FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 271 résultats dans 19286 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fortin et Cie, 27 novembre 1889
Se plaint des erreurs répétées dans la livraison des articles commandés ; commande d'articles (papier à lettres, buvards, relieurs).

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fortin et Cie, 17 décembre 1889
Rappelle à Fortin et Cie sa commande du 2 novembre 1889 et renouvelle sa requête concernant les erreurs de livraison pour éviter une perte de temps dans une vie « passablement occupée ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 9 février 1890
Sur la réédition de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale. À propos d'une bataille judiciaire des coopérateurs de Nîmes avec Auguste Fougerousse : Marie Moret soutient les coopérateurs mais ne veut s'engager dans la bataille (« j'ai été depuis l'âge de 16 ans si flagellée par les tribunaux que j'ai une peur maladive et des procès et des polémiques ». Réponse de Fabre dans L'Émancipation aux attaques de la Revue des deux-mondes contre le Familistère. Le journal Le Devoir se tient à l'écart des polémiques.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Édouard Baré, 28 février 1890
Indique à Baré que le numéro de février du journal Le Devoir est moins soigné qu'à l'habitude : mauvais pliage de feuilles, couverture tachée…

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à messieurs les employés de la Poste, 31 janvier 1892
Marie Moret se plaint d'erreur de triage de courrier : ses lettres arrivent à la Société du Familistère.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Édouard Baré, vers le 27 février 1892
Sur une erreur de livraison du journal Le Devoir : deux exemplaires manquants. Critique des défauts d'impression du Devoir et mécontentement quant au changement de nuance de couleur du papier.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Édouard Baré, 2 avril 1892
Au sujet de la différence de caractères employés pour l'impression du journal Le Devoir. Les nouveaux semblent plus petits et ne conviennent pas à Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Édouard Baré, 29 mai 1892
Plusieurs problèmes d'impression du nouveau numéro du journal Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Arago, 16 mars 1870
Sur une affaire juridique relative à la propriété industrielle : Godin expose à Arago ses récriminations à l'égard de Noizet qui a négligé de l'informer en temps utile de la remise du rapport d'expertise ; il l'informe que le rapport conclut à la nullité du brevet de 1857 et de ses certificats d'addition, mais à la validité d'un brevet pour une cuisinière des 10 et 17 février 1860.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin commence par déclarer à Favre que tous deux travaillent par des voies différentes au même but, au bien, au progrès et à la liberté de l'humanité. Il déplore ensuite que la législation sur la communauté formée par le mariage soit contraire aux intérêts généraux du travail et de l'industrie. Godin dresse un bilan financier général de la communauté de biens Godin-Lemaire au 18 novembre 1863 et explique qu'il a employé, depuis, les bénéfices aux agrandissements de l'usine, en bon gestionnaire et en industriel avisé. Godin demande à Favre si on ne pourrait pas, pour faciliter l'évaluation des biens de la communauté, considérer que ces investissements ont été réalisés pour le compte de la communauté, et intégrer les agrandissements à cette évaluation. Le post-scriptum indique qu'un chèque de 4 000 F est joint à la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 2 mars 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin reproche à Lecoq de Boisbaudran de le laisser sans nouvelles de l'avancement de son travail, alors que ses adversaires sont actifs. Il communique à Lecoq de Boisbaudran la copie du nouveau relevé effectué par le notaire Gauchet dans la comptabilité industrielle du Familistère. Godin évoque les lettres anonymes qu'il reçoit et soupçonne son ancien comptable Vigerie d'en être l'instigateur et la femme de celui-ci d'en être l'autrice.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cellier, 4 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin reproche à Cellier de s'interroger sur le choix d'une autre circonscription par Favre dans le cas où il serait élu dans plusieurs. Il demande à Cellier de lui fournir des listes d'électeurs de Chauny et des environs, à raison d'une vingtaine par mille habitants, afin de leur envoyer le manifeste électoral et la circulaire de Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur d'un journal, 8 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin écrit à un journal de l'Aisne pour démentir l'allégation que la candidature de Jules Favre dans la circonscription de Vervins n'a d'autre but que de faire élire Edmond Turquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Desmasures, 5 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin fait un état précis des difficultés à organiser la propagande électorale : l'aide insuffisante du comité électoral ; la nécessité d'envoyer 3 000 à 3 500 manifestes à raison d'un manifeste pour 30 électeurs, alors que les bureaux de l'usine en envoient 500 par jour ; répartir les envois dans toute la circonscription au-delà du canton de Guise ; formalités à remplir pour la diffusion de la circulaire de Favre ; convaincre Favre de tenir des réunions publiques dans la circonscription. Godin informe Desmasures qu'il se rendra à Sains-Richaumont dimanche et lui demande s'il pourra le rencontrer à cette occasion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur d'un journal, 15 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin proteste contre les mesures abusives qui pourraient empêcher l'affichage électoral en faveur de la candidature de Jules Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 9 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin entretient Favre de l'intervention de Georges Coulon dans la campagne électorale dans la circonscription de Vervins. Il met en garde Favre à l'égard d'Edmond Turquet : celui-ci n'est pas loyal ; il allègue que Favre n'optera pas pour la circonscription de Vervins, que la candidature de Favre sert sa réélection et qu'ils soutiennent les mêmes principes ; il est soutenu par l'administration ; Turquet est un deuxième candidat officiel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne (Laon, 1808-1923), 21 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin écrit au Journal de l'Aisne au nom du « Comité électoral démocratique de la 3ème circonscription de l'Aisne » pour protester contre une intervention illégale de la police qui a empêché la tenue d'une réunion publique électorale organisée à Marle par Georges Coulon en faveur de la candidature de Jules Favre, et pour reprocher au journal son silence sur ces faits.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Gaildreau, 13 septembre 1869
À propos de l'édition de Solutions sociales. Godin envoie un chèque de 240 F à Jules Gaildreau. Godin fait la critique des trois « vues » [probablement des lithographies] réalisées par Gaildreau d'après des photographies du Familistère : elles manquent de vie, le pittoresque y fait défaut et l'architecture n'a pas la fermeté de lignes désirée. Godin fait remarquer un grave défaut dans la représentation des soupiraux du pavillon central et demande à Gaildreau une correction avant tirage.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur du Petit Saint-Thomas, 29 décembre 1892
Marie Moret a tenté depuis trois ou quatre ans de joindre la maison du Petit Saint-Thomas, en vain. Demande le prix et des échantillons de tissu pour une jupe écossaise dont elle donne les consignes de confection. Demande le prix d'une plume d'amazone et celui d'une garniture de chapeau.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 25 janvier 1893
Marie Moret fâchée que Doyen ne lui ai pas envoyé l'accusé de réception du Crédit lyonnais pour les 11 F de l'abonnement de Francisco Albarracín au service du Devoir. Demande à nouveau l'épreuve de la feuille 3 du livre de François Bernardot, Le Familistère de Guise. Au vu du retard des réponses de Doyen, Marie Moret s'inquiète qu'un membre de sa famille soit malade. Demande l'envoi des comptes de Doyen pour le mois de janvier 1893.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fumouze frères, 5 mars 1893
Envoi d'un chèque de 66,80 F pour solder les factures aux noms de Marie Moret et d'Émilie Dallet du 22 février 1893. Erreur sur la commande : quatre flacons d'eau dentifrice reçus contre les six demandés et réception d'un flacon d'eau orientale. Accuse réception des échantillons de produits Chaumel.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Dossogne, 12 mars 1893
Réponse à la lettre de Marie Dossogne du 3 mars 1893. Marie Moret s'étonne de l'accusation de Marie Dossogne portant sur la trahison d'une promesse qu'elle lui aurait faite de ne pas l'abandonner dans le malheur. Marie Moret lui rappelle sa dernière demande de secours financier à laquelle elle a répondu, sans mot de réception de Marie Dossogne, et mentionne une riche parente de Belgique, attachée à l'époux de Marie Dossogne. Elle compatit aux douleurs de sa correspondante et lui envoie un billet de 50 F.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fumouze frères, 13 avril 1893
Accuse réception des objets commandés en date du 8 avril 1893. Erreur de l'envoi de Fumouze frères : réception de boîtes de poudre dentifrice au lieu des boîtes de poudre savon Raspail commandées.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Trolet, 25 juin 1893
La jupe reçue par Marie Moret confectionnée par monsieur Trolet ne respectait pas les mesures qu'elle lui avait indiquées. Elle commande cependant une autre jupe à confectionner à partir de l'échantillon joint à la lettre et donne les consignes de fabrication et les mesures à respecter.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Tony-Noël, 24 juillet 1893
Réponse à une lettre de Tony-Noël en date du 23 juillet 1893 : Marie Moret n'a entendu aucun commentaire depuis la création du monument à Godin ; elle ne comprend pas les propos qu'aurait pu entendre Tony-Noël.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérant directeur de La Démocratie pacifique, 2 mars 1844
Sur une confusion relative au réabonnement souscrit par Godin au nom de Lhermitte à La Démocratie pacifique : le journal est toujours adressé à Godin malgré sa réclamation précédente, et la négligence n'est pas de son fait mais du fait des bureaux du journal.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 8 décembre 1845
À propos d'une circulaire du 16 août mentionnée dans la « Petite correspondance » [de La Démocratie pacifique]. Godin demande l'envoi des titres correspondants aux souscriptions qu'il a déposées à Paris et qu'Allyre Bureau avait promis d'envoyer chez monsieur Doloi à Saint-Quentin. Godin demande qu'on lui adresse des almanachs, et il envoie 8 F pour l'abonnement au numéro de quinzaine [de La Démocratie pacifique] de messieurs Gosse à Prisches, Viéville-Charlemagne à Esquéhéries et Élisée Drucbert rue du Palais-de-justice à Saint-Quentin. Godin reproche à ses correspondants la publication du feuilleton du dernier numéro de quinzaine de la Démocratie pacifique : « On ne devrait pas en infliger de pareils à La Démocratie pacifique ; douze grandes colonnes de papier noircies ! Rien n'a pu rester dans la mémoire de ce que je me suis efforcé d'y lire que la couleur. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 juillet 1847
Godin envoie 147,50 F pour les abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et les versements à la rente de l'École sociétaire de lui-même, de Gosse à Prisches (Nord) et de Lhermitte à Esquéhéries. Il signale que Gosse, qui bénéficiait d'un abonnement annuel à La Démocratie pacifique n'a reçu le journal que pendant trois mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 22 octobre 1847
Godin rappelle à ses correspondants qu'il leur a envoyé une annonce pour le recrutement d'un voyageur de commerce qui n'a paru qu'une seule fois, sans résultat, dans le numéro du 11 avril 1847 de La Démocratie pacifique : « Je me suis dit si le nombre des insertions est la mesure du dévouement, je suis au nombre des dévoués méconnus. » Godin souhaite que soit à nouveau publiée une annonce au titre de l'entraide entre phalanstériens, non seulement pour un voyageur de commerce mais aussi pour la direction sous sa surveillance d'un établissement employant 50 ouvriers à fondre le fer et le cuivre et à l'ajustage des pièces d'appareils de chauffage. Godin envoie 30 F et demande l'envoi d'un traité de phrénologie et des almanachs, ainsi que des reçus des versements à la rente de l'École sociétaire par lui-même et Lhermitte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 20 septembre 1849
Godin accuse réception du numéro 11 du Bulletin phalanstérien contenant un appel de Victor Considerant ; il promet de verser 1 000 F au bénéfice des sociétés créées en 1840 et 1843 [pour la propagation et la réalisation de la théorie de Fourier et la publication de la Démocratie pacifique], comprenant les 500 F prêtés en 1848 à La Démocratie pacifique ; il envoie 100 F à titre d'avance. Godin explique qu'il croit à un découragement général parmi les phalanstériens. Il constate que les circulaires et les appels du Bulletin sont devenus une habitude et n'éveillent plus l'attention des destinataires. Il livre un conseil aux dirigeants de l'École pour exciter l'intérêt des phalanstériens et les presser à la générosité envers l'École : « Élevez les cœurs au diapason de l'unitéisme. Pour cela, faites lithographier immédiatement une nouvelle circulaire dans laquelle vous ferez ressortir les chances probables de l'appel européen, les avantages qui en résulteront, l'espoir d'une réalisation prochaine dont dépendent notre salut et le salut de l'humanité. Demandez formellement l'accusé de réception de l'appel de Considérant (sic) et la détermination de chacun. » Godin joint à sa lettre une note relative à son compte de librairie et aux abonnements, par laquelle il renouvelle son abonnement à La Démocratie pacifique et à La Phalange et celui de Poupart de Lesquielles-Saint-Germain à La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 20 juin 1849
Au sujet d'un article sur Victor Considerant et La Démocratie pacifique paru dans le numéro de la veille du Courrier de Saint-Quentin. Godin reproche à Magnier de jeter le discrédit sur l'École sociétaire : « Le moment est très mal choisi pour faire de la critique et il est pénible au moment du martyre de se voir jeter la pierre par ceux que l'on croyait ses amis. » L'article du journal lui fait penser à la fable de l'enfant et du maître d'école de Jean de La Fontaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, vers le 8 novembre 1849
Godin répond à la lettre de Victor Considerant du 27 septembre 1849 relative au besoin de rallier des personnes à la cause phalanstérienne. Godin lui explique qu'il a écrit dans ce sens à tous ses amis sincères, mais qu'il ne partage pas l'espoir exprimé par Considerant dans le numéro 11 du Bulletin phalanstérien et dans sa lettre d'un soutien de l'opinion démocratique en France et dans le département de l'Aisne en particulier à la cause phalanstérienne et à la réalisation directe de ses théories. Il explique que les seuls amis de la cause sont ceux qui ont étudié, ce qui les distingue des partisans du socialisme confus, et qu'à Saint-Quentin même, ceux que Considerant avait acquis à la cause ont reculé devant le socialisme après la Révolution de février 1848. « [N]ous ne pouvons guère attendre aide et protection que sous le patronage d'un gouvernement partisan des réformes sociales qui en imposera à l'opinion publique ». Godin proclame qu'il croit à la puissance de l'idée, supérieure à la volonté humaine. Il indique qu'il ne connaît pas Jules Leroux et transmet ses sentiments affectueux à François Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, entre le 21 décembre 1849 et le 21 janvier 1850
Godin déclare en préambule qu'il est heureux au milieu des désordres du monde, « d'avoir acquis la certitude des moyens par lesquels l'humanité doit arriver collectivement au bonheur ». Il explique à Chaseray qu'il avait compris que celui-ci ne croyait pas à la découverte d'une science sociale, sans doute détourné de la partie scientifique et applicable de la théorie sociétaire par les « aperçus hardis et plus ou moins hasardés » de Charles Fourier. Godin signale à Chaseray qu'il commet une erreur d'appréciation en pensant que « c'est pour soutenir l'infaillibilité du maître que nous défendons la légitimité des droits du capital » : les disciples de Fourier et Victor Considerant défendent les droits du capital en vertu de la loi sériaire découverte par Fourier, découverte reconnue par Proudhon lui-même dans son ouvrage Création de l'ordre dans l'humanité. Godin affirme que des erreurs possibles de Fourier dans la question de la répartition des richesses pourront être rectifiées dans les applications de la loi sériaire. Godin suggère à Chaseray que la gratuité du crédit n'est pas aussi opposée qu'il le pense à la théorie de Fourier. Godin s'engage à lire les ouvrages de Proudhon et engage Chaseray à lire ceux de l'École sociétaire, afin qu'ils en fassent ensemble la comparaison.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 juin 1852
Godin informe Cantagrel qu'il a reçu un tonneau de vin alors qu'il lui en avait commandé deux et que le tonneau était de mauvaise qualité. Il envoie à Cantagrel 200 F pour recevoir une autre tonneau de vin, désire en avoir la facture aussitôt et précise qu'il trouve le vin bon.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1853
Godin indique à Cantagrel qu'il a oublié son adresse et qu'il lui fait remettre sa lettre par son associé qui lui livrera une cuisinière. Il lui annonce qu'il revient de Paris où il a pris connaissance de sa lettre sur les essais phalanstériens d'Amérique, confrontés aux difficultés de réalisation du travail attrayant. Godin juge que les premiers disciples de Fourier ont négligé l'étude des questions pratiques ; leur bonne opinion des hommes pour entrer dans la voie du travail attrayant n'est pas plus fondée que leur croyance en la vertu du suffrage universel en 1848. Godin explique que la grande industrie tend à un résultat opposé à celui du travail attrayant car elle procède par la division des tâches à l'infini pour assujettir l'individu. Il confie à Cantagrel que la constitution d'un ménage sociétaire présente de l'intérêt, qu'il ne croit pas à une réalisation phalanstérienne en France et qu'il pourrait concentrer ses efforts à la réalisation « à côté de mon établissement [d']une cité ouvrière dans laquelle un véritable confortable serait accordé à mes ouvriers eu égard à l'état dans lequel ils vivent ». Godin demande à Cantagrel s'il peut lui expédier deux tonneaux de vin ordinaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Joseph Manier, 2 février 1884
Marie Moret retourne à son correspondant une lettre de Tito Pagliardini qui lui a été transmise au Familistère par Victoire Tinayre. Marie Moret semble reprocher à Manier de ne pas respecter ses engagements et refuse de faire les choses à sa place : « À ce sujet je vous dirai, cher Monsieur, j'ai un respect presque maladif de la parole donnée. L'engagement même le plus insignifiant, je ne puis le prendre sans me sentir ensuite obligée de le tenir quoi qu'il puisse m'en coûter. »

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Coussinet, 20 mai 1884
Marie Moret fait parvenir sous le pli du courrier la somme de 125 F pour la toilette qu'elle vient de recevoir. Elle remarque l'oubli d'un gousset de montre qu'elle espère obtenir et observe des défauts de confection. Moret lui envoie son paletot russe en espérant que sa correspondante pourra le mettre en garde chez son fourreur.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 17 avril 1885
Marie Moret a bien reçu l'exemplaire de la nouvelle édition de Papa's Own Girl et adresse à John Lovell un exemplaire des Solutions sociales. Godin et Moret espèrent que ce dernier ouvrage pourra paraître in extenso aux États-Unis. Marie Howland avait demandé de transmettre les clichés « des huttes et cavernes » ; Godin a fait tirer de nouvelles épreuves des gravures que Marie Moret envoie à Marie Howland ; Godin se chargera de faire parvenir l'ensemble des clichés des gravures de Solutions sociales, à la condition qu'une édition de son livre aux États-Unis soit certaine. Godin pourra rédiger une préface pour l'édition américaine, mais souhaiterait aussi apporter des corrections au volume. Marie Moret espère aussi que Lovell entreprendra la publication du volume Le Gouvernement. Moret espère que Howland a bien reçu les numéros exceptionnels du Devoir et juge la comédie Les petites Godin « absolument vulgaire ». Malgré son titre, cette pièce n'a rien à voir avec le fondateur du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Briol, 20 avril 1885
À propos d'une commande de chapeau, Marie Moret est prête à la réaliser à condition de connaître la raison du prix si élevé de 70 F. Elle pense qu'il s'agit d'une erreur.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henry Herth, 20 avril 1885
Marie Moret est mécontente de l'assortiment des nuances sur ses dernières bottines. Elle espère obtenir de son correspondant un échantillon satisfaisant.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Briol, 23 avril 1885
Courrier relatif à une commande de chapeau forme amazone, à un prix de 60 F que Marie Moret trouve « encore très élevé ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au Bon Marché, 22 avril 1885
Réception d'une toilette que Marie Moret juge très « mesquine » et dont elle critique la confection. Demande que les erreurs ne soient pas reproduites sur la nouvelle toilette qu'elle a commandée.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au Bon Marché, 8 mai 1885
Marie Moret renvoie deux objets reçus le jour même de sa correspondante, dont elle espère le remboursement. Il s'agit d'une jupe et d'une pèlerine.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Grivet, 15 septembre 1885
Sélection d'échantillons de tissu pour la confection d'une toilette. Sur la confection d'une veste d'appartement : le prix de 13 F est exorbitant ; elle l'accepterait si la veste était faite selon ses indications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 1er novembre 1846
L'état de santé de Godin ne lui permet pas de se rendre à Paris. Il envoie 108 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et au numéro de huitaine de la Démocratie pacifique pour lui-même à Guise et pour messieurs Drucbert, à l'hôtel Saint-Nicolas à Saint-Quentin, et Lécolier, et pour des versements à la rente de l'École sociétaire en son nom et au nom de Lhermitte. Godin commande cinq douzaine d'almanachs et fait des observations sur la vente de livres par l'École sociétaire : les libraires bénéficient d'une remise de 25 %, il leur achète les livres publiés par l'École avec une réduction de 15 %, alors que lui-même ne bénéficie pas d'avantage lorsqu'il achète directement à la Libraire sociétaire 50 ou 100 F de livres qu'il distribue en partie gratuitement ; Godin envisage de fonder une librairie à Guise. Godin demande des nouvelles de l'École car il ne peut plus lire La Démocratie pacifique depuis deux mois. Observation sur le versement de la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 5 décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin regrette que l'expertise doive avoir lieu à Guise et qu'on laisse monsieur Degon, le contrefacteur, retirer ses objets du tribunal ; il reproche à Oudin-Leclère de négliger les moyens de bien présenter les objets liés à son dernier brevet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Decroix, 9 décembre 1846
Jean-Baptiste André Godin annonce l'encaissement de deux effets d'une valeur de 225,36 F. Reproches adressés par Decroix : Godin conteste avoir privilégié les livraisons d'appareils aux confrères de Decroix ; Godin n'accepte pas que Decroix lui retourne des poêles qu'il avait commandés. Godin informe Decroix qu'il lui expédie le reste de sa commande et lui communique une facture de 240 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Beaumé, 8 janvier 1847
Godin répond à une lettre de Beaumé du 3 janvier 1847 qui se plaint de la concurrence que lui fait Laplace : Godin ne peut empêcher que Laplace vende à perte ses marchandises et réfute l'information selon laquelle il les vendrait à Laplace à un prix inférieur au tarif de la manufacture ; Godin précise en outre que les marmites ne sont pas comprises dans le prix des appareils mentionné dans le tarif.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 mars 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin se plaint de la longueur de la procédure contre Degon, soupçonne Larue de vouloir la faire traîner, fait grief à Oudin-Leclère de ne pas s'être opposé à la nomination de nouveaux experts à la place de Barbier et Michon, et lui signale qu'il doit se trouver à Paris le 7 avril prochain [pour le banquet commémorant la naissance de Charles Fourier].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 juillet 1847
Godin adresse aux gérants de La Démocratie pacifique un effet de 147,50 F pour ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange, pour ses versements à la rente de l'École sociétaire, pour l'abonnement de Gosse de Prisches au numéro de huitaine de la Démocratie pacifique et pour les versements à la rente de ce dernier et de Lhermitte d'Esquéhéries. Godin informe ses correspondants que Gosse, qui avait payé un abonnement d'un an l'année précédente, n'a reçu le journal que pendant trois mois.
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