FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Losserand, 18 septembre 1886
Marie Moret sollicite le peintre Losserand pour des travaux de peinture dans ses appartements du Familistère et de papiers peints dans sa maison de Lesquielles.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Duvergier de Hauranne, 21 novembre 1864
Jean-Baptiste André Godin répond à Duvergier de Hauranne en répondant au questionnaire sur les habitations ouvrières qui lui avait été soumis par Calixte Souplet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. À l'approche de l'audience du procès, Godin explique à Favre avoir reconstitué des faits supposés de violence de sa part envers sa femme grâce à la mémoire de son fils et celle de Marie Moret. Il commence par protester qu'il n'a jamais été brutal envers quiconque, que ce soit dans sa vie d'ouvrier ou dans celle de chef d'industrie depuis l'âge de 22 ans dans ses relations avec plus de 3 000 ouvriers. Le fait de décembre 1860 : Esther Lemaire aurait subi des violences après s'être introduite par le niveau supérieur dans l'appartement du Familistère dont elle avait la clé, où Godin passait la nuit de temps en temps, mais pourquoi à la suite de cela, se demande Godin, elle y aurait passé la nuit. La scène d'avril 1861, à l'occasion d'une visite de Marie Moret à Émile Godin, alitée depuis 8 jours : Esther Lemaire, en froid avec la famille Moret, apostropha Marie Moret en la traitant de grande aventurière et de coureuse d'aventures ; Godin dut s'interposer entre sa femme et Marie Moret. La scène de la lampe de juillet 1863, à l'occasion d'une visite de madame Telliez et de madame Lemaire, belle-sœur d'Esther : Émile empêche Esther Lemaire d'emporter une lampe hors de la salle à manger où il soupe et Godin prête main-forte à son fils ; Esther Lemaire se précipite sur Godin et crie en présence de madame Telliez et de sa belle-sœur. La scène du portrait d'août 1863, que Godin a déjà racontée : Esther Lemaire crie jusqu'à ce que Godin ouvre une porte pour que les domestiques l'entendent. Godin considère que dans ces occasions, c'est lui qui a été victime de violences de la part de sa femme. Godin communique à Favre le plan de l'appartement du Familistère dont il a depuis loué tout l'étage supérieur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le directeur des contributions indirectes, 6 janvier 1863
Demande d'autorisation d'ouverture d'un bureau auxiliaire de vente de tabac pour les ouvriers de l'usine de Guise et les habitants du Familistère par une débitante de tabac de Guise, mademoiselle Brullet. Godin précise qu'il occupe actuellement 500 chefs de famille, que 400 personnes sont logées au Familistère et qu'un deuxième bâtiment d'habitation est en construction.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 6 janvier 1863
Godin adresse au préfet la copie d'une demande d'autorisation d'ouverture d'un bureau auxiliaire de vente de tabac pour les ouvriers de l'usine de Guise et les habitants du Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 août 1862
Godin envoie à Vigerie une lettre de Delcourt qui ne semble pas avoir renoncé à un emploi. Godin invite Vigerie à aller voir Allez frères pour leur demander le jour de leur visite [à Guise]. Il lui demande d'aller voir Morel qui « ne peut détacher de l'ouvrage complet de la marbrerie les planches qui se rattachent à l'ameublement intérieur des habitations » et propose de lui envoyer d'autres ouvrages pouvant servir de modèle. Dans le post-scriptum, Godin engage Vigerie à aller voir Rogier et Mothes au 20, cité Trévise à Paris pour leur proposer de faire exécuter leurs appareils dans l'usine de Guise, en particulier leur émaillage, et leur demander de lui expédier deux appareils

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Sophie Vauthier, 9 juillet 1862
Godin répond à la lettre de Sophie Vauthier du 8 juillet 1862. Il lui communique les informations sur l'asile du Familistère dont elle doit prendre la direction : 40 ou 50 enfants au début ; salle pouvant accueillir 80 à 100 enfants ; l'asile provisoire ouvre de 8 heures du matin et 6 heures du soir ; la directrice pourra loger dans un appartement meublé du Familistère, dont le prix de location est de 7 à 10 F par mois, et s'approvisionner dans les magasins du Familistère ; Godin possède tous les ouvrages de Marie Pape-Carpantier dont il veut suivre la méthode et s'est procuré auprès de la maison Hachette les livres et tableaux utiles. Godin espère l'arrivée prochaine de Sophie Vauthier après la défection de la directrice auparavant pressentie. Il lui donne des informations sur le voyage de Paris à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 18 mai 1861
« J'ai fondé à Guise sous le nom de familistère une cité au profit des ouvriers de mon établissement […] ». La lettre est relative à la législation s'appliquant au débit de boissons du Familistère. Godin plaide pour que le débit de boissons aux familles consommant à domicile ou aux ouvriers prenant leurs repas au Familistère jouisse du bénéfice accordé aux chefs d'établissement sur de tels débits et juge que cela serait conforme à la volonté du gouvernement de faciliter la vie à bon marché pour la classe ouvrière. Godin demande en outre au préfet l'autorisation d'ouvrir un estaminet pour soustraire les habitants du Familistère aux entraînements du cabaret. Il évoque des difficultés qu'il pourrait y avoir lui accorder cette autorisation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le receveur des contributions indirectes, 23 avril 1861
Godin demande une régularisation de la situation fiscale du Familistère. Il explique qu'il souhaite pourvoir aux approvisionnements en nourriture et en boisson de la population de la cité ouvrière qu'il a édifiée à Guise et précise que les boissons n'entrent pas dans le droit des débits de boisson mais dans celui de la consommation à domicile. « Il serait heureux suivant moi que l'ouvrier qui n'a pas la ressource d'acheter un tonneau de boisson pût s'en procurer ce qui est nécessaire à sa subsistance et à celle de sa famille au même prix que l'homme aisé. Cela permettrait à un peu de bien-être de pénétrer dans la famille de l'ouvrier auquel le surenchérissement de toute chose s'oppose. » Il ajoute qu'il va ouvrir une pension où les ouvriers pourront prendre leur repas et plus tard un estaminet à leur usage et il espère que l'administration l'aidera à ne pas enchérir les consommations courantes en ne taxant que les consommations superflues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Petit, 17 mars 1863
Godin communique à Petit, avocat à Amiens, des informations sur le Familistère, qui est en cours d'agrandissement. Il explique : que l'ensemble des habitations ne formera qu'un seul édifice jusqu'à loger 2 000 personnes ; que 100 familles, soit 400 personnes y logent actuellement ; que les loyers varient en fonction de la taille des appartements, qui ont 1 à 5 pièces ; que le loyer est de 5 F par mois et par pièce de 16 m² ; que les locataires sont des employés et ouvriers de l'usine ; que la cité ouvrière se rattache à l'usine du fait de ses locataires, mais qu'il s'agit d'une entreprise séparée. Godin ne veut en dire davantage sur ce qu'il faut réaliser dans l'architecture moderne pour élever l'habitation de l'homme au niveau des progrès de l'industrie, de la science et de la richesse publique, car il espère un jour écrire sur la question.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur l'inspecteur, 26 septembre 1862
Godin explique à l'inspecteur qu'il a érigé des habitations pour loger une partie des ouvriers de son usine, qu'une femme a la garde des enfants des femmes qui travaillent et qu'une salle a été affectée à leur éducation. Souhaitant pourvoir à l'éducation des enfants plus âgés et il a ajouté une salle à la première. Il désire placer cet asile et cette école sous la protection de la loi, aussi demande-t-il à l'inspecteur quelles formalités il doit remplir pour être autorisé à ouvrir une école et un asile libres, et s'il pouvait être conseillé pour le choix d'une institutrice. Il ajoute qu'à l'occasion d'un voyage récent à Laon, il n'a pu rencontrer l'inspecteur pour parler de ces choses avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, 19 mai 1862
Godin informe Marie Pape-Carpantier qu'il est prêt à accueillir la personne qu'elle a choisie pour la direction de l'asile du Familistère. Il indique qu'une chambre a été préparée et que la salle d'asile est en cours d'installation. Il précise qu'il pourra prendre en charge ses frais de déplacement, mais que ses frais de déménagement de meubles seront à la charge de la personne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, avril 1862
Godin répond à la lettre de Marie Pape-Carpantier du 1er avril 1862. Il lui explique que l'asile dispose d'un local, mais qu'il est dépourvu des dispositions matérielles, bancs, gradins et autres meubles. Godin demande à Marie Pape-Carpantier si l'installation matérielle doit être complète avant d'accueillir la personne responsable qu'elle propose. Il accorde des appointements de 1 000 F à la responsable de l'asile ; il juge la somme un peu lourde, mais ne veut pas compromettre l'œuvre par une fausse économie. Godin s'en remet à Marie Pape-Carpantier pour le choix de la personne. Il précise qu'on peut louer au Familistère une chambre de 3,75 m par 4,50 m au prix de 4 F à 4,50 F par mois. Il lui signale qu'il a reçu le livre de Marie Pape-Carpantier sur les asiles, dont l'esprit le touche.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Alker, 14 janvier 1863
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin invite Alker à venir à Guise pour fait un essai au poste d'économe du Familistère et voir si l'habitation au Familistère peut lui convenir. Il précise qu'il ne veut pas offrir plus de 2 000 F d'appointements par an, toutes charges comme le logement, l'éclairage et le chauffage, ainsi que les frais de déplacement à la charge de l'employé. Godin lui demande s'il accepte de faire l'essai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Alker, 9 janvier 1862
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique à Alker qu'il pensait pourvoir le poste d'économe du Familistère quand il est venu à Guise, mais que la question est finalement encore ouverte. Il lui indique que l'économe du Familistère doit habiter au Familistère et rappelle à Alker que ce point l'a fait hésiter : « Il n'y a pas la confusion que vous parraissez (sic) croire exister dans l'habitation. Chacun y est certainement plus chez soi qu'on y est à Paris dans des maisons où les entrées donnent sur les paillers (sic) des escaliers communiquant à 5 à 6 étages et au familistère, mes premiers employés demandent à demeurer au premier et au second. » Il demande à Alker de lui faire savoir s'il est encore intéressé par l'emploi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 25 novembre 1861
Godin répond à une candidature à l'emploi d'économe du Familistère. Il explique qu'il a édifié une cité ouvrière qui comprend des magasins et un restaurant, que 400 personnes y vivent actuellement et que de nouvelles constructions vont permettre d'accueillir 1 000 personnes. Il indique ce qu'il attend de l'économe de la cité en ce qui concerne l'approvisionnement des magasins et les services de propreté générale, et précise que l'économe est placé sous le contrôle de l'administrateur comptable de l'usine. Il demande au candidat des renseignements sur ses aptitudes professionnelles, sur sa situation familiale, sur son expérience professionnelle, et à quels appointements il prétend.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brochot, 2 novembre 1861
Godin informe Brochot que sa rémunération s'élèvera à 150 F par mois, plus 8 F pour contribution au loyer de son logement, qu'il accepte qu'il vienne à Guise avant tout engagement définitif, qu'il lui verserait 50 F s'il ne l'embauchait pas et 30 F pour son voyage s'il était embauché.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Vannaisse, 29 octobre 1861
Godin annonce à Vannaisse qu'il répond tardivement à sa lettre du 27 septembre 1861, car son offre s'écartait des besoins spéciaux de son annonce, mais que son entretien avec Cantagrel lui a confirmé qu'il devait prêter de l'attention à sa proposition. Il lui explique qu'à côté de son établissement industriel, il a entrepris de réaliser les moyens pratiques d'amélioration de la condition ouvrière, qu'il a élevé un édifice considérable où vivent 500 personnes et qu'un économe a en charge sa gestion sous le contrôle de l'administrateur comptable de son établissement. Il indique que l'économe actuel de la cité baptisée Familistère n'est pas à la hauteur de sa tâche : « il ne suffit pas en effet de savoir intervenir utilement dans les approvisionnements des caves, du magasin d'épicerie, du magasin d'étoffes, des combustibles, des comestibles, il faut encore maintenir ou mettre en bonne voie les services de ces magasins, d'un restaurant pour plus de cent personnes, d'un estaminet, d'un casino ou cercle des employés de l'usine, les services de propreté générale de toutes ces choses d'un usage commun, des chambres garnies et des dortoirs à l'usage des ouvriers, ce qui comporte encore la lingerie et la buanderie. Enfin avec des notions générales sur toutes choses, il faut une nature sympathique et dévouée, incapable de se rebuter devant l'ignorance et la méchanceté même des hommes. » Godin demande à Vannaisse s'il se juge capable de remplir ces fonctions. Dans le post-scriptum, Godin précise que sa lettre est confidentielle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brochot, 20 octobre 1861
Godin informe Brochot que son usine ne fournit le logement à ses employés que moyennant un loyer et qu'ils ont la liberté de se loger en ville. Il lui demande de confirmer qu'il prétend à 1 800 F d'appointements, la rémunération étant un élément de choix du candidat. Il l'avertit qu'il pourrait lui confier l'emploi de responsable des magasins et de chef des expéditions des produits plutôt que celui de directeur de la fonderie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 19 octobre 1861
Godin informe Lambert que son usine ne fournit le logement à ses employés que moyennant un loyer. Il lui demande à quels appointements il prétend, la rémunération étant un élément de choix du candidat, et quand il pourrait s'installer à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Mercier, 11 octobre 1861
Godin informe Mercier qu'il a obtenu des renseignements favorables à son égard, mais qu'il souhaite avoir communication des adresses des établissements où il a exercé. Il précise que les appointements de la personne occupant actuellement le poste sont de 200 F, que chacun se loge comme il lui convient à l'usine ou en ville. Il lui demande de lui indiquer le montant des appointements qu'il souhaite obtenir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 11 octobre 1861
Godin précise à Lambert que l'usine de Guise ne fournit un logement aux employés que contre un loyer et que chacun est libre de se loger en ville. Il l'invite donc à intégrer le montant de son loyer dans les appointements qu'il désire obtenir. Godin lui demande ses références professionnelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Stevens, 17 août 1861
Godin informe Stevens qu'il lui accorde l'emploi de jardinier qu'il a sollicité, aux appointements de 100 F par mois comme il le désirait dans sa lettre du 29 juillet 1861. Il précise que Stevens devra faire les frais de son logement et de sa nourriture dans les dépendances de l'usine. Il précise également que le jardinier ne tirera pas profit personnellement de son travail, tout devant servir à l'amélioration de la condition de l'ouvrier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Jacques, 22 janvier 1861
Godin écrit à Louis Jacques après qu'il a reçu la visite de monsieur Forget et l'invite à venir à Guise s'entretenir avec lui de l'emploi qu'il désire occuper dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui précise qu'il pourra lui fournir un logement et un jardin contre un loyer comme aux autres employés, mais qu'il pourra lui accorder une compensation financière.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur C. Delachevardière, 28 décembre 1860
Godin répond à la lettre de C. de Lachevardière du 25 décembre 1860. Il lui demande des précisions sur sa situation personnelle et sur son expérience dans des maisons d'industrie ou de commerce tout en l'assurant de sa discrétion à leur égard. Il lui rappelle que sa lettre du 22 décembre à son frère demandait à ce que le candidat fixe le montant des émoluments auxquels il pouvait prétendre et qu'il n'a pas eu l'idée de subordonner celui-ci à des preuves ou des épreuves. Il lui demande de lui faire connaître ses conditions pour venir à Guise et de lui indiquer le moment où il serait disponible. Il l'informe qu'aucun employé n'est logé aux frais de l'usine, que chacun est libre de se loger en ville, mais qu'il a fait construire une vaste habitation où les employés peuvent louer un appartement au prix de 4 à 5 F par chambre et par mois, « de sorte que chacun se loge suivant ses moyens ou ses habitudes d'économie ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Hégo-Parent, 26 décembre 1860
Godin demande à Hégo-Parent à quels émoluments il prétend pour entrer dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il précise que les employés peuvent se loger en ville ou dans les appartements mis à disposition par l'usine, dont le prix de location s'élève de 4 à 5 F par pièce et par mois. Il l'informe qu'il ne prendra pas de renseignements sur lui sans son autorisation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur O. Blanchard, 26 décembre 1860
Godin répond à une lettre de Blanchard du 21 décembre 1860 sur sa candidature à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin observe que Blanchard n'indique pas les émoluments auxquels il prétend. Il lui explique qu'un nouvel employé ne peut remplir les tâches remplies par l'employé expérimenté à remplacer – tenue du portefeuille et de la caisse, direction de la comptabilité, répondre au courrier (60 à 100 lettres reçues par jour) –, et qu'il pense répartir celles-ci en en confiant une partie à plusieurs des 8 employés des bureaux. Godin précise que l'emploi comprend le contrôle des opérations de l'usine de Belgique et la direction de la comptabilité spéciale pour les fonctions qui vont devoir répondre aux besoins de la population de la vaste habitation qu'il a fondée à Guise : boucherie, boulangerie, comestibles, combustible, restaurant, café. Godin demande à Blanchard de lui indiquer à quels émoluments il prétend. Il précise enfin que le logement dans les nouvelles constructions n'est pas une obligation et que la location coûte 4 à 5 francs par pièce et par mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques Collery, 11 novembre 1859
Godin autorise Jacques Collery à entrer en possession de la maison et du terrain enclos vendus par sa belle-mère au prix de 12 000 F et à jouir des terrains loués pour 1 650 F. Il promet de venir prochainement au Fayt pour réaliser la vente devant notaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gosse, 11 novembre 1859
Godin répond tardivement à la lettre de Gosse, car il se trouvait à Bruxelles. Il le prie de remettre à Jacques Collery une lettre l'autorisant à entrer en possession de la maison vendue par sa belle-mère

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Lemaire, 26 octobre 1859
Godin explique à sa belle-mère que Jacques Collery, venu à Guise, a accepté les conditions qu'il lui avait faites au Petit-Fayt pour la vente de sa maison : prix de vente de 12 000 F et location de terrains pour 1 650 F par an. Godin précise les conditions d'amendement des sols : demi-fumure tous les 3 ans, l'année des céréales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bevenot, 9 septembre 1859
Sur la résiliation du bail de location de la maison de la belle-mère de Godin au Petit-Fayt. À la demande de sa belle-mère, Godin demande à Bevenot s'il consent à résilier amiablement le bail qu'avait contracté son fils défunt. Godin explique que sa belle-mère veut récupérer sa propriété qui n'est plus exploitée et qu'elle est fondée en cela à saisir la justice.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gosse, 31 août 1859
Godin répond à une lettre de son cousin Gosse relative à l'achat de la maison de sa belle-mère en l'informant que celle-ci n'y est pas opposée, mais que la difficulté est la résiliation d'un bail de location avec Bevenot. Godin pose à Gosse une série de questions sur l'usage que Bevenot a fait des constructions et des terrains.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 26 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Victor Calland du 3 janvier 1858 rédigée après la visite d'Albert Lenoir et de Carlotti. Il explique à Calland que Lenoir lui a soumis un plan de palais des familles conçu pour les besoins des classes moyennes et aisées, mais qu'il a reconnu qu'il devrait être révisé sérieusement pour répondre aux exigences de son projet. Il fait valoir que ce qu'il doit faire doit être facilement extensible et pouvoir commencer par un essai restreint puis se développer graduellement. Il lui indique qu'il a depuis repris des études sur la question et qu'il ne manquera pas de reprendre contact avec lui lorsqu'il les aura complétées. Godin donne à Calland une appréciation positive de son projet de suppression des loyers, de haute portée sociale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Cantagrel du 1er janvier 1858 et le félicite pour son installation dans un poste en harmonie avec ses préoccupations. Il lui explique qu'il ne souhaite pas produire ses prospectus en Suisse : « Je n'aime pas à aller au-devant des affaires, j'aime mieux celles qui m'arrivent (de pays étrangers surtout) par la connaissance véritable de la valeur de mes produits. » Il indique que quelques maisons en Suisse sont devenues ses clientes par ce moyen et qu'il est réticent à faire des affaires avec des maisons qui n'offrent pas en France de parfaites garanties financières. Il précise à Cantagrel que les gravures que Brullé lui a remises ne peuvent servir à des ventes directes, mais peuvent être distribuées à l'occasion. Il conclut à propos de son projet d'habitations : « Je fais en ce moment des études d'habitations qui me surprennent singulièrement dans la possibilité qu'il y aurait de remplacer les habitations d'un millier d'ouvriers ou de villageois par un palais qui coûterait moins d'un million. Nous reparlerons de cela dans quelques années. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 22 décembre 1857
Godin répond à une lettre de Calland du 17 décembre 1857 et lui indique qu'il vient de recevoir une lettre de Carlotti, chargé de venir le voir pour le projet de construction d'habitations. Il lui explique que la venue de Carlotti rend inutiles les explications qu'il voulait lui donner à propos du projet ; il remercie Calland pour l'intérêt qu'il porte à celui-ci, et le prie de dire à Carlotti qu'il attend sa visite. Godin ajoute que le projet doit rester secret, particulièrement à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 10 juillet 1856
Sur une maison à louer à Guise par Dolot. Godin communique à Dolot une lettre de madame Tordeux relative à une maison à louer. Il conseiller à Dolot de venir un peu avant l'arrivée de ses malles pour obtenir réponse à toutes ses questions. Il l'avertit qu'il se trouvera le lendemain et le surlendemain au n° 6 rue de Beaune à Paris, où il pourra venir le voir. Il précise qu'il ne l'invite pas à le rencontrer à l'hôtel Voltaire, car il pourrait descendre au Grand hôtel du Louvre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 28 mars 1856
Godin répond à une lettre de Jacques-Nicolas Moret qui semble exprimer des regrets de s'être engagé à venir travailler avec lui à Guise. Godin examine les raisons de ces regrets : la cession de son fonds de commerce et de son atelier, et la vente de sa maison. Il conclue ainsi : « Cela revient à dire : examinez quelle indemnité il vous faudrait pour quitter votre établissement et attendre l'occasion de vous en défaire. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Venet, 17 mai 1894
Demande à Venet de venir à Guise discuter avec elle de l'entretien de sa maison et du jardin de Lesquielles-Saint-Germain.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, avant le 10 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin recommande à Émile de ne faire l'achat que de la fonte de qualité n° 1 s'il ne peut acheter de la fonte de Barrow sous condition : il ne faut pas faire de grande provision de fonte que l'on ne connaît pas, et ce qui fait la qualité de la fonte malléable ne convient pas nécessairement à la fonte de moulage. Godin demande à Émile des renseignements sur les habitations : croquis, nombre de pièces, dimensions et plan approximatif. Il le prie de demander à Tito Pagliardini s'il peut trouver une personne en Angleterre qui voudrait venir apprendre le français au Familistère et qui pourrait donner des leçons d'anglais quelque temps à Godin et à Marie Moret « en vivant ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 avril 1860
Sur l'alimentation en eau du premier pavillon d'habitation du Familistère : Godin expose son projet à Émile qui se trouve à Paris et lui demande de trouver une petite machine à vapeur propre à actionner une pompe pour élever l'eau dans des réservoirs placés dans le comble. Un dessin en coupe légendé du système imaginé par Godin occupe toute la hauteur du folio 116v.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaunay, 19 juin 1846
Sur le percement du puits de la maison en construction à Guise (Aisne) : Godin annonce que le perceur du puits va commencer le travail ;Godin souhaite qu'il se contente du perçage et que Delaunay confie au maçon chargé des constructions de maçonner le puits.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaunay, 25 mai [1846]
Communique à Delaunay une série d'observations sur les plans d'une maison à construire dans le but de réduire les coûts de construction.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefèvre, 21 [juin 1845]
Sur l'achat par Godin d'une maison à Guise (Aisne).

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 mai 1885
Marie Moret entend annoncer dans Le Devoir la deuxième édition de Papa's Own Girl aux États-Unis tout en communiquant la préface dans le journal. Elle ne peut donner à Marie Howland l'adresse d'Antoine Massoulard : « Il a disparu brusquement de la ville où il se trouvait dans la Haute-Vienne, et il nous a été impossible, depuis, d'obtenir de ses nouvelles. Je le regrette vivement, car je lui porte estime et affection ». Elle a par ailleurs bien reçu les publications sur le Crédit foncier de Sinaloa. À propos du projet de Sinaloa : « Rien n'est plus facile que de concevoir sur le papier les plans les plus séduisants » ; Godin et Moret tentent de dissuader Marie Howland de s'engager dans cette entreprise. Godin effectuera des modifications sur son ouvrage Solutions sociales et enverra un volume annoté. Les clichés des huttes et petites maisons seront envoyés à condition que Lovell les utilise et les retourne ensuite. Marie Moret joint également deux albums des produits de la Société du Familistère Godin et Cie. Elle ne dispose pas de photographies des nouveaux pavillons d'habitation, mais envoie un plan sur lequel ils ont été ajoutés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 avril 1885
Marie Moret évoque le séjour récent de Tisserant au Familistère. À propos de la propriété achetée par Marie Moret, celle-ci souhaite y élever « un modeste pavillon déjà pompeusement baptisé « Villa André-Marie » ». Elle fait parvenir à Tisserant « tous nos divers documents dont j'ai tiré le duplicata ». Elle mentionne la séance du conseil de gérance de l'Association qui a lieu le jour même.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Carré, 27 avril 1885
Avec Godin, Marie Moret est allée voir la propriété qu'elle a achetée à Lesquielles-Saint-Germain (Aisne) afin de l'inspecter, ainsi que celle de madame Dagnicourt, contiguë à la sienne. Marie Moret souhaite que soit vérifiée la superficie de la propriété : elle juge qu'elle est plus petite que les six ares annoncés.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Charton, 22 juin 1882
Moret s'adresse à monsieur Charton parce qu'elle sait qu'il vend ou loue une propriété à Lagny (Seine-et-Marne). Elle espère obtenir plus de renseignements à ce sujet.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Venet, 6 juin 1893
Marie Moret invite monsieur Venet à passer la voir en matinée au Familistère pour l'entretenir au sujet de la maison de Lesquielles-Saint-Germain.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Loisy, 2 octobre 1871
Godin répond à un futur employé du Familistère qu'il espère pouvoir mettre à sa disposition un logement de 5 chambres au Familistère malgré les difficultés que cela représente et lui indique que son entrée en fonctions dans l'usine aura lieu au plus tard le 1er novembre 1871.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 2 mars 1868
Réponse à la lettre d'Arthur de Bonnard du 26 février 1868 annonçant à Godin son intention d'écrire un ouvrage sur le Familistère. Godin juge qu'il serait dommage d'écrire sur le sujet sans l'avoir visité et l'invite à séjourner au Familistère. Godin est très réticent à l'idée de communiquer à de Bonnard des statistiques sanitaires sur la population du Familistère car sa population actuelle n'est pas assez « améliorée », la comparaison avec d'autres situations, les quartiers neufs de Paris par exemple, ne serait pas appropriée.
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