Registre CNAM FG 15 (2)

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)

Présentation de la collection1030 copies manuscrites de lettres (1029 de Jean-Baptiste André Godin et 1 d'Esther Lemaire), 9 octobre 1846 – 24 janvier 1850.

Registre de copies de lettres (H. 305 x L. 210 mm) comprenant 462 pages de papier ligné avec marge, relié avec plats cartonnés couverts d'un papier brun et dos en cuir ou simili de couleur verte. Une étiquette collée sur le dos porte la mention manuscrite au stylobille « 1846 | à 1850 | Godin ». Sur la feuille du contreplat supérieur sont manuscrites à la plume cinq recettes de « médication » pour prévenir les étourdissements, suivie d'une autre « pour les dents ». Le recto de la page de garde du registre porte la mention manuscrite au crayon bleu « Copie de lettres Guise 1846-1850 (suite au 1^er écrit à Esquéhéries) ». Le registre ne comporte pas d'index des destinataires des lettres. Les copies sont manuscrites à la plume et à l'encre.

Le registre FG 15 (2), conservé au Cnam, constitue sur le plan chronologique, la deuxième collection d'archivage de la correspondance active de Godin. Il comprend les copies des lettres rédigées à partir de l'installation à Guise des Fonderies Godin-Lemaire, à la fin de septembre 1846, et fait suite au cahier de brouillons de lettres rédigés à Esquéhéries conservé au Familistère de Guise (ARCH-FAM-2021-0-815). Les sept premières copies du registre FG 15 (2) correspondent aux sept derniers brouillons du cahier ARCH-FAM-2021-0-815, rédigés à Guise. Le registre FG 15 (2), comme le cahier ARCH-FAM-2021-0-0815 et le registre FG 15 (4), est principalement consacré à la correspondance industrielle de Jean-Baptiste André Godin.

On notera qu'un récépissé d'envoi en lettre recommandée a été collé en tête de treize de copies de lettres, par un angle uniquement de manière à laisser possible la lecture du texte que le papier vient masquer. On apprend avec intérêt par une lettre à Lefébure du 11 janvier 1850 (p. 457 du registre) que Jean-Baptiste André Godin cherche alors à se procurer une presse à copier les lettres : les registres de la correspondance postérieure sont en effet composés de copies de lettres réalisées à la presse à copier.

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