FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Mary Hart, 7 janvier 1886
Marie Moret la remercie au nom de Godin de l'envoi du Times et lui adresse la copie de la lettre de Godin envoyée au journal, et lui demande de leur envoyer un exemplaire si elle est publiée. La remercie d'écrire un peu plus lisiblement car elle a peu d'occasions de lire en anglais.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à mister Pascaly, 5 août 1880
Marie Moret informe Pascaly de la présence de Miss Bristol, accompagnée d'une Irlandaise lui servant d'interprète, qu'il verra à la fête de l'Enfance ; elle veut que tous deux pratiquent leur anglais et souhaite désormais qu'ils correspondent en anglais. Elle a oublié de garder un extrait de La Finance nouvelle demandé par Pascaly et l'informe de l'arrivée d'un journal italien. Fabre et elle ont beaucoup à lui raconter. Lui demande de lui dire ce qu'elle doit garder dans les journaux et de s'amuser.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 2 mars 1895
Au sujet du travail de traduction que Marie Moret mène avec Auguste Fabre, les occupations de ses journées et sa crampe d'écrivain. Pense beaucoup à Juliette Cros qui habite dans un climat différent et demande des nouvelles de son mari et de leur garçon. Sur les rhumes attrapés par Auguste Fabre et madame Boudet mais qui ont été bien soignés. Fabre et la famille Ronzier-Joly partis à Uzès pour les funérailles de Marcel Boudet, parent de Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 10 avril 1894
Réponse à la lettre de Juliette Cros en date du 7 avril 1894. Arrivée de Jules Pascaly le 11 avril pour un bref séjour. Évocation de la rencontre à Nîmes de Juliette Cros et son mari avec la famille Moret-Dallet. Santé de l'enfant des Cros. Récit du voyage de retour de Juliette Cros. Auguste Fabre et Marie Moret ont achevé la traduction des extraits d'un ouvrage de Holyoake et vont entreprendre le même travail sur un ouvrage de Noyes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 24 mars 1894
Réponse à une lettre d'Antoniadès en date du 12 mars 1894. Changement d'adresse d'Antoniadès : expédition du Devoir rue Jonfosse [Liège, Belgique]. Sentiments élevés et affectueux d'Antoniadès. Vacances d'Antoniadès et de Gaston Piou de Saint-Gilles. Examens d'octobre. Échange de portraits photographiques avec Marie Moret. Émilie Dallet s'occupe des questions scolaires du Familistère par correspondance et Marie-Jeanne Dallet a des professeurs de peinture à Nîmes qu'elle ne peut trouver à Guise. Antoniadès continue-t-il à faire de la musique ? Marie Moret félicite Antoniadès d'apprendre l'anglais. Lecture des Dogmes nouveaux d'Eugène Nus par Antoniadès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, avant le 10 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin recommande à Émile de ne faire l'achat que de la fonte de qualité n° 1 s'il ne peut acheter de la fonte de Barrow sous condition : il ne faut pas faire de grande provision de fonte que l'on ne connaît pas, et ce qui fait la qualité de la fonte malléable ne convient pas nécessairement à la fonte de moulage. Godin demande à Émile des renseignements sur les habitations : croquis, nombre de pièces, dimensions et plan approximatif. Il le prie de demander à Tito Pagliardini s'il peut trouver une personne en Angleterre qui voudrait venir apprendre le français au Familistère et qui pourrait donner des leçons d'anglais quelque temps à Godin et à Marie Moret « en vivant ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 mai 1862
Godin répond à la lettre d'Émile Godin du 3 mai 1862. Il lui recommande de suivre le conseil de Le Play de faire une seule affiche pour l'exposition : les mots « Usine et manufacture » seraient en anglais et « de Godin-Lemaire à Guise (Aisne) en français ; la liste « cuisinières, cheminées, calorifères, appareils et ustensiles, chauffage en tout genre - marbres factices et émaux sur fonte en toute couleur applicable à l'ameublement et à la décoration » figurerait en français en regard de sa traduction en anglais. Godin attire l'attention d'Émile sur la traduction de cuisinière « qui en anglais doit signifier fourneau de cuisine ». Il lui recommande enfin d'observer si les autres exposants indiquent le prix des marchandises qu'ils présentent.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 9 septembre 1885
Marie Moret parle à la fois en anglais et en français pour dire à son correspondant qu'elle a bien reçu l'Almanach de Whitaker ainsi que son portrait photographique. Moret et Godin ne peuvent se rendre en Angleterre car ils ignorent l'anglais. Elle espère une nouvelle visite de Johnston au Familistère et lui transmet ses meilleurs sentiments.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 5 septembre 1880
Marie Moret affirme qu'elle a bien reçu Broom's paper ainsi que le Daily Journal de Vineland. Elle espère que « cette méchante attaque contre Mad. Bristol est maintenant chose morte et enterrée ». Moret évoque la possibilité pour Albert Kimsey Owen, ami de Bristol, de venir voir le Familistère, où il sera accueilli. Elle remercie sa correspondante de lui avoir envoyé de la documentation sur le droit des femmes dans le Mississipi, dont une partie a été éditée dans Le Devoir. Moret explique qu'elle a suivi le conseil de madame Bristol en proposant, de temps en temps, un concours dans les « Nouvelles du Familistère ». Marie Moret précise qu'il s'agit bien de Jean Macé qui est venu au Familistère et que madame Bristol a vu à cette occasion. Elle évoque ensuite le problèmes d'yeux dont est victime Marie Howland en lui proposant un remède que « notre maître », Godin, utilise lui-même pour ses problèmes de vue. Ce dernier et Marie Moret ont lu avec attention Nemesis of Fraud, la nouvelle de Marie Howland. Elle évoque de nouveau Massoulard, qui est présenté comme le traducteur de Marie Howland. Marie Moret décrit le rôle de Massoulard puis de Fabre dans leur idéal, à la fois pour le Familistère mais aussi pour sa conception des idées féministes. Marie Moret interroge Marie Howland sur la place des femmes américaines dans les études de médecine. Il s'agit d'une question lui provenant de monsieur Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 juillet 1878
Moret s'excuse pour le retard de sa réponse, alors occupée par l'organisation de l'Association. Elle affirme avoir reçu Broom's paper de Vineland. Un article dans Broom's papers fait craindre à Moret des dissentiments entre le Familistère et madame Bristol, proche des Howland. A travers cette personne, Moret transmet des exemplaires des Solutions sociales et de la Mutualité sociale. Projet de traduction de Mutualité sociale par Edward Howland ; la traduction du même livre par Edward Vansittart Neale est en cours. Antoine Massoulard a quitté définitivement le Familistère ; il transmet son meilleur souvenir à Marie Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, février 1879
Envoi de quelques feuillets traduits de l'ouvrage de Howland. Remerciements pour l'envoi d'articles de périodiques et nouvelles du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 avril 1878
Moret retrace longuement l'histoire de sa relation avec Godin et le Familistère. Elle mentionne le changement de nom de son grand-père, Louis-Éloy Godin en Nicolas Moret, sous le Premier empire sans préciser le motif. Louis-Éloy Godin aurait changé de nom pour échapper à la conscription des guerres napoléoniennes. Moret joint son portrait photographié à sa lettre. Elle aborde ensuite la traduction de l'ouvrage de Howland et dresse le portrait du premier traducteur, Massoulard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 29 juin 1854
Godin demande à Allyre Bureau de lui procurer une méthode complète de l'apprentissage de la langue anglaise par Robertson, qu'on trouve à la librairie A. Derache au 7, rue du Bouloi à Paris, et lui envoie 15 F : « Vous le voyez, je vais essayer mes forces dans l'étude de la langue Anglaise en attendant les leçons que vous me donnerez au Texas. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Myra Bradwell, 16 février 1893
Réponse à une lettre de Myra Bradwell en date du 23 janvier 1893. Marie Moret répond négativement à la demande qui lui est faite [d'animer une conférence à l'étranger ?] : elle ne peut quitter la France en raison de son travail, elle ne sait pas s'exprimer en anglais et n'a pas les connaissances voulues en économie politique. Bien que toujours intéressée par l'oeuvre de Godin, Marie Moret a abandonné la gérance de la Société du Familistère pour se consacrer à la publication des manuscrits de Godin et celle du Devoir dont elle envoie le numéro d'octobre 1892. Marie Moret ne connait pas madame Rappolowitz.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Herbert Myrick, 30 novembre 1891
Réception du livre de Myrick, How to cooperate, adressé à Godin ; envoi à la demande de Myrick de Mutualité sociale de Godin, et de Solutions sociales du même Godin au lieu de la brochure de Raoux sur le Familistère ; communique les références de la traduction anglaise de Solutions sociales ; don de brochures sur le Familistère ; impossibilité de joindre à l'envoi le livre de Bernardot sur le Familistère, épuisé et en cours de réédition.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Rouvier, 8 septembre 1891
Échange du journal L'Essor social avec le journal Le Devoir. Sur la publication par L'Essor social du roman de Marie Howland, La Fille de son père : Marie Howland n'est pas une demoiselle mais une femme mariée ; la traduction française, propriété de Godin, est devenue par legs la propriété de Marie Moret, « mais il ne faut pas me porter comme traductrice de l'œuvre. Ce ne serait pas exact, bien que j'y ai concouru ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fredrik Bajer, 14 juin 1891
Réponse à une lettre de Bajer en date du 9 juin 1891. Sur la traduction et l'édition du texte de Bajer sur la paix : le journal Le Devoir ne peut s'en charger.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fredrik Bajer, 20 mai 1891
Envoi à Frederiksen de l'avis aux personnes désireuses de visiter le Familistère. À propos des différences entre l'édition anglaise du livre de Marie Howland, Papa's Own Girl, et sa traduction en français par Marie Moret : Marie Howland « est une amie de M. Godin et de moi, mais une amie faite par correspondance. Nous ne l'avons jamais vue personnellement, et elle n'est jamais venue au Familistère », aussi a-t-elle imaginé un Familistère différent du Familistère réel ; la traduction française rétablit l'exactitude des faits. Virginie Griess-Traut connaît le roman car elle a pu le lire dans Le Devoir auquel elle est abonnée depuis le début du journal. Sur madame Bajer, mère de six enfants ; sur Émilie Dallet, mère et autrice d'une méthode de lecture que Bajer complimente ; sur l'orthographe du patronyme de la famille Piou de Saint-Gilles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 12 décembre 1889
Réponse à la lettre de Johnston en date du 5 décembre 1889 : la question relative aux photographies des édifices et ateliers du Familistère est du ressort de l'administrateur-gérant actuel, François Dequenne ; envoi de deux portraits gravés de Godin ; faute de pratiquer l'anglais, Marie Moret a des difficultés pour correspondre avec Johnston.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 23 février 1888
Marie Moret retourne à de Boyve une lettre en anglais de monsieur Raymond. Elle lui explique qu'elle préfère lire cette lettre en français dans L'Émancipation plutôt qu'avoir à la traduire, et qu'il la croit plus forte qu'elle n'est. Elle n'aspire qu'au repos, à la paix et au recueillement absolu pour pouvoir publier les manuscrits de Godin ; elle laisse à Fabre et à de Boyve la responsabilité de direction du mouvement coopératif.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Aiga, 28 février 1874
Godin demande à Aiga son opinion sur Marcel Laporte, placé dans son établissement et qui n'a pu être maintenu en deuxième année. Godin souhaite connaître ses aptitudes dans les langues anglaises et allemandes car il lui semble destiné à une carrière commerciale plutôt qu'à une carrière industrielle.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 11 janvier 1897
Marie Moret touchée de la lettre de Prudhommeaux du 8 janvier 1897 et confuse de la brièveté et de la maladresse de la sienne du 7 janvier 1897. Explique sa phrase « Je comprends bien comment vous êtes emporté dans une autre voie » : Marie Moret parlait de l'engagement de Prudhommeaux dans des travaux concernant le doctorat, et non d'un changement de filière. Marie Moret et Fabre comprennent le choix d'Edgar Quinet et de l'économie sociale comme sujet de thèse et conseillent à Prudhommeaux de s'« emparer de la langue anglaise ». Sur le désir de Fabre et de Marie Moret de voir Prudhommeaux occuper une chaire à Nîmes. Fabre parti à la bibliothèque pour répondre à la lettre de Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 7 janvier 1897
Échange de vœux pour la nouvelle année entre les familles Prudhommeaux et Moret-Dallet. Informe avoir transmis les commissions à Émilie Dallet et Auguste Fabre et avoir pris note du roman conseillé pour Le Devoir, Geneviève de Lamartine. Remercie Prudhommeaux pour sa promesse de lui indiquer d'autres références. Sur H. Babut, ami de Prudhommeaux, dont la famille est abonnée au Devoir, mais qui est lui-même mal renseigné sur le fondateur du Familistère. Marie Moret évoque une traduction d'un livre de Noyes et invite Prudhommeaux à pousser Fabre à l'écriture d'un manuel d'économie sociale à l'usage des jeunes gens : « L'étude que vous faites de l'anglais s'ajoute à tout ce que vous possédez déjà pour faire de vous le collaborateur précieux en une pareille œuvre » Sur l'agrégation de Prudhommeaux et l'intérêt de sa poursuite en doctorat pour son avenir, l'obligeant à des travaux nouveaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 31 décembre 1895
Sur le caractère de Juliette Cros et celui de son père Auguste Fabre. Retour de Juliette Cros-Fabre auprès de sa famille ; départ de Nîmes de la famille Ronzier-Joly. Sur la famille Moret-Dallet : Émilie très fatiguée ; Marie-Jeanne, soleil de la famille, donne des cours d'anglais à Auguste Fabre ; Marie Moret a de la peine à écrire. Post-scriptum sur une entrevue de Jules Pascaly et de Ronzier-Joly à la Chambre des députés. Transmet le souvenir de Sophie Quet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 25 février 1872
Godin remercie Marie Howland pour sa lettre du 1er février et les photographies qu'elle contenait mais regrette que la photographie d'Edward Howland, sur métal, ait été abimée par le service de la poste. Il s'étonne qu'elle fasse usage de son « nom industriel » de préférence à son nom d'auteur : « Vous avez pu constater que mon livre porte seulement le nom de Godin ; comment se fait-il que vous y ayez ajouté celui de Lemaire ; ce dernier renferme pour moi de trop tristes souvenirs pour qu'il reste attaché à des œuvres qu'il cherche à détruire. » Sur la traduction du titre de Solutions sociales : « Ce que je crois devoir vous faire remarquer, c'est que je n'ai pas eu la prétention d'indiquer la solution des questions sociales tout entière, c'est pourquoi mon titre porte Solutions sociales au pluriel, pour indiquer qu'il renfermait un certain nombre de solutions. Solution of social questions me semble vouloir indiquer que je les ai résolues toutes. » Godin s'étonne que Marie Howland ait traduit la deuxième partie du livre sans avoir éprouvé de difficultés dans la compréhension de la doctrine des lois de la vie : « Cette deuxième partie semble à la plupart des lecteurs presque un hors d'œuvre dans mon livre, mais j'y attache une grande importance pour l'avenir. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 18 décembre 1895
Sur les secours à apporter à monsieur Pierquet, « brave homme » et « digne homme », employé du Familistère, qui donne des leçons d'anglais. Marie Moret a été informée par une lettre d'Hélène Moyat à Marie-Jeanne Dallet que monsieur Pierquet était malade et sans ressources : elle demande à Piponnier s'il connaît sa situation à l'égard des assurances mutuelles du Familistère et si sa famille est informée. Marie Moret propose de lancer une souscription pour le secourir sans blesser sa dignité. Temps pluvieux à Nîmes : Marie Moret attend toujours son foyer économique.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 9 décembre 1896
Sur la bonne pensée de Buridant d'avoir envoyé à Marie Moret le numéro de L'Illustration avec le 3e article sur le Familistère car celui-ci est épuisé. Plusieurs points sur le service du Devoir : la modification de l'adresse de Frédéric Paulhan qui réside désormais à Viry-Châtillon ; l'arrivée très prochaine du numéro de décembre à Guise pour faire les expéditions avant les encombrements postaux de Noël ; le service d'échange avec La Revue féministe dont tous les numéros reçus depuis août 1896 sont à envoyer à Pascaly.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 9 novembre 1896
Marie Moret déçue que Jules Prudhommeaux soit à Montluçon plutôt qu'à Nîmes, où elle l'imagine « travaillant parfois de concert avec nous », mais elle se réjouit de son travail de traduction de l'anglais. Informe avoir inscrit Prudhommeaux au registre des abonnés du Devoir à Montluçon et qu'il recevra bientôt le numéro d'octobre 1896. Fait savoir par Fabre que le service du Devoir continuera au 26, cours Morand à Lyon « où le Devoir a des lecteurs ». À propos d'un nouveau roman dans Le Devoir : Sans famille arrive à sa fin et Marie Moret sollicite Prudhommeaux sur le choix d'une œuvre, de préférence du domaine de la Société des gens de lettres avec qui elle a un accord ; elle aimerait mettre en avant la note spiritualiste, « faisant appel aux sentiments les plus élevés. » Presse « l'Amiral » [Auguste Fabre], qui prend une leçon d'anglais au moment où écrit Marie Moret, d'écrire à Prudhommeaux, et transmet les meilleurs souvenirs de « tout l'équipage. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 18 septembre 1874
Godin remercie Pagliardini pour sa lettre du 19 septembre sur les livres hermétiques scandinaves. Il indique à Pagliardini qu'il existe une traduction française des livres hermétiques, et que les Eddas, dont il n'existe pas de traduction française, sont trop récents pour l'étude qu'il mène. Il ajoute que le livre sur la mythologie australienne dont parle Pagliardini peut l'intéresser en français et en anglais. Godin signale à Pagliardini que Marie Moret recevra avec plaisir les journaux pour enfants qu'il a annoncés. Il lui apprend que la fête de l'Enfance s'est bien déroulée et que l'administration a consenti à la réouverture de toutes les classes des écoles. Il lui annonce que son fils Émile lui fera le récit du concours de Vitry avec les musiciens du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 5 octobre 1896
Remercie Juliette Cros de l'envoi de la caisse de raisins noirs qu'elle pensait être envoyée de Nîmes. Pensant que Juliette Cros a sans doute prolongé ses vacances à Corbarieu, Marie Moret a retardé l'envoi de cette lettre et le numéro de septembre du Devoir pour les envoyer à Castelsarrasin. L'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère s'étant tenue la veille [4 octobre 1896], Marie Moret songe aux préparatifs de retour à Nîmes. Sur la rapidité de l'apprentissage de l'anglais par Auguste Fabre. Transmet la confirmation de l'envoi de la lettre d'Émilie Dallet. Sur le compte-rendu de la fête de l'Enfance dans Le Devoir et la participation de Marie-Jeanne Dallet à l'organisation de la matinée théâtrale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 mai 1872
À la suite de la lettre de Tito Pagliardini du 14 mars précédent, Godin demande des nouvelles de sa santé et de celle de sa femme. Il l'autorise à faire ce qu'il veut du texte ou des gravures de Solutions sociales. Il lui annonce que le Harper's Magazine qui se tire à New York à 175 000 exemplaires a publié en avril 1872 toutes les planches et vues du Familistère parues dans Solutions sociales avec de nombreuses citations du texte du livre. Il l'informe que la traduction complète du livre en anglais devrait bientôt paraître aux États-Unis. Il émet des réserves sur la construction d'un Palais social en Angleterre « car il ne suffit pas de se mettre en possession des dispositions matérielles, il faut faire pénétrer dans les esprits la pensée religieuse et morale indispensable au succès ». À propos de la traduction par la Société de l'hygiène publique de quelques chapitres de Solutions sociales : Godin comprend qu'on élimine les deux premières parties mais il considère que les deux dernières sont solidaires et qu'autrement, on risque de faire du Familistère un instrument d'exploitation. Il transmet ses amitiés et celles de Marie Moret aux époux Pagliardini.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 20 novembre 1880
Marie Moret écrit à Neale pour lui signifier que Godin s'est entretenu avec un certain Hines afin de pouvoir publier dans Le Devoir certaines de ses histoires. Quant à l'Histoire des pionniers de Rochdale, ouvrage de Holyoake, des extraits sont en train d'être constitués par Moret, pour leur prochaine publication en français. Moret demande l'adresse de Holyoake dans le but de lui envoyer des exemplaires du Devoir. Elle évoque la parution d'un article annonçant le Congrès de Newcastle dans le journal. Moret affirme que Godin est heureux que Neale ait traduit son ouvrage Mutualité sociale. Partant du constat d'un durcissement de l'enseignement moral à l'école républicaine, Marie Moret évoque sa conception de l'éducation des enfants au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 5 octobre 1865
Godin informe Oyon qu'un Anglais, Tito Pagliardini, a publié un article sur le Familistère dans The Social Science Review. Il lui adresse le numéro du 4 octobre du Journal de Saint-Quentin qui contient un compte-rendu de la fête de l'Enfance, signé par le correspondant du journal à Guise, mais qui en réalité a été écrit par Marie Moret. Il lui signale que la fête de l'Enfance a été admirable. Il fait remarquer à Oyon qu'il est singulier que ce soit la presse anglaise qui fasse de la publicité au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 21 mars 1887
Marie Moret informe Pagliardini qu'elle lui a envoyé une carte pour adresser ses vœux pour la nouvelle année. Elle lui indique avoir repris ses expressions pour évoquer la perte subie par la cause des femmes après la mort de Mesdames Jeannette Wilkinson et [Emma] Paterson dans le numéro du 16 janvier 1887 du Devoir, qui annonce par ailleurs le livre de Remo. Elle lui signale que la propagande des ouvrages de Godin à Londres n'est pas satisfaisante : la maison Sampson Low leur a retourné les ouvrages qu'elle avait en dépôt au moment où Greening et Acland la démarchaient pour qu'elle soutienne l'édition anglaise du livre Le gouvernement traduit au cours de l'hiver par Gronlund, auteur de The Cooperative Commonwealth. Elle espère que Sonnenschein et Cie, Paternoster Square, pourra se charger de cette édition et lui rappelle que est publié en anglais depuis plusieurs mois chez John Lovell Company à New York. Elle demande des nouvelles de la famille de Pagliardini et de Lucy Latter et leur transmet les amitiés d'elle-même et de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie et Edward Howland, 5 septembre 1872
Godin est sans nouvelle des Howland depuis le 1er février 1872 : il se demande si la traduction de Solutions sociales est achevée et les informe qu'il n'a reçu que le numéro d'avril 1872 du Harper's Magazine. Il leur explique que l'article d'Edward Howland lui a valu déjà plusieurs lettres des États-Unis et la venue de madame Bernard Burton venue de Chicago pour étudier le Familistère et s'y trouve encore : Wood de Philadelphie veut fonder quelque chose d'analogue au Familistère, Elisabeth Blackwell est venue visiter le Familistère et a assisté à la fête de l'Enfance. Il leur envoie un nouveau portrait photographique de lui. Il joint un mot de madame Burton à leur intention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 20 avril 1874
Godin accuse réception des deux lettres écrites par Marie Howland depuis le 5 août 1873 ainsi que les deux écrites par Edward Howland auxquelles il n'a pu répondre en raison de ses travaux à la Chambre et des affaires de son usine. Marie Howland a demandé le 5 août 1873 des vues pour stéréoscope, mais Godin n'a pas le temps de s'en occuper. Edward Howland parlait dans sa lettre du 21 août 1873 d'un jeune homme à faire venir au Familistère pour le dresser au travail : Godin explique que ce n'est pas possible, car les familles du Familistère n'ont pas de quoi loger un pensionnaire et parce qu'un enfant ne peut y être accepté sans famille. Sur Kate Stanton, dont parle la lettre d'Edward Howland de mars 1874 : Godin a répondu à la lettre qu'elle a envoyée ; monsieur Drury de Philadelphie a aussi écrit à son sujet et lui a appris qu'elle ne parlait pas français. Sur la lettre de Marie Howland du 21 mars 1874 : Godin regrette d'avoir peiné Marie Howland par le retard de sa réponse ; il regrette de ne pas connaître complètement l'anglais pour apprécier en connaisseur le livre « qui contiendra sous la forme attrayante du roman une partie de Solutions sociales : il est heureux de savoir qu'Edward Howland se trouve à la tête d'un journal défendant le progrès et l'amélioration sociale ; il recevra avec plaisir les numéros de The Present Age qu'elle lui propose.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Guérin, 19 juin 1884
Marie Moret cherche les numéros de la Nouvelle revue qui contiennent les 3e et 4e articles d'Eugène Simon sur la Chine. Elle évoque aussi un article du Figaro du 10 mai 1884 qui traite du livre de William Crookes La Force Psychique. Elle doit écrire à Monsieur Leymarie pour lui demander si cet ouvrage est en français et se le procurer, ou, au moins, connaître son prix en anglais. Elle demande finalement à son correspondant et souhaiterait aussi obtenir deux numéros du Figaro du 10 mai 1884, qui évoquaient le sujet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 17 février 1888
Marie Moret répond aux lettres de Neale des 21 janvier et 16 février 1888. Elle le remercie pour la résolution du comité exécutif du Central Board [de l'union coopérative britannique] relative à Godin. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : il ne peut être que transitoire ; il faut un gérant actif doué de capacités industrielles ; elle ne peut être qu'une gérante fictive ; elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle remercie Neale pour ses articles sur Godin parus dans les Cooperative News et lui transmet les remerciements de Bernardot, dont Neale a reproduit une partie du discours [aux funérailles de Godin]. Elle lui demande de transmettre ses amitiés à Johnston qui lui a écrit le 20 janvier et à qui elle ne peut répondre en anglais au milieu des préoccupations qui l'accablent. Elle transmet à Neale le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juillet 1852
Godin félicite Émile pour ses progrès en orthographe, déclare qu'il est satisfait de constater ses aptitudes pour le calcul et le dessin, et souhaiterait qu'il apprenne l'anglais et l'allemand. Régnier juge qu'Émile manque de logique ; aussi Godin lui fait-il une petite leçon de logique sur le sens de la formule qu'il emploie dans ses lettres « Votre très cher fils bien aimé » au lieu de « votre fils qui vous chérit et qui vous aime ». Godin conclut [avec malice, mais aussi avec une faute d'orthographe] : « Ton père qui te chéris et qui t'aimes (sic) ». Il transmet les compliments de ma mère d'Émile, d'Élise et de son oncle et adresse les siens à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 avril 1853
Godin écrit à son fils qu'il a sous les yeux ses lettres des 3 et 11 avril, qui lui annoncent qu'il a commencé à apprendre l'anglais et qu'il aimerait bien l'apprendre avec madame Bureau. Godin envoie à Émile la liste des fautes d'orthographe contenues dans ces lettres, et commente l'usage que fait Émile du futur au lieu du conditionnel dans « J'aimerai bien d'apprendre l'anglais avec Mme Bureau. » : « Cela peut te faire voir l'utilité qu'il y a de t'attacher davantage à ton orthographe afin de ne pas dire autre chose que ce que tu veux dire. » Godin indique à Émile que les leçons d'anglais chez monsieur Régnier n'empêchent pas celles de madame Bureau, et que monsieur Bureau envisage de lui en faire donner à la belle saison. Godin recommande enfin à son fils d'être raisonnable avec ses professeurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 avril 1853
Émile a annoncé dans sa dernière lettre qu'il ferait une narration. Godin trouve que c'est un bon moyen pour qu'il soit plus disert dans sa correspondance et il propose de lui fournir des sujets. Il lui propose une narration sur l'étude des langues et leur orthographe : « Pose-toi des questions et fais-y des réponses écrites que tu mettras au net ensuite. Tu examineras d'abord s'il est nécessaire, étant Français, de bien connaître la langue française. Après avoir exposé ton opinion de la manière la plus étendue sur ce point, tu examineras quelle nécessité il peut y avoir pour un Français d'apprendre l'anglais, et pour un Anglais d'apprendre le français, etc. » Il lui annonce qu'il lui donnera ensuite un sujet sur les mathématiques. Godin évoque enfin l'envoi de graines par Émile, « et nous les soignerons d'autant mieux qu'elles nous rappellerons chaque jour que c'est à l'amitié que tu as pour nous qu'elles doivent d'avoir vu le jour à Guise ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 juillet 1853
Godin encourage Émile à étudier et à avoir une conduite raisonnable. Il l'informe que la fête d'Esquéhéries aura lieu le dimanche suivant, qu'il va y passer deux jours et que la famille serait heureuse de recevoir une lettre de lui. Émile a exprimé le souhait d'aller en Angleterre dans sa dernière lettre : Godin lui répond qu'il désire surtout qu'il sache bien le français et qu'il pourra voyager quand son éducation sera assez avancée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 juillet 1854
Godin félicite Émile pour ses bons bulletins scolaires. Il ne peut lui confirmer encore qu'il ira le chercher à Paris. Il lui annonce que depuis huit jours il étudie la langue anglaise, qu'il profitera des leçons d'Émile à Guise et qu'il doit s'attendre à beaucoup parler anglais. Il lui donne des nouvelles de son petit chien qui martyrise les deux chats de la maison du soir au matin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la carte postale de Pagliardini. Il l'informe qu'Émile est arrivé à Guise souffrant, mais qu'il va mieux. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin remet à Pagliardini une lettre à Wilkes, auteur en 1849 du brevet sur la fabrication de boutons de porte que Boucher et Cie a fait breveter à nouveau ; il demande à Pagliardini de traduire la lettre et d'essayer d'obtenir une réponse. Sur la réforme de l'orthographe : Godin apprécie l'idée de Pagliardini de poser les règles d'une nouvelle orthographe en tête du papier à lettres servant à la correspondance ; « Il faut être anglais pour trouver des inventions aussi pratiques ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Les informations contenues dans la lettre de Boureau du 26 septembre rendent difficile son recrutement par Godin. Celui-ci lui demande toutefois s'il connaît l'anglais, dans l'idée qu'il puisse s'occuper de l'approvisionnement en fonte en Angleterre, ou bien s'il a des capacités de comptable ou encore des aptitudes commerciales.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 1er avril 1879
Marie Moret est en train de finaliser les statuts de l'Association avec Godin. Elle envoie des feuillets pour la traduction de l'ouvrage de Howland. Elle présente les diverses modifications apportées pour l'adaptation du livre pour sa publication, notamment dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 7 juillet 1881
Moret annonce qu'elle fera communication d'une traduction aux personnes indiquées dans le courrier initial de madame Bristol, à l'exception de monsieur Champury, qui est parti en Loire-Atlantique pour diriger un journal. Moret a bien reçu deux exemplaires de l'écrit The Association of Capital with Labor. Elle évoque Neale et son apport dans la propagande du Familistère et des idées socialistes. Il est question de la traduction par Neale de Mutualité sociale, en particulier la traduction des « Notions préliminaires » (il s'agit de la première partie de l'ouvrage), qui n'ont pas été éditées dans la traduction de la New York Woman's Social Science Society. Messieurs Fabre et Pascaly remercient madame Bristol de sa proposition de les accueillir aux États-Unis. Fabre souhaite obtenir des renseignements sur la communauté d'Oneida. Bailly est toujours instituteur au Familistère. Échange du Cooperator avec Le Devoir. En post scriptum, Moret annonce qu'elle et Godin ont déménagé dans de « grands, grands, grands appartements » de l'aile droite du Palais social.
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