Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 septembre 1862

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Les folios

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2 Fichier(s)

Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 septembre 1862

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Allez frères est cité(e) dans cette lettre

Cantagrel, François (1810-1887) est destinataire de cette lettre

Pape-Carpantier, Marie (1815-1878) est cité(e) dans cette lettre

Vauthier, Sophie est cité(e) dans cette lettre

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Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

DroitsFamilistère de Guise et Bibliothèque centrale du CNAM ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Présentation

Auteur·eGodin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Date de rédaction5 septembre 1862

Lieu de rédactionGuise (Aisne)

DestinataireCantagrel, François (1810-1887)

Lieu de destination33, rue de Rivoli, Paris

Description

RésuméGodin informe Cantagrel qu'il a fait part à la maison Allez de la proposition de madame Mercier, mais lui explique qu'Allez veut supprimer son personnel féminin et que lui-même « n'est pas une mine où l'on puisse trouver toute sorte de ressources ». Godin indique qu'il est exigeant dans le recrutement de personnel, qu'il ne suffit pas qu'une personne se présente pour qu'il l'embauche, et qu'il préfère choisir ses fonctionnaires parmi les gens qui ont un lien avec l'usine, bien que Sophie V. fasse exception. Il poursuit en faisant observer que madame Mercier a des habitudes d'aisance peu en rapport avec celles d'une population ouvrière et que sa fonction de directrice d'asile ou d'institution n'est pas une vocation, mais un métier dont elle veut se décharger. Il l'invite à demander à Marie Pape-Carpantier, s'il la connaît, quelles sont les règles de travail d'une direction d'asile, car lui-même n'a pas le temps de se rendre à Paris. Sur ses lectures : Godin veut étudier l'anthropologie pour remonter au principe vital, jusqu'ici sans explication ; il lui demande de lui acheter les ouvrages mentionnés dans sa lettre du 30 juillet.

Support

Deux traits tracés au crayon rouge et au crayon bleu dans la marge en haut du folio 374v.
L'adresse est rédigée à la mine de plomb.

Mots-clés

Éducation, Emploi, Familistère, Livres

Personnes citées

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomAllez frères

GenreNon pertinent

Pays d'origineFrance

BiographieQuincaillerie parisienne au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle. Elle distribue les appareils de la manufacture Godin-Lemaire ; la vente des fourneaux en fonte poli de Godin-Lemaire de Guise est un argument publicitaire dont elle se sert au milieu des années 1850. Elle existe sous la raison sociale H. Allez neveu avant 1844, puis E. Allez fils de 1844 à 1855, et Allez frères à partir de 1856. Elle cesse son activité en 1838. La maison est établie : au 2, quai de la Mégisserie jusqu'en 1855 ; au 2, quai de Gèvres et au 1, rue Saint-Martin de 1856 à 1878 ; au 1, rue Saint-Martin et au 11 avenue Victoria en 1878 ; au 1, rue Saint-Martin et au 12, quai de Gèvres après 1880.

NomCantagrel, François (1810-1887)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieIngénieur, homme politique et fouriériste français né en 1810 à Amboise (Indre-et-Loire) et décédé en 1887 à Paris. Architecte et ingénieur civil diplômé de l'École des ponts et chaussées, François Cantagrel est un des principaux dirigeants du mouvement fouriériste français dans les années 1840-1850. Il est élu député à l'Assemblée législative en mai 1849, mais doit partir en exil en Belgique quelques semaines plus tard. Il se marie vers 1854 avec Maria Josépha Elisabeth Conrads (vers 1831-), avec laquelle il a un fils, Simon Charles (1856-1899). Il participe à l'expérience fouriériste de Réunion au Texas en 1855-1856. Il revient en France en 1859 à la faveur de l'amnistie. C'est un proche de Jean-Baptiste André Godin dans les années 1860. Il est le chargé d'affaires de l'industriel à Paris de 1861 jusqu'au mois de janvier 1870. Rédacteur en chef de L'Union démocratique de Nantes en 1870, Cantagrel est partisan de la Commune de Paris. Il est élu conseiller municipal du XVIIIe arrondissement de Paris en juillet 1871, et député en 1876 à la Chambre où il siège jusque 1887. Il réside à partir de 1872 au 33, rue Vivienne, Paris.

NomPape-Carpantier, Marie (1815-1878)

GenreFemme

Pays d'origineFrance

BiographiePédagogue, Directrice de l'École normale maternelle de Paris (en 1848). Déléguée générale pour les salles d'asile et déléguée pour l'Instruction du personnel.

NomVauthier, Sophie

GenreFemme

Pays d'origineFrance

BiographieInstitutrice française résidant au 10, rue des Ursulines à Paris dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il s'agit très probablement d'une soeur d'Euphémie Vauthier (1839-1900), épouse d'Eugène Garcin (1830-1909) fouriériste et correspondant de Godin, et de Louis Léger Vauthier (1815-1901), ingénieur des Ponts et chaussées qui répand les idées fouriéristes au Brésil.

Informations sur le document source

CoteFG 15 (5)

Collation2 p. (373r, 0374v)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 29/07/2022 Dernière modification le 26/04/2023