Sur l'ouverture à la circulation publique de la rue du Familistère. Godin rappelle à Laterrade que celui-ci était venu à Guise pour lui demander d'ouvrir la rue du Familistère à la circulation publique pendant les travaux de construction du pont de la ville de Guise. Godin est surpris d'apprendre que le conseil municipal de Guise regrettait de devoir participer au financement d'un pont de service au motif que l'administration des ponts et chaussées n'a pu s'entendre avec lui. Godin explique à Laterrade que le fait qu'ils ne soient pas d'accord sur l'indemnité proposée pour l'abandon de la voie à la circulation publique ne signifie pas qu'ils ne peuvent trouver une entente.

Godin informe Cambier et Cie qu'il se rend à Bruxelles et que ce n'est qu'à son retour de l'usine de Laeken qu'il pourra faire avec eux la vérification de la qualité de la fonte livrée. Il veut obtenir sans retard les garanties d'une livraison prochaine de fonte de la qualité convenue.

Sur l'achat d'une voiture. Godin fait part à Régniez de son hésitation sur la voiture qu'il doit choisir, un phaéton ou une américaine, destinée à servir comme cabriolet ou à être conduite par un cocher. Il demande des renseignements à Régniez.

Godin avertit Potel, qui a décidé de venir à Guise, que les emplois disponibles dans son usine ne sont probablement pas conformes à l'opinion qu'il s'est faite de ceux-ci, et que divers candidats postulent déjà à ces emplois. Il l'informe que la gare de chemin de fer la plus proche de Guise est à Saint-Quentin et que des voitures en partent pour Guise.

Godin répond à la lettre de Hégo-Parent du 30 décembre 1860. Il lui demande de venir à Guise pour un entretien préalable à une embauche dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire et lui propose de lui rembourser les frais de son voyage. Il lui conseille de prendre le chemin de fer jusqu'à Saint-Quentin puis la diligence jusqu'à Guise. Godin lui demande également de communiquer à Louis Carlier, qui a appris par Hégo-Parent ses besoins en contremaîtres de fonderie, la proposition de venir à Guise contre remboursement de ses frais.

Demande d'informations sur les dates d'ouverture des services d'été sur les réseaux Paris-Lyon-Méditerrannée et Nord.

Demande de mise à disposition d'un omnibus pour transporter la famille Moret-Dallet et ses bagages de la Gare du Nord à la Gare de Lyon.

Envoie un chèque de 126,60 F pour solder les trois places pour le voyage en train Paris-Tarascon, samedi 3 novembre 1894, en compartiment pour dames seules. Demande l'envoi du bulletin de confirmation de la réservation et le prix du supplément du voyage d'Avignon à Tarascon.

Au sujet du changement d'horaires des trains avec le service d'hiver, pouvant modifier l'heure de départ du train Paris-Avignon, que la famille Moret-Dallet compte prendre pour se rendre à Nîmes. Demande confirmation du prix du billet et si elles peuvent disposer d'un compartiment privé.

Demande à Marchand de remiser le landau et sa couverture au Familistère, la saison des promenades étant terminée.

Fait état des sommes à régler à Marchand et refuse l'augmentation de ses tarifs à 10 F.

Sur l'augmentation non annoncée de la facture de Marchand, de 8 à 10 F pour les sorties et l'entretien du landau : ce prix conviendrait si Marchand fournissait la voiture, ce qui n'est pas le cas. Demande de lui préparer le landau pour le lendemain après-midi.

Sur le transport en omnibus de la famille Moret-Dallet de la gare de Paris Lyon à la gare du Nord le samedi 12 mai 1894.

Informe Marchand que la famille Moret-Dallet arrivera à la gare de Guise le samedi 12 mai 1894 à midi et lui demande de les transporter de la gare au Familistère, ainsi que trois grosses malles à monter dans les appartements.

Demande le transport en omnibus de famille (6 places) de la famille Moret-Dallet et de leurs bagages de la gare du Nord à la gare de Lyon le lendemain 6 novembre 1893 à 6 heures du soir.

Demande à Marchand le transport en omnibus de la famille Moret-Dallet et de leurs bagages à la gare de Guise, le lendemain 6 novembre 1893, pour prendre le train de 2 h 37 après-midi de Guise à Saint-Quentin.

Réservation de trois places dans un compartiment dames d'un wagon-lit du train rapide n° 7 de Paris à Avignon, partant de la gare de Lyon le lundi 6 novembre 1893 à 8 h 25 du soir ; envoi d'un chèque de 126,60 F.

Demande d'information sur les wagons-lits composant le rapide de Paris à Avignon partant à 8 h 25 du soir : la disposition des wagons, les modalités de réservation, le prix des places, l'enregistrement des bagages.

Réponse à une lettre du chef d'exploitation du PLM avec imprimés joints. Demande de précisions sur les dispositions des wagons-lits et des lits-salons : existence d'un couloir d'intercirculation, présence d'un gardien dans chaque voiture, compartiment pour les dames seules, possibilité de réservation d'un lit-salon, prix des trois places de luxe de Paris à Avignon, paiement par chèque ?

Demande d'informations sur les commodités du train rapide n° 7 quittant Paris à 8 h 25 du soir.

Godin avertit qu'André et Vigerie arriveront le jeudi 20 août par le train de 3 heures 15 ; il lui demande d'envoyer la voiture pour les prendre à la gare.

Sur un accident grave dont un Baptiste, venu de Belgique à Guise a été la victime : Baptiste a reçu un coup de fouet sur les deux yeux par le fait d'une maladresse du conducteur de la diligence de Landrecies ; il a été soigné par Godin et par un médecin ; il voit de ses deux yeux et se rétablit, mais ne veut pas que sa famille soit informée de l'accident ; Baptiste rentrera bientôt en Belgique. Godin avertit Brullé qu'il va lui expédier 4 ou 5 caisses de modèles, des meules et du sable moulu : « Nous ferons le reste à Laeken. »

Demande à Marchand de venir au Familistère le lendemain pour emmener la famille Moret-Dallet à la gare de Guise. Pendant son absence, il pourra rentrer les voitures au Familistère.

Au sujet de la révision des brancards d'attelage et de mécanique.

Demande à monsieur Marchand de mettre à sa disposition un omnibus pour conduire la famille Moret-Dallet à la gare de Guise le vendredi 5 novembre 1891 pour le train de 10 h 24 à destination de Saint-Quentin ; précise à monsieur Marchand que madame Louis, qui lui remettra la lettre, réglera les frais de l'omnibus.

Informe son correspondant qu'un télégramme lui a été adressé le matin du 3 novembre 1897 pour lui indiquer qu'elle n'a pas reçu les billets de train commandés le 31 octobre 1897 et lui demander des explications. Elle n'a rien reçu de lui au soir du 3 novembre, regrette de ne pouvoir partir comme prévu et rejette la responsabilité de ce désagrément sur son correspondant. Elle fournit le détail de son règlement des trois places de wagon-lit dans le train rapide de la Gare du Nord à Paris jusque Tarascon le vendredi 5 ou le samedi 6 novembre 1897. Dans le post-scriptum, Marie Moret reproduit le texte d'un nouveau télégramme envoyé à son correspondant le même jour à 4 heures du soir lui demandant une réponse urgente ; elle demande aussi de lui indiquer par télégramme, si les billets sont expédiés par la poste, le jour du départ du train.

Envoie un chèque de 130,60 F pour l'achat de trois billets pour le voyage dans un compartiment pour dames seules par le train de Paris à Tarascon partant de la Gare du Nord le vendredi 5 novembre à 7 h 44 du soir. Demande à reporter le voyage au lendemain dans le cas où il n'y aurait plus trois places dans un même compartiment.

Réponse à la lettre de Chaix du 15 octobre 1897 : envoie 0,15 F pour la commande du numéro du 31 octobre de L'Indicateur des chemins de fer contenant les nouveaux horaires des réseaux de chemins de fer du Nord et du P. L. M. La note manuscrite à la mine de plomb indique : « Confirmé le 26 8bre 97 ».

Demande d'informations sur les dates d'ouverture du service d'hiver sur les réseaux de chemins de fer du Nord et du P. L. M. ; demande le numéro de l'Indicateur des chemins de fer contenant les horaires du service d'hiver.

Demande des informations sur les horaires du train Nice-Express partant de la Gare du Nord à 7 h 44 du matin, s'arrêtant à la Gare de Lyon à 8 h 25.

Sur les locomotives routières. Godin répond au président de la chambre de commerce de Saint-Quentin qui lui demande des renseignements sur les locomotives routières. Godin estime que les locomotives sur routes ordinaires sont dans une phase d'expérience et qu'il est difficile de se prononcer sur leur avenir. En préambule, il affirme que cette question ne doit pas être préjudiciable aux études de création de voie de chemin de fer, car les voies de communication des localités industrielles comme Guise se détériorent au lieu de s'améliorer. Cette détérioration est défavorable à la généralisation des locomotives à vapeur sur routes comme la sienne. Il faudrait que les routes, comme les voies ferrées, aient une résistance uniforme sur tous les points du parcours, que les fortes pentes soient adoucies, que le macadam soit toujours ferme et solide et que les routes soient d'une largeur suffisante. Il explique qu'à la différence des locomotives sur voies ferrées, les locomotives sur routes ordinaires sont soumises à des variations incessantes en fonction des soubresauts du sol, des pentes ou de la météorologie. Les coups de collier, les chocs sont causes de nombreuses réparations. La vitesse de 4 à 5 kilomètres par heure lui semble la meilleure pour un service régulier. Les locomotives routières sont destinées à remplacer les bœufs et les chevaux de trait, sur des trajets de petite distance mais rien de plus. Godin ajoute qu'un service régulier de locomotives à vapeur exigerait en outre l'installation de réservoirs d'eau tous les 6 à 8 kilomètres, la consolidation des ponts et des ouvrages d'art. Il recommande d'éviter de multiplier les wagons et de les faire avec la capacité de porter 15 tonnes. Il explique que la réglementation sévère l'a fait renoncer à mettre en service une locomotive pour aller à Saint-Quentin et à Bohain : « Je ne me sers de ma locomotive que pour les déchargements de mes bateaux quand elle est en état de fonctionner. » Il lui semble que le coût du transport par locomotives sur routes pourrait être inférieur de moitié au transport par voitures, mais que les imprévus sont trop nombreux pour donner lieu à un calcul.

Envoi de 0,90 F en timbres postaux et commande le plus récent Indicateur des chemins de fer.

Demande à Marchand de transporter la famille Moret-Dallet à la gare de Guise le lendemain 4 novembre 1896, pour le train de 10 h 44 du matin. Les malles seront emportées avec d'autres colis à 10 h 00 par le camion du Familistère. Marie Moret indique qu'elle charge madame Louis, porteuse de la lettre, de régler à Marchand les sommes qui lui sont dues pour ce transport en gare.

Envoie 4 F supplémentaires manquant au premier règlement de la facture des 3 billets de train du 31 octobre 1896 et réclamés par télégramme. Attend la réception du bulletin des places, annoncé pour le lendemain [3 novembre 1896].

Prévient Sophie Quest que la famille Moret-Dallet partira de Guise le 4 novembre 1896 et arrivera à Nîmes le 5 novembre vers 9 h 00 ou 10 h 00 si elle manque la correspondance à Tarascon. Fabre part de Paris ce jour [1er novembre 1896] ; Marie Moret lui adressera à Nîmes une lettre le priant de donner à Sophie de quoi préparer leur arrivée. Demande à Sophie d'acheter du miel pour le café, du charbon et du petit bois si nécessaire. L'adresse d'expédition des journaux auxquels la famille Moret-Dallet est abonnée a été changée, certains arriveront à Nîmes d'ici leur arrivée. Prévient de l'arrivée possible de deux commandes, l'une du Printemps, l'autre des Grands magasins du Louvre.

Récit du voyage vers Nîmes : retard du train de Guise à Saint-Quentin (« le service sur la ligne de Guise laisse bien à désirer ») ; les malles n'ont pu être chargées dans l'express pour Paris ; attente à la gare du Nord du train suivant pour récupérer les malles ; à temps pour le train à la gare de Lyon ; réception hier 15 octobre des malles à papier et colis fragiles ; beau temps et chaleur à Nîmes. Allusion à un possible déménagement de Buridant dans un appartement plus proche de celui de Marie Moret. Demande de lui adresser 30 exemplaires sous enveloppe du numéro d'octobre du Devoir quand il aura été livré au Familistère. Demande à Buridant si lui et sa femme dorment aussi bien chez Marie Moret que chez eux et s'il leur manque quelque chose. Salutations d'Auguste Fabre, de Jules Pascaly et d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Envoie un chèque de 126,60 F pour la réservation de trois places à 42,20 F par personne pour le trajet Paris-Tarascon dans un même compartiment pour dames seules, par le train Nice-Express du 4 novembre 1896 à 7 h 44 du soir, ou du lendemain s'il n'y a plus de place disponible le 4 novembre.

Demande le transport en omnibus de famille (6 places) de la famille Moret-Dallet et de leurs bagages de la gare du Nord à la gare de Lyon le dimanche 13 octobre 1895 à 3 h 51 de l'après-midi. Post-scriptum sur l'éventualité d'un retard du train de Guise à Saint-Quentin qui lui ferait manquer l'express pour Paris.

Demande de renseignements sur la mise en service du train rapide n° 19 partant de la Gare du Nord à 7 h 44 du soir à destination du réseau P-L-M et la possibilité d'enregistrer les bagages directement pour Nîmes depuis la Gare du Nord. Demande une réponse rapide pour qu'elle puisse réserver ses billets.

Accuse réception de la lettre de la librairie Chaix du 27 octobre 1896 mais le livret Chaix Paris-Lyon-Méditerranée annoncé n'est pas parvenu à Marie Moret. Rappelle sa demande d'envoi de L'Indicateur Chaix du 1er au 7 novembre 1896 pour lequel elle a déjà payé 0,75 F.

Remercie le directeur de la Librairie Chaix pour l'envoi de L'Indicateur Chaix. Marie Moret ayant prévu de voyager pour Nîmes le 3 novembre 1896, elle ne peut attendre la parution du nouveau numéro de L'Indicateur et demande plusieurs renseignements sur : les changements potentiels affectant le rapide n° 7 ; la mise en service d'un deuxième rapide de Gare du Nord à Tarascon avec le service d'hiver ; les horaires des transferts Tarascon-Nîmes. En post-scriptum, annonce l'envoi de 0,75 F en timbres postaux pour l'envoi de L'Indicateur Chaix du 1er au 7 novembre 1896.

Remercie le chef de l'agence de la compagnie de wagons-lits pour les renseignements demandés. L'installation du service d'hiver sur le réseau Paris-Lyon-Méditerrannée étant prévue le 3 novembre 1896, Marie Moret ne peut obtenir les renseignements désirés dans L'Indicateur Chaix sur : les horaires du rapide n° 7, la mise en service d'un deuxième train rapide de Gare du Nord-Tarascon, les horaires du trajet Tarascon-Nîmes et la réservation des billets pour l'un ou l'autre des trains rapides évoqués.

Envoi d'un chèque de 126,60 F pour trois places à 42,20 F par personnes pour le trajet Paris-Tarascon dans un même compartiment pour dames seules, par le rapide n° 7 du 13 octobre 1895 à 8 h 25 du soir, ou du lendemain s'il n'y a plus de places disponibles le 13 octobre.

Demande d'information sur le voyage de Paris à Tarascon : confirmation de l'heure de départ du rapide n° 7 à 8 h 25 du soir de la gare Paris-Lyon-Méditerranée avant le 20 octobre ; tarif ; possibilité de disposer d'un compartiment entier.