Godin explique à Tito Pagliardini qu'il veut saisir l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur l'Instruction primaire et qu'il souhaite savoir ce qui se fait dans les pays voisins en la matière. Il lui demande de lui adresser un document officiel du gouvernement anglais qui répondrait aux questions du questionnaire joint à sa lettre. Godin soumet à Pagliardini le cas d'une Française née près de Guise bénéficiaire d'un legs du baron Louis Tennette, le château de Kelington, près d'Ashford et de Canterbury, devenue folle et morte dans la maison de Bethlem à Londres : les dernières nouvelles reçues par sa famille datent de 1821 : ses héritiers, des familles de pauvres ouvriers, veulent savoir ce qu'est devenue sa fortune ; l'abbaye de Sainte-Claire à Londres, jadis abbaye de Notre-Dame des Neiges, aurait des renseignements à fournir. Dans le post-scriptum, Godin précise que la Française s'appelait « Ane Margueritte Compère ». Le questionnaire joint à la lettre et copié sur les folios 1r à 7r comporte 22 questions.