deux ans, que sa femme a fait disparaître. Il ajoute qu'en venant enlever ses effets, sa femme a pris soin d'enlever un discours prononcé par Camatte à la louange de Godin à l'occasion de la Sainte-Cécile il y a deux ans, que la rumeur fait de Camatte l'auteur des libelles et chansons, que ce dernier est peut-être caché à Guise et qu'il a quitté la maison qui l'employait. Godin précise que Camatte était avant 1848 propriétaire d'un pensionnat important de Versailles et qu'il aurait été soupçonné d'assassinat d'un élève et qu'il aurait été acquitté par la cour d'assises de Versailles. Godin suggère à Versigny qu'il pourrait enquêter sur cet homme qui pourrait être appelé par sa femme comme témoin de réputation, qui joue de l'orgue dans l'église et passe pour un pianiste distingué à Guise. Il signale enfin à Versigny que Cantagrel détient de la correspondance de Camatte et la chanson qu'il a écrite contre lui-même.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin fait à Versigny le récit de l'opération d'apposition de scellés sur les halles et magasins de l'usine. Il lui explique que les représentants d'Esther-Lemaire doivent faire une évaluation de tout ce qui se trouve à l'usine. Godin juge que cette évaluation sera nécessairement inexacte et demande conseil à Versigny sur la conduite à tenir. Il lui fait le récit de la visite que lui a rendue une « dame X » pour lui faire des révélations : elle habite dans la même maison que la dame Camatte dont le mari a disparu et a entendu des conversations qui laissent croire qu'une connivence existe entre Esther Lemaire et les époux Camatte ; la séparation serait une machination remontant à un an dans le but qu'Esther Lemaire récupère la moitié de la fortune de Godin et que Camatte en soit le régisseur ; sur un projet d'enlèvement de Marie Moret par Camatte ; sur la résolution de Camatte à écrire des chansons diffamatoires et de travailler à la ruine de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 février 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Versigny qu'Esther Lemaire a encore pris du retard dans le choix de son avocat et que le président du tribunal a fixé les plaidoiries au 18 mars 1864. Godin explique qu'à son arrivée à Paris il y a dix jours, quelqu'un a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui. Godin confie à Versigny que cette personne est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre. Godin informe Versigny qu'il a pris la décision de renvoyer Telliez. Il raconte à Versigny qu'il a pu reconstituer, à la demande de Favre, grâce à la mémoire de son fils et de celle de Marie Moret, ce qui a eu lieu à l'issue de la réunion de Marie Moret avec son fils Émile en avril 1861 et la scène de juillet 1863 : en 1861, Esther Lemaire traita Marie Moret d'aventurière ; la belle-sœur d'Esther Lemaire et madame Telliez assistaient à la scène de 1863.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère des nouvelles de son procès en séparation et rapporte qu'Esther Lemaire aurait choisi son avocat. Godin explique que la personne qui a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat, sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui, est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre, et qui a disparu. Il informe Oudin-Leclère que sa femme est à la recherche de témoins parmi ses anciens employés mécontents.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 septembre 1868
Godin demande à Cantagrel si monsieur Camatte enseigne toujours au collège Sainte-Barbe et où il demeure. Il lui confirme sa lettre de la veille relative aux brevets à demander au ministère.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2