FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Losserand, 18 septembre 1886
Marie Moret sollicite le peintre Losserand pour des travaux de peinture dans ses appartements du Familistère et de papiers peints dans sa maison de Lesquielles.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Gourisse, 24 mars 1888
Remerciements pour un prêt d'album. Elle indique que le choix n'est pas encore fait parmi les différents projets [de mausolée de Godin] qui ont été soumis.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaunay, 18 mai 1865
À la suite d'un litige avec l'administration de l'octroi de la ville de Guise, Godin demande à Delaunay son avis sur la différence entre une chaux vive de Tournai, à éteindre pour son utilisation, et une chaux hydraulique, qui lui semble une chaux travaillée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 10 mai 1865
Godin effectue une réclamation auprès du maire de Guise sur le montant des droits d'octroi appliqués à de la chaux vive qui lui sert de chaux à bâtir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin indique à Lecoq de Boibaudran que son capital s'est accru de 250 000 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'il n'a pas, depuis la demande, dépensé en construction une somme égale au montant des bénéfices. Il presse Lecoq de Boisbaudran de venir à Guise. Il lui demande le montant de la provision à lui verser. Il lui communique l'état de son capital et lui indique qu'il doit absolument entreprendre pour 100 à 150 000 F de constructions nouvelles dans l'usine et au Familistère. Le folio 475v présente un état détaillé du capital au 20 novembre 1863 et au 31 janvier 1865.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Favre qu'Oudin-Leclère lui a annoncé qu'Hébert, avocat d'Esther Lemaire, pourrait plaider à l'audience du jeudi 4 mai à Vervins. Il indique que l'on s'apprête aussi à nommer le notaire liquidateur le 3 mai devant la cour d'Amiens. Il sollicite le concours de Favre et lui demande de lui indiquer la provision à lui verser ou à verser à Lecoq de Boisbaudran. Il signale qu'il vient de recevoir une lettre de Lecoq de Boisbaudran et il précise son capital s'est accru de 250 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'ainsi son intérêt est que l'évaluation des biens de la communauté se fasse à partir du jour de la demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 13 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin estime la valeur des biens de la communauté au moment de la séparation à : 1 000 000 F pour l'usine et le Familistère de Guise, 200 000 F pour l'usine de Laeken, 400 000 F de fonds de roulement. Il conclut que sa femme a droit à la moitié des valeurs liquides, soit 200 000 F et la moitié du produit de la licitation des immeubles. Godin demande à Favre son avis sur plusieurs questions : la valeur de la communauté a augmenté depuis la demande de séparation ; Esther-Lemaire peut-elle s'opposer à des travaux d'agrandissement du Familistère ; son fils pourrait prétendre à une rémunération pour son travail consacré à la construction du Familistère et aux agrandissements de l'usine, l'équivalent de 200 000 F d'honoraires d'architecte. Godin souhaite obtenir l'avis de Favre pour se déterminer à une liquidation rapide ou à gagner du temps pour obtenir un arrangement amiable ou un moment propice pour la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 31 janvier 1864
Godin explique à Cappelié que le brouillard empêche que soit exécutée la vue stéréoscopique de l'ensemble des constructions du Familistère depuis le haut de la tour de Guise [le donjon du château fort], mais qu'il lui enverra dès que possible. Il annonce qu'il joindra « une photographie prise de plus près pour les détails qui ne ressortent pas bien encore sur la construction nouvelle parce qu'elle n'est pas rejointoyée », et précise que la partie supérieure du fronton central a été arrêtée par crainte du gel. Il ajoute qu'il lui demandera une étude d'un familistère sur un nouveau plan après qu'il aura exécuté celui qu'il doit refaire et qu'il lui fournira les indications pour en faire un dessin à vol d'oiseau.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Royaux et Beghin, 18 mai 1863
Émile Godin demande à Royaux et Beghin de lui communiquer le prix des pannes de premier choix, à joint serré par-dessus, à livrer au port de Longchamps avant la fin du mois d'août.

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Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à messieurs Berghmans et François Van Leedal, 16 mai 1863
Godin informe ses correspondants que plusieurs bandes de maçons, environ 40 ouvriers, travaillent aux constructions depuis un mois et qu'il les paient : pour les façades à 0,20 F l'heure, soit 2,40 F les 12 heures, plus 2,25 F par mètre cube de maçonnerie ; pour les murs intérieurs à 2,75 le mètre cube. Il leur demande de venir à 7 ou 8 bons maçons parlant français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vandenbempt, 21 mai 1863
Godin explique à Danniaux qu'il emploie 30 à 40 maçons, qu'il paie 0,20 F l'heure et 2,25 F le mètre cube de maçonnerie et qui gagnent ainsi plus de 4 F par jour. Il fait valoir que les deux bandes d'ouvriers belges sont contentes et écrivent en Belgique pour faire venir des camarades. Il demande à Vandenbempt de venir avec de bons ouvriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Danniaux, 21 mai 1863
Godin explique à Danniaux qu'il emploie déjà deux bandes de maçons belges à la maçonnerie, soit 40 maçons, qu'il paie 0,20 F l'heure et 2,25 F le mètre cube de maçonnerie. Il demande à Danniaux de venir avec de bons ouvriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pierre Barras, 20 mai 1863
Godin remercie Barras, qui ne peut venir, de sa réponse. Il lui explique qu'il emploie déjà deux bandes de maçons belges à la maçonnerie extérieure mais qu'il peut occuper davantage de bons ouvriers. Il indique qu'il paie 0,20 F l'heure et 2,25 F le mètre cube de maçonnerie.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Léonard, 1er mai 1863
Godin précise à Léonard qu'il veut confier les murs extérieurs aux bons ouvriers et que les murs intérieurs sont payés aux pièces uniquement au prix de 2,25 F le mètre cube et que ces derniers peuvent être faits par les bons ouvriers ou par les tous les maçons du pays.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Marbais, 11 avril 1863
Émile Godin informe François Marbais qu'il pourra venir à Guise dans douze jours. Il lui fixe les conditions de rémunération du travail de maçonnerie : 0,20 F par heure et 2 F le mètre cube pour les murs des façades antérieures ; paiement uniquement du prix de l'heure en cas d'obligation de démolir pour malfaçon ; les murs intérieurs payés entièrement aux pièces à 2,75 F le mètre cube.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Laterrade, 20 mars 1863
Sur l'ouverture à la circulation publique de la rue du Familistère. Godin rappelle à Laterrade que celui-ci était venu à Guise pour lui demander d'ouvrir la rue du Familistère à la circulation publique pendant les travaux de construction du pont de la ville de Guise. Godin est surpris d'apprendre que le conseil municipal de Guise regrettait de devoir participer au financement d'un pont de service au motif que l'administration des ponts et chaussées n'a pu s'entendre avec lui. Godin explique à Laterrade que le fait qu'ils ne soient pas d'accord sur l'indemnité proposée pour l'abandon de la voie à la circulation publique ne signifie pas qu'ils ne peuvent trouver une entente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Dupont, 9 mars 1863
Godin informe Henri Dupont qu'il pourrait admettre des pièces de bois de section supérieure à celle demandée mais qu'il n'est pas possible d'en modifier la longueur. Il lui demande le prix du fret et lui suggère d'attendre une occasion favorable pour l'expédition. Il lui demande en outre de pallier une erreur de livraison de l'année dernière de bois de mauvaise longueur en lui fournissant des pièces de 12,50 m de longueur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bour-Paquot, 31 décembre 1862
Sur une commande de chevrons et de lattes en bois.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 18 avril 1862
Sur la construction du gazomètre des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à Guise. Godin explique à Dolot qu'il a dû achever les travaux abandonnés par Dubrulle qui a fait faillite. Godin ne peut communiquer à Dolot le coût final de la construction mais lui précise que Dubrulle s'était engagé à livrer pour la somme de 14 000 F le matériel de l'usine, qui comprend 500 becs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delabarre, 14 mars 1862
Godin répond à une lettre de Delabarre qui se plaint au nom de madame de La Panouse des deux ouvertures pratiquées dans un mur de clôture en l'assurant qu'il est prêt à les reboucher. Il informe Delabarre que des arbres vont être coupés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Dupont, 12 décembre 1861
Godin complète une commande de bois par une demande de poutrelles pour réaliser des piliers de charpente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Royaux et Beghin, 30 novembre 1861
Godin informe Royaux et Beghin que les dernières pannes [tuiles] qu'ils lui ont fournies ont permis de réaliser une couverture sans défaut et il leur demande de lui réserver 80 000 pannes de même qualité. Il les autorise à lui livrer 10 000 pannes de second choix qu'ils auraient éventuellement réservées pour lui. Il confirme qu'il s'agit de charger un bateau de 80 000 pannes, mais leur demande en outre d'expédier par chemin de fer en gare de Bohain deux wagons de pannes de premier choix, soit environ 7 000 pannes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Royaux et Beghin, 8 novembre 1861
Godin fait des observations sur l'échantillon de pannes [tuiles] envoyé par Royaux et Beghin : beaucoup sont tordues, certaines sont perméables à l'eau, elles sont plus fortes et entraîneraient une modification du lattage. Godin leur annonce qu'il devrait renoncer aux pannes fabriquées et séchées en hiver à moins qu'ils ne garantissent des pannes sans défaut. Il précise qu'il a besoin de 80 000 pannes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 7 août 1861
Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin informe le maire de Guise qu'il va réaliser les travaux de pose d'une canalisation de son gazomètre sous la route impériale n° 45 et sous des terrains municipaux. Il lui demande de lui faire savoir comment les terrains devront être remis en état. Godin remercie le maire de l'avoir informé du jour de la réunion d'un comité consultatif.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Marquet, 27 juillet 1861
Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin informe Marquet père qu'il va entamer le 29 juillet 1861 les travaux d'établissement d'une conduite de gaz sous la route impériale n° 45 autorisée par le préfet le 11 avril 1861. Il le prie de venir voir le chantier et de lui donner des indications sur les trottoirs en projet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Désiré Mariolle-Pinguet, 25 mai 1861
À propos du générateur commandé à Ducrocq frères. Godin demande à Mariolle-Pinguet s'il peut s'assurer de l'essai du générateur le 9 juin suivant. Il demande à Mariolle-Pinguet de lui communiquer les plans des maçonneries et du générateur et lui signale que les fondations ont commencé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 8 avril 1861
Godin confirme à Pinart et cie que les colonnes de fonte qu'ils lui ont fournies en 1857 ont bien rigoureusement le même diamètre de 14 cm et que celles qu'il a commandées devaient être identiques. Il demande à Pinart et Cie ce qu'ils comptent faire des 400 à 500 tonnes de fonte de mauvaise qualité qui l'encombrent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 5 avril 1861
Godin informe Pinart et Cie qu'une partie des colonnes en fonte qu'il a reçues ont un diamètre trop grand pour l'usage qu'il doit en faire. Il précise les mesures des colonnes qu'il doit encore recevoir.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 14 mars 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Pinart et Cie qu'il a fait l'essai de la fonte expédiée à Bohéries : quelques lingots étaient de mauvaise qualité, le reste d'une qualité parfaite. Il demande des nouvelles des colonnes en fonte qu'il a commandées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 9 mars 1861
Godin commande 14 colonnes en fonte avec chapiteaux, à livrer à Bohain. Il signale qu'il n'a pas reçu la fonte expédiée à Bohain. Un croquis montrant le sommet d'une colonne avec son chapiteau est dessiné dans la marge de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, vers le 25 février 1861
Godin demande au sous-préfet de Vervins de lui faire donner l'alignement de constructions attenantes à la route impériale n° 45, côté ouest de la route, entre la maison Duchateau et les bâtiments Bourgeois, dans le faubourg Landrecies à Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard Dewailly, 2 février 1861
À la suite de sa lettre du 30 janvier [1861], Godin reproche à Richard Dewailly d'avoir expédié par chemin de fer une quantité trop peu importante de bois pour occuper des charpentiers. Il lui demande de lui faire une expédition complète par chemin de fer au meilleur prix.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 5 juillet 1863
Godin exprime à Cappelié sa surprise de recevoir sa lettre de du 19 juin, car il pensait qu'il n'avait pas conservé le souvenir de son séjour à Guise pour exécuter les dessins d'architecture du Familistère. Il explique à Cappelié qu'il construit actuellement le nouveau Familistère, où sont introduites des modifications dans les détails d'architecture qu'il avait arrêtés sur l'élévation dessinée par Cappelié, que la vue perspective qu'il avait faite ne peut plus lui servir, et qu'il ne veut pas faire refaire le travail avec les mêmes défauts. Il lui indique qu'il doit attendre la fin des travaux pour faire faire une bonne photographie des différentes parties de l'édifice pouvant servir à une vue d'ensemble dont il pourra lui confier l'exécution.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au procureur impérial près du tribunal de Vervins, 11 janvier 1861
Sur la mort d'un ouvrier. Godin écrit au procureur après que le commissaire de police de Guise lui a donné communication d'une lettre qu'il lui a écrite, relative à des révélations de délits qu'il commettrait. Godin proteste que son passé témoigne de son attachement au respect des lois. Il explique que son établissement emploie actuellement 600 ouvriers et qu'aucune mort accidentelle n'a été à déplorer depuis 20 ans. De même, poursuit-il, il a employé plus de 500 ouvriers manœuvres, maçons et charpentiers à des constructions importantes sans que personne ne soit sérieusement blessé. « Cela n'établit-il pas d'une manière évidente les soins qui sont pris chez moi dans l'intérêt de la conservation des personnes ? ». Godin relate qu'un maçon était en train de construire un fourneau en briques dans une cuisine quand deux manœuvres le virent s'effondrer et constatèrent qu'il était mort, et qu'un médecin conclua à une mort par attaque d'apoplexie foudroyante ; comme ni lui-même ni le médecin ni les personnes présentes pensèrent à une mort accidentelle, le corps fut remis à la famille du défunt sans intervention de la police. Godin admet avoir ignoré devoir faire une déclaration immédiate des faits, mais il affirme ne pas avoir eu l'intention de soustraire à la loi. Selon Godin la révélation faite au procureur a pour origine un sentiment de mesquine rivalité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur O. Blanchard, 26 décembre 1860
Godin répond à une lettre de Blanchard du 21 décembre 1860 sur sa candidature à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin observe que Blanchard n'indique pas les émoluments auxquels il prétend. Il lui explique qu'un nouvel employé ne peut remplir les tâches remplies par l'employé expérimenté à remplacer – tenue du portefeuille et de la caisse, direction de la comptabilité, répondre au courrier (60 à 100 lettres reçues par jour) –, et qu'il pense répartir celles-ci en en confiant une partie à plusieurs des 8 employés des bureaux. Godin précise que l'emploi comprend le contrôle des opérations de l'usine de Belgique et la direction de la comptabilité spéciale pour les fonctions qui vont devoir répondre aux besoins de la population de la vaste habitation qu'il a fondée à Guise : boucherie, boulangerie, comestibles, combustible, restaurant, café. Godin demande à Blanchard de lui indiquer à quels émoluments il prétend. Il précise enfin que le logement dans les nouvelles constructions n'est pas une obligation et que la location coûte 4 à 5 francs par pièce et par mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 13 mai 1859
Sur l'amélioration du chemin de la prairie à Guise. Godin remercie le maire de Guise de lui avoir confié un plan du quartier du chemin de la prairie, dit des vaches pour y indiquer les alignements qu'il compte faire. Il expose son programme de travaux : poursuivre l'aqueduc de la route impériale sous toute la largeur de la voie qu'il réalise sur sa propriété ; faire les remblais nécessaires pour régulariser la pente du chemin de la prairie à 5 centimètres maximum par mètre dans la partie qui débouche sur la route impériale n° 43 ; donner au chemin de la prairie une largeur régulière de 10 mètres sur toute sa longueur à partir de la voie nouvelle. Il indique que le fossé qui recueille les eaux de l'aqueduc sera comblé. Il espère obtenir l'assentiment du maire dans la mesure où les travaux sont d'intérêt public et ne coûteront rien à la ville. Godin consent en échange de laisser circuler de 6 heures du matin à 6 heures du soir les voitures suspendues et les piétons sur la voie et le pont traversant sa propriété dans le cas où la circulation sur le pont de la ville serait interrompue.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 24 avril 1859
Sur l'amélioration du chemin de la prairie à Guise. Godin explique que le chemin de la prairie présente une pente qui le rend presque inaccessible aux voitures, et que le fossé qui la borde est rempli d'immondices. Il demande l'autorisation de faire à ses frais les travaux de terrassement nécessaires pour adoucir la pente et de poursuivre l'aqueduc commencé par la ville pour combler le fossé et assainir le quartier, travaux d'amélioration de la voie publique qu'il entend soumettre au contrôle de l'administration municipale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 22 décembre 1857
Godin répond à une lettre de Calland du 17 décembre 1857 et lui indique qu'il vient de recevoir une lettre de Carlotti, chargé de venir le voir pour le projet de construction d'habitations. Il lui explique que la venue de Carlotti rend inutiles les explications qu'il voulait lui donner à propos du projet ; il remercie Calland pour l'intérêt qu'il porte à celui-ci, et le prie de dire à Carlotti qu'il attend sa visite. Godin ajoute que le projet doit rester secret, particulièrement à Guise.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 2 novembre 1859
Dolot informe Godin qu'il a remis à monsieur André la lettre qu'il a reçue de lui le matin même, et qu'André a fait à Ménard les recommandations pour qu'une charpente soit établie comme il le désire. Dolot communique à Godin des renseignements sur la marche de la nouvelle fonderie ; il fait des observations sur la montée en pression de la vapeur. Dolot signale à Godin que les commandes de marchandises arrivent en foule et qu'il est difficile d'y répondre étant donné le manque de voituriers.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 30 septembre 1859
Godin transmet à Brullé un tableau présentant des coûts de revient de fabrication. Il lui communique le détail des sommes à payer à Laeken pour le compte des ouvriers belges employés aux constructions à Guise, d'un montant total de 146 F dont l'usine de Laeken est créditée : Moulard, Debroux-Lambert, Moerenhout. Godin précise qu'il faut envoyer un bon sur la poste pour envoyer les 120 F de Moulard à Marie-Françoise Bodainghem épouse Moulard, ménagère à Céroux.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 août 1859
Godin communique à Alexandre Brullé la liste des retenues sur la quinzaine des ouvriers belges « de mes constructions », d'un montant total de 86 F, à payer par l'usine de Laeken : Pierre Renard, Joseph Hawelaerts, Jean-Baptiste Vanmalderen, Pierre Dewes et Jean-Baptiste Dewes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 juin 1859
Sur l'embauche de 20 maçons et le paiement de leur voyage en Belgique. Il explique à Brullé que Cappellemans veut gagner du temps par un stratagème, et qu'il faudra le poursuivre s'il n'accepte pas la décision des arbitres. Godin demande à Brullé des nouvelles de sa pétition au gouverneur [de Bruxelles].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 19 décembre 1858
Godin remet à Brullé une feuille du carnet à souches de ses voyageurs et lui en explique l'usage. Il lui envoie également le tableau des prix de revient des petits objets [des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire] demandé par madame Brullé. Godin fait des recommandations à Brullé en vue d'une expertise sur une construction dans une affaire Vasselaer : les voûtes d'un bâtiment [de l'usine de Forest], de construction fragile, se sont écroulées sans autre raison que les vibrations causées par une tempête ayant eu lieu à Bruxelles la veille ou l'avant-veille, et finalement le poids de quatre ou cinq hommes balayant le grenier ; l'accident est survenu après l'écroulement des voûtes d'un autre bâtiment sur des marchandises de l'usine d'une valeur de 3 000 F en septembre 1856 ; en raison de ce précédent, rien ne fut stocké sur les voûtes et un bâtiment en planches fut construit pour les marchandises ; Vasselaer ne voulant pas consolider les bâtiments, décision fut prise de quitter le site ; Brullé doit faire une élévation du bâtiment pour faire ressortir les vices de construction des voûtes. Godin transmet à Brullé les compliments de sa femme qui se remet d'une sévère fluxion. Il ajoute en marge du folio 128r une note relative à la fabrication de creusets.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 août 1858
Godin envoie à Brullé la somme de 5 000 F à débiter du compte de l'usine de Belgique. Il lui annonce qu'il va se rendre à Bruxelles mais qu'il est encore occupé par les constructions à Guise. Il indique qu'il est heureux que l'accident survenu à Forest n'ait pas causé de victimes ni de dégâts aux marchandises.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 juillet [1858]
Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre de madame Brullé du 5 juillet 1858 relative à des cerises et à l'ouverture d'un compte « jardin » ou, mieux selon Godin, « récoltes et loyers ». Sur l'installation de l'usine de Laeken : Godin demande à Brullé s'il a commencé l'installation des machines et s'il a besoin de conseils pour les dispositions des ateliers ; il souhaite avoir un nouveau calque du plan des constructions car il a égaré celui que Brullé lui avait confié. Dans le post-scriptum, Godin indique à Brullé qu'il avait pensé à envoyer son fils Émile à Bruxelles, « mais il s'ennuie maintenant aussitôt qu'il n'est pas à Guise ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 15 octobre 1857
Godin répond à une lettre de Brullé qui lui annonce qu'il a acheté 57 000 pannes [tuiles] au format de Hollande. Godin avertit Brullé qu'il doit y avoir une erreur. Si les pannes achetées ont bien pour dimensions 33,5 cm de hauteur sous le crochet et 22,4 cm de large, 45 000 tuiles suffiraient. Godin demande à Brullé de vérifier la dimension des tuiles achetées et de solliciter du fournisseur l'envoi d'un échantillon de 30 pannes par chemin de fer à Landrecies via Erquelinnes par exemple.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 10 octobre 1857
Godin confie à Bocquet le soin de remettre sa lettre à Brullé qu'il suppose être en voyage pour trouver des tuiles. Godin annonce à Brullé que Bocquet va voyager en Belgique et qu'il lui a versé 200 F, dont le compte de l'usine de Forest doit être débité. Il informe Brullé que monsieur Lucq l'a avisé qu'il chargeait deux bateaux de pannes pour lui et qu'il espère ainsi, avec celles que lui procurera Brullé, ne pas manquer de tuiles.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 8 octobre 1857
Godin communique à Brullé la réponse de monsieur Steenackers de Schelle au sujet de pannes [tuiles] au format de Hollande, dont le prix d'achat et le prix du transport par l'Escaut semblent intéressants. Il souhaite en obtenir une certaine quantité. Il l'informe que Bocquet est pour quelques jours encore utile à Guise par suite de la maladie d'un employé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 18 septembre 1857
Godin envoie à Brullé 2 000 F en valeurs. Il lui explique qu'il a reçu deux espèces de coke, de Monceau et de Bois-du-Luc, pour les comparer, et qu'il lui enverra bientôt les modèles qu'il demande. Il lui annonce qu'il peut disposer de Bocquet en Belgique, bien que celui-ci souhaite voyager à nouveau en France. Il l'avertit qu'il n'ira pas le voir prochainement car les constructions à Guise n'avancent pas comme il désirerait, mais il l'assure qu'il le verra avec plaisir à l'occasion des fêtes de Bruxelles. Il lui fait part de ses difficultés à s'approvisionner en pannes [tuiles] de couverture, monsieur Lucq de Maubeuge ne pouvant fournir que le quart de la quantité dont il a besoin. Il demande à Brullé s'il connaît un fournisseur à Bruxelles de pannes de 25 cm de large sur 30 cm de long à partir du crochet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, le 9 octobre 1856
Godin informe Brullé que Bocquet vient de lui remettre sa lettre du 8 octobre avec le plan des terrains dont il a déjà été question entre eux. Godin juge le terrain resserré ; il explique à Brullé qu'il ne veut pas, après des débuts laborieux en Belgique, s'installer sur une propriété qui limiterait son industrie au bout de 3 ou 4 ans ; il juge qu'il faudrait un terrain d'une superficie d'un hectare. Il demande à Brullé si les terrains qu'il envisage ne sont pas inondables. Sur la réparation d'un bâtiment du site de Forest : Godin veut éviter des réparations coûteuses et demande à Brullé d'obtenir un arrangement avec le propriétaire du site. Godin prie Brullé de lui communiquer des renseignements sur les différences de prix entre le transport de matières premières par eau et par chemin de fer de différents endroits de Belgique jusqu'à Bruxelles. Godin annonce à Brullé qu'il doit encore retarder son voyage à Bruxelles et qu'il va se renseigner sur la possibilité de faire expédier de la fonte à Anvers.
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