Collections de sources génétiques d'opéras

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Collection : Conchita - 5. La réception (Conchita de Ricardo Zandonai)

Auteur(s) : Spada, Lionello
<em>"Conchita" di R. Zandonai</em>
A propos de Conchita au Costanzi.
Après avoir rappelé le roman source du livret et le traitement théâtral réalisé par les deux librettistes Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini, le critique s'attarde sur la personnalité musicale originale de Riccardo Zandonai.
La fin de l'article est consacré à l'accueil du public et à l'interprétation réussie des chanteurs Cervi-Caroli, le ténor Taccani et Marek ainsi que celle de l'orchestre dirigé par Vitale.

Auteur(s) : s.n.
<em>Operatic triumph. "Conchita's" success at Coven Garden</em>
L'action du livret résumé en début d'article est, selon 'lauteur, une libre adaptation "forte, simple et directe" du livre "sordide" de Pierre Louÿs. Le personnage féminin qui ne pourrait être créée en Europe du nord, "(...) est une empoisonneuse et une perverse monomaniaque dont la manie est l'amour et son pantin, sa marionnette,est un certain Mateo". La musique est moderne, d'inspiration symphonique, certaines pages ne sont pas suggestives, d'autres le sont au contraire (l'intermède entre le premier et le deuxième acte, l'ouverture au troisième acte qui "suggère parfaitement une nuit espagnole"). Zandonai a écrit une musique forte et passionnée sur un thème fort et passionné et le résultat n'est pas simplement un succès théâtral mais aussi artistique". Le dernier paragraphe de l'article est consacré aux voix, en particulier Tarquinia Tarquini et le ténor Schavazzi.

Auteur(s) : s.n.
<em>Il successo di "Conchita" del maestro Zandonai</em>
Récit du succès de Conchita malgré un "livret périlleux" "vériste", selon l'auteur.
La suite de l'article résume l'action par acte et se centre sur l'évolution du couple Conchita-Matteo.
La critique de la partition suit le même schéma : "rien de particulièrement beau au point de vue musical dans le premier acte mais il est bien fait et il prépare bien le public; le deuxième et le troisième actes sont indubitablement les meilleurs, l'accompagnement orchestral de la scène du "café-chantant est coloré et efficace, le duetto d'amour est original, simple et délicat; le troisième acte s'ouvre par un intermède qui explique musicalement le caractère volubile et cruel de Conchita, il sert à justifier la scène un peu brutale du porche; c'est une belle page musicale qui rappelle beaucoup Debussy. Dans le même acte, la scène dans la ruelle espagnole et le dialogue de Conchita sont excellents. L'acte entier est empli de couleur et de force. La scène finale pacifie totalement l'auditoire un peu secoué par les émotions des actes précédents".
Les dernières lignes de l'article indiquent l'excellente exécution de l'orchestre.

Auteur(s) : M. P.
<em>"Conchita" di R. Zandonai al Sociale di Treviso</em>
Long article adressé par téléphone (précision placée dans le sous-titre).
Après avoir souligné les qualités de programmation du théâtre Sociale de Treviso et les qualités du compositeur Riccardo Zandonai, "l'un des plus prometteurs d'Italie" (Grillo del focolare et le futur Meleanis sont cités), l'auteur critique plus spécifiquement Conchita, "l'un des sujets les plus anti-théâtraux que l'on peut imaginer pour le théâtre". Il est fait ici référence à une tentative théâtrale au Théâtre Goldoni de Venise par la Compagnia Stabile de Rome et dans le rôle de Conchita "une chanteuse polonaise ("qui abandonna peu après l'art dramatique et peut-être aussi - qui sait - l'Italie"). L'action scénique tirée de La Femme et le pantin de Pierre Louÿs serait inexistante "non seulement, elle ne contient aucune action (l'unique action sont... les coups en fin d'opéra) mais elle ne présente qu'une situation unique, immobile, immuable  : l'amour, la déception, le refus". Suit le résumé de l'action par acte et tableaux.
Une grande part de l'article est ensuite consacrée au caractère symphonique de la partie orchestrale (l'orchestre est dirigé par le chef Guido Farinelli), aux voix (dirigées par le chef de chœur Zarzotto), en particulier Amelia Frabetti dans le rôle de la mère de Conchita, Ebe Boccolini Zacconi et Pietro Schiavazzi dans les rôles principaux.
L'article se conclut sur la chronique de la soirée et les rappels ("les actes eurent ansi respectivement 5, 4, 5 et 3 rappels").

Auteur(s) : s. n.
<em>Conchita</em>

Auteur(s) : Fossati
Cronaca milanese - Dal Verme
Première de Conchita au théâtre Dal Verme. Critique sévère du livret et "cette manie d'innovation aristocratique" ainsi que du traitement psychologique du personnage central (référence à Madame Bovary de Flaubret transcrit en France pour l'opéra).
A l'inverse, l'art musical de Riccardo Zandonai est largement salué. 
Bonne critique des voix principales, Tarquinia Tarquini et Pietro Schiavazzi ainsi que du chef d'orchestre Panizza.

Auteur(s) : E. A.
<em>La prima rappresentazione di Conchita del maestro Zandonai al Dal Verme</em> - article de presse
Long article critique sur la Première de conchita au théâtre Dal Verme.
Critique positive de la Première. applaudissements nourris et salutations répétées de la part des interprètes (3 fois à chaque baissé de rideau) et du compositeur (8 à 10 reprises); apparition sur scène du directeur d'orchestre Panizza et du poète Zangarini.
Analyse détaillée et intéresssante pour les références opératiques :
Analyse critique du style musical du compositeur, qui, sans être novateur, se place parmi les nouveaux compositeurs italiens, prêts à succéder à Puccini.
Référence aux styles opératiques de l'époque : la "couleur locale" dans les scène de la "strada" ou "il baile"; référence à Carmen de Bizet pour l'acte II, à la scène de l'atelier, opéra Luisa [Miler] de Giuseppe Verdi. 
Le prélude de l'acte III de la "cancellata" expose l'excellence de Riccardo Zandonai; référence à Verlaine : "c'est l'extase langoureuse du violon qui gémit parmi les frissons de la bise [sic] et dont le sanglot s'évanouit dans la lueur de la lune" [cf. poème C'est l'extase langoureuse, Paul Verlaine].
Critique sévère du livret : en particulier le traitement littéraire et psychologique des deux personnages principaux, celui de Conchita qui ne peut rivaliser ni avec Carmen ni avec Salomé, celui de Mateo, mainte fois employé, oscillant entre Don José et Des Grieux. Même chose pour l'amour-passion entre les deux amants qui n'atteind pas celui mis en scène, entre autres, dans Werther et Aida.
Critique positive de l'orchestre, sur l'art scénique et vocal de Tarquinia Tarquini et du ténor Schiavazzi.

Auteur(s) : s. n.
<em>"Conchita" di R. Zandonai a Treviso</em>

Auteur(s) : s. n.
<em>Conchita a Treviso</em>

Auteur(s) : Traversi, Camillo, Antona
<em>Il trionfo della "Conchita" di Riccardo Zandonai</em>

Auteur(s) : s. n.
<em>"Conchita" a Treviso</em>

Auteur(s) : Pierce, Florence, Lillian
<em>Conchita Depicts Varying Emotions. Direct Appeal of Opera Will Be Felt in Second Presentation</em>
L'article parle en particulier du personnage de Conchita "qui n'est pas immoral" et de l'interprétation de Tarquinia Tarquini (L'auteur fait référence à Carmen).
La seconde partie de l'article porte sur le récit de l'action centré sur le dialogie entre texte et musique.

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita" Talks About Her Work. Prima Donna and Her Favorite Roles. Tarquinia Was Zandonai's Chosen Type for Great Opera</em>
Courte biographie de la chanteurse Tarquinia Tarquini; rencontre avec Riccardo Zandonai à Naples où elle présente ses rôles fétiches, Salomé et Carmen, avant d'être engagée pour ce même rôle à Covent Garden [avril à mai 1911]; dans son jeu théâtral figure aussi la danse pour lequel Tarquinia Tarquini s'est rendu à Paris pour étudier la danse pour ces mêmes rôles et en perspective de celui de Conchita Le dernier paragraphe est consacré à la tournée de la chanteuse aux Etats-Unis.

Auteur(s) : Rossi, Carlandrea
Il concerto Zandonai

Mots-clés :

Auteur(s) : Boni, Enrico
<em>"Conchita"</em>
Présentation avant la générale de Conchita au théâtre Costanzi.
La référence à Carmen de Prospero Mérimée puis de Bizet ainsi qu'au personnage du roman source La femme et le pantin de PIerre Louÿs permet à l'auteur de critiquer le livret et le traitement psychologique et musical du personnage principal. 
La fin de l'article est consacré à l'accueil et aux applaudissements du public pour l'œuvre, les chanteurs ainsi que l'orchestre.

Auteur(s) : s. n.
<em>La "Conchita" a Treviso</em>

Auteur(s) : Z.
<em>La Prima di Conchita a Milano - Il successo dell'opera</em>

Auteur(s) : M.
<i>Al "Sociale" - Il successo di "Conchita"</i>
Première représentation de Conchita en Vénétie, saluée par le public qui rappelle à plusieurs reprises Riccardo Zandonai à la fin de chaque acte, en présence de Tito Ricordi et de "nombreux compositeurs et critiques".
L'auteur, défavorable au livret "gâché irrémédiablement", salue à l'inverse la musique "moderne" du compositeur (le critique fait un rapprochement avec l'opéra Louise de Gustave Charpentier, Carmen de Georges Bizet). Cette musique "suit l'action, la décrit et la commente, et crée une atmosphère musicale autour des personnages, reconstruit le décor et illumine les situations psychologiques". Suit une critique détaillée par acte.
Sont salués le chef d'orchestre, Guido Farinelli, l'orchestre, les chanteurs Ebe Boccolini-Zacconi dans le rôle de Conchita, le ténor Schavazzi, la basse Autori, madame Frabetti, dans le rôle de la mère de Conchita, les seconds rôles Rosselli, Chiesura, Adorni, le ténor Cucci ainsi que le chœur conduit par Zorzato et la mise en scène par Clausetti [édition Ricordi].
Un dernier éloge est adressée au théâtre Sociale de Trévise "qui a toujours offert les Premières en Vénétie des meilleures nouveautés italiennes" et à son directeur Marzinotto.

Auteur(s) : F. F.
<em>"Conchita" […] rappresentata per la prima volta al Teatro Dal Verme di Milano</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Critique sévère du livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarni.
L'originalité musicale de Riccardo Zandonai est par contre largement soulignée, différente des "jeunes auteurs proches de Puccini, l'auteur de la Bohème et de Tosca".
La large partie de l'article est consacré à l'interprétation de Tarquinia Tarquini et à Pietro Schiavazzi, en particulier dans la scène du baile, soutenu par le travail du chef d'orchestre Panizza.
Il est indiqué que la mise en scène est très soignée.

Auteur(s) : s. n.
&quot;Conchita&quot; del Maestro Zandonai
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
L'œuvre de Zandonai est replacée dans la saison théâtrale, après les représentations de Madama Butterfly et de Aida, présentée à un public nombreux et choisi (critiques musicaux, artistes, haute société).
Référence au précédent opéra de Riccardo Zandonai, Il grillo del focolare et à l'œuvre source de Conchita, le roman de Pierre Louÿs mis en livret par Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini.
L'article est centré sur le succès de l'opéra. L'auteur décrit les nombreux rappels et applaudissements selon les actes. Il insiste sur la modernité de l'écriture musicale du compositeur, sans influence du style bizétien.
Les voix ainsi que la direction d'orcheste sont saluées en fin d'article.
recension recto-verso sur Lirica

Auteur(s) : s.n.
<em>Un nuovo lavoro d'un maestro trentino</em>

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita" (dal romanzo al melodramma)</em>

Auteur(s) : s.n.
<em>article de journal Conservando con Riccardo Zandonai - le prime indiscrezioni su Conchita</em>
interview de Riccardo Zandonai. Le journaliste souligne le fait que le compositeur est natif du Trentin. Référence au précédent succès de Riccardo Zandonai, Il Grillo del focolare. Le nouvel opéra Conchita est d'une inspiration toute autre dans lequel le réalisme prévaut.
Sur les sources de l'opéra, le compositeur fait référence au roman de Pierre Louÿs, La Femme et le Pantin, et à l'adaptation en livret de Maurizio [Maurice] Vaucaire et Carlo Zangarini, ainsi qu'à l'opéra Carmen de Bizet, dont Riccardo Zandonai s'est inspiré. Le musicien fait référence à la future Première à Milan et au jugement du public qu'il attend serein.
Enfin, Riccardo Zandonai ajoute quelques mots sur les interprètes, en particulier Tarquinia Tarquini - que le journaliste connaît pour avoir entenu à Trente dans Madame Butterfly de Giaccomo Puccini - à l'acmée de son art dans Conchita selon le compositeur, et le ténor Schiavazzi, interprète "efficace" et "valeureux".

Auteur(s) : s.n.
<em>Il soggetto di "Conchita"</em>
L'opéra Conchita est le première nouveauté lyrique de la saison (automne-printemps) au théâtre Dal Verme. Le jeune compositeur est complimenté pour son art et sa culture.
Il est fait référence aux sources sulfureuses de l'opéra, La Femme et le pantin de Pierre Louÿs qui a inspiré "l'adaptation scénique" de Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini. 
Selon le critique, l'histoire ne comporte aucun rebondissement et est centré sur les deux principaux antagonistes. Les autres personnages sont uniquement des silhouettes posées dans chacun des tableaux.

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita" al Dal Verme</em>

Auteur(s) : s.n. ; s.n.
<em>article de journal "Conchita" - il romanzo e il libretto</em>
Annonce de la Première de Conchita de Riccardo Zandonai. Critique assez sévère du livret et non du compositeur (musicien fécond qui a composé précédemment Il grillo del focolore). Les raisons de cette rencontre "mutuelle" entre le compositeur et le sujet ne sont pas toujours simples, indique le critique. L'opéra est tiré du roman français La femme et le pantin, écrit en 1898 par Pierre Louÿs. 
Le critique est sévère concernant le roman, comme il l'est pour Les chansons de Bilitis et Aphrodite et autres œuvres de l'écrivain Pierre Louÿs
Le livret (action, pensée, la psychologie des personnages) se résume en une phrase : "la satisfaction des sens" qui, en dehors de tout jugement moral, devient monotone et ennuyeux; Conchita est une "sorcière cynique" et Don Matteo, "un pauvre homme". L'intrigue est résumée plus bas dans l'article.
Rappel de l'adaptation théâtrale d'une autre qualité [de Pierre Frondaie] que le critique aurait vu à Paris précédemment et des critiques qui s'y sont rapportées, en particulier sur les scènes dénudées, censurées dans le livret. 
La musique, publiée par la maison Ricordi dans une édition de luxe, n'est pas abordée ici mais le sera ultérieurement après la Première.

Auteur(s) : ESSEPÌ
<em>"Conchita" del maestro Zandonai al Dal Verme</em>
Long article critique sur la Première de Conchita a Dal Verme. Description détaillée des applaudissements à chaque fin d'acte qui témoigne de l'accueil du public pour la première apparition du compositeur sur la scène milanaise, pour l'orchestre et le chef d'orchestre Panizza ainsi que pour Tarquinia Tarquini dans le rôle de Conchita. Critique sévère du livret et de l'usage du réalisme concernant l'illusion théâtrale. Analyse détaillée de la structure dramaturgique et musicale en particulier dans les duo Conchita-Mateo.

Auteur(s) : s.n.
&quot;CONCITATA&quot; Duetto in 4 atti e 6 quadri plastici Versi di ZAN / garini / donai (Soci accomandanti : Vaucaire, Louys e Bizet)
Parodie de l'opéra avec versification satyrique : didascalies et dialogues succincts.

Auteur(s) : C. L. [Carlo Linati]
<em>"Conchita" del maestro Zandonai</em>

Auteur(s) : C. L. [Carlo Linati]
<em>"Conchita" del maestro Zandonai al Dal Verme</em>
Long article détaillé de la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Suivant le déroulé des actes, le critique témoigne de la réception du public (présence de certaines "notabilités artistiques qui viennent au théâtre uniquement aux grandes occasions") et analyse les différents éléments dramaturgiques (musique, livret, mise en scène), en particulier dans les duo entre Conchita et Mateo. Le critique aborde succinctement le livret de Vaucaire et Zangarini. Référence aux sources du livret, le roman de Pierre Louÿs et à l'influence d'opéras antérieurs, Carmen de Bizet
Bonne critique de la performance de Tarquinia Tarquini et de Schiavazzi ainsi que du chef d'orchestre Panizza. 

Auteur(s) : C. F.
<em>"Conchita", opera in quattro atti e sei quadri di Vaucaire e Zangarini musica di Riccardo Zandonai, al Dal Verme</em>
L'article est consacré à la Première de Conchita au Théâtre Dal Verme.
Riccardo Zandonai est considéré comme l'un des jeunes artistes italiens qui exprime le mieux l'art national.
Critique sévère du livret considéré comme "monotone"comparé à la source littéraire La Femme et le pantin de Pierre Louÿs.
La partie musicale serait "celle d'un jeune auteur" (critique de la couleur locale, le personnage de Conchita qui rappelle  ceux des opéras Carmen et Louise), attiré par le "traitement symphonique plutôt que lyrique".
Les chanteurs, Tarquinia Tarquini et le ténor Schiavazzi sont complimentés ainsi que l'orchestre et le chef d'orchestre. L'auteur est plus critique à propos des seconds rôles et du chœur.
La mise en scène et les décors sont salués.
Une nouvelle représentation est prévue le mardi suivant, [mardi 17 octobre].

Auteur(s) : Cesari, Gaetano
<em>La prima di "Conchita" al Dal Verme</em>
Long article détaillé sur la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Analyse du personnage de Conchita dans le roman "très célèbre" de Pierre Louÿs, La Femme et le pantin et son adaptation dans le livret de l'opéra.
Analyse du style zandonien depuis son dernier ouvrage Il grillo del focolare (références musicales italiennes, la couleur locale). Description détaillée du rapport musique et théâtralité dans les différents actes.
L'article témoigne en outre de la réception positive de l'œuvre et des applaudissements faits au chef d'orchestre Panizza, à Tarquinia Tarquini, au ténor Schiavazzi. Mauvais accueil des seconds rôles.

Auteur(s) : s.n.
<em>article de journal "Conchita" di Riccardo Zandonai al "Dal Verme"</em>
Annonce très flatteuse de la Première de Conchita. Nombreux sont les compliments pour le compositeur, au tempérament vigoureux et original, déjà perceptible dans son précédent opéra Il grillo del focolare.
Référence aux longues et éprouvantes répétitions sous la direction de Tito Ricordi
Annonce d'une critique plus longue sur la valeur musicale de l'opéra dans le prochain numéro de la revue.

Auteur(s) : N.
"<em>Conchita" del maestro Riccardo Zandonai al Dal Verme</em>
Article détaillé sur la Première de Conchita au théâtre Dal Verme. 
Référence aux sources de l'opéra, le roman La femme et le pantin de Pierre Louÿs, adapté à la scène par Maurizio [Maurice] Vaucaire et Carlo Zangarini. Critique sévère sur le contenu licencieux du roman et du livret. Le style vériste perçu dans le livret et que "l'on voudrait imposer au mélodramme", selon l'auteur, en référence au roman, serait "un indice de décadence".
Critique du traitement musical des personnages, en particulier Conchita. Il est fait référence à Carmen de Georges Bizet. Les références à la tradition opératique italiennes sont, quant à elles, et selon l'auteur, abandonnées pour un mauvais usage de la modernité.
L'article témoigne de la bonne réception du public et de l'attente des artistes parmi les plus célèbres présents dans la salle dont  le chef d'orchestre Arturo Toscanini. 
Bonne critique à propos du chef d'orchestre Panizza, de Tarquinia Tarquini dont le timbre de voix rappelle celui de Gemma Bellincioni, et du ténor Schiavazzi. 
Bonne critique sur la mise en scène, en particulier les décors.

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita", opera in 4 atti e 6 quadri di M. Vaucaire e C. Zangarini - Musica di Riccardo Zandonai</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Référence au précédent opéra Il grillo del focolare et  à l'abandon par Puccini du sujet de Conchita pour celui de la Fanciulla del West. Référence à Carmen de Bizet à propos du livret de Maurice Vaucaire et de Luigi Zangarini et au roman source de Pierre Louÿs ainsi qu'à son précédent ouvrage à succès Aphrodite.
L'article est centré sur le personnage de Conchita et à la traduction musicale de sa présence sur scène. Moins réussi, selon l'auteur, le traitement musical de la passion.
La théâtralité de l'œuvre est soulignée.
Le reste de l'article est consacré à la réception du public, à l'accueil des voix, à la direction d'orchestre.

Auteur(s) : Giordani, Angelo
<em>Il gran successo di "Conchita" al Dal Verme di Milano</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme. Le critique indique une courte biographie de Ricardo Zandonai dont son enseignement avec ses maîtres Gianferrari et Pietro Mascagni au conservatoire de Pesaro.
L'auteur rappelle ensuite les premières œuvres du colpositeur et souligne désormais la reconnaissance de son art par la présence lors de cette Première du conte de Turin, Camille Boito, Arturo Toscanini, Marco Praga, Mingardi, Sonzogno, entre autres.
Le reste de l'article est consacré à la réception de l'œuvre par le public et à la critique par acte de la représentation (l'intermezzo entre l'acte I et II, la jota au baile au second acte, l'intermède entre les actes III et IV et enfin le solo de violon dans l'acte IV. Il est fait éférence aux compositeurs du répertoire (Wagner, Schumann, De Bussy, César Franck).
Les voix et la direction d'orchestre sont saluées.
Le décor et la mise en scène sont remarqués en toute fin d'article.

Auteur(s) : Cameroni, A.
<em>"Conchita" di Zandonai al "Dal Verme"</em>
Article critique sur la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
L'auteur critique fortement le caractère "réaliste et brutal" du drame aussi bien dans le livret que dans la partition. L'auteur prend exemple des effets hispanisants "couleur locale" éloignés des scènes équivalentes dans l'opéra Carmen de Bizet.
A l'inverse le critique souligne la qualité musicale des moments symphoniques, les voix des deux principaux protagonistes, Tarquinia Tarquini et le ténor Schiavazzi ainsi que le chœur, l'orchestre et le chef d'orchestre Panizza.
La mise en scène et les décors sont complimentés.

Auteur(s) : Macchi, Gustavo
<em>"Conchita" di Riccardo Zandonai al Dal Verme</em>
Article détaillé et impertinent de la Première de Conchita au théâtre Dal Verme. L'article est divisé en différentes parties portant sur la réception de l'opéra, le livret, la musique et l'auteur, l'œuvre d'art, l'exécution.
Avant la Première furent publiées des indications biographiques dans le Corriere della Sera, des annonces dans L'Avanti avec des titres accrocheurs tels que "Carmen masochiste" à laquelle fait référence également l'affiche de Metlikowitc [sic] ainsi qu'une édition pour chant et piano par la maison Ricordi.
En introduction l'auteur présente le public applaudissant  l'opéra (description des applaudissements tout au long du spectacle), une "claque élégante et de bon ton : un vrai risotto... aux tartuffes"
L'auteur signale le livret tiré du roman à succès La femme et le pantin de Pierre Louÿs, adapté pour le théâtre en France, et avec succès. Il est plus rare qu'un auteur fasse allusion à la pièce de Pierre Frondaie, "pensée pour une danseuse qui s'était improvisée actrice; la raison du succès de la comédie tenait à l'interprète".
L'adaptation en livret aurait dû permettre la transformation en opéra mais, en réalité, cette transformation réduit drastiquement la profondeur des personnages. Il en serait de même pour l'action. En fin de paragraphe, critique acerbe contre les éditeurs qui possèderaient des "copisteries" et "des fabriques à livrets" composés à partir de personnages à la mode et de "refilés" aux musiciens. Conchita en serait un échantillon.
La musique serait la meilleure partie de l'opéra, servie par un compositeur bon "coloriste" et original dans les parties chorales et orchestrales, sans pour autant faire de Conchita un chef d'œuvre.
L'auteur complimente en fin d'article les voix des deux protagonistes Tarquinia Tarquini et le ténor Schiavazzi.
Aucune indication sur les décors.

Auteur(s) : BLANCHE
<em>Il successo di "Conchita" al Dal Verme di Milano</em>
Première au théâtre Dal Verme, présentée comme un succès pour l'opéra, Riccardo Zandonai, les deux voix principales ainsi que le chef d'orchestre Panizza.
Description du déroulement par acte de l'opéra, des décors et insertion de dialogues entre Conchita et Matteo.

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita" del M° R. Zandonai al "Dal Verme" di Milano</em>

Auteur(s) : Liuzzi
<em>"Conchita" di Maurice Vaucaire e Carlo Zangarini - musica di Riccardo Znadonai al Dal Verme di Milano</em>
Long article sur Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Comparaison du livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini avec le roman source de pierre Louÿs, La femme et le pantin.
Résumé du livret par acte.
Analyse détaillée par acte du traitement musical par le compositeur. L'auteur sépare cette analyse de la critique très positive de la partition.
La partie finale de l'article est consacrée à la réception par le public : applaudissement pour le composietur, les librettistes, les différentes voix, le chef d'orchestre Panizza.
La présence du Conte de Turin dans le public est soulignée.

Auteur(s) : s.n.
<em>La "Conchita" di Riccardo Zandonai al Dal Verme di Milano</em>
Première au théâtre dal Verme. Courte comparaison critique entre le livret, le roman source de Pierre Louÿs, La femme et le pantin et la pièce de théâtre "audacieuse" éponyme. 
L'auteur de l'article critique la psychologie de Conchita et applaudit l'apport de la musique "riche, entière, variée", en particulier dans la scène de la fabrica, l'intermezzo, le duetto du deuxième acte; quelques critiques sur les procédés musicaux employés.
quelques lignes sont consacrées à la réception de l'œuvre par le public, les rappels, les applaudissements ou la désaprobation ponctuelle. 
Bonne critique pour les voix principales et le chef d'orchestre Panizza.

Auteur(s) : FRAKA
<em>In Galleria e fuori</em>
Article impertinent sur Riccardo Zandonai et son assension depuis Pesaro. Référence au premier opéra Il Grillo del focolare et au futur Melenis. L'auteur indique en outre que l'ambition du jeune compositeur trentin serait une revanche sur sa petite taille (1, 50 m). Il est indiqué que Giacomo Puccini refusa le sujet de Conchita.

Auteur(s) : Sacchetti, Renzo
<em>"Conchita" de MM Vaucaire et Zangarini - Musique de M. Riccardo Zandonai au théâtre Dal Verme</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Article en langue française qui replace l'art du compositeur dans un panorama opératique (Charpentier, Mascagni, Puccini).
Référence au roman source La femme et le pantin de Pierre Louÿs, à l'adaptation théâtrale et au livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini.
Le reste de l'article est centré sur le déroulement de l'action et les rapports entre les deux personnages principaux.
Les voix sont saluées, en particulier Tarquinia Tarquini, Pietro Schiavazzi et le chef d'orchestre Panizza. 
En fin d'article sont signalées les personnalités célèbres dans l'assistance : "Arrigo Boïto, Toscanini, Gallotti, Pacchirotti, Mingardi, directeur de la Scala, les éditeurs Ricordi, Sonzogno, Trèves, les dramaturges Praga, Bonaspetti" et le public nombreux.

Auteur(s) : C. D'OR
<em>"Conchita"</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Critique sévère du livret de Maurice Vaucaire et Luigi Zangarini, refusé par Puccini et qui traduirait mal le roman source de Pierre Louÿs et la passion de " la femme" déjà présente chez Carmen de Bizet. Le traitement psychologique du personnage central et la vraisemblance théâtrale (à défaut du vrai) seraient ainsi mal amenés dans le livret.
Le travail musical de Riccardo Zandonai est par contre largement souligné, bien qu'il lui soit reproché sa jeunesse et son exubérance dans l'orchestration.
L'auteur consacre en fin d'article un long paragraphe aux qualités des voix en particulier celle Tarquinia Tarquini et du ténor Pietro Schiavazzi, ainsi qu'à celles de l'orchestre et du chœur.
Les décors sont remarqués.
Les dernières lignes de l'article annoncent un futur opéra du compositeur, sans en donner le nom, possiblement présenté alla Scala.

Auteur(s) : VICE-AQUILIFER
<em>La Prima di "Conchita" al Dal Verme</em>
Première au théâtre Dal Verme.
Référence au roman source La femme et le pantin de Pierre Louÿs et au livret de Maurizio Vaucaire et Carlo Zangarini. 
Bonne critique de la musique, en particulier la ballata di Conchita au premier acte, la ballade des deux amants vers la maison, ainsi que que dans les actes suivants.
Quelques lignes sur la réception du public, les applaudissements pour le chef d'orchestre Panizza, les rappels pour les voix principales et pour les librettistes au troisième et quatrième actes.

Auteur(s) : M[ontanaro], E[ttore]
<em>"Conchita" di R. Zandonai</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Quelques lignes sont consacrées en début d'article à la réception de l'œuvre, aux applaudissements pour le composietur et les voix principales.
La suite de l'article est dédiée à la composition musicale et aux capacités du compositeur pour la matière sonore, en particulier dans la scène de la fabrique dans l'acte I, l'intermezzo, la notte a Seviglia dans l'acte III, le prélude l'acte IV.
La gloire future du composietur semble assurée.

Auteur(s) : G.A.
<em>"Conchita" di Zandonai al Dal Verme</em>
Article sur la Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Contre les critiques acerbes sur le roman de Pierre Louÿs et l'opéra de Riccardo Zandonai, l'auteur salue le travail des librettistes Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini et raporte les applaudissements  et les rappels du public.
Une grande partie de l'article est consacré aux talents du compositeur tout au long de l'opéra (coloriste, parties symphoniques...). 
Le chef d'orchestre Panizza est salué, les deux voix principales, Tarquinia Tarquini et le ténor Schiavazzi ainsi que les seconds rôles et le chœur.

Auteur(s) : s.n.
<em>"Conchita" di Riccardo Zandonai, "La Favilla"</em>
Première de Conchita au théâtre Dal Verme.
Court compte-rendu de la première et annonce du succès pour un compositeur "qui a choisi Pesaro comme sa ville de prédilection" [cet article paraît dans un journal de Pesaro].

Auteur(s) : Morasso, Mario
<em>"Conchita vivente!"</em>
Formats de sortie

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