FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 639 résultats dans 19393 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 11 décembre 1886
Augusta Cooper Bristol ayant interrogé Marie Moret sur la pensée de Godin concernant les rapports entre l'intempérance et les intérêts du capital et du travail, elle la renvoie vers les pages 319 à 321 de Solutions Sociales. Marie Moret l'informe que c'est Alexandre Tisserant qui les a aidés à rédiger les statuts de la Société du Familistère. Elle donne des nouvelles de plusieurs de leurs amis communs : Fabre qui est à Nîmes, Pascaly, qui est à Paris avec femme et enfant, Barbary toujours vif et alerte, Marie Howland qui se prépare à quitter la Casa Tonti pour Sinaloa.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 7 avril 1886 à Guise
Marie Moret envoie le passage de la Bible demandé (un verset de la Première épître de saint Pierre) et accuse réception de la deuxième photographie de Mary Howland envoyée avec sa lettre du 7 avril 1886 ; elle attend celle de M. Howland à paraître dans le prochain numéro du The Crédit Foncier of Sinaloa .

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Guyard, 4 janvier 1865
Godin accuse réception de la lettre de Guyard du 9 décembre 1864 qui lui communiquait ses Lettres aux gens de Frotey sur une commune modèle. Il félicite et encourage Guyard pour la tâche laborieuse et difficile qu'il a entreprise, « dans laquelle l'amour du bien doit être constamment au niveau du savoir-faire exigé par des causes permanentes de dissolution du bien accompli ». Il lui adresse une souscription de 10 F pour les Lettres déjà parues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 6 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Favre que le jugement en référé a considéré qu'il n'y avait pas lieu de faire l'inventaire des meubles de Marie Moret, qui paie ses loyers au Familistère depuis 1861 et assure son mobilier. Godin pense que ses adversaires espéraient mettre la main sur des papiers compromettants ou bien établir la liste des ouvrages de sa bibliothèque et faire savoir que si Marie Moret se trouvait au milieu des livres de Voltaire, il n'était pas étonnant qu'elle fût sa maîtresse. Godin fait part à Favre que le procureur impérial de Vervins lui avait dit qu'il ne comptait pas poursuivre Godin de l'accusation d'adultère. Godin explique à Favre que le procès en séparation de corps n'est pas le principal motif pour lequel il l'a sollicité : le but que poursuit Favre n'est pas différent de celui que poursuit Godin en faveur du travail ; Favre pourrait dans ce procès obtenir l'estime des ouvriers ; Godin se demande si le moment n'est pas venu pour imprimer ses manuscrits pour éclairer l'opinion et il demande son avis à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 août 1862
Godin envoie à Vigerie une lettre de Delcourt qui ne semble pas avoir renoncé à un emploi. Godin invite Vigerie à aller voir Allez frères pour leur demander le jour de leur visite [à Guise]. Il lui demande d'aller voir Morel qui « ne peut détacher de l'ouvrage complet de la marbrerie les planches qui se rattachent à l'ameublement intérieur des habitations » et propose de lui envoyer d'autres ouvrages pouvant servir de modèle. Dans le post-scriptum, Godin engage Vigerie à aller voir Rogier et Mothes au 20, cité Trévise à Paris pour leur proposer de faire exécuter leurs appareils dans l'usine de Guise, en particulier leur émaillage, et leur demander de lui expédier deux appareils

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Sophie Vauthier, 9 juillet 1862
Godin répond à la lettre de Sophie Vauthier du 8 juillet 1862. Il lui communique les informations sur l'asile du Familistère dont elle doit prendre la direction : 40 ou 50 enfants au début ; salle pouvant accueillir 80 à 100 enfants ; l'asile provisoire ouvre de 8 heures du matin et 6 heures du soir ; la directrice pourra loger dans un appartement meublé du Familistère, dont le prix de location est de 7 à 10 F par mois, et s'approvisionner dans les magasins du Familistère ; Godin possède tous les ouvrages de Marie Pape-Carpantier dont il veut suivre la méthode et s'est procuré auprès de la maison Hachette les livres et tableaux utiles. Godin espère l'arrivée prochaine de Sophie Vauthier après la défection de la directrice auparavant pressentie. Il lui donne des informations sur le voyage de Paris à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Poussielgue-Rusand, Ducroq et Dezobry, Magdeleine et Cie, 19 novembre 1862
Godin demande le catalogue des livres destinés aux enfants des écoles primaires pour faire le choix de ceux « qui puissent répondre à une direction de l'éducation vers les travaux de l'industrie en général ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pelserf, octobre 1862
Godin remercie Pelserf, sous-inspecteur de l'Instruction publique à Vervins, pour sa lettre du 28 octobre et pour les livres qu'il lui a envoyés. Godin lui fait savoir qu'il accepte de rencontrer le jeune homme recommandé par Pelserf, mais souhaite obtenir des références sur son compte.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 septembre 1862
Godin informe Cantagrel qu'il a fait part à la maison Allez de la proposition de madame Mercier, mais lui explique qu'Allez veut supprimer son personnel féminin et que lui-même « n'est pas une mine où l'on puisse trouver toute sorte de ressources ». Godin indique qu'il est exigeant dans le recrutement de personnel, qu'il ne suffit pas qu'une personne se présente pour qu'il l'embauche, et qu'il préfère choisir ses fonctionnaires parmi les gens qui ont un lien avec l'usine, bien que Sophie V. fasse exception. Il poursuit en faisant observer que madame Mercier a des habitudes d'aisance peu en rapport avec celles d'une population ouvrière et que sa fonction de directrice d'asile ou d'institution n'est pas une vocation, mais un métier dont elle veut se décharger. Il l'invite à demander à Marie Pape-Carpantier, s'il la connaît, quelles sont les règles de travail d'une direction d'asile, car lui-même n'a pas le temps de se rendre à Paris. Sur ses lectures : Godin veut étudier l'anthropologie pour remonter au principe vital, jusqu'ici sans explication ; il lui demande de lui acheter les ouvrages mentionnés dans sa lettre du 30 juillet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 février 1862
Godin indique à Cantagrel qu'il possède la collection complète de La Phalange, mais qu'il ferait volontiers l'acquisition des œuvres de Voltaire, de la Comédie humaine, de Mirabeau (?). Sur Godin auteur : « Vous ne vous en douteriez guère sans doute mon cher ami, que votre serviteur est travaillé par une idée qui le conduira à se faire auteur. Cette idée est une théorie nouvelle des lois de Dieu ou de la vie universelle. Je partirai au départ du principe des choses de la cause première pour déterminer la loi de la vie terrestre, de la vie sociale, de la vie humaine, enfin la tâche et le devoir moral et matériel de l'homme sur la terre. Pour un des plus fervents disciples de Fourier, cela pourra paraître bien singulier. J'ai donc surtout besoin de répondre à tous les systèmes philosophiques qui se sont produits depuis que l'homme a laissé les traces de sa pensée, ou plutôt de les connaître et de les comparer avec les progrès que la sienne a fait faire dans le domaine des idées. » Il lui fait part du besoin où il se trouve d'obtenir les ouvrages scientifiques qu'il lui a demandés. Il l'informe qu'il possède les ouvrages de Jules Simon, de Villermé, de Louis Reybaud, d'Audiganne et d'Eugène Buret sur la condition des classes ouvrières, « qui m'ont appris fort peu de choses ou rien appris du tout ». Il lui demande d'ajouter les livres suivants à ceux qu'il lui a déjà demandés : Histoire du merveilleux dans les temps modernes de Louis Figuier, La magie et l'astrologie dans l'Antiquité et au Moyen-âge par Alfred Maury. Godin fait le compte des sommes remises à Cantagrel pour l'achat de livres, qui s'élève à 805 F, et il demande à ce dernier l'état des frais d'annonces dans les journaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 novembre 1861
Godin autorise Cantagrel à lui envoyer des livres brochés. Sur le recrutement d'un cuisinier. À la demande de Cantagrel, Godin a reçu des lettres des maisons Duchesne, Lafond et Guignard et de monsieur Lourdault de la société de secours mutuels et de placement des cuisiniers. Godin observe qu'on se méprend sur ses besoins, car les cuisiniers de Louis-Philippe et de Rothschild lui écrivent. Il remet à Cantagrel une circulaire adressée à quelques cuisiniers et lui demande de l'aider à faire un choix parmi les candidats en ayant un entretien avec eux. Il précise que dans les hôtels de la ville de Guise, les cuisiniers perçoivent 55 et 65 F par mois, qu'il a déjà offert 70 F à quelqu'un qui n'a pas fait l'affaire et qu'actuellement le service est fait par des femmes, mais que le savoir-faire manque.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 12 septembre 1861
À propos de Pernet-Vallier. Godin informe Cantagrel qu'il pense confier à Pernet-Vallier des affaires. Il demande à Cantagrel de remercier Pernet-Vallier de l'avoir aidé à faire le choix de Vigerie pour le poste de comptable des Fonderies et manufactures du Familistère, qu'il est heureux d'avoir rencontré pour le seconder dans la tâche qu'il s'est fixée. Godin demande à Cantagrel de publier dans les journaux une nouvelle offre d'emploi. Sur le Familistère : Godin demande à Cantagrel de lui indiquer le moyen de réunir une collection de livres pour un cabinet de lecture, de façon à donner une lecture variée et attrayante ; Godin soumet à Cantagrel l'acquisition des œuvres de Balzac illustrées par Furne, un Traité d'astronomie à l'usage des gens du monde par Arago, et il lui demande conseil pour la littérature contemporaine, qu'il connaît peu ; il remercie Cantagrel de l'aider à constituer une « collection de livres les plus propres à faire sortir la masse de l'ornière des préjugés tout en ayant le mérite de l'attirer », ce qui justifie son désir d'avoir des livres illustrés, qu'on aime à revoir. Sous la signature de Godin, au bas du folio 226v, se trouve le texte d'une offre d'emploi pour la direction des fonderies et du travail de 300 mouleurs, et pour le travail d'outillage mécanique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 3 février 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin remercie Collin pour sa lettre du 1er février 1861 qui contient des informations complètes sur l'industrie à Fourmies et il accuse réception de la liste des moulins du dessus d'Origny, dont il ne peut se servir dans l'étude restreinte qu'il réalise : « Pour nous, le rôle qui nous convient est de démontrer que le seul train possible est celui par Guise, ce qui fait ensuite un puissant motif d'adopter la ligne par Aubenton. » Il informe Collin qu'une réunion importante a eu lieu à Guise la veille, au cours de laquelle a été prise la résolution de faire circuler dans toutes les communes son étude des tracés des lignes de chemin de fer et de recueillir des signatures sur une pétition. Il annonce qu'une commission de 11 membres choisis dans l'assemblée se réunira le 7 février pour examiner la marche à suivre. Il communique à Collin un croquis des tracés des lignes de chemin de fer. Dans le post-scriptum, Godin exprime le désir de recevoir les tracés des lignes de chemin de fer par Aubenton et Signy-le-Petit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Collin, Denis et fils, 31 janvier 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise et sur l'industrie à Fourmies. Godin demande à Collin ce qui se fait à Aubenton au sujet du chemin de fer. Il lui rappelle que Collin lui avait promis de lui fournir une statistique de l'industrie à Fourmies, dont il a besoin pour faire imprimer une étude comparée du tracé du chemin de fer par Guise et la vallée de l'Oise avec le tracé de Landrecies à Bazuel par Le Nouvion, La Capelle et Hirson. Godin précise que la zone de Guise comprend 70 199 habitants et que celle du Nouvion comprend 49 026 habitants, que les communes situées à moins de deux kilomètres du tracé par Guise sont au nombre de 26 peuplées de 29 000 habitants tandis que celles situées sur le tracé par le Nouvion sont au nombre de 9 peuplées de 12 000 habitants, qu'il y a 600 habitants par kilomètre sur le tracé de Guise contre 300 habitants par le tracé du Nouvion, et que la meunerie le long du tracé du Nouvion est trois fois moins importante que le long du tracé de Guise. Il ajoute que l'étude du tracé par Landrecies n'a pas été faite et que le tracé est presque en ligne droite de Landrecies à Hirson en passant par Le Nouvion et La Capelle. Il conclut en félicitant Collin de sa nomination dans la commission d'enquête.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 19 septembre 1894
Sur l'intérêt de la lettre de Tito Pagliardini parlant du mouvement d'évolution sociale : recommande la lecture de la brochure de Gide Les prophéties de Fourier. Sur le réabonnement de Tito Pagliardini au Devoir : le remercie de l'envoi de sa souscription mais désire désormais lui offrir. Sur le compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère paru dans le numéro de novembre du Devoir : au sujet de la pauvreté, de la capacité administrative des travailleurs, nécéssaire pour le soutien et le développement des associations ouvrières. Besoin de multiplier les écoles professionnelles et de garantir l'éducation des jeunes jusqu'à 18 voire 21 ans.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 12 juin 1894
Remercie Antoniadès pour sa lettre du 6 juin 1894 et l'envoi du programme de l'Institut électrotechnique de Liège. Marie Moret a transmis à Jules Sekutowicz la partie qui le concernait. Émilie Dallet envoie à Antoniadès la composition de la poudre dentifrice qu'il souhaite. À propos des appréciations d'Antoniadès sur Le Devoir : Marie Moret lui envoie deux autres brochures de Gide et des numéros du Devoir. En attente de la visite de Fabre à Guise dont la santé recommande de s'éloigner du midi. Sur le temps qu'il fait à Liège.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 16 avril 1894
Réponse à la lettre de James Johnston en date du 10 avril 1894. Félicitations pour la récompense obtenue par Johnston à la « World's Fair ». Demande d'une biographie de Godin : Marie Moret a déjà transmis à Johnston la seconde édition du livre de Bernardot sur le Familistère, où se trouve la biographie la plus complète de Godin, révisée par Marie Moret. Envoi possible pour reproduction d'un portrait en photogravure de Godin et d'un portrait photographique de Moret au retour de cette dernière au Familistère. Les vues du Familistère que Johnston a utilisées dans ses conférences de l'hiver dernier sont à demander à l'administrateur-gérant François Dequenne.

Auteur : Fabre, Auguste (1839-1922)
Auguste Fabre à Hector Malot, 9 mars 1894
Fabre écrit à Hector Malot après la lecture du roman En famille. Fabre met en rapport d'une manière critique des œuvres de la littérature avec les mouvements sociaux à leur parution : Le Juif errant d'Eugène Sue [1844-1845] et sa description de la participation dans l'usine de François Hardy avec la propagande socialiste des écoles saint-simoniennes, phalanstériennes et communistes de la première moitié du XIXe siècle ; Le roman d'un brave homme d'Edmond About [1880] et sa description d'un restaurant et d'un économat avec le renouveau de la coopération en 1865-1867 ; Germinal d'Émile Zola [1884] avec le mouvement syndical ; Looking Backwards d'Edward Bellamy [1889] avec le collectivisme. Fabre compare les institutions de protection ouvrière « très sommairement décrites » dans En famille de Malot [1893] avec celles du Familistère de Guise : il conseille au romancier la lecture de l'ouvrage de Bernardot sur le Familistère. La lettre est signée : « Ate Fabre, ancien économe du Familistère de Guise ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Hector Malot, 9 mars 1894
Hector Malot a communiqué son adresse à Marie Moret. Envoi du livre de Bernardot sur le Familistère et de plusieurs numéros du journal Le Devoir. Joint une lettre écrite par Auguste Fabre à Hector Malot après la lecture du roman En famille : « Vous comprendrez après avoir lu cette lettre, combien il m'est doux de présenter à vous qui nous paraissez si bien fait pour l'apprécier, l'œuvre du fondateur du Familistère. »

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Montagne, 28 février 1894
Accuse réception du catalogue des œuvres dont la Société des gens de lettres détient les droits. Demande l'autorisation de reproduire Sans famille d'Hector Malot, et où se procurer l'ouvrage en deux volumes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Adèle Augustine Brullé, 20 avril 1858
Godin accuse réception des lettres de madame Brullé des 15 et 19 avril 1858 et des papiers qu'elle lui a envoyés. Il la remercie de bien vouloir s'occuper de l'atlas dont Godin avait parlé à Alexandre Brullé, au sujet duquel elle peut obtenir des renseignements auprès de son père. Il la prie de demander à ce dernier s'il ne vaut pas mieux acheter une mappemonde et des cartes des divisions du monde et des États plutôt qu'un atlas. Dans le cas où son père se prononcerait en faveur d'un atlas, il lui demande d'acheter pour lui l'atlas que son père lui indiquerait. Il lui transmet les civilités d'Esther Lemaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 9 avril 1854
Godin informe Allyre Bureau qu'il ne peut se rendre à Paris pour les vacances de Pâques ; il lui demande d'accompagner Émile jeudi matin à la gare de chemin de fer du Nord, et précise qu'Émile retirera 20 F à l'économat du collège pour payer son billet. Godin explique à Allyre Bureau qu'il est satisfait des progrès scolaires d'Émile : il a obtenu 53 points (classé 30e de la classe), puis 60 points (classé 17e) et enfin 97 points (classé 1er). Godin confie à Bureau que devant ces résultats, il va différer ce qu'il comptait faire. Il souhaite que Bureau lui envoie la brochure de Victor Considerant et il adresse ses compliments à madame Bureau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 décembre 1853
Godin accuse réception des deux ouvrages envoyés par Véran Sabran, Comment l'esprit vient aux tables et Sauvons le genre humain, dont il souhaite recevoir un deuxième exemplaire. Il fait part à Véran Sabran de la satisfaction d'Émile d'avoir passé le dimanche auprès de lui et de sa demoiselle.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 novembre 1853
Godin accuse réception de la lettre de Véran Sabran du 18 novembre 1853 et de sa lettre précédente lui annonçant la visite faite à son fils. Godin informe Véran Sabran que sa visite a fait concevoir à Émile qu'il pourrait rester à Guise après les vacances. Il l'avertit qu'il faut ranimer le courage d'Émile à poursuivre ses études au collège Chaptal, où il paraît s'ennuyer. Godin indique à Véran Sabran qu'il recevra volontiers ses observations et ses dessins relatifs à la décoration de la fonte. Il lui signale qu'il n'est pas possible de réaliser une cheminée comme celle qu'il lui a déjà expédiée avec des mélanges d'émail blanc : « Il faut que l'idée en soit conçue avant la création du modèle. » Par contre, il peut introduire ces mélanges d'émail dans un nouveau modèle de cheminée auquel des artistes travaillent en ce moment. Godin demande à Véran Sabran de lui envoyer le livre de Vie [Le livre des esprits d'Alan Kardec ?] et le livre de Morin, « mais je crois pouvoir vous dire que les explicateurs (sic) de la manière dont l'esprit vient aux tables me paraissent aussi près de se faire moquer d'eux que les mirlitons ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 6 décembre 1845
Souffrant, Godin a été empêché de s'occuper de sa correspondance pendant plusieurs jours. Sur l'évaluation des dommages causés par l'accident de transport survenu la nuit du 2 novembre 1845 : Godin établit la valeur du matériau des appareils brisés pour estimer une indemnité qu'il préférerait obtenir par négociation plutôt qu'en justice. À propos d'une brochure de Godon et de son intérêt pour la cause sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 3 décembre 1848
Godin répond à une lettre de Bernus le questionnant sur le socialisme. Il commence par lui indiquer qu'il faudrait un livre pour y répondre et le renvoie à la lecture d'ouvrages des disciples de Fourier. Godin évoque en préambule son engagement phalanstérien et son admission au Congrès phalanstérien. Godin explique ensuite que les réformes politiques – le changement des lois à la suite de révolution – n'empêchent pas la misère, aussi les fouriéristes ont-ils conclu que la forme des gouvernements comptait moins que les réformes sociales qui touchent aux intérêts réels des membres de la société. Il expose que certains socialistes, affligés des abus de la propriété individuelle, ont choisi la voie du communisme, qui n'est cependant pas fondé sur des règles scientifiques. Godin affirme que les fouriéristes sont éloignés du communisme mais n'en sont pas moins socialistes et qu'à la différence des communistes, ils sont tous d'accord entre eux quant à l'organisation future des sociétés. Il indique que Fourier a jeté les bases de la science sociale dans l'ouvrage Unité universelle. « Les socialistes phalanstériens sont les hommes qui ayant étudié la théorie de Fourrier (sic) se dévouent à la réalisation de cette Théorie. Leur nom leur vient de ce que pour traduire en fait la théorie de Fourier, il faut élever un phalanstère : nom qu'ils donnent à l'édifice et aux constructions destinées à servir d'habitations à la population d'environ 2 000 âmes qui composerait ce village nouveau. Le domaine de chaque Phalanstère ne devrait pas avoir moins d'une lieue carrée. » [texte avec corrections] Il explique que les membres du phalanstère sont associés en capital, en travail et en talent, et décrit les avantages du système d'association, l'abolition de la misère et la prospérité générale. Godin joint à sa lettre une liste d'ouvrages phalanstériens [qui n'est pas copiée].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise du procès en contrefaçon Degon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefébure, 14 septembre 1847
Godin informe Lefébure qu'il a un besoin pressant de 5 espagnolettes aux dimensions que Lefébure a relevées à Guise ; il souhaite que Lefébure achète pour lui des livres dont il a été question entre eux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Martin, 29 novembre 1846
Ne pouvant se rendre à Sains[-Richaumont], Godin écrit à monsieur Martin sur l'indication de monsieur Brasseur pour l'aider dans la propagande des idées phalanstériennes. Godin informe Martin qu'il tient à sa disposition des almanachs et une brochure, et l'invite à le visiter à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 20 août 1885
Marie Moret transfère à sa correspondante la réponse de Godin à monsieur Lovell au sujet de la publication des Solution sociales. Il est ensuite question d'une gravure représentant le Familistère avec le nouveau pavillon et du Crédit foncier de Sinaloa.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 mai 1885
Marie Moret entend annoncer dans Le Devoir la deuxième édition de Papa's Own Girl aux États-Unis tout en communiquant la préface dans le journal. Elle ne peut donner à Marie Howland l'adresse d'Antoine Massoulard : « Il a disparu brusquement de la ville où il se trouvait dans la Haute-Vienne, et il nous a été impossible, depuis, d'obtenir de ses nouvelles. Je le regrette vivement, car je lui porte estime et affection ». Elle a par ailleurs bien reçu les publications sur le Crédit foncier de Sinaloa. À propos du projet de Sinaloa : « Rien n'est plus facile que de concevoir sur le papier les plans les plus séduisants » ; Godin et Moret tentent de dissuader Marie Howland de s'engager dans cette entreprise. Godin effectuera des modifications sur son ouvrage Solutions sociales et enverra un volume annoté. Les clichés des huttes et petites maisons seront envoyés à condition que Lovell les utilise et les retourne ensuite. Marie Moret joint également deux albums des produits de la Société du Familistère Godin et Cie. Elle ne dispose pas de photographies des nouveaux pavillons d'habitation, mais envoie un plan sur lequel ils ont été ajoutés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 17 avril 1885
Marie Moret a bien reçu l'exemplaire de la nouvelle édition de Papa's Own Girl et adresse à John Lovell un exemplaire des Solutions sociales. Godin et Moret espèrent que ce dernier ouvrage pourra paraître in extenso aux États-Unis. Marie Howland avait demandé de transmettre les clichés « des huttes et cavernes » ; Godin a fait tirer de nouvelles épreuves des gravures que Marie Moret envoie à Marie Howland ; Godin se chargera de faire parvenir l'ensemble des clichés des gravures de Solutions sociales, à la condition qu'une édition de son livre aux États-Unis soit certaine. Godin pourra rédiger une préface pour l'édition américaine, mais souhaiterait aussi apporter des corrections au volume. Marie Moret espère aussi que Lovell entreprendra la publication du volume Le Gouvernement. Moret espère que Howland a bien reçu les numéros exceptionnels du Devoir et juge la comédie Les petites Godin « absolument vulgaire ». Malgré son titre, cette pièce n'a rien à voir avec le fondateur du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward-Thomas Craig, 21 août 1882
Moret envoie par ce courrier l'un des premiers exemplaires du résumé de l'Histoire de Ralahine, traduite par elle-même. Marie Moret lui fera parvenir un deuxième exemplaire relié.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Euphémie Garcin, 5 mai 1882
Moret a bien reçu le roman Nora de Madame Garcin, qu'elle lira bientôt. Elle compte l'évoquer dans Le Devoir. Elle joint à sa réponse les cinq derniers numéros du journal, qui contiennent le commencement d'une traduction de l'anglais concernant l'histoire de l'association agricole de Ralahine (Irlande). Elle joint aussi une brochure traduite portant sur les Pionniers de Rochdale. Moret félicite, en son nom et en celui de Godin, madame Garcin pour sa nomination en tant que professeur de littérature à l'école supérieure des jeunes filles de Paris.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Em. Terquem, 7 juillet 1881
Moret demande pourquoi elle n'a pas reçu les quatre volumes expédiés de New York, The Association of capital with labor, alors qu'elle a déjà payé la somme due.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 5 septembre 1880
Marie Moret affirme qu'elle a bien reçu Broom's paper ainsi que le Daily Journal de Vineland. Elle espère que « cette méchante attaque contre Mad. Bristol est maintenant chose morte et enterrée ». Moret évoque la possibilité pour Albert Kimsey Owen, ami de Bristol, de venir voir le Familistère, où il sera accueilli. Elle remercie sa correspondante de lui avoir envoyé de la documentation sur le droit des femmes dans le Mississipi, dont une partie a été éditée dans Le Devoir. Moret explique qu'elle a suivi le conseil de madame Bristol en proposant, de temps en temps, un concours dans les « Nouvelles du Familistère ». Marie Moret précise qu'il s'agit bien de Jean Macé qui est venu au Familistère et que madame Bristol a vu à cette occasion. Elle évoque ensuite le problèmes d'yeux dont est victime Marie Howland en lui proposant un remède que « notre maître », Godin, utilise lui-même pour ses problèmes de vue. Ce dernier et Marie Moret ont lu avec attention Nemesis of Fraud, la nouvelle de Marie Howland. Elle évoque de nouveau Massoulard, qui est présenté comme le traducteur de Marie Howland. Marie Moret décrit le rôle de Massoulard puis de Fabre dans leur idéal, à la fois pour le Familistère mais aussi pour sa conception des idées féministes. Marie Moret interroge Marie Howland sur la place des femmes américaines dans les études de médecine. Il s'agit d'une question lui provenant de monsieur Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 10 septembre 1880
Marie Moret affirme à madame Bristol qu'elle a bien reçu ses ouvrages, dont ses poésies le jour même où elle lui écrit. Elle évoque aussi le fait que monsieur Peter Good lui a fait parvenir des photographies. Elle lui a donc envoyé ses remerciements à l'Hôtel Saint-James. Moret évoque sa sœur qui est toujours au Havre, et précise qu'elle a lu - comme madame Bristol le lui avait demandé - les lettres de messieurs Godin, Fabre et Pascaly.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 juillet 1878
Moret s'excuse pour le retard de sa réponse, alors occupée par l'organisation de l'Association. Elle affirme avoir reçu Broom's paper de Vineland. Un article dans Broom's papers fait craindre à Moret des dissentiments entre le Familistère et madame Bristol, proche des Howland. A travers cette personne, Moret transmet des exemplaires des Solutions sociales et de la Mutualité sociale. Projet de traduction de Mutualité sociale par Edward Howland ; la traduction du même livre par Edward Vansittart Neale est en cours. Antoine Massoulard a quitté définitivement le Familistère ; il transmet son meilleur souvenir à Marie Howland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 26 juin 1854
À propos d'un colis de livres d'un montant de 12 F envoyé à Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, entre le 29 mai et le 26 juin 1854
À propos des tables parlantes. Godin écrit à propos de la publication d'Alcide Morin à Véran Sabran car celui-ci l'a initié au phénomène des tables parlantes. Godin n'a pas modifié son jugement sur le premier ouvrage d'Alcide Morin qu'il a lu et ne croit pas à sa théorie. Il fait le récit d'une expérience au moyen d'un guéridon avec la participation de sa femme : le lundi 29 mai 1854, il pose sur le guéridon des papiers écrits le matin même sur le Texas ; quelques temps après le guéridon se renverse et brise ses pieds en présence de sa femme. Il demande comment Morin pourrait expliquer le phénomène. À propos d'une cheminée livrée à Mont-d'Origny.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lhermitte, 13 mai 1854
Godin remet à Lhermitte Au Texas [de Victor Considerant] et lui demande de lui faire savoir quelle offre il est en mesure de faire, qu'il pourra communiquer à Considerant qu'il verra prochainement. Il informe Lhermitte qu'il a souscrit pour la cinquantième partie du capital, soit 80 à 100 000 F : « Au Texas ou jamais, nous devons faire le premier phalanstère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 14 mars 1854
Sur le spiritisme et les travaux d'Alcide Morin [La magie du XIXe siècle et Comment l'esprit vient aux tables, par un homme qui n'a pas perdu l'esprit, Paris, 1854]. Godin annonce à Véran Sabran qu'il lui réserve une brochure, La magie du XIXe siècle, que Venet a envoyée avec la lettre de Véran Sabran du 1er mars 1854, qui l'interroge sur la brochure d'Alcide Morin ; il lui confirme avoir reçu également sa lettre du 15 janvier 1854. Il explique à Véran Sabran qu'il ne lui a pas répondu parce qu'il pensait aller à Paris pour le remercier de l'intérêt porté à son fils, qu'il avoue avoir négligé en se laissant absorber par le sujet des tables parlantes. Godin livre à Véran Sabran quelques observations sur le livre et la brochure d'Alcide Morin : sa théorie de la vibration est ingénieuse mais n'explique que le moyen par lequel advient le phénomène et non sa cause ; son opinion sur la communion directe avec Dieu est contestable ; sa négation des esprits indépendamment des corps n'est pas plus acceptable que celle de l'homme lui-même selon l'idée que tout est Dieu (« je sens que j'existe et je rirai au nez de celui qui me dira le contraire ») ; Godin refuse de considérer comme du fétichisme la croyance en la vie de l'esprit indépendamment de la matière. Godin partage avec Morin l'idée que la résultante des efforts de bon nombre de volontés et d'intelligences réunies dans une pensée commune pourrait produire des prodiges. Godin indique à Véran Sabran qu'il veut bien souscrire un abonnement [à La Science sans maître], si le travail de Morin sort des généralités pour aborder l'exposition des faits. Godin demande à Véran Sabran de réchauffer le courage de son fils.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 22 juin 1851
Godin informe ses correspondants que monsieur Debray de La Ferté-Chevresis leur a commandé le livre de François Coignet, Réforme du crédit et du commerce, mais n'a rien reçu. Il demande qu'on lui envoie l'ouvrage et souscrit pour lui un abonnement à la Démocratie pacifique. Godin envoie 132,71 F pour l'abonnement de Debray et de lui-même à La Démocratie pacifique et le versement de cotisations à la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 mai 1850
Godin informe Cantagrel qu'il écrit aussi à Victor Considerant pour connaître le jour où ils pourront se réunir. Il communique à Cantagrel ses réflexions sur son projet de catéchisme, qui peut bien avoir ses mystères et se permettre d'imposer des croyances : « Le catéchisme est fait pour les masses, c'est dans ces conditions, je crois, qu'un catéchisme socialiste serait une œuvre d'actualité. » Il annonce à Cantagrel que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître grâce aux efforts de leur ami Lécarlier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise d'un procès en contrefaçon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Martin, 29 novembre 1846
Ne pouvant se rendre à Sains[-Richaumont], Godin écrit à monsieur Martin sur l'indication de monsieur Brasseur pour l'aider dans la propagande des idées phalanstériennes. Godin informe Martin qu'il tient à sa disposition des almanachs et une brochure, et l'invite à le visiter à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Martens, 5 février 1893
À propos du livre de Félicité de La Mennais, De l'art et du beau prêté par Marie Moret à monsieur Martens. Elle le remercie des nouvelles sur la situation au Familistère et les divisions internes qu'elle déplore « on ne devrait pas s'y abandonner, surtout dans une association aussi grosse de conséquences sociales que la nôtre. » Demande des nouvelles de l'activité industrielle du Familistère. Sur le climat à Nîmes, froid mais sans humidité.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 13 janvier 1893
Sur le livre de Bernardot : le tirage venant de commencer, Marie Moret envoie à Johnston le numéro d'octobre 1892 du Devoir avec le bilan de l'exercice de la Société du Familistère pour l'année 1892 pour répondre à sa demande. À propos de la mort d'Edward Vansittart Neale, « ce grand coeur et ce grand esprit. » Remercie Johnston pour ces voeux de nouvelle année et lui offre les siens en retour. Marie Moret félicite son correspondant pour ses travaux sur l'éducation, dont elle a pris connaissance par la coupure de presse qu'il lui avait envoyée. Souhaite à Johnston un bon voyage à Chicago pour l'exposition internationale.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Martens, 13 décembre 1892
Sur le départ de E. Martens du Familistère. Proposition d'Émilie Dallet de continuer à prêter des livres à E. Martens. Réponse à la lettre de Martens en date du 8 décembre 1892.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 27 août 1871
Godin envoie la somme de 4 000 F à Coulon et prévoit de le voir à Paris quand il retournera à Versailles. Godin indique à Coulon qu'il s'est reposé à Guise et qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper d'une affaire de contrefaçon ni de son livre dont L'Avenir national et La Cloche ont publié un compte rendu. Sur la publicité à donner au livre dans les journaux républicains. Godin informe Coulon qu'il a confié des exemplaires du livre à Peyrat et à Joigneau à destination du Siècle, et que de bons articles sur le livre ont été publiés dans les journaux de Saint-Quentin.
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