FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 105 résultats dans 19425 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Norbert, 1er septembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. La domestique Augustine a proposé à madame Norbert d'aller voir Godin. Godin lui fait savoir qu'il serait flatté de discuter avec elle, qui connaît la vérité, pour empêcher les mensonges de certains. Il lui propose de la prendre en passant « à la croix des veneurs » dans sa voiture pour aller à Esquéhéries le lundi suivant. Il indique qu'il ne tient pas à ce qu'on le voit aller chez elle au Nouvion et lui demande de ne pas parler de leur rendez-vous.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 août 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin revient sur un argument de sa femme, lui reprochant d'avoir fait assister Marie Moret à la fête de l'Enfance de 1863. Godin demande à Favre s'il doit laisser la population du Familistère organiser à nouveau la fête ou s'il faut l'annuler pour ne pas fournir des arguments à ses adversaires, car Marie Moret devrait naturellement y assister. Il indique à Favre qu'il ne veut pas faire appel du jugement du tribunal de Vervins, car il ne veut pas perdre du temps : tant que le procès dure, le développement de son industrie s'accomplit au profit de la communauté. Il s'interroge sur les témoignages que sa femme pourra produire dans l'enquête et craint qu'elle ne fasse traîner encore les choses. Godin demande à Favre le moyen de la contraindre à avancer dans l'enquête. Il lui demande enfin s'il est bon qu'il produise des témoignages sur la conduite non irréprochable de sa femme.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 5 septembre 1894
Demande à Dequenne le texte de son discours prononcé à la Fête de l'Enfance pour qu'il soit inséré dans Le Devoir d'octobre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 17 octobre 1893
Réponse à une lettre d'Isanie Ducruet en date du 10 octobre 1893. La famille Ducruet de retour chez elle après avoir assisté à la fête de l'Enfance du Familistère de Guise le 3 septembre 1893. Prochain départ de Marie Moret pour le midi. Sur madame Lavabre et ses petits-enfants. Sur les ouvriers mineurs et l'École professionnelle de Charleroi. Compte rendu de la fête de l'Enfance dans le numéro d'octobre du journal Le Devoir. Sur les manifestations franco-russes à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Emmanuel Épaulard, 8 septembre 1882
Marie Moret fait parvenir avec ce courrier un certificat d'épargne au nom de monsieur Épaulard. Moret évoque, en tant que mandataire d'Épaulard, la question du non paiement des intérêts de 1881 à 1882, expliqué par le taux qui doit être fixé dans un mois. Sur la santé de Godin. Nouvelles de personnes du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, vers le 4 septembre 1880
Marie Moret s'excuse pour le retard de sa réponse. Elle explique à sa correspondante être très occupée par la préparation de la fête de l'Enfance et la visite d'étrangers. Il est question de sa sœur Émilie Dallet qui « a supporté avec un héroïque courage » la perte d'une autre de ses filles ; il ne lui reste que sa fille aînée Marie-Jeanne. Il est aussi question de la fille aînée de cette personne, appelée Marie. Moret transmet ses amitiés à sa correspondante et à son mari, et la remercie pour l'intérêt qu'ils éprouvent pour le Familistère. Elle donne des nouvelles du Familistère, siège désormais de l'Association coopérative du capital et du travail.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Fête de l'Enfance
Déroulé de la Fête de l'Enfance.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 6 septembre 1893
Demande à Dequenne la remise de son discours à la fête de l'Enfance du dimanche 3 septembre 1893 pour publication dans le journal Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 14 septembre 1867
Réponse à la demande de Sauvestre du 9 septembre 1867 demandant un compte rendu de la récente fête de l'Enfance : Godin ne peut le rédiger lui-même, mais il lui communique un compte rendu rédigé par les enfants des écoles du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 29 août 1867
Godin envoie une invitation à Charles Sauvestre et à son fils à la fête de l'Enfance. Il s'excuse du retard de son courrier, dû à la maladie.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à la Société du Familistère Dequenne et Cie, 30 août 1893
Invitation à la fête de l'Enfance de septembre : l'invitation reçue de la part de l'économat indique qu'une place sera réservée sur la scène du théâtre à Marie Moret, alors qu'elle occupe habituellement en cette circonstance avec sa famille la loge de Jean-Baptiste André Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gobelet, 27 août 1869
Godin confirme à Gobelet qu'il juge que sa prétention à des appointements de 250 F par mois est élevée car il n'est pas certain des services qu'il peut rendre dans l'usine. Il l'invite à venir à Guise afin qu'il puisse voir les ateliers et pour discuter avec lui de la fonction qu'il pourrait prendre ; il propose de lui rembourser ses frais de voyage et d'hôtel. Il lui communique les horaires de train de Reims à Saint-Quentin et de la diligence de Saint-Quentin à Guise. Dans le post-scriptum, il lui demande d'éviter de venir les 5, 6 et 7 septembre car les ateliers seront fermés à cause de la fête.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 31 août 1868
Godin précise à Eugène André que la fête de distribution des prix aura lieu le dimanche 6 septembre. Il lui demande si sa lettre précédente est arrivée intacte. Il lui demande de mettre ses lettres dans des enveloppes plus solides pour ne pas donner à la poste locale le prétexte qu'elles se sont déchirées au cours de l'expédition.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 28 août 1868
Godin annonce à Eugène André qu'il le verra avec plaisir à la fête de la distribution des prix du Familistère et lui demande de venir quelques jours auparavant pour voir les ateliers en activité. Il lui signale qu'il n'a plus le n° 12 de La Lanterne et il lui demande de l'apporter lui-même sans le montrer à la frontière plutôt que l'envoyer par la poste à cause de la surveillance du courrier. Il lui signale qu'il a reçu le n° 13 par Beckmans et lui demande s'il peut également amener le n°14 : « C'est du fruit défendu ». Dans le post-scriptum, il indique qu'il cachète sa lettre à la cire pour vérifier que le courrier pour la Belgique n'est pas ouvert.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Harriet Burton, 19 août 1872
Godin informe Harriet Burton, qui souhaite assister à la fête de l'Enfance, que celle-ci aura lieu le dimanche 1er septembre 1872. Il lui conseille de venir à Guise dès le vendredi pour voir les écoles avant les quelques jours de vacances. Il lui signale qu'il sera absent les jours précédents la fête pour assister à la session du conseil général, mais qu'elle pourra être accueillie par Marie Moret, directrice de l'éducation de l'enfance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Ravet-Anceau, 4 mai 1873
Godin informe Ravet-Anceau que la fête de l'Enfance a lieu au mois de septembre et que la fête du Travail aura lieu le jour de la Pentecôte. Il lui offre l'alternative de visiter le Familistère un jour de fête ou un jour ordinaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 octobre 1865
Godin raconte à Cantagrel que la fête de l'Enfance a été splendide, que Sauvestre était le seul de l'École sociétaire à être venu mais que 2 500 personnes y ont assisté : « Le Familistère devient en vérité comme une espèce d'église que tous les jours on vient visiter. » Il l'informe que les journaux The Builder et The Social Science Review ont publié des articles sur le Familistère, alors qu'on cherche à l'étouffer en France. Sur l'emploi d'économe du Familistère : Godin prie Cantagrel de demander à Pernet-Vallier où il en est de l'examen des 12 candidatures que Godin a sélectionnées parmi 300 ; « Je dois vous avouer que je ne suis en définitive pas trop désireux de m'attacher à titre d'employés des hommes fort imbus de l'esprit de l'école phalanstérienne. »

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 30 septembre 1865
Godin demande à Noirot de lui envoyer en papier d'affaire les candidatures parvenues au bureau de L'Association. Il l'informe que la fête de l'Enfance a été splendide et que 2 à 3 000 personnes ont assisté à la distribution des récompenses et au bal et à la fête de nuit. La suite de la lettre est rédigée et signée par Émile Godin, qui demande à Noirot d'envoyer une brochure d'Oyon à monsieur Duprez, directeur-gérant de l'usine métallurgique de Marcinelle près de Charleroi en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 29 septembre 1865
Godin regrette l'absence de Pernet-Vallier à la fête de l'Enfance à laquelle 2 500 personnes ainsi que Sauvestre ont assisté. Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accepte que Pernet-Vallier s'occupe des candidats à la fonction d'économe. Il brosse le profil du bon candidat et transmet à Pernet-Vallier une copie de l'offre d'emploi et cinq dossiers. Il lui demande de s'entretenir avec les candidats et de lui communiquer ses impressions. Il précise que l'économe recevra 200 F d'appointements par mois et qu'il devra louer un appartement au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 septembre 1865
Godin demande à Noirot de lui adresser les nouvelles candidatures à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui annonce que la fête de l'Enfance aura lieu le 24 septembre et qu'il en a prévenu Sauvestre et Savardan : « Mais viendra-t-il quelqu'un ? »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 16 septembre 1865
Godin annonce à Pernet-Vallier que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre. Il l'invite à y assister, lui signale que Sauvestre devrait venir et lui suggère de consacrer deux ou trois jours au voyage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 15 septembre 1865
Godin assure Savardan qu'il lui a toujours porté de l'estime, même s'il a été critique à l'égard de « notre malheureuse affaire » [la Société européo-américaine de colonisation du Texas] et que c'est à tort qu'on lui a rapporté qu'il l'avait jugé sévèrement. Il l'informe que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre ; il l'invite à y assister et lui conseille d'arriver au plus tard le vendredi 22 pour pouvoir voir le samedi l'usine en pleine activité et le Familistère dans son calme habituel ; il indique que les jours suivant la fête seront perturbés « car toute fête a son lendemain dans un monde où les fêtes sont rares ». Godin se plaint de l'apathie de leurs amis de Paris ; il demande à Savardan s'il peut emmener quelqu'un de Paris avec lui ; il lui précise que Sauvestre a promis de venir mais que Delbruck a toujours des motifs qui l'empêchent de faire le voyage. Sur l'emploi d'Alphonse Latron, protégé de Savardan.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 11 septembre 1865
Godin soutient la demande des habitant·es du Familistère d'obtenir du maire un délai au-delà de l'heure réglementaire de clôture du bal qui suivra la remise des récompenses de la fête de l'Enfance du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 1er septembre 1865
Godin rappelle au préfet sa lettre du 21 août 1865 relative à la modification de l'autorisation de débit de boisson du Familistère. Il souhaite au moins obtenir une autorisation spéciale pour la « fête de l'éducation de l'enfance » du Familistère, au cours de laquelle il n'est pas possible de distinguer la population de Guise de celle du Familistère pour le service des rafraîchissements. Godin invite le préfet à assister à la fête.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 29 août 1865
Godin répond à la lettre de Cantagrel du 28 août 1865. Sur le recrutement d'hommes dévoués. Il affirme qu'il a l'espoir que Denisart remplace avantageusement Vigerie. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin indique à Cantagrel qu'il n'est pas encore sauvé du naufrage, mais qu'il cherche pourtant à renforcer les capacités du Familistère : « La France n'est pas trop grande pour trouver mon homme, mais puisqu'elle a le fondateur du Familistère, elle doit en avoir l'économe. » Il donne raison à Cantagrel qui lui conseille de s'adresser à la publicité générale, et il lui demande s'il ne faudrait pas faire adresser les candidatures au bureau du journal L'Association de manière à attirer l'attention sur « eux ». Il demande à Cantagrel s'il connait des personnes qui voudraient venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère ; il l'avise qu'il a invité Pernet-Vallier à y assister et qu'il aimerait qu'Oyon vienne aussi. Il lui communique le texte de l'offre d'emploi d'économe du Familistère aux appointements annuels de 2 400 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 24 août 1865
Sur l'emploi de comptable en chef des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin remercie tardivement Pernet-Vallier de l'avoir aidé à rechercher un comptable. Il lui indique qu'il pensait le faire à l'occasion de sa venue au Familistère avec le groupe d'amis conduit par Cantagrel. Il l'invite à assister à la prochaine fête de l'Enfance avec des amis de Paris. Il l'informe qu'Alfred Denisart est entré en fonction de chef de la comptabilité et qu'il recherche un homme aux mêmes dispositions pour occuper la fonction d'économe du Familistère. Godin précise qu'il veut s'entourer d'hommes « dont le cœur sache seconder la capacité ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 21 août 1865
Sur une autorisation de débit de boisson au Familistère. Godin demande au préfet de modifier l'autorisation du débit de boisson pour ne pas le restreindre aux seul·es habitant·es du Familistère. Il demande également au préfet d'autoriser le bal qui aura lieu à l'occasion de la fête de l'Enfance, surtout après l'annulation du bal du carnaval. Godin donne en exemple le fait qu'il a dû refuser à la population du Familistère de danser sous les verrières du Familistère à la suite de l'annulation pour raison météorologique du bal public des fêtes du 15 août. « En accordant à la population du Familistère, qui est aujourd'hui d'environ 700 personnes, plus de facilités pour user chez elle des avantages dont elle dispose, votre administration me viendrait en aide dans l'œuvre que je poursuis et qui est si bien conforme aux désirs d'amélioration que le gouvernement de l'Empereur s'efforce de faire entrer dans la pratique au profit du peuple, et si quelques cabaretiers venaient à se plaindre, la moralisation de mille ouvriers y aurait gagné. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 16 septembre 1897
Marie Moret justifie le retard de sa réponse à Isanie Ducruet par les événements du Familistère : la fête de l'Enfance du 5 septembre 1897, la mise à la retraite le 31 août 1897 de François Dequenne et l'élection le 12 septembre 1897 d'un nouvel administrateur-gérant, Louis-Victor Colin, élu par 193 voix sur 285 votants, qui devance Antoine Piponnier qui a recueilli 91 voix, un bulletin étant nul. La famille Buridant ou la famille Lavabre lui « conteront les incidents de la lutte » quand elle les verra. Henri Buridant doit lui écrire prochainement. Nouvelles météorologiques : l'hiver semble précoce et les hirondelles sont parties plus tôt que d'habitude. Émilie, Marie-Jeanne Dallet et elle-même transmettent leurs meilleurs sentiments à Isanie, Maria et Joseph Ducruet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 18 septembre 1874
Godin remercie Pagliardini pour sa lettre du 19 septembre sur les livres hermétiques scandinaves. Il indique à Pagliardini qu'il existe une traduction française des livres hermétiques, et que les Eddas, dont il n'existe pas de traduction française, sont trop récents pour l'étude qu'il mène. Il ajoute que le livre sur la mythologie australienne dont parle Pagliardini peut l'intéresser en français et en anglais. Godin signale à Pagliardini que Marie Moret recevra avec plaisir les journaux pour enfants qu'il a annoncés. Il lui apprend que la fête de l'Enfance s'est bien déroulée et que l'administration a consenti à la réouverture de toutes les classes des écoles. Il lui annonce que son fils Émile lui fera le récit du concours de Vitry avec les musiciens du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1874
Godin rappelle à Pagliardini qu'il n'a reçu aucune nouvelle de lui depuis qu'ils se sont vus à Versailles et qu'il n'a obtenu son adresse que depuis l'arrivée de Kate Stanton. Godin espère que Pagliardini pourra séjourner au Familistère avant de retourner en Angleterre. Il lui signale que la fête de l'Enfance aura lieu le 6 septembre prochain, si l'administration ne l'en empêche pas.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 5 octobre 1896
Remercie Juliette Cros de l'envoi de la caisse de raisins noirs qu'elle pensait être envoyée de Nîmes. Pensant que Juliette Cros a sans doute prolongé ses vacances à Corbarieu, Marie Moret a retardé l'envoi de cette lettre et le numéro de septembre du Devoir pour les envoyer à Castelsarrasin. L'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère s'étant tenue la veille [4 octobre 1896], Marie Moret songe aux préparatifs de retour à Nîmes. Sur la rapidité de l'apprentissage de l'anglais par Auguste Fabre. Transmet la confirmation de l'envoi de la lettre d'Émilie Dallet. Sur le compte-rendu de la fête de l'Enfance dans Le Devoir et la participation de Marie-Jeanne Dallet à l'organisation de la matinée théâtrale.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 29 septembre 1896
Lettre remise à Sophie Quet par Auguste Fabre avec un billet de 50 F pour sa rémunération de septembre 1896. Fabre à Guise début septembre et succès de la fête de l'Enfance : « Elle a été bien belle, les enfants étaient bien heureux. » La famille Moret-Dallet songe aux préparatifs de leur voyage à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 4 septembre 1895
Réponse à la lettre de Juliette Cros en date du 1er septembre 1895. À propos d'un arrangement avec Sophie Quet [relatif à un séjour de Juliette Cros au domicile d'Auguste Fabre ou de Marie Moret à Nîmes]. Sur la fête de l'Enfance du 1er septembre 1895 : temps superbe ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet écrasées de fatigue. Auguste Fabre a reçu une lettre de M. Frankland, qui s'est présenté chez lui à Nîmes le 28 août : Frankland parti pour la Belgique avant d'aller en Angleterre et de revenir à Paris. Salutations à madame Boudet, à la famille Ronzier-Joly et au mari de Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame veuve Laporte, 16 septembre 1896
Sur une modification à apporter dans le compte-rendu de la fête de l'Enfance qui paraitra dans le prochain numéro du Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 9 septembre 1896
Demande le texte du discours prononcé par Dequenne [lors de la fête de l'Enfance] du dimanche précédent (6 septembre 1896) pour qu'il soit reproduit dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 30 août 1896
Envoie un billet de 50 F pour la rémunération de Sophie pour le mois d'août 1896. Déplore que le petit jardin ait été abîmé. Émilie et Jeanne Dallet aux préparatifs de la fête de l'Enfance. Demande à Sophie, si Fabre est rentré à Nîmes, de lui présenter ses meilleurs souvenirs et de lui dire qu'elle lui a envoyé une lettre à Corbarieu. Remercie Sophie Quet des renseignements sur le bois et les confitures d'abricot.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Dossogne, 14 août 1896
Envoie ses meilleurs vœux à la famille Dossogne. Émilie et Jeanne Dallet en pleine préparation de la fête de l'Enfance. Marie Moret s'excuse pour le laconisme de sa correspondance : ne pouvant écrire que le matin sous peine de faire des insomnies, elle se concentre sur son travail pour Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 31 juillet 1895
Réponse à la lettre de Juliette Cros en date du 25 juillet 1895. Prochain départ de Juliette Cros pour Corbarieu (Tarn-et Garonne). Temps affreux à Guise. Sur la publication d'un article sur le Familistère dans le périodique L'Avant-garde. Émilie et Marie-Jeanne Dallet occupées aux examens scolaires et aux préparatifs de la fête de l'Enfance. À propos de « notre "amiral"», qui écrit à la machine et s'est dit occupé aux examens de l'École professionnelle et aux élections.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 30 juillet 1895
Informe Sophie Quet qu'Auguste Fabre lui remettra un billet de 50 F de sa part. Échange de nouvelles. Mauvais temps à Guise. Préparatifs de la fête de l'Enfance par Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Santé du mari d'Élise Pré : le médecin ne peut le guérir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 12 août 1897
Prévient Juliette Cros que son père Auguste Fabre est parti en bonne santé de Guise le matin pour Paris et qu'il se rendra ensuite chez elle. Remercie Juliette Cros et son mari pour les pêches qu'elle a envoyées. Demande des nouvelles de leur fils. Émilie et Marie-Jeanne Dallet préparent la matinée théâtrale de la fête de l'Enfance du mois de septembre prochain avec une centaine d'enfants sur scène.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 2 octobre 1865
Godin prévient Pagliardini qu'il va lui envoyer une photographie récente du Familistère, meilleure que celle qu'il a emportée, une photographie du plan du Familistère, ainsi qu'une photographie de la cour du pavillon central prise le lendemain de la fête de l'Enfance, qui a eu lieu le 24 septembre et à laquelle 2 500 personnes ont assisté.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 3 octobre 1865
Godin envoie à Pagliardini deux épreuves de la nouvelle photographie du Familistère ; il lui demande de les faire réunir sur un carton par un photographe. Il lui envoie également une photographie du plan du Familistère et une vue, prise le lendemain de la fête de l'Enfance, de la cour du Familistère où se voient des guirlandes ; la vue est prise du rez-de-chaussée et Godin pense qu'il va en faire réaliser une nouvelle, prise du premier étage. Il le remercie pour l'envoi de la revue Le Constructeur contenant son article. Il lui suggère d'envoyer des exemplaires de ce numéro de la revue aux grands journaux de Paris ou à des publications sensibles au fait que la presse anglaise s'intéresse à des faits sociaux réalisés en France que la presse française n'évoque pas. Godin prévient Pagliardini que la photographie de la cour n'est pas fixée et qu'elle risque de s'effacer s'il l'expose à la lumière ; il le prévient également qu'il devra sacrifier sur la vue du Familistère un peu de la file des enfants du bambinat qui reviennent de la promenade des jardins ; il appelle l'attention de madame Pagliardini sur Marie Moret qui se trouve en tête des jeunes filles de l'école. Il lui transmet les sentiments affectueux d'Émile Godin et de Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 4 septembre 1892
Revient au Familistère pour la Fête de l'Enfance mais a laissé à Lesquielles la lettre d'Antoniadès. Au sujet du voyage de Marie prévu à Paris puis finalement annulé car visiteurs et visiteuses ont afflué au Familistère. Marie heureuse du voyage d'Antoniadès et lui souhaitant le meilleur dans ses résultats aux examens. Envoi du nouveau numéro du journal Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 septembre 1865
Godin avertit Émile qu'il a écrit la veille à Auguste Oyon pour le prévenir qu'Émile ira l'inviter lui et sa femme à la distribution des récompenses de l'enfance. Sur le recrutement de l'économe du Familistère. Godin a écrit à Cantagrel pour faire passer une annonce dans les journaux, mais n'a pas eu de réponse à sa lettre. Il demande à Émile d'aller s'informer chez Cantagrel et de lui proposer de faire paraître l'annonce dans L'Association, journal des sociétés coopératives qui a publié un compte rendu de la brochure d'Auguste Oyon sur le Familistère, et aussi de lui demander s'il veut bien réceptionner les lettres de candidature. Godin souhaite qu'Émile se rende à la régie générale des annonces au 8, place de la Bourse pour faire paraître l'annonce dans les grands journaux, et qu'il demande à Auguste Oyon ou à Jean-Baptiste Noirot, rue des Saints-Pères, de l'accompagner à la régie générale et au bureau du journal L'Association au 26, rue des Grands-Augustins ; il souhaite aussi qu'Émile s'entende avec l'un ou l'autre pour lui renvoyer les lettres de candidature. Il signale à Émile qu'il n'a pas encore reçu de réponse du préfet à la demande d'autorisation de l'organisation de la fête de l'Enfance et d'ouverture à cette occasion d'un débit de boissons. Il veut qu'Émile parle de cette question à Noirot, qui pourrait obtenir l'intervention du colonel Favé, et de lui faire la description de cette fête qui fait la joie de la population mais qu'on menace d'interdire parce que le bal n'est pas autorisé et qu'un débit de boissons est ouvert à des personnes qui n'habitent pas au Familistère. Godin incite Émile à se rendre dans les bureaux d'abonnement de la presse au 123, rue Montmartre pour voir les gravures de la Révolution française qu'il désire posséder et qu'il pourrait acheter au prix de 15 F si elles étaient de qualité. Il transmet les compliments de monsieur et madame Vigerie et transmet les siens et ceux de Marie Moret à monsieur et madame Oyon. Une copie de l'annonce de l'offre d'emploi d'économe du Familistère suit la copie de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 5 octobre 1865
Godin informe Oyon qu'un Anglais, Tito Pagliardini, a publié un article sur le Familistère dans The Social Science Review. Il lui adresse le numéro du 4 octobre du Journal de Saint-Quentin qui contient un compte-rendu de la fête de l'Enfance, signé par le correspondant du journal à Guise, mais qui en réalité a été écrit par Marie Moret. Il lui signale que la fête de l'Enfance a été admirable. Il fait remarquer à Oyon qu'il est singulier que ce soit la presse anglaise qui fasse de la publicité au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 septembre 1897
Réponse à la lettre d'Antoniadès du 3 et 15 août 1897 dans laquelle Antoniadès donne des nouvelles de lui « au milieu des terribles événements dont [son] pays a été le théâtre. » Rappelle à Antoniadès ses envois de Nîmes de février 1897 et lui demande si le journal Le Devoir lui est parvenu, un numéro lui étant revenu. Elle ne peut indiquer à Antoniadès s'il existe à Nîmes un lycée admettant des étrangers, comme le fait celui de Marseille. Réflexions d'Antoniadès sur le journal Le Temps, que Marie Moret lit chaque jour. Question d'Antoniadès sur la bonté et réflexions de Marie Moret à ce propos : « Celui qui la possède est rattaché par elle au principe même de la vie ». Le souvenir d'Antoniadès souvent évoqué au Familistère ou pendant les promenades à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la fête de l'Enfance des 5 et 6 septembre 1897, dont Marie-Jeanne Dallet a été la directrice : la matinée théâtrale montrait une masse de costumes allégoriques. Sur les écoles du Familistère, dont s'occupe toujours Émilie Dallet. Sur l'Association du Familistère : Louis-Victor Colin, homme de grande capacité industrielle, a remplacé François Dequenne à la tête de la société. Jules Pascaly s'occupe toujours du Devoir ; il a vu récemment Gaston Piou de Saint-Gilles revenant d'Allemagne et cherchant une place à Paris ; Marie Moret n'a pas de nouvelles de lui ni de sa famille.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 9 septembre 1891
Sujets divers : fête de l'Enfance, présence d'une jeune étrangère au Familistère, envoi du périodique Les États unis d'Europe ; envoi de livres à Paul de Régla à Courbevoie et à Gellereau.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 27 août 1895
Auguste Fabre au Familistère depuis une semaine : il a attendu vainement l'américain Frankland, dont il n'a pas de nouvelles. Émilie et Marie-Jeanne Dallet occupées à la préparation de la fête de l'Enfance de dimanche prochain ; Marie-Jeanne a en charge la représentation théâtrale qui aura lieu le lundi suivant. Le temps à Guise est redevenu chaud après un été humide et froid. Sur la santé de Juliette Cros. Envoi à Corbarieu du numéro d'août 1895 du journal Le Devoir qui contient la fin du récit d'Auguste Fabre sur Robert Owen.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie et Edward Howland, 5 septembre 1872
Godin est sans nouvelle des Howland depuis le 1er février 1872 : il se demande si la traduction de Solutions sociales est achevée et les informe qu'il n'a reçu que le numéro d'avril 1872 du Harper's Magazine. Il leur explique que l'article d'Edward Howland lui a valu déjà plusieurs lettres des États-Unis et la venue de madame Bernard Burton venue de Chicago pour étudier le Familistère et s'y trouve encore : Wood de Philadelphie veut fonder quelque chose d'analogue au Familistère, Elisabeth Blackwell est venue visiter le Familistère et a assisté à la fête de l'Enfance. Il leur envoie un nouveau portrait photographique de lui. Il joint un mot de madame Burton à leur intention.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2