Godin assure Lesigne de son concours. Sur la réputation de libéralisme et de républicanisme du département de l'Aisne. Godin espère rencontrer Lesigne à Paris où il se rend le lendemain.

Godin adresse à Lesigne trois souscriptions d'un montant total de 35 F. Il explique à Lesigne qu'il ne partage pas complètement son avis sur l'importance du rôle de la Ligue [nationale pour la séparation de l'Église et de l'État].

Sur le suffrage universel en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves. Godin explique à Lesigne qu'il poursuit depuis le 26 septembre 1886 dans Le Devoir l'étude qu'il a soumise en mai 1884 aux députés français. Il espère le soutien de Lesigne pour une propagande européenne en faveur du suffrage universel et la réforme du régime parlementaire en France. Il lui demande s'il voudrait être le rédacteur du journal Le Devoir.

Godin signale à Lesigne qu'il peut voir dans les numéros du journal Le Devoir des 17 octobre et 7 novembre 1886 qu'il lit ses articles dans la République radicale. Sur l'envoi du Devoir à Lesigne. Sur la « législation directe » : Godin renvoie Lesigne à son livre Le gouvernement. Sur le suffrage universel avec renouvellement annuel des corps élus. Dans le post-scriptum, il signale à Lesigne qu'il commente son article « Employés non législateurs » dans le prochain numéro du Devoir.

Se rappelle de lui et suit son travail. Ne peut répondre favorablement à sa demande et lui explique qu'elle ne possède pas la même fortune que son mari. Elle ne peut pas augmenter les frais du Devoir. Détaille ses dépenses. Remercie pour son intérêt et d'être d'accord avec la pensée de son mari.