FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Émile Zola, 1er mars 1886
Marie Moret répond à la lettre du 26 février d'Émile Zola. Elle s'identifie comme une parente et collaboratrice du fondateur du Familistère. La lettre de Zola vise uniquement l'expérience du Familistère, selon Marie Moret, et juge que l'Association du capital et du travail de Guise est incapable d'éviter la catastrophe sociale imminente. Marie Moret attire l'attention de Zola sur les solutions proposées par l'institution d'un droit d'hérédité de l'État dans les successions. Cette réforme permettrait d'assurer les ressources nécessaires aux réformes sociales utiles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Poëtte Gamard, 25 février 1886
Marie Moret informe son correspondant qu'il n'y a aucune place vacante au Familistère ou à l'usine. Les six classes primaires sont toutes pourvues de maîtres et elle craint plutôt de devoir congédier dans le contexte actuel.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy Latter, 2 décembre 1885
Marie Moret remercie Lucy Latter pour l'envoi des tableaux à destination des écoles. Elle répond à ses questions concernant l'organisation des écoles du Familistère. Lui demande de faire passer un message à Tito Pagliardini concernant la vente du livre Le gouvernement par la librairie Sampson Low.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 22 mai 1880
Marie Moret remercie Fabre pour l'envoi de son portrait photographique. Elle presse Fabre de leur indiquer quand il apportera son concours au Familistère. Elle l'informe qu'elle envoie à madame Philip les photographies demandées. Elle envoie à Fabre un article de presse consacré au Familistère paru dans La France de Louis Simonin qui est venu au Familistère avec une dame australienne. Lui demande s'il est content des articles de Pascaly et l'informe du décès de sa nièce.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 17 mars 1888
Au sujet de la nécessité de réunir une assemblée générale de l'Association du Famillistère afin d'inscrire au règlement des modifications déjà mises en pratique, notamment en ce qui concerne les assurances mutuelles. Marie Godin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de modifications concernant le conseil de gérance. Elle soumet le projet de modification à Tisserant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin indique à Lecoq de Boibaudran que son capital s'est accru de 250 000 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'il n'a pas, depuis la demande, dépensé en construction une somme égale au montant des bénéfices. Il presse Lecoq de Boisbaudran de venir à Guise. Il lui demande le montant de la provision à lui verser. Il lui communique l'état de son capital et lui indique qu'il doit absolument entreprendre pour 100 à 150 000 F de constructions nouvelles dans l'usine et au Familistère. Le folio 475v présente un état détaillé du capital au 20 novembre 1863 et au 31 janvier 1865.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 19 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Noirot qu'il lui envoie deux photographies du Familistère et les notes demandées par le colonel Favé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 19 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin souhaiter bénéficier de l'assistance de Favre dans le « naufrage » d'une « liquidation industrielle comme il ne s'en est jamais faite ». Godin confirme qu'il ne fait pas espérer un arrangement avec Esther Lemaire. Il demande à Favre de l'aider à choisir quelqu'un qui se chargerait de l'affaire. Il pose une série de questions à Favre sur la liquidation de la communauté de biens : l'augmentation de la valeur des immeubles depuis la demande de séparation, la valeur des marchandises en magasin, la nomination d'experts pour l'évaluation des biens, la valeur du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Noirot qu'il va lui envoyer le travail [sur le Familistère] qu'il a demandé pour le colonel Favé avec une ou deux photographies. Il lui indique que l'envoi de photographies est onéreux par la poste et qu'il faudrait en limiter la distribution ; il annonce qu'il va en faire faire prochainement une nouvelle représentant le Familistère dans un état plus avancé, ainsi qu'un panorama de la vallée de l'Oise depuis la plateforme du pavillon central. Godin voudrait obtenir les lettres qui ont été écrites au Petit Journal contre lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pailhoux, 13 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à un courrier de Pailhoux, en lui expliquant que le Familistère a été édifié pour acquitter une dette à l'égard des ouvriers de l'usine de Guise, mais qu'il n'est pas exclu qu'il puisse accueillir des personnes locataires étrangères aux services de l'usine ou du Familistère. Godin prévient Pailhoux que le Palais du travail n'est pas un séjour paisible pour rentiers : il abrite « une population virile, active, jeune et travailleuse » et une enfance nombreuse ; en outre, le Familistère n'est pas près de Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 13 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin estime la valeur des biens de la communauté au moment de la séparation à : 1 000 000 F pour l'usine et le Familistère de Guise, 200 000 F pour l'usine de Laeken, 400 000 F de fonds de roulement. Il conclut que sa femme a droit à la moitié des valeurs liquides, soit 200 000 F et la moitié du produit de la licitation des immeubles. Godin demande à Favre son avis sur plusieurs questions : la valeur de la communauté a augmenté depuis la demande de séparation ; Esther-Lemaire peut-elle s'opposer à des travaux d'agrandissement du Familistère ; son fils pourrait prétendre à une rémunération pour son travail consacré à la construction du Familistère et aux agrandissements de l'usine, l'équivalent de 200 000 F d'honoraires d'architecte. Godin souhaite obtenir l'avis de Favre pour se déterminer à une liquidation rapide ou à gagner du temps pour obtenir un arrangement amiable ou un moment propice pour la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Sauvestre, 7 février 1865
Jean-Baptiste André Godin explique à Sauvestre qu'il n'a plus de motif pour refuser de livrer le Familistère à la publicité. Il l'informe que des articles sont en préparation pour Le Siècle ou pour Le Journal de l'Aisne. Il l'invite à venir au Familistère. Il lui signale qu'un pèlerinage au Familistère depuis Paris est organisé par Cantagrel, et qu'il aura lieu probablement au printemps.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 janvier 1865
Sur la visite d'Auguste Oyon au Familistère. Jean-Baptiste André Godin lui demande si, à l'occasion de son passage à Saint-Quentin, il pourra voir Calixte Souplet et l'inviter à venir avec lui passer deux ou trois jours au Familistère, et examiner si son institution « peut déjà avoir des titres aux sympathies des hommes de progrès et si elle peut trouver des défenseurs devant l'opinion ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Faton de Favernay, 31 décembre 1864
Godin communique au préfet de Vervins un mémoire sur le Familistère qui, espère-t-il, satisfera le préfet de la Somme.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Faton de Favernay, sous-préfet de Vervins, vers le 26 décembre 1864
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère destinés au préfet de la Somme. Godin demande des précisions sur les points à traiter et promet de lui envoyer une note dans deux ou trois jours.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1864
Relatif à la conception et l'exécution de modèles d'une cheminée et de poêles à salle à manger. Ce travail implique la rédaction d'un certificat d'addition à l'un des brevets de Godin. Il lui rappelle sa demande de thermomètres pour mesurer la température des salles qu'il va ouvrir au Familistère pour le « nourrissat (sic) et le pouponnat ». Il fait remarquer à Cantagrel qu'il lui semble « que les phalanstériens seront les derniers à s'occuper du Familistère » et qu'il a correspondu avec Emmanuel Duvergier de Hauranne à l'occasion d'une étude souhaitée par le comité sur les logements ouvriers formé à l'initiative de Jules Simon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Duvergier de Hauranne, 21 novembre 1864
Jean-Baptiste André Godin répond à Duvergier de Hauranne en répondant au questionnaire sur les habitations ouvrières qui lui avait été soumis par Calixte Souplet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de l'Aisne, 19 novembre 1864
Jean-Baptiste André Godin souhaite insérer dans le Journal de l'Aisne une offre d'emploi pour 100 ouvriers ajusteurs, intitulée « Travail offert aux adultes, l'éducation pour leurs enfants ». Le texte de l'annonce décrit les logements du Familistère et l'organisation de l'éducation des enfants qui y résident, de la crèche jusqu'à l'apprentissage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 3 novembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin suppose que l'appel interjeté par sa femme du jugement du tribunal de Vervins ordonnant l'enquête, et même de l'ordonnance du président du tribunal qui défend la visite domiciliaire de l'appartement de Marie Moret permet à Esther Lemaire de prolonger le procès. Il pense qu'elle a jugé que les témoins qu'elle pourrait produire n'auraient pas le même effet que ceux de Godin. Il demande à Jules Favre ses instructions pour la suite de la procédure. Il décrit les institutions de l'enfance au Familistère, surveillées par Marie Moret : 600 personnes sont venues pendant les vacances assister à la répétition générale des méthodes d'éducation et d'enseignement du Familistère ; la crèche est organisée sur des bases nouvelles ; 30 enfants sont à la crèche, 45 à l'asile et 45 à l'école. Godin ajoute qu'il ne rentre plus dans les appartements qui ont servi de prétexte au procès, mais qu'il continue à travailler avec elle qui le seconde dans ses études de philosophie sociale qu'il publiera un jour.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la supérieure de l'Hospice Saint-Charles, 19 juin 1864
Godin informe la supérieure de l'hospice qu'il recherche un jardinier intelligent et capable de diriger deux hectares de jardin légumier d'une cité ouvrière ainsi qu'un jardin et un parc d'agrément de deux hectares.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 6 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Favre s'il a eu communication des pièces que ses adversaires avancent contre lui. Il l'informe que Le Pelletier, président du tribunal de Vervins, ne souhaite pas que l'affaire soit encore reportée, peut-être parce que beaucoup de gens lui ont demandé d'assister à l'audience. Godin lui-même veut aussi que l'affaire soit jugée rapidement, car il tient compte de l'opinion publique, manipulée par ses adversaires et sa femme, devenue soudainement dévote. Dans une longue digression, Godin imagine le rôle que sa femme aurait pu tenir auprès de lui pour enseigner la vraie religion d'amour de ses semblables aux enfants du Familistère. Godin justifie son exposé par le fait que les plaidoiries devraient durer deux jours selon la lettre d'Hébert à Le Pelletier et donc traiter divers sujets. Godin pense que l'avocat de sa femme pourrait faire croire que l'entreprise de cité ouvrière s'accomplit au détriment de la communauté de biens des époux, qu'elle est ruineuse, voire socialiste ; Godin proteste que les ouvriers sont attachés ainsi à l'usine, que l'industrie est prospère, que les enfants reçoivent une éducation gratuite qu'il décrit, et que le Palais du travail, dont la comptabilité est distincte de celle de l'usine, rapporte au capital 5 % si l'on tient compte des frais des services d'éducation : « Je démontrerai donc je l'espère que l'on peut substituer le palais à la cave et à la mansarde, à la masure et à la chaumière, et mettre à la portée de tous les bienfaits de la richesse avec profit pour le capital. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lemaire, 27 mai 1864
Jean-Baptiste André Godin demande à R. Lemaire s'il est toujours intéressé par l'emploi de jardinier au Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. À l'approche de l'audience du procès, Godin explique à Favre avoir reconstitué des faits supposés de violence de sa part envers sa femme grâce à la mémoire de son fils et celle de Marie Moret. Il commence par protester qu'il n'a jamais été brutal envers quiconque, que ce soit dans sa vie d'ouvrier ou dans celle de chef d'industrie depuis l'âge de 22 ans dans ses relations avec plus de 3 000 ouvriers. Le fait de décembre 1860 : Esther Lemaire aurait subi des violences après s'être introduite par le niveau supérieur dans l'appartement du Familistère dont elle avait la clé, où Godin passait la nuit de temps en temps, mais pourquoi à la suite de cela, se demande Godin, elle y aurait passé la nuit. La scène d'avril 1861, à l'occasion d'une visite de Marie Moret à Émile Godin, alitée depuis 8 jours : Esther Lemaire, en froid avec la famille Moret, apostropha Marie Moret en la traitant de grande aventurière et de coureuse d'aventures ; Godin dut s'interposer entre sa femme et Marie Moret. La scène de la lampe de juillet 1863, à l'occasion d'une visite de madame Telliez et de madame Lemaire, belle-sœur d'Esther : Émile empêche Esther Lemaire d'emporter une lampe hors de la salle à manger où il soupe et Godin prête main-forte à son fils ; Esther Lemaire se précipite sur Godin et crie en présence de madame Telliez et de sa belle-sœur. La scène du portrait d'août 1863, que Godin a déjà racontée : Esther Lemaire crie jusqu'à ce que Godin ouvre une porte pour que les domestiques l'entendent. Godin considère que dans ces occasions, c'est lui qui a été victime de violences de la part de sa femme. Godin communique à Favre le plan de l'appartement du Familistère dont il a depuis loué tout l'étage supérieur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Lepine, 1er mars 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin souhaite rencontrer A. Lepine afin de savoir s'il est la personne qu'il recrutera comme jardinier, et il lui demande s'il est prêt à venir faire un essai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur R. Lemaire, 29 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin explique à Lemaire que les frais de logement et de chauffage sont à la charge du jardinier qui peut choisir un logement à sa convenance au Familistère, que ses appointements sont de 1 200 F par an et qu'il pourrait gagner 50 % des bénéfices de la culture potagère d'un hectare de terrain.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 25 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin demande des renseignements sur Lepine, 15 rue Sainte-Anne à Saint-Quentin, candidat à l'emploi de jardinier du Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Lepine, 23 février 1864
Jean-Baptiste André Godin répond à la candidature de monsieur A. Lepine à l'emploi de jardinier du Familistère. Il lui demande s'il est prêt à accepter des appointements réduits avec un droit de participation aux bénéfices qui excéderaient la valeur de la location des terrains et des dépenses de culture.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gourdin-Decoster, 23 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin demande des renseignements sur Lepine, 15 rue Sainte-Anne à Saint-Quentin, candidat à l'emploi de jardinier du Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Leroux, 25 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Godin ne se souvient pas de Leroux. Il lui indique que deux hommes et deux ou trois femmes assistent le jardinier, et que les jardins consacrés jusqu'ici aux légumes n'ont pas donné le bénéfice escompté.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne, 22 février 1864
Jean-Baptiste André Godin demande à ce que soit publiée une offre d'emploi de jardinier du parc et du jardin du Familistère dans les colonnes du Journal de l'Aisne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 31 janvier 1864
Godin explique à Cappelié que le brouillard empêche que soit exécutée la vue stéréoscopique de l'ensemble des constructions du Familistère depuis le haut de la tour de Guise [le donjon du château fort], mais qu'il lui enverra dès que possible. Il annonce qu'il joindra « une photographie prise de plus près pour les détails qui ne ressortent pas bien encore sur la construction nouvelle parce qu'elle n'est pas rejointoyée », et précise que la partie supérieure du fronton central a été arrêtée par crainte du gel. Il ajoute qu'il lui demandera une étude d'un familistère sur un nouveau plan après qu'il aura exécuté celui qu'il doit refaire et qu'il lui fournira les indications pour en faire un dessin à vol d'oiseau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Fourrier, 8 janvier 1864
Godin regrette d'avoir répondu à la lettre de Fourrier du 23 novembre uniquement par l'envoi de la cuisinière demandée. Godin indique à Fourrier qu'il pratique le spiritisme. Il lui confie qu'il admire le génie de Charles Fourier mais qu'il ne croit pas à la décrépitude de la civilisation en phase de lente agonie comme celui-ci l'a prédit. Godin explique à Fourrier qu'il fait construire un palais d'habitation dans lequel vivent 100 familles, 400 personnes, et que sa partie centrale, en cours d'achèvement, va pouvoir accueillir 500 personnes. Il se défend d'avoir réalisé l'harmonie, dont les âmes humaines incarnées sont incapables. Il considère qu'il met en pratique les principes de la véritable charité et critique les fouriéristes enthousiastes.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Royaux et Beghin, 18 mai 1863
Émile Godin demande à Royaux et Beghin de lui communiquer le prix des pannes de premier choix, à joint serré par-dessus, à livrer au port de Longchamps avant la fin du mois d'août.

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Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à messieurs Berghmans et François Van Leedal, 16 mai 1863
Godin informe ses correspondants que plusieurs bandes de maçons, environ 40 ouvriers, travaillent aux constructions depuis un mois et qu'il les paient : pour les façades à 0,20 F l'heure, soit 2,40 F les 12 heures, plus 2,25 F par mètre cube de maçonnerie ; pour les murs intérieurs à 2,75 le mètre cube. Il leur demande de venir à 7 ou 8 bons maçons parlant français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vandenbempt, 21 mai 1863
Godin explique à Danniaux qu'il emploie 30 à 40 maçons, qu'il paie 0,20 F l'heure et 2,25 F le mètre cube de maçonnerie et qui gagnent ainsi plus de 4 F par jour. Il fait valoir que les deux bandes d'ouvriers belges sont contentes et écrivent en Belgique pour faire venir des camarades. Il demande à Vandenbempt de venir avec de bons ouvriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Danniaux, 21 mai 1863
Godin explique à Danniaux qu'il emploie déjà deux bandes de maçons belges à la maçonnerie, soit 40 maçons, qu'il paie 0,20 F l'heure et 2,25 F le mètre cube de maçonnerie. Il demande à Danniaux de venir avec de bons ouvriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pierre Barras, 20 mai 1863
Godin remercie Barras, qui ne peut venir, de sa réponse. Il lui explique qu'il emploie déjà deux bandes de maçons belges à la maçonnerie extérieure mais qu'il peut occuper davantage de bons ouvriers. Il indique qu'il paie 0,20 F l'heure et 2,25 F le mètre cube de maçonnerie.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Léonard, 1er mai 1863
Godin précise à Léonard qu'il veut confier les murs extérieurs aux bons ouvriers et que les murs intérieurs sont payés aux pièces uniquement au prix de 2,25 F le mètre cube et que ces derniers peuvent être faits par les bons ouvriers ou par les tous les maçons du pays.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Marbais, 11 avril 1863
Émile Godin informe François Marbais qu'il pourra venir à Guise dans douze jours. Il lui fixe les conditions de rémunération du travail de maçonnerie : 0,20 F par heure et 2 F le mètre cube pour les murs des façades antérieures ; paiement uniquement du prix de l'heure en cas d'obligation de démolir pour malfaçon ; les murs intérieurs payés entièrement aux pièces à 2,75 F le mètre cube.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Faudin, 30 mars 1863
Godin informe Faudin qu'il a engagé à l'essai un autre candidat à l'emploi d'économe du Familistère.

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Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Mauger, 22 mars 1863
Godin demande à Mauger, maire d'Azay-le-Rideau, de lui communiquer des renseignements sur Poupron qui sollicite un emploi d'économe au Familistère de Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Laterrade, 20 mars 1863
Sur l'ouverture à la circulation publique de la rue du Familistère. Godin rappelle à Laterrade que celui-ci était venu à Guise pour lui demander d'ouvrir la rue du Familistère à la circulation publique pendant les travaux de construction du pont de la ville de Guise. Godin est surpris d'apprendre que le conseil municipal de Guise regrettait de devoir participer au financement d'un pont de service au motif que l'administration des ponts et chaussées n'a pu s'entendre avec lui. Godin explique à Laterrade que le fait qu'ils ne soient pas d'accord sur l'indemnité proposée pour l'abandon de la voie à la circulation publique ne signifie pas qu'ils ne peuvent trouver une entente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le directeur des contributions indirectes, 6 janvier 1863
Demande d'autorisation d'ouverture d'un bureau auxiliaire de vente de tabac pour les ouvriers de l'usine de Guise et les habitants du Familistère par une débitante de tabac de Guise, mademoiselle Brullet. Godin précise qu'il occupe actuellement 500 chefs de famille, que 400 personnes sont logées au Familistère et qu'un deuxième bâtiment d'habitation est en construction.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 6 janvier 1863
Godin adresse au préfet la copie d'une demande d'autorisation d'ouverture d'un bureau auxiliaire de vente de tabac pour les ouvriers de l'usine de Guise et les habitants du Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 août 1862
Godin envoie à Vigerie une lettre de Delcourt qui ne semble pas avoir renoncé à un emploi. Godin invite Vigerie à aller voir Allez frères pour leur demander le jour de leur visite [à Guise]. Il lui demande d'aller voir Morel qui « ne peut détacher de l'ouvrage complet de la marbrerie les planches qui se rattachent à l'ameublement intérieur des habitations » et propose de lui envoyer d'autres ouvrages pouvant servir de modèle. Dans le post-scriptum, Godin engage Vigerie à aller voir Rogier et Mothes au 20, cité Trévise à Paris pour leur proposer de faire exécuter leurs appareils dans l'usine de Guise, en particulier leur émaillage, et leur demander de lui expédier deux appareils

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Sophie Vauthier, 9 juillet 1862
Godin répond à la lettre de Sophie Vauthier du 8 juillet 1862. Il lui communique les informations sur l'asile du Familistère dont elle doit prendre la direction : 40 ou 50 enfants au début ; salle pouvant accueillir 80 à 100 enfants ; l'asile provisoire ouvre de 8 heures du matin et 6 heures du soir ; la directrice pourra loger dans un appartement meublé du Familistère, dont le prix de location est de 7 à 10 F par mois, et s'approvisionner dans les magasins du Familistère ; Godin possède tous les ouvrages de Marie Pape-Carpantier dont il veut suivre la méthode et s'est procuré auprès de la maison Hachette les livres et tableaux utiles. Godin espère l'arrivée prochaine de Sophie Vauthier après la défection de la directrice auparavant pressentie. Il lui donne des informations sur le voyage de Paris à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rogier et Mothes, 14 mai 1862
Godin précise sa demande d'envoi d'un appareil sanitaire à la suite des observations communiquées par Rogier et Mothes. Il leur indique qu'il tient à l'effet d'eau des sièges d'aisance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rogier et Mothes, 7 mai 1862
Godin explique à Rogier et Mothes qu'il a aménagé dans sa cité ouvrière une douzaine de sièges d'aisance à l'anglaise avec circulation d'eau qui s'engorgent souvent et inondent les étages. Il veut en construire de nouveau et souhaite expérimenter les appareils de Rogier et Mothes, dont il présente une coupe schématique dans la marge. Il commande leur appareil n° 2 en fonte brute à expédier en gare de Saint-Quentin et envoie 18,50 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 décembre 1861
Sur 50 F imputés à Godin contre son gré. Godin demande à Cantagrel s'il connaît Léon Jeannin, qui réside rue des Poissonnières à Montmartre et doit travailler à l'Opinion nationale, que Romby lui recommandait. Godin explique à Cantagrel que Léon Jeannin, âgé de 53 ans, est l'un des trois candidats à un emploi [d'économe du Familistère]. Sur des candidats à l'emploi de cuisinier que Cantagrel a auditionnés : Godin ne veut pas les payer davantage que 100 F et il indique que les cuisiniers des hôtels de Guise sont payés 60 F ; Godin annonce à Cantagrel qu'il s'en tiendra à son choix ; il demande à Cantagrel si la correspondance relative à cet emploi doit lui être adressée ou être remise à la poste restante à Paris. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Cantagrel que le fils Menird (?) vient d'arriver à Chatou (?).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 25 octobre 1861
Suite à l'avis rendu par le directeur des contributions directes, Godin communique au sous-préfet le détail du nombre et des périodes d'inoccupation des logements du Familistère en vue d'obtenir une réduction d'impôt.

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