FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Michel Zévaco, 21 mai 1892
Affirme avoir déjà donné les éléments de réponse dans sa lettre précédente et recommande de consulter M. Perrin, avocat. Précision sur le qualificatif utilisé pour la désignée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Arago, 16 mars 1870
Sur une affaire juridique relative à la propriété industrielle : Godin expose à Arago ses récriminations à l'égard de Noizet qui a négligé de l'informer en temps utile de la remise du rapport d'expertise ; il l'informe que le rapport conclut à la nullité du brevet de 1857 et de ses certificats d'addition, mais à la validité d'un brevet pour une cuisinière des 10 et 17 février 1860.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Arago, 29 mars 1870
Sur une affaire juridique relative à la propriété industrielle : Godin annonce à Arago qu'il lui a adressé le rapport d'expertise et les mémoires qu'il a rédigés pour les experts, et lui demande de lui confirmer qu'il est en possession de toutes les pièces utiles aux plaidoiries ; le jugement de l'affaire est fixé au 25 avril 1870 selon monsieur Noizet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles René Noizet, 31 mars 1870
Godin explique son intention d'être défendu par Emmanuel Arago, mais juge que le concours de l'avocat Bemond pourrait être utile dans cette affaire de brevets ou dans une autre qu'il aura à faire plaider la cour de Metz.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 avril 1870
Sur la restitution à Joly de son poêle et de son brevet, lequel est toujours dans les mains d'Arago. À propos d'une discordance dans le compte des affaires traitées par Cantagrel pour Godin et de la rémunération de Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Larue, 8 août 1870
Sur la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : après avoir demandé 79 000 F l'an dernier, Esther Lemaire réclame 383 748,33 F. Godin demande à Larue s'il pense que cette nouvelle demande est fondée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 3 avril 1873
Godin demande à Amédée Moret d'acquérir auprès d'Allez frères un fourneau émaillé fabriqué par Rogeat, de Lyon, pour l'expédier à Alexandre Tisserant à Nancy dans le but de montrer que le procédé d'émaillage est différent de celui appliqué en 1852 par la manufacture de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 4 décembre 1867
Sur la séparation des époux Godin et Lemaire. À la suite du jugement du tribunal de Vervins nommant des experts pour l'évaluation des biens de la communauté Godin-Lemaire, les conseillers d'Esther Lemaire réclament de Godin ses livres de compte. Godin ne veut pas se dessaisir des livres dont il a besoin pour la marche de l'entreprise. Il demande conseil à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 20 janvier 1868
À propos de la séparation des époux Godin-Lemaire et de l'évaluation des biens de la communauté des époux. Godin a remis au notaire Gauchet 64 livres de comptabilité de la manufacture Godin-Lemaire, mais ne souhaite pas effectuer des travaux de comptabilité demandés par les conseillers d'Esther Lemaire. Il indique ne pas détenir un inventaire détaillé du matériel des usines de Guise et de Laeken et se demande pourquoi il devrait communiquer l'état de ses affaires en 1868 alors que la liquidation de la communauté est arrêtée à 1863. Godin demande quelles sont les instructions de Jules Favre à ce sujet et joint des documents à son courrier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 22 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin informe son correspondant que l'avocat d'Esther Lemaire demande au notaire Gauchet de s'intéresser particulièrement au compte de Marie Moret et à celui d'Émile Godin dans la comptabilité de la manufacture du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin commence par déclarer à Favre que tous deux travaillent par des voies différentes au même but, au bien, au progrès et à la liberté de l'humanité. Il déplore ensuite que la législation sur la communauté formée par le mariage soit contraire aux intérêts généraux du travail et de l'industrie. Godin dresse un bilan financier général de la communauté de biens Godin-Lemaire au 18 novembre 1863 et explique qu'il a employé, depuis, les bénéfices aux agrandissements de l'usine, en bon gestionnaire et en industriel avisé. Godin demande à Favre si on ne pourrait pas, pour faciliter l'évaluation des biens de la communauté, considérer que ces investissements ont été réalisés pour le compte de la communauté, et intégrer les agrandissements à cette évaluation. Le post-scriptum indique qu'un chèque de 4 000 F est joint à la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 29 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin poursuit les réflexions exposées dans son courrier précédent à Favre sur les justes voies de l'évaluation des biens de la communauté. Il ne voudrait pas, notamment, que les brevets postérieurs à 1863 et les modèles nouveaux d'appareils soient compris dans la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 24 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin reproche à Lecoq de Boisbaudran un manque d'initiative et s'interroge encore sur ce que ses adversaires veulent tirer de leur enquête sur le compte de Marie Moret. Godin indique à son correspondant, dans le cas où un scandale serait déclenché par ses adversaires, qu'en 1863, il avait cessé de résider au Familistère pour résider à l'usine, mais qu'il y est retourné habiter avec son fils après être tombé gravement malade en juillet 1868.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 31 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin remercie Delpech de lui avoir transmis les conclusions d'Esther Lemaire. Il évoque ses incertitudes sur la nature de la liquidation. Il annonce à Monsieur Delpech qu'il lui enverra une copie des notes qu'il a envoyées à Jules Favre. Il évoque une visite qu'il devrait faire à l'ancien président du tribunal de Vervins, désormais à la cour d'Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 2 mars 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin reproche à Lecoq de Boisbaudran de le laisser sans nouvelles de l'avancement de son travail, alors que ses adversaires sont actifs. Il communique à Lecoq de Boisbaudran la copie du nouveau relevé effectué par le notaire Gauchet dans la comptabilité industrielle du Familistère. Godin évoque les lettres anonymes qu'il reçoit et soupçonne son ancien comptable Vigerie d'en être l'instigateur et la femme de celui-ci d'en être l'autrice.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 3 mars 1868
Godin annonce à Lecoq de Boisbaudran qu'il se rendra à Paris demain, à l'Hôtel du Louvre, et espère pouvoir le voir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 10 mars 1868
Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'il vient de recevoir une nouvelle sommation de la part de son épouse, lui transmet ses observations et demande de lui envoyer la réponse à faire. Godin informe Lecoq de Boisbaudran que la présentation de l'affaire au tribunal est reportée au 11 mai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 1er avril 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'il a reçu le mémoire de monsieur Hébert pour Esther Lemaire. La lettre est consacrée à la préparation du mémoire de Godin en réponse à celui de son épouse et au peu de temps dont Godin et Lecoq de Boisbaudran disposent pour ce faire. Delpech a informé Godin que les plaidoiries auront lieu le 25 mai 1868.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 mars 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'Esther Lemaire se trouve à Paris avec ses amis et lui demande s'il a eu communication du mémoire de son avocat. Il communique à Lecoq de Boisbaudran, qu'il a vu à Paris, une nouvelle sommation de la part d'Esther Lemaire pour qu'il lui fasse part de ses objections.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 10 avril 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin annonce à Lecoq de Boisbaudran qu'il se rendra à Paris lundi pour le voir. Godin attire l'attention de Lecoq de Boisbaudran sur la jurisprudence relative au droit de la communauté sur les entreprises, en faisant référence à un jugement du tribunal de Caen du 6 mars 1849.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 10 avril 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin accuse réception du mémoire envoyé par Delpech, lui demande de consulter un arrêt rendu par la Cour d'Amiens le 28 mars 1865, évoque l'impression du mémoire et l'informe qu'il va se rendre à Paris et y séjourner plusieurs jours. Sur le concours apporté à Esther Lemaire par monsieur Cottenest.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 21 mai 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin rend compte à Lecoq de Boisbaudran de l'audience du tribunal d'Amiens à laquelle il a assisté et des conversation qu'il a eues avec Delpech, Borgnon ou l'ancien président du tribunal de Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 27 juin 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin communique à Favre l'arrêt de la Cour d'Amiens faisant suite à l'audience de mai 1868. Godin exprime à Favre sa satisfaction et loue la plaidoirie de ce dernier au tribunal. Godin explique ensuite à Favre que la liquidation devrait prendre en compte l'augmentation de la valeur de l'entreprise du Familistère depuis 1863 due à son propre travail. Il évoque les risques encourus par lui et par Esther Lemaire en cas de licitation. Godin soulève la question des brevets. Il demande conseil à Favre. Le post-scriptum manuscrit évoque un prochain scrutin électoral.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 juillet 1868
Godin informe Favre qu'un courrier destiné à Esther Lemaire lui a été remis par erreur. Le courrier, dont Godin envoie copie à Favre, dévoile les manœuvres du maire de Guise, qui lui est hostile. Godin demande conseil à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 11 août 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin est opposé à une licitation immédiate qui entraînerait sa ruine et Esther Lemaire refuse toute transaction. Godin revient sur le développement qu'il a donné à son industrie depuis la séparation avec Esther Lemaire ; il veut connaître, avant une licitation éventuelle, comment il sera dédommagé du travail qui a augmenté la valeur de l'entreprise ; il accuse Esther Lemaire, qui a droit à 6 % du prix de la licitation, de faire durer le procès pour tirer un plus grand bénéfice de la vente. Godin expose le raisonnement d'Esther Lemaire par une prosopopée dans laquelle elle explique comment elle veut pousser Godin à la ruine en rachetant les établissements industriels qu'il a fondés. Godin énumère enfin les six questions qu'il voudrait soumettre à la justice avant de se déterminer sur la possibilité de rachat de son entreprise à l'occasion de la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 6 août 1868
Visite de Delpech au Familistère le dimanche 9 août 1868 : Godin indique à Delpech qu'il pourra assister à la distribution mensuelle des récompenses aux enfants des écoles et qu'il enverra une voiture le chercher à la gare de Saint-Quentin. Sur la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin pense qu'Esther Lemaire va se pourvoir en cassation [à la suite du jugement du tribunal d'Amiens].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 25 août 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin rapporte à Favre des détails de la vie privée d'Esther Lemaire après leur séparation. Sur l'amant d'Esther Lemaire : un jeune homme entré comme domestique dans sa maison. Sur les relations d'Esther Lemaire avec l'homme d'affaire Cottenest : Godin ne pense pas que Cottenest soit l'amant d'Esther Lemaire, mais décrit les séjours qu'ils ont fait ensemble à Paris à l'hôtel de la Réunion au 10, rue Paul-Lelong et le séjour de Cottenest à l'hôtel des Voyageurs de la rue Montmartre avec la fille Lesquilbet, de Guise. Godin demande à Favre s'il doit continuer son enquête sur la vie privée d'Esther Lemaire et s'il doit poursuivre jusqu'à constater un flagrant délit [d'adultère]. Il indique à Favre avoir versé 100 000 F à Esther Lemaire et que cette dernière lui en réclame à nouveau autant. Sur une question de remploi et sur la décision des tribunaux sur sa réclamation à l'égard de la plus-value des usines du Familistère due à son travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 20 novembre 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin évoque la disparition de Lecoq de Boisbaudran. L'arrêt de la cour d'Amiens contraint Godin à verser 700 000 F à Esther Lemaire mais Favre lui a fait valoir qu'il serait imprudent de verser la somme « sans des garanties du remploi de la part de Mme Godin ». Godin craint qu'il n'obtiendra pas ces garanties ; à son avis et à l'avis d'Alphonse Delpech, il serait prudent de verser la somme. Godin demande conseil à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 30 avril 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin communique à Groualle la signification du pourvoi en cassation d'Esther Lemaire, qu'il a annotée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 28 juillet 1869
À propos d'une affaire de contrefaçon : Godin n'a pas rédigé la note demandée par Coulon et l'invite à venir au Familistère la rédiger avec lui. À propos de la liquidation de la communauté de biens Godin-Lemaire : Groualle a informé Godin que le rapporteur du pourvoi en cassation d'Esther Lemaire est monsieur Larembrière ; Godin demande conseil à Coulon et à Jules Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 7 octobre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin demande conseil à Favre sur le versement à Esther Lemaire de la part qu'il lui revient de la fortune de la communauté Godin-Lemaire. Il a versé 762 475, 53 F moins une provision de 80 000 F versée antérieurement, mais Ether Lemaire lui réclame l'équivalent de cette provision. Godin pourrait verser à Esther Lemaire la totalité de sa part, mais considère comme un devoir de retarder le plus possible le paiement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 octobre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin demande conseil à Delpech sur le versement à Esther Lemaire de la part qu'il lui revient de la fortune de la communauté Godin-Lemaire. Il a versé 762 475, 53 F moins une provision de 80 000 F versée antérieurement, mais Ether Lemaire lui réclame l'équivalent de cette provision en se référant à la jurisprudence. Godin informe Delpech qu'il a choisi Larue pour avoué à Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 9 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin fournit des renseignements sur le développement de la manufacture Godin-Lemaire, que Groualle pourrait opposer à ceux du pourvoi en cassation d'Esther-Lemaire visant à minimiser le rôle de Godin dans la prospérité industrielle. Godin établit un historique précis du développement de la manufacture et de ses brevets d'invention de 1840 à 1861.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 14 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin poursuit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire commencé dans ses lettres à Groualle des 9, 10 et 11 novembre 1869. Godin insiste sur la vivacité de la concurrence industrielle ; il cite dix entreprises rivalisant avec celle du Familistère, valorise son action après 1863 et signale l'importance des brevets et des modèles postérieurs à cette date. Il mentionne les appareils inodores, le torréfacteur, des poêles, des fourneaux de buanderie. Godin informe Groualle qu'Armand Grebel lui déposera ses brevets à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 30 novembre 1869
Sur la liquidation de la communauté des biens Godin-Lemaire : Godin confirme à Coulon qu'il a appris le rejet du pourvoi en cassation d'Esther Lemaire. Il l'informe qu'il va demander à Groualle de lui renvoyer les brevets qu'il lui avait confiés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 11 décembre 1869
Godin est heureux que Coulon soit revenu d'Égypte et lui demande s'il peut venir au Familistère pour s'occuper de la question de la contrefaçon des modèles de la manufacture. Il demande à Coulon s'il peut se charger de lui rapporter les documents, notamment les brevets, utilisés par Groualle contre le pourvoi d'Esther Lemaire, et qui se trouvent à la Cour de cassation

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 30 novembre 1869
Sur la liquidation de la communauté des biens Godin-Lemaire : Godin confirme à Groualle qu'il a été informé du rejet du pourvoi en cassation d'Esther Lemaire, et lui adresse un billet de 1 000 F en paiement de ses honoraires. Godin demande à Groualle de lui renvoyer par chemin de fer les documents qu'il lui a confiés, en particulier ses brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 31 janvier 1870
Sur la liquidation de la communauté de biens Godin-Lemaire. Godin informe Coulon qu'Esther Lemaire « désire reprendre activement la poursuite de la licitation » et que monsieur Lecointe, mécanicien, l'un des trois experts désignés par le tribunal pour l'évaluation des biens de la communauté s'est désisté, les deux experts restants étant architectes. Godin semble le déplorer car selon lui la question des bâtiments est de moindre importance que la question industrielle dans l'évaluation. Godin invite Coulon à venir à Guise pour parler de ces questions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 27 août 1871
Godin envoie la somme de 4 000 F à Coulon et prévoit de le voir à Paris quand il retournera à Versailles. Godin indique à Coulon qu'il s'est reposé à Guise et qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper d'une affaire de contrefaçon ni de son livre dont L'Avenir national et La Cloche ont publié un compte rendu. Sur la publicité à donner au livre dans les journaux républicains. Godin informe Coulon qu'il a confié des exemplaires du livre à Peyrat et à Joigneau à destination du Siècle, et que de bons articles sur le livre ont été publiés dans les journaux de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Larue, 21 avril 1872
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin presse Larue de faire les démarches pour parvenir à la licitation des immeubles qu'il possède en commun avec Esther Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gauchet, 21 avril 1872
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin répond à la demande faite par Esther Lemaire en lui communiquant un projet d'accord, sans croire toutefois au succès de sa proposition puisque les tentatives précédentes ont échoué. Le projet d'accord rédigé par monsieur Borgnon est copié à la suite de la lettre : il consiste en la vente par Esther Lemaire à Godin de sa part dans la communauté de biens suivant l'estimation qu'en feront trois experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, 5 mai 1848
Godin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Sauzet de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il payera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Minich, 22 juin 1848
Godin regrette de ne pas avoir reçu de réponse à sa lettre du 5 juin 1848 car les experts le pressent de payer les frais d'expertise. Godin annonce à Minich qu'il écrit à Barral pour que celui-ci lui retourne les pièces, et lui demande de lui envoyer sa déclaration.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Minich, 2 juillet 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à monsieur Minich qu'il réponde à la lettre qu'il lui a écrite le 22 juin 1848.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise d'un procès en contrefaçon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 18 août 1880
Godin retenu par le Conseil général de l'Aisne, Moret répond à Neale à propos des statuts légaux de la Société du Familistère. Elle a reçu de Neale son rapport du Congrès de Newcastle. Pascaly est à Nîmes. Enfin, elle demande à Neale l'adresse exacte de plusieurs personnes mentionnées dans un courrier précédent, sans leurs coordonnées, il s'agit de M. Schulze-Delitzsch et de M. Viganò.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 5 janvier 1881
Moret répond à la place de Godin, qui est trop occupé pour lui formuler une réponse lui-même. Ainsi, Moret évoque les suites judiciaires de « l'affaire d'Émile » et annonce qu'il a envoyé des pièces du dossier à monsieur Falaize pour connaître l'étendue de la décision prise par le juge taxateur. Dans cette affaire, les juges arbitres étaient messieurs André et Godet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 24 janvier 1885
Sur la révision des statuts de la Société du Familistère : réponse de Godin à la lettre de Tisserant datée du 22 janvier 1885. Nouvelles de la famille Godin-Moret-Dallet : bonne santé de Godin ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont à Jersey et reviendront aux beaux jours.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 20 janvier 1885
Relatif à la révision des statuts évoqués dans un précédant courrier par Godin, dans la section « Authenticité des parts d'intérêts ». Marie Moret a acquis auprès de Godin, le 5 mars 1881, 70 000 F du capital apport de la Société du Familistère : est-il possible aujourd'hui de faire un acte authentique correspondant à cette cession ? Faut-il de même établir un acte enregistré pour les acquisitions de titres d'épargne à diverses personnes par Marie Moret pour des montants de 8 000 et 6 000 F ? Le problème touche aussi Émilie Dallet, dont le mari avait acquis 20 000 F de capital apport.
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