Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 28 février 1893

Remercie Doyen de l'envoi du numéro de L'Aurore. Réception du journal L'Église de l'avenir. Demande à Doyen de remettre 30 F à Élise Pré pour ses appointements de février 1893 et 5 F de la part d'Émilie Dallet. Accord des livres de compte de Doyen et de Marie Moret pour Le Devoir. Abonnements au service du journal Le Devoir : ajout de Charles Gouté ; suppression de monsieur Gauchet. Accuse réception des divers envois de Doyen : feuille 3 du livre de Bernardot ; reçu de la mairie de Guise ; notice « Ouvrages reçus » ; reçu de la Société de paix pour les 5 F d'Athanase Crétien. Demande d'échange avec La Vraie République : « nous avons déjà tant d'échanges qu'il ne faut les augmenter que s'il y a vraiment utilité. ». Remerciements de Fabre et compliments de la famille Dallet.

Mots-clés

Personnes citées

Œuvres citées

Bernardot (François), Le Familistère de Guise, association du capital et du travail, et son fondateur Jean-Baptiste-André Godin : étude faite au nom de la Société du Familistère de Guise, Dequenne et Cie, 2e éd., Guise, Imprimerie Édouard Baré, typographie et lithographie, 1893.
L'Aurore, Paris, 1886-1895.
L'Église de l'avenir. Organe mensuel de la Nouvelle Jérusalem, Paris, 1892-.
Vraie République.

Lieux cités

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomBernardot, François (1846-1903)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieIngénieur des Arts et Métiers, coopérateur et fouriériste français né en 1844 à Nantes (Loire-Atlantique) et décédé en 1903 à Nantes. Il est le filleul du médecin fouriériste Ange Guépin (1805-1873). Diplômé de l'École des Arts et Métiers d'Angers en 1865, il travaille de 1867 à 1874 à la construction du canal du Suez. Il se marie à Nantes le 21 août 1876 avec Angéline Morisseau, fille mineure d'un mécanicien à Nantes, née en 1858. Toujours en 1876, il entre au service de la manufacture Bourgeois et Cie à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), qui produit du sang desséché, du superphosphate d'os et des engrais. Il est recruté en décembre 1882 par Jean-Baptiste André Godin pour la surveillance des brevets et des approvisionnements de l'usine du Famiilstère. Il devient membre associé et conseiller de gérance de l'Association coopérative du capital et du travail jusqu'en 1897, et président de la Société de paix du Familistère. François et Angéline Bernardot ont quatre enfants : Georges, Madeleine et deux fils nés au Familistère, Paul (1883-1896) et René (1885-1901). François Bernardot quitte le Familistère en 1897 pour s'occuper d'une entreprise de tonnellerie mécanique à Nantes. En décembre 1882, Bernardot déclare à Godin : « En religion, je n'en reconnais pas d'autre que celle de l'étude de la science [...] »

NomCrétien, Athanase (1824-1895)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieOuvrier corroyeur et fouriériste français né en 1824 à Monnes (Aisne) et décédé en 1896 à Dallas (Texas, États-Unis). Il participe à l'expérience fouriériste de Réunion à Dallas (Texas), où il arrive en 1856. Il est abonné à Dallas au journal du Familistère Le Devoir (Guise, 1878-1906).

NomDallet, Émilie (1843-1920)

GenreFemme

Pays d'origineFrance

BiographiePédagogue française née Moret en 1843 à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) et décédée en 1920. Elle est la fille de Jacques-Nicolas Moret, serrurier, cousin germain de Jean-Baptiste André Godin, et de son épouse Marie-Jeanne Philippe. Elle est la sœur cadette de Marie Moret (1840-1908). Elle épouse Pierre Hippolyte Dallet (1828-1882), Charentais, capitaine au long cours décédé et enterré civilement à Guise en février 1882, avec lequel elle a trois filles, Marie-Jeanne (1872-1941), Dallet, Marie Émilie (1876-1879) et Marie Marguerite (1877-1880). Associée de l'Association coopérative du capital et du travail, Émilie Dallet dirige les écoles du Familistère à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Prénommée Émélie sur ses actes de naissance et de mariage, Émilie est son prénom d'usage. Surnommée "Ner" par Marie Moret dans sa correspondance à Jules Pascaly.

NomDallet, Marie-Jeanne (1872-1941)

GenreFemme

Pays d'origineFrance

BiographieÉducatrice, coopératrice et pacifiste française née en 1872 à Guise (Aisne) et décédée en 1941 à Versailles (Yvelines). Elle est la fille d'Émilie Dallet-Moret (1843-1920) et d'Hippolyte Dallet (1828-1882), et la nièce de Marie Moret. Marie-Jeanne Dallet épouse Jules Prudhommeaux (1869-1948) à Nîmes en 1901, avec lequel elle a un fils, l'anarchiste André Prudhommeaux (1902-1968), puis une fille, Marie Jeanne Émilie Prudhommeaux. Avant son mariage, Marie-Jeanne Dallet s'occupe des écoles du Familistère avec sa mère et pratique la photographie en amatrice.
Surnommée "John" par Marie Moret dans sa correspondance à Jules Pascaly.

NomDoyen, Pierre-Alphonse (1837-1895)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieEmployé français de la Société du Familistère et gérant du journal Le Devoir, né en 1837 à Surfonds (Sarthe) et décédé en 1895 à Guise (Aisne) au Familistère, époux en premières noces de Pauline Anastasie Lemarie et en secondes noces d'Émilie Virginie Brunet. Il a deux enfants. Il entre au service du Familistère en 1878 et il se voit confier la gérance du journal Le Devoir (Guise, 1878-1906) de la création de celui-ci en 1878 jusqu'à sa mort en 1895.

NomGouté, Charles Alexandre (1815-1899)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieMilitant républicain très actif né en 1815 à Blois (Loir-et-Cher) et décédé en 1899 à Ouchamps (Loir-et-Cher). Charles Alexandre Gouté adhère aux idées phalanstériennes dès la monarchie de Juillet. Il est marié à la fouriériste Héloïse Gouté (1839-1916). Il est partisan des essais sociétaires et souscripteur de plusieurs d'entre eux. Il travaille quelque temps dans une chaudronnerie du Havre, soutient les expériences phalanstériennes, le Phalanstère du Saï au Brésil et le Ménage sociétaire de Condé-sur-Vesgres dans les Yvelines avant de s'embarquer pour les États-Unis pour participer à la colonie de Réunion (Texas). Apprenant l'échec de l'entreprise à son arrivée, il revient en France et s'installe à Paris. Il rentre ensuite à Blois, ayant conservé ses convictions phalanstériennes. Lui et sa femme contribuent aux périodiques dirigés par l'ancien fouriériste Riche-Gardon, tels que La Renaissance, Le Déiste rationnel et La Bonne nouvelle. Charles et Héloïse Gouté s'installent dans les années 1860 dans une propriété d'Ouchamps, près de Blois. Il est désormais qualifié de propriétaire dans les actes d'état civil et dans les recensements. Rapidement, il entre au conseil municipal et y siège jusqu'à son décès. Le couple soutient financièrement la maison rurale du docteur Jouanne à Ry (Seine-Maritime). Charles Gouté est abonné à Ouchamps (Loir-et-Cher) au journal Le Devoir à la fin du XIXe siècle.

NomMartens, E.

GenreHomme

Pays d'origineInconnu

BiographieHabitant du Familistère abonné à titre gratuit au journal du Familistère Le Devoir (Guise, 1878-1906).

NomPré, Élise (1861-)

GenreFemme

Pays d'origineFrance

BiographieOuvrière et employée de maison française née Joseph en 1861 à Guise. Élise Joséphine Joseph se marie à Jules Pré ou Près (1855-1896), mouleur à l'usine du Familistère de Guise. Élise Pré travaille à l'usine du Familistère de Guise ; où ses frères sont employés comme mouleurs. Elle travaille comme blanchisseuse et femme de ménage. À partir de 1892, elle est employée de maison de Marie Moret et d'Émilie Dallet au Familistère. Elle habite dans l'aile droite du Palais social jusqu'en 1911 au moins.

Informations sur le document source

CoteInv. n° 1999-09-53

Collation3 p. (154v, 155r, 156v)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationFamilistère de Guise

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 21/12/2021 Dernière modification le 26/04/2023

Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 28 février 1893

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)

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