Godin annonce à Mazaroz qu'il le recevra avec plaisir au Familistère comme annoncé dans sa lettre du 23 juin 1882. Il dément avoir recours à autre chose qu'à l'étude et à la réflexion pour tout ce qu'il a produit.

Godin explique à Courtépée qu'il a lu son manuscrit avec le plus vif intérêt et qu'il souhaite le publier dans son intégralité dans le journal Le Devoir s'il consent à faire de légères modifications, en remplaçant en particulier les termes de châtiment, de punition et de condamnation, trop fréquents et contradictoires avec la notion de bonté divine, par les termes de rédemption, de régénération, d'expiation, de réformation ou de réparation.

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin explique à Pouillet que les juges ont des préventions contre lui et qu'il est depuis longtemps condamné à se laisser piller par ses contrefacteurs. Il lui confirme sa volonté de se pourvoir en cassation.

Godin retourne à Bougareff son manuscrit intitulé Le socialisme dont il a renoncé à tirer des articles pour le journal Le Devoir car les solutions avancées pour résoudre la question sociale - la courtoisie, la bienveillance ou les qualités morales - sont éloignées des réformes préconisées par Le Devoir et mises en pratique au Familistère. Il le remercie pour l'envoi de sa brochure La force morale.

Sur le mobilier scolaire des écoles du Familistère : Godin indique à Prudot que le prix des bureaux varie de 22 à 30 F selon le type ; il l'informe qu'il devra préciser l'âge des élèves concerné·es dans le cas d'une commande de mobilier.