FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Fabre, Auguste (1839-1922)
Auguste Fabre à Hector Malot, 9 mars 1894
Fabre écrit à Hector Malot après la lecture du roman En famille. Fabre met en rapport d'une manière critique des œuvres de la littérature avec les mouvements sociaux à leur parution : Le Juif errant d'Eugène Sue [1844-1845] et sa description de la participation dans l'usine de François Hardy avec la propagande socialiste des écoles saint-simoniennes, phalanstériennes et communistes de la première moitié du XIXe siècle ; Le roman d'un brave homme d'Edmond About [1880] et sa description d'un restaurant et d'un économat avec le renouveau de la coopération en 1865-1867 ; Germinal d'Émile Zola [1884] avec le mouvement syndical ; Looking Backwards d'Edward Bellamy [1889] avec le collectivisme. Fabre compare les institutions de protection ouvrière « très sommairement décrites » dans En famille de Malot [1893] avec celles du Familistère de Guise : il conseille au romancier la lecture de l'ouvrage de Bernardot sur le Familistère. La lettre est signée : « Ate Fabre, ancien économe du Familistère de Guise ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 7 septembre 1893
Réponse à une lettre de Jules Prudhommeaux en date du 1er septembre 1893 : à propos du sujet de thèse de doctorat de Prudhommeaux, « l'évolution sociale », et l'étude des précurseurs du socialisme coopératif ; sur la contribution d'Auguste Fabre, parti le 5 septembre du Familistère, aux études de Prudhommeaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Constant Cavenne et Lhermitte, 11 mai 1849
Godin adresse à Cavenne et Lhermitte et à leur demande une liste de candidats aux élections : « Les candidats pour lesquels je me propose de voter n'ont pas tous des chances certaines mais les candidats démocratiques manquant dans notre département, je préfère donner mon vote à des noms honorables et dévoués au progrès qu'en doter des caméléons politiques. » Godin précise qu'il ne connaît le candidat Vivet que par sa profession de foi et annonce qu'il part à Laon dans l'après-midi.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 3 mai 1849
Godin demande à Magnier de supprimer son nom de la liste d'envoi du supplément littéraire de son journal. Il lui demande ce qu'il pense du banquet socialiste qui doit avoir lieu le dimanche suivant à Saint-Quentin. Godin indique qu'il compte s'y rendre si cela est utile « au progrès de l'idée » et demande si des toasts seront prononcés, si les journaux en rendront compte et qui sera présent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 3 décembre 1848
Godin répond à une lettre de Bernus le questionnant sur le socialisme. Il commence par lui indiquer qu'il faudrait un livre pour y répondre et le renvoie à la lecture d'ouvrages des disciples de Fourier. Godin évoque en préambule son engagement phalanstérien et son admission au Congrès phalanstérien. Godin explique ensuite que les réformes politiques – le changement des lois à la suite de révolution – n'empêchent pas la misère, aussi les fouriéristes ont-ils conclu que la forme des gouvernements comptait moins que les réformes sociales qui touchent aux intérêts réels des membres de la société. Il expose que certains socialistes, affligés des abus de la propriété individuelle, ont choisi la voie du communisme, qui n'est cependant pas fondé sur des règles scientifiques. Godin affirme que les fouriéristes sont éloignés du communisme mais n'en sont pas moins socialistes et qu'à la différence des communistes, ils sont tous d'accord entre eux quant à l'organisation future des sociétés. Il indique que Fourier a jeté les bases de la science sociale dans l'ouvrage Unité universelle. « Les socialistes phalanstériens sont les hommes qui ayant étudié la théorie de Fourrier (sic) se dévouent à la réalisation de cette Théorie. Leur nom leur vient de ce que pour traduire en fait la théorie de Fourier, il faut élever un phalanstère : nom qu'ils donnent à l'édifice et aux constructions destinées à servir d'habitations à la population d'environ 2 000 âmes qui composerait ce village nouveau. Le domaine de chaque Phalanstère ne devrait pas avoir moins d'une lieue carrée. » [texte avec corrections] Il explique que les membres du phalanstère sont associés en capital, en travail et en talent, et décrit les avantages du système d'association, l'abolition de la misère et la prospérité générale. Godin joint à sa lettre une liste d'ouvrages phalanstériens [qui n'est pas copiée].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 juillet 1848
Godin répond à la lettre de Jacques-Nicolas Moret du 2 juillet 1848 et lui exprime sa satisfaction d'apprendre qu'il a commencé à étudier la doctrine de Charles Fourier : « Vous aurez chaque jour à vous féliciter de vous être approché du fanal vers lequel le vaisseau de la civilisation vogue au milieu de la tempête pour entrer au port d'harmonie. » Il assure à son cousin, qui est allé à Paris, que les phalanstériens n'ont pas pris part aux tristes événements de juin 1848 : « Nous sommes loin d'espérer rien de bon des commotions sociales. » Godin affirme que les réformes politiques sont accessibles par le suffrage universel, que les réformes sociales ne peuvent s'opérer que pacifiquement, que les idées nouvelles peuvent subir des persécutions, et que les socialistes sont rendus responsables du mal qu'ils n'ont pas fait. Il l'informe qu'un congrès de phalanstériens, prévu le 9 juillet à Paris, a été ajourné en raison des événements. Il l'engage à répandre les idées de rénovation sociale mais avec prudence car les phalanstériens « ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment », et lui suggère de souscrire à la rente de l'École sociétaire destinée à soutenir ses publications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Jacques-François Glatigny, Jules-Charles Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Adolphe Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Curé, Sabran, Lhermitte, Lhermitte, Cavenne et Degon, 2 mai 1850
La lettre circulaire de Godin annonce la parution prochaine d'un nouveau journal, Le Démocrate socialiste, dont la fondation a été décidée par un groupe de socialistes réunis à Laon il y a quelques jours. Godin fait appel aux sympathisants pour aider à la diffusion du journal et pour contribuer à son capital ; il demande les adresses de personnes à qui envoyer les premiers numéros du journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 mai 1850
Godin informe Cantagrel qu'il écrit aussi à Victor Considerant pour connaître le jour où ils pourront se réunir. Il communique à Cantagrel ses réflexions sur son projet de catéchisme, qui peut bien avoir ses mystères et se permettre d'imposer des croyances : « Le catéchisme est fait pour les masses, c'est dans ces conditions, je crois, qu'un catéchisme socialiste serait une œuvre d'actualité. » Il annonce à Cantagrel que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître grâce aux efforts de leur ami Lécarlier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 2 mai 1850
Godin rappelle à Victor Considerant qu'il lui a laisser espérer, lorsqu'il se trouvait à Bruxelles, qu'il pourrait visiter en sa compagnie les établissements de Seraing. Godin informe Considerant qu'il doit s'y rendre prochainement pour recevoir de la fonte qu'il acheté et qu'il écrit à François Cantagrel à ce sujet, dans l'espoir qu'ils pourront voyager ensemble. Il invite Considerant à lui écrire. Il annonce à Considerant que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître et relever le drapeau du socialisme dans le département de l'Aisne : « L'idée vaincra le mauvais vouloir des hommes. Le présent échappe aux morts, l'avenir est aux vivants. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 17 décembre 1849
Godin répond à une lettre de Chaseray, dans laquelle celui-ci exprime avec franchise ses désaccords avec l'École sociétaire, en l'assurant qu'il n'est pas offusqué et qu'il souhaite poursuivre ses relations avec lui. Godin constate que Chaseray a une appréciation du problème social différente de celle de l'École sociétaire, mais exprime le voeu que les socialistes puissent se réunir autour de principes de justice communs. Godin lui fait part de sa satisfaction de pouvoir débattre avec lui de la question du crédit gratuit exposé par Proudhon, ne serait-ce que pour sortir « de l'isolement complet auquel je suis condamné à cause de mes opinions ». Godin affirme que la querelle entre Proudhon et Considerant n'est pas susceptible d'influencer son jugement dans l'examen de la théorie du crédit gratuit de Proudhon qu'il développe dans sa lettre. Godin fait valoir par un exemple que le droit de propriété est conforme au vœu de la nature et que la gratuité du crédit « n'est donc qu'un cri de guerre lancé contre les capitalistes » et ne peut être érigée en principe. Les disciples de Fourier reconnaissent que des abus monstrueux ont été commis par le capital, mais que dans la société qu'ils projettent, le capital sera le serviteur du travail. Godin exhorte Chaseray d'étudier la théorie fouriériste et promet de lire complètement Proudhon si ses idées reposent sur un principe vrai. Godin précise enfin qu'il est abonné au Paysan et qu'il est ainsi au courant de « votre polémique ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, vers le 8 novembre 1849
Godin répond à la lettre de Victor Considerant du 27 septembre 1849 relative au besoin de rallier des personnes à la cause phalanstérienne. Godin lui explique qu'il a écrit dans ce sens à tous ses amis sincères, mais qu'il ne partage pas l'espoir exprimé par Considerant dans le numéro 11 du Bulletin phalanstérien et dans sa lettre d'un soutien de l'opinion démocratique en France et dans le département de l'Aisne en particulier à la cause phalanstérienne et à la réalisation directe de ses théories. Il explique que les seuls amis de la cause sont ceux qui ont étudié, ce qui les distingue des partisans du socialisme confus, et qu'à Saint-Quentin même, ceux que Considerant avait acquis à la cause ont reculé devant le socialisme après la Révolution de février 1848. « [N]ous ne pouvons guère attendre aide et protection que sous le patronage d'un gouvernement partisan des réformes sociales qui en imposera à l'opinion publique ». Godin proclame qu'il croit à la puissance de l'idée, supérieure à la volonté humaine. Il indique qu'il ne connaît pas Jules Leroux et transmet ses sentiments affectueux à François Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 juillet 1848
Godin répond à la lettre de Jacques-Nicolas Moret du 2 juillet 1848 et lui exprime sa satisfaction d'apprendre qu'il a commencé à étudier la doctrine de Charles Fourier : « Vous aurez chaque jour à vous féliciter de vous être approché du fanal vers lequel le vaisseau de la civilisation vogue au milieu de la tempête pour entrer au port d'harmonie. » Il assure à son cousin, qui est allé à Paris, que les phalanstériens n'ont pas pris part aux tristes événements de juin 1848 : « Nous sommes loin d'espérer rien de bon des commotions sociales. » Godin affirme que les réformes politiques sont accessibles par le suffrage universel, que les réformes sociales ne peuvent s'opérer que pacifiquement, que les idées nouvelles peuvent subir des persécutions, et que les socialistes sont rendus responsables du mal qu'ils n'ont pas fait. Il l'informe qu'un congrès de phalanstériens, prévu le 9 juillet à Paris, a été ajourné en raison des événements. Il l'engage à répandre les idées de rénovation sociale mais avec prudence car les phalanstériens « ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment », et lui suggère de souscrire à la rente de l'École sociétaire destinée à soutenir ses publications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Glatigny, Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Véran Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henry Levasseur, 3 janvier 1883
Marie Moret remercie son correspondant d'avoir écrit un article relatif au Familistère et à son fondateur dans le Courrier de l'Aisne. Elle suggère à Levasseur que Godin et elle apprécieront qu'il rende compte dans son journal du livre de Godin Le gouvernement...

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 26 novembre 1872
Godin répond à la lettre de Pierre Leroux du 16 octobre 1872, proposant de mettre en vente Solutions sociales. Godin demande à Leroux combien d'exemplaires il doit lui envoyer : « Je serais heureux de rencontrer en vous un auxiliaire pour la propagation du socialisme qu'on pourrait appeler positif puisqu'il se fonde sur des faits. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 14 janvier 1875
Godin explique à Raoux que l'état actuel des partis politiques en France ne permet pas aux œuvres socialistes de se développer, et qu'ainsi, le Familistère est toujours dans l'état décrit dans Solutions sociales. Il ne juge pas utile de faire l'exposé des tracasseries que lui causent le parti clérical et les ennemis du progrès. Godin informe Raoux qu'il a reçu une lettre de Deladoey, notaire à Lausanne, qui désire ouvrir des conférences sur la question ouvrière. Godin évoque la possibilité de donner lui-même une conférence en Suisse sur les réformes sociales, et d'aller un jour chercher asile à l'étranger.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 3 décembre 1848
Godin répond à une lettre de Bernus le questionnant sur le socialisme. Il commence par lui indiquer qu'il faudrait un livre pour y répondre et le renvoie à la lecture d'ouvrages des disciples de Fourier. Godin évoque en préambule son engagement phalanstérien et son admission au Congrès phalanstérien. Godin explique ensuite que les réformes politiques – le changement des lois à la suite de révolution – n'empêchent pas la misère, aussi les fouriéristes ont-ils conclu que le forme des gouvernements comptait moins que les réformes sociales qui touchent aux intérêts réels des membres de la société. Il expose que certains socialistes, affligés des abus de la propriété individuelle, ont choisi la voie du communisme, qui n'est cependant pas fondé sur des règles scientifiques. Godin affirme que les fouriéristes sont éloignés du communisme mais n'en sont pas moins socialistes et qu'à la différence des communistes, ils sont tous d'accord entre eux quant à l'organisation future des sociétés. Il indique que Fourier a jeté les bases de la science sociale dans l'ouvrage Unité universelle. « Les socialistes phalanstériens sont les hommes qui ayant étudié la théorie de Fourrier (sic) se dévouent à la réalisation de cette Théorie. Leur nom leur vient de ce que pour traduire en fait la théorie de Fourier, il faut élever un phalanstère : nom qu'ils donnent à l'édifice et aux constructions destinées à servir d'habitations à la population d'environ 2 000 âmes qui composerait ce village nouveau. Le domaine de chaque Phalanstère ne devrait pas avoir moins d'une lieue carrée. » [texte avec corrections] Il explique que les membres du phalanstère sont associés en capital, en travail et en talent, et décrit les avantages du système d'association, l'abolition de la misère et la prospérité générale. Godin joint à sa lettre une liste d'ouvrages phalanstériens [qui n'est pas copiée].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 21 novembre 1887
À la demande d'Anseele, Marie Moret lui communique le nom anglais des pionniers de Rochdale : la société fut enregistrée officiellement le 24 octobre 1844 sous le nom Rochdale Society of Equitable Pioneers. Elle et Godin remercient Anseele pour les informations contenues dans sa lettre du 19 novembre 1887.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 27 octobre 1882
Moret évoque, à nouveau, la réforme orthographique dont Pagliardini fait la promotion. Elle a trouvé un écho favorable auprès des abonnés au Devoir, où le sujet a été évoqué, notamment auprès d'Édouard Raoux. Marie Moret regrette que les journaux s'intéressent peu au Familistère : « Les anarchistes révolutionnaires obtiennent plus facilement l'attention de la presse que les expériences pacificatrices d'un socialiste millionnaire. » Moret évoque l'ouvrage de Godin à paraître : « Le Gouvernement et les droits de l'homme », avec un résumé des sujets évoqués. Elle apprécie que Pagliardini ait apprécié le travail de monsieur Courtépée publié dans Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas Balline, 11 novembre 1869
Réponse de Godin à plusieurs demandes de Balline. Sur des relations commerciales avec la Russie : Godin est favorable à l'établissement de relations commerciales avec lui sous réserve de garanties financières en France, en Belgique et en Angleterre ; il envoie un catalogue de la manufacture à Balline et souhaite connaître quels combustibles sont employés en Russie. Sur la construction d'un Familistère en Russie : Godin juge que cela est prématuré ; le Familistère est encore incompris en France ; rien n'est publié sur le Familistère sinon des articles connus par Balline, mais Godin prépare la publication d'un ouvrage sur le sujet, avec « des renseignements que le fondateur seul peut donner ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 17 février 1888
Marie Moret explique à Fabre qu'elle n'a pas répondu à trois lettres d'Édouard de Boyve : celle du 10 janvier 1888 annonçant à Godin qu'il avait rompu ses relations avec Fougerousse ; celle du 16 janvier 1888 présentant ses condoléances à Godin à la suite du décès d'Émile Godin ; celle du 22 janvier 1888 à Marie Moret dans laquelle il évoque son désir de voir le Familistère et rencontrer son fondateur. Marie Moret demande à Fabre d'accompagner de Boyve au Familistère. Elle l'informe qu'elle a écrit à Anseele à son propos et à celui d'Édouard de Boyve et de L'Émancipation. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; Fabre et Neale ont les mêmes idées sur son rôle ; sa gérance ne peut être que transitoire ; elle est une gérante fictive ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle fait référence à une lettre de Fabre à Émilie Dallet évoquant les photographies de la famille Godin-Moret-Dallet : elle lui explique qu'elle cherche à faire tirer de nouvelles épreuves d'un portrait photographique de Godin exécuté il y a une douzaine d'années, meilleur que le portrait paru dans Le gouvernement... « qui ne m'a jamais plu » ; elle lui enverra ce portrait avec les portraits d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin explique à de Pompéry qu'il veut fonder à Guise un journal hebdomadaire et qu'il en cherche le rédacteur. « Ce serait naturellement un journal local, s'occupant de politique et d'économie sociale, de manière à servir les intérêts du Familistère et à en propager les faits utiles à faire connaître au public. » Godin pense que le journaliste recherché devrait être familier des questions de coopération et d'association ou au moins être « bon républicain à tendances libérales ». Il demande à de Pompéry le montant des appointements qu'il devrait lui verser.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin remercie Limousin de sa proposition d'une combinaison entre le Bulletin du mouvement social et le journal qu'il veut fonder à Guise, mais il ne souhaite pas y donner suite. Il précise que son futur journal doit se faire à Guise et que le rédacteur qu'il cherche devra en tenir compte. Il lui demande des renseignements sur Edmond Potonié, rédacteur d'un journal intitulé La Feuille d'Olivier, revue internationale paraissant tous les dimanches, qui demeure au 5, rue Debelleyme à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Sur la difficulté de trouver un rédacteur au fait des question pratiques d'association. Sur le programme du journal. Sur la diffusion du journal : Godin annonce qu'il commencera par envoyer le journal aux 4 à 5 000 correspondants de son établissement industriel, et qu'il consacrera la quatrième page du journal aux appareils produits à l'usine. Il informe Limousin qu'il va organiser définitivement la participation des travailleurs aux bénéfices industriels de l'usine et commerciaux du Familistère, qu'il va achever le Familistère avec la construction de l'aile droite et porter ainsi la population du Familistère à 1 200 personnes. Il précise que les appointements du rédacteur du journal dépendront de l'étendue de son travail, et qu'il a besoin de quelqu'un sachant traiter les questions d'association et de politique courante.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse deux exemplaires de Mutualité sociale à Neale qui doit traduire en anglais les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il demande à Neale son avis sur la transformation du journal Le Devoir en journal des réformes sociales en France, en Angleterre, en Allemagne et en Amérique, sous la forme d'une revue mensuelle de 64 pages intitulée Revue des réformes sociales. Il prend l'exemple du journal hebdomadaire , à la fois journal d'information et revue d'études sociales. Il demande à Neale s'il est en relation avec Schulze-Delitzsch en Allemagne, avec lequel il aimerait correspondre, et s'il connaît des journaux allemands avec lesquels il pourrait échanger le journal Le Devoir. Sur les relations que pourraient entretenir les écoles socialistes. Sur la coopération en Angleterre et le congrès coopératif de Newcastle. Godin remercie Neale pour lui avoir communiqué l'adresse du Cooperative World.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucien March, 6 août 1894
Au sujet de la conférence de Lucien March dont le compte-rendu est paru dans L'Université de Paris : Marie Moret rapporte l'avis d'un de ses amis [Fabre, probablement] ; sur l'importance croissante de l'implication des machines dans l'économie et le travail. Propose à March de lui envoyer plusieurs ouvrages.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Léon Giraud, 11 avril 1883
Marie Moret espère que son correspondant a bien reçu une édition du Devoir du mois de mars contenant l'article sur la condition des femmes. Elle joint à son courrier la brochure Mutualité nationale. Giraud a écrit qu'il étudiait les ouvrages de Godin, et Marie Moret voudrait qu'il rende compte de Mutualité nationale dans l'un des journaux auxquels il collabore.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la carte postale de Van Duyl et se félicite de l'amélioration de sa santé. Il lui préconise de changer de lieu de séjour et l'invite à venir au Familistère avec son épouse. Il répond aux questions posées par Van Duyl dans sa lettre du 26 septembre 1885 sur la participation aux bénéfices et sur le collectivisme, et il caractérise son socialisme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin plaide pour l'unité « des socialistes d'études et d'expérimentations » et la constitution d'un programme de réformes. Il présente la question de l'hérédité de l'État comme la réforme fondamentale que la Revue socialiste et la Société républicaine d'économie sociale devraient étudier. Il lui envoie à cette fin Mutualité nationale et les études sociales sur l'hérédité de l'État, et lui promet de lui adresser l'Étude sociale n° 7 : travail et consommation par l'hérédité de l'État dès sa parution.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Malon qu'il ne peut se rendre à son invitation à une fête. Il loue la hauteur de vues de La Revue socialiste et il l'assure qu'il a été enchanté de la visite des socialistes Bertrand et Anseele.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Baggio a envoyé à Godin des feuilles de ses Entretiens socialistes. Godin estime que ce sera un excellent ouvrage de propagande populaire, bien que Godin ne partage pas son « sentiment égalitaire qui, selon moi, n'est pas dans la nature humaine ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Les épreuves vont être adressées à Pascaly. Envoi un duplicata de la réponse donnée par le journal qui a pris le même titre que Le Devoir et demande ce qu'il en pense, des Études sociales de Godin à ces derniers, et d'un duplicata d'une seconde lettre d'Épaulard. Préférence pour la Mutualité nationale plutôt que l'habitation commune. Jeanne a attrapé un mal de gorge. Évocation de la situation politique étrangère et d'une possible guerre. Continue de travailler sur l'ouvrage de son mari. Souhaiterait que Pascaly vienne au Familistère avant la fin de l'année. Envoi d'un journal.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie Albert de Rochas d'Aiglun pour sa lettre du 8 juillet 1898 et les corrections apportées à son article « Les frontières de la physique » qui paraitra dans Le Devoir d'août 1898. Demande l'autorisation de réaliser un tiré à part de l'article en brochure. Annonce qu'elle lui envoie plusieurs ouvrages portés sur la couverture du Devoir, les numéros du journal parus depuis janvier 1898 et des brochures de Gide et de Fabre, disponibles au bureau nîmois de L'Émancipation. Sur l'intérêt de la diffusion de l'idée de « charité active » d'Albert de Rochas d'Aiglun.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Rappelle à Albert de Rochas d'Aiglun que Le Devoir a consacré en 1896 un article à son ouvrage L’Extériorisation de la motricité. Au sujet des études de l'auteur, que Marie Moret relie aux études sociales rédigées il y a cinquante ans par des swedenborgiens comme Parke Godwin ou William Henry Channing, dont elle traite dans les « Documents pour une biographie complète » de J.-B. A. Godin. Elle demande la reproduction dans Le Devoir de l'article d'Albert de Rochas d'Aiglun « Les frontières de la physique » paru dans la Revue spirite. Pour justifier sa demande, elle explique que Le Devoir a peu d'abonnés et qu'il est surtout distribué en service gracieux dans les bibliothèques ; elle propose de le servir à la bibliothèque de l'École Polytechnique. Annonce l'envoi des numéros de mai et de juin 1898 du Devoir, qui présentent le mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1852. Sur Eugène Nus, ami d'Albert de Rochas d'Aiglun et de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret précise qu'elle s'est installée à Lesquielles. Au sujet de l'abonnement de monsieur Grebel. Envoie plusieurs numéros du Devoir traitant de la Gérance. Indique que Rouanet n'est plus le rédacteur et qu'il a été remplacé par Pascaly. Propose de lui fournir des documents s'il souhaite suivre la même ligne que Godin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Ne retrouve pas le portrait de son mari et ne peut le fournir à la Société des jeunes amis de la paix. À la place, elle envoie un journal anglais qui contient une réduction de ce même portrait et envisage de faire des copies si son exemplaire est perdu. Donne des informations sur Épaulard, suite à la lettre reçue, et indique qu'il s'intéresse au socialisme et à l'Association coopérative du capital et du travail. Remercie Fabre pour son aide pour Le Devoir.
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