FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Bernard Steüer, 25 février 1888
Sur le mausolée de Godin. D'après Ringuier, Steüer a proposé de soumettre un projet pour le mausolée de Godin. Marie Moret lui précise que ceux qui veulent présenter un projet au conseil de gérance de la Société du Familistère, à elle-même et à l'exécuteur testamentaire de Godin le font à leurs risques et périls. Elle l'informe qu'en raison de la neige, le plan de la partie du jardin où s'érigera le mausolée ne sera achevé que la semaine suivante. Suivant le désir de Ringuier, Marie Moret donne à Steüer des indications sur la pensée de Godin : « Il était en outre profondément spiritualiste et savait bien que son tombeau ne recèlerait que la partie grossière de son enveloppe matérielle. Il serait donc bon que son mausolée indiquât ces traits généraux. » Elle propose de lui envoyer quelques brochures de Godin et lui précise qu'elle possède un buste en bronze de Godin réalisé par Tony-Noël et qu'elle correspond avec ce dernier à propos du mausolée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Tony-Noël, 25 février 1888
Sur le mausolée de Godin. Marie Moret précise à Tony-Noël que ceux qui veulent présenter un projet au conseil de gérance de la Société du Familistère, à elle-même et à l'exécuteur testamentaire de Godin le font à leurs risques et périls. Elle l'informe qu'en raison de la neige, le plan de la partie du jardin où s'érigera le mausolée ne sera achevé que la semaine suivante, et qu'une décision n'interviendra pas avant la fin de mars ou le début d'avril. Marie Moret lui indique qu'elle n'a pas eu le temps de réfléchir à une allégorie possible de l'esprit général de Godin. Elle lui recommande de descendre à l'hôtel de la Couronne s'il vient à Guise avec un ami pour examiner l'endroit où sera élevé le monument. Elle revient ensuite à la question de l'allégorie de la pensée de Godin et lui donne des indications : « Il était en outre profondément spiritualiste et savait bien que son tombeau ne recèlerait que la partie grossière de son enveloppe matérielle. Il serait donc bon que son mausolée indiquât ces traits généraux. » Elle lui confie qu'il a l'avantage d'avoir connu Godin et d'avoir réalisé son buste. Elle lui demande à quel prix il pourrait réaliser un nouvel exemplaire en bronze de celui-ci s'il était décidé de placer un buste sur le mausolée ; elle l'interroge sur la tenue du bronze à l'extérieur et sur l'emploi de granit pour le mausolée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Tony-Noel, 28 février 1888
Marie Moret envoie à Tony-Noël le plan [de la partie du jardin d'agrément où doit être érigé le mausolée de Godin].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Leymarie de publier dans sa revue une offre d'emploi pour un jardinier du Familistère capable de donner un cours de jardinage hebdomadaire aux élèves des écoles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Dezaux qu'il ne peut lui donner satisfaction en ce moment car il n'est pas possible d'enlever en ce moment les poissons des bassins du jardin du Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Rentrée de Paris mais Marie-Jeanne Dallet est malade. La statue de Godin doit être élevée sur la place du Familistère et le mausolée sera sur la tombe avec son buste, dans le jardin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Prévient que l'imprimerie Chastanier devrait bientôt envoyer à Albert de Rochas d'Aiglun une épreuve de la brochure Les Frontières de la physique et de sa couverture. Marie Moret invite de Rochas d'Aiglun à visiter le Familistère prochainement pour en comprendre le fonctionnement. Se propose de le loger chez elle au lieu de loger à l'hôtel. Sur la vie de la famille Moret-Dallet au Familistère : « Madame Veuve Dallet et sa fille sont mes camarades de table. » Présente Émilie, qui s'occupe des services de l'Enfance et Marie-Jeanne qui la seconde dans cette tâche ; Marie-Jeanne est l'autrice des clichés photographiques envoyés à Albert de Rochas d'Aiglun. « Notre vie est très occupée et des plus simples. On se couche de bonne heure. Il n'y a rien à voir dans le pays en dehors du Familistère. C'est, vous le voyez, Monsieur, une station de plein repos que nous vous offrons et en plein milieu ouvrier. » Exprime une réserve sur l'entretien des espaces communs du Familistère qui n'est pas dans l'état dans lequel « le fondateur eût voulu les voir toujours ». Un idéal social encore insuffisant est la cause de cette négligence. Sur l'importance des travaux de son correspondant qui « élèveront l'homme au dessus de la simple recherche des satisfactions matérielles individuelles » et les résistances que ses idées doivent rencontrer. Fait un parallèle avec les difficultés de compréhension de l'œuvre de Godin, dans laquelle bien peu voient « autre chose qu'un caprice d'un chef d'industrie ». En post-scriptum, demande l'adresse d'expédition des 150 exemplaires de la brochure, à l'Agnelas ou à Paris.
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