FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 22 mars 1892
Marie Moret achève l'édition du journal Le Devoir de mars 1892. Au sujet d'une proposition concernant le hautbois d'Antoniadès et son prochain examen sur la résistance. Elle le remercie pour le mot sur Gaston Piou de Saint-Gilles mais lui demande de répondre aux questions de sa dernière lettre concernant Gaston.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 10 mars 1892
Questions sur l'invitation de Gaston à l'Élysée. Vœux de bonheur et de succès pour son anniversaire. Le remercie pour ses explications sur les électrodes, demandées dans la lettre du 2 mars 1892. Se plaint du peu de temps à sa disposition. Elle revoit avec nostalgie les discours et conférences de Godin de 1862 pour leur publication dans Le Devoir. Admiration de l'oeuvre et de la personne de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fumouze frères, 2 mars 1892
Au sujet de l'avis de M. Fumouze frères sur les vaccins et autres produits régénérateurs du système nerveux dont elle a pris connaissance dans plusieurs ouvrages, afin de régler les problèmes d'insomnie d'une parente (sa soeur ?).

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 2 mars 1892
Au sujet des méthodes employées par les salutistes. Marie Moret suppose la bonne réception du nouveau numéro du Devoir. Elle s'interroge sur le passage des examens de Gaston et leur résultat et mentionne avoir reçu un ouvrage sur les expériences de William Crookes qu'elle doit lire. Dans le post-scriptum, elle le questionne sur la vraie définition d'une électrode.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 15 février 1892
Revient sur sa lettre précédente et s'excuse pour sa densité et son caractère incompréhensible. Sur les liens entre la vie, la mort et l'amour. Lui souhaite un bon rétablissement et de bonnes chances pour les examens, de même que pour Gaston Piou de Saint-Gilles.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 10 février 1892
Encouragements de Gaston dans ses études. Retour d'un livre de de Saporta prêté par Gaston mais qui s'avère trop complexe pour Marie Moret. Évocation de l'importance de la science dans l'avenir et la résolution des problèmes philosophiques. Donne des nouvelles de la santé de Doyen qui se rétablit. Demande si Gaston connait M. Moschos, mentionné par Alexandre Antoniadès.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Le Soudier, 17 novembre 1891
Réponse à la carte postale de Le Soudier en date du 16 novembre 1891 : Marie Moret accepte le volume de de Rochas au prix de 12 à 15 F ; sur un ouvrage exposant les expériences faites par William Crookes à Paris en 1880 sur l'état radiant de la matière à la demande du professeur Wurtz et de l'amiral Mouchez. Elle signale à Le Soudier que le nom de Godin ne s'écrit pas « Gaudin » : « Mon mari a suffisamment illustré son nom pour que je tienne à n'y rien voir changer. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 7 novembre 1891
Sur le mot « amour » : « Je l'ai pris dans le sens universel comme principe impulsif de tout mouvement, de toute action. » Sur le chauffage du domicile d'Antoniadès.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 31 octobre 1891
Réponse à une lettre de Guillaumin et Cie en date du 30 octobre 1891 : sur les expériences faites sur l'état radiant de la matière par William Crookes à Paris en 1880 à la demande du professeur Wurtz et la possibilité que La théorie atomique de ce dernier, s'il avait été publié après 1880, en rende compte.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 27 octobre 1891
Réponse à la lettre de Guillaumin et Cie en date du 26 octobre 1891 : demande le prix des livres indiqués par Guillaumin et Cie traitant des expériences de William Crookes sur l'état radiant de la matière.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 22 octobre 1891
Réception du livre Histoire de la chimie de Raoul Jagnaux. Sur la publication des expériences faites à Paris en 1880 par William Crookes sur l'état radiant de la matière.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 19 octobre 1891
Sujets divers : les examens d'Antoniadès ; William Crookes et l'état radiant de la matière ; Gaston Piou de Saint-Gilles ; dessin d'Antoniadès du pavillon central du Familistère ; premiers froids à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 18 octobre 1891
Sur le compte de Marie Moret chez Guillaumin et Cie ; commande de livres. Post-scriptum : demande d'information sur la publication des expériences faites en 1880 à Paris par William Crookes sur l'état radiant de la matière.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 16 juillet 1891
À propos des sciences, des vérités non admises et d'un idéal supérieur des sociétés.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 20 septembre 1897
Commande un numéro de la Revue de polytechnique médicale dans lequel se trouve un article du docteur Régnier sur les douches d'électricité statique imaginées par le docteur Vigouroux, article mentionné par le journal Le Temps du 28 août 1897.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 22 mars 1892
Au sujet d'ouvrages scientifiques et des études de Gaston.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Guéneau, 14 mars 1876
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin remercie Guéneau pour sa réponse circonstanciée à la demande d'information faite auprès de Bruet sur la géologie de la région de Brinon. Godin fait des considérations géologiques à partir des informations fournies par Guéneau. Godin annonce à Guéneau qu'il ira à Brinon à la belle saison.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 octobre 1851
Godin annonce à Émile qu'il a lu sa lettre à son retour d'Esquéhéries, le dimanche précédent, et que la famille se porte bien. Godin félicite Émile d'être dans de bonnes dispositions pour ses études. Il donne des nouvelles de la santé du chiot d'Émile. Godin recommande à son fils de ne pas seulement s'occuper de dessin linéaire, mais de se consacrer aussi à l'étude du français et de l'arithmétique. Il lui demande d'écrire ses lettres sans se faire aider et sans craindre de reproches sur son orthographe, de manière à pouvoir apprécier ses progrès en français. Godin espère que la vie à Bellevue avec ses camarades sera bénéfique pour Émile. Dans le post-scriptum, il demande à Émile d'informer Régnier que ses souliers ont été commandés et de voir avec Moreau, bottier au 23 ou 27 rue Laffitte à Paris, si ce qu'il a commandé convient ou non.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1852
Godin répond avec retard à Émile, qui exposait un problème d'arithmétique, en comparant le résultat de son calcul avec celui de son fils. Il félicite Émile pour ses progrès, lui annonce que la grand-mère Lemaire passe huit jours à Guise, et transmet ses compliments à monsieur et madame Régnier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 novembre 1852
Godin annonce à Émile que le paquet qui lui est destiné est enfin parti et qu'il contient des provisions de bouche préparées par Esther Lemaire et divers objets, dont des compas et tire-ligne, et un casse-noisette offert par Bouleau. Godin encourage Émile à soigner son orthographe, mais aussi à étudier la géométrie en commençant par le dessin linéaire. Il lui communique un problème d'arithmétique [non joint à la copie] à résoudre et lui signale, sans la mentionner, une grave faute d'orthographe dans son avant-dernière lettre. Dans le post-scriptum, il demande à Émile de lui dire si le gaufrier a bien fonctionné sur le fourneau de madame Régnier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 novembre 1852
Godin écrit à Émile à la demande d'Esther Lemaire et lui demande d'écrire prochainement. Il demande à Émile s'il a tenu sa promesse d'envoyer ses lettres sans en faire corriger les fautes par son professeur ou l'un de ses camarades. Il lui donne des nouvelles de son petit chien Argus, et lui annonce que la chienne Débertrude va donner naissance à de nouveaux chiots, autant que ceux de la dame de Bellevue, et qu'ils vont également avoir une nichée de cochons d'Inde : Émile trouvera ainsi à Guise une petite ménagerie. Godin corrige la réponse d'Émile à l'exercice d'arithmétique qu'il lui a soumis [dans sa dernière lettre] et lui propose le même exercice avec une modification dans l'énoncé. L'énoncé du problème est copié à la suite du texte de la lettre : deux jeunes gens entrent dans une maison de commerce et perçoivent des rémunérations évoluant différemment dans le temps ; il s'agit de calculer la durée de leur engagement pour obtenir la même rémunération. Deux questions de géométries sont ajoutées au problème d'arithmétique. Dans le post-scriptum, Godin annonce qu'il enverra un modèle d'écriture fait par Bouleau et il adresse ses compliments à monsieur et madame Bureau ainsi qu'à monsieur et madame Régnier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 avril 1853
Émile a annoncé dans sa dernière lettre qu'il ferait une narration. Godin trouve que c'est un bon moyen pour qu'il soit plus disert dans sa correspondance et il propose de lui fournir des sujets. Il lui propose une narration sur l'étude des langues et leur orthographe : « Pose-toi des questions et fais-y des réponses écrites que tu mettras au net ensuite. Tu examineras d'abord s'il est nécessaire, étant Français, de bien connaître la langue française. Après avoir exposé ton opinion de la manière la plus étendue sur ce point, tu examineras quelle nécessité il peut y avoir pour un Français d'apprendre l'anglais, et pour un Anglais d'apprendre le français, etc. » Il lui annonce qu'il lui donnera ensuite un sujet sur les mathématiques. Godin évoque enfin l'envoi de graines par Émile, « et nous les soignerons d'autant mieux qu'elles nous rappellerons chaque jour que c'est à l'amitié que tu as pour nous qu'elles doivent d'avoir vu le jour à Guise ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 novembre 1853
Godin félicite Émile pour sa compréhension des problèmes mathématiques que ce dernier a exposés dans sa lettre du 4 novembre 1853. Il souhaite qu'Émile comprenne aussi bien les règles de la langue française. Il s'inquiète de savoir si Émile n'a pas froid aux pieds dans ses chaussures. Il lui demande des explications sur son dernier bulletin scolaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 novembre 1853
Godin constate les progrès d'Émile au vu de son dernier bulletin scolaire. Il donne la formule de calcul de surfaces de triangles pour répondre au problème de géométrie qu'Émile propose et résout dans sa dernière lettre. Il lui fait remarquer que sa dernière lettre est mal écrite, mais que son orthographe est satisfaisante. Il l'informe qu'il lui a envoyé l'un de ses livres, un abrégé d'un voyage de Levaillant qu'il a trouvé intéressant. Godin commente sur un mode fouriériste la narration d'Émile sur l'amitié, contenue dans sa lettre du 10 novembre 1853 : « Ce n'est pas la ressemblance des caractères qui détermine l'amitié mais la convenance des caractères l'un pour l'autre qui la produit. ». Godin prend l'exemple de deux camarades voulant réaliser un ouvrage de maçonnerie : s'ils voulaient l'un et l'autre battre le mortier ou maçonner les briques, ils ne seraient pas complémentaires ; « la diversité dans les caractères est plus nécessaire pour le soutien de l'amitié que la ressemblance absolue ». « Deux véritable amis sont, enfin, deux personnes réunies : 1° par convenance de caractère } en différence et en ressemblance 2° par tendance de goûts et de penchants dans leurs occupations } en assistance mutuelle et en préocupations différentes. » Il l'encourage enfin aux études au collège Chaptal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 mai 1854
Godin félicite Émile pour la constance de ses efforts scolaires ; il lui annonce qu'il met 10 F dans sa tirelire, auxquels s'ajouteront les 20 F qu'il recevra lorsqu'il sera premier de la classe. Sur les pierres que l'on ramasse sur la Butte Montmartre à Paris : Godin indique à Émile que c'est une pierre à base de chaux contenant des paillettes de mica et il lui explique la nature du mica. Émile demande que Bouleau lui soumette des problèmes : Godin est d'accord si Émile ne néglige pas ses devoirs, car il veut le voir premier de la classe le plus tôt possible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1855
Dans sa dernière lettre, à nouveau écrite au crayon, Émile a annoncé qu'il avait obtenu une note totale plus élevée que la semaine précédente, mais que son classement était moins bon : selon Godin, c'est la preuve que le niveau de ses camarades s'est élevé. Godin demande à Émile de cesser dans ses lettres de se plaindre de ses maîtres et de lui montrer sinon qu'il progresse en chimie, en physique ou en mathématique, au moins qu'il ne perd pas entièrement son temps. Godin revient sur les causes de la dégradation du mur en béton construit par Émile et des briques qu'il a réalisées avec le même matériau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Camille Flammarion pour l'envoi de son livre L'astronomie populaire. Il lui envoie Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il interroge Flammarion sur la théorie de l'attraction de Newton : « Ne se peut-il pas que la formule de l'attraction en raison directe des masses et inverse du carré des distances, ne corresponde pas à la vérité, et qu'il soit plus juste de dire, par exemple, que l'attraction est en proportion directe des propriétés vitales et inverse du carré des distances. » Il lui fait un compte rendu des expériences qu'il a menées sur le modèle des expériences de Cavendish, l'amenant à observer l'absence d'attraction. « Ce n'est pas auprès de vous, Monsieur, que j'ai besoin de développer ma pensée. Les phénomènes du déplacement des graves en dehors des lois physiques connues sont des faits, je pense, qui vous sont suffisamment familiers pour comprendre la portée de mon objection. » Il lui demande son opinion sur la question. Dans le post-scriptum, Godin signale à Flammarion que Le Devoir a rendu compte en décembre 1879 de son livre L'astronomie populaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de deux télégrammes de Carret envoyés alors qu'il était en voyage. Il répond à ses lettres relatives à une question d'hydraulique.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 1er novembre 1891
Sur la relation entre le principe et la cause sur l'exemple d'une personne ayant dit "Bonjour" en grec à Antoniadès : l'amour s'est traduit par l'intelligence du mot, autrement dit le principe se traduit par la cause dans l'effet ; « Je sais, par expérience sur moi-même, que ces sortes de choses ne se saisissent que dans le temps et la méditation ». Sur Swedenborg et la science contemporaine. Envoi d'un Progrès médical pour Moschos. Sur Gaston, la famille Piou de Saint-Gilles et un monsieur H. [Haskier] : « si vous saviez comme cela me peine de ne pouvoir causer librement avec lui comme je le faisais autrefois et comme je le fais avec vous ! Son milieu me paralyse. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 12 février 1892
Au sujet de la relation tendue entre M. Moschos et Antoniadès. Marie Moret essaie de lui redonner du courage face à ce qu'il traverse. Explication philosophique et scientifique des degrés discrets de Swedenborg, appuyée de citations de Maxwell et du Traité de physique de Ganot.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 12 novembre 1891
Sujets divers : chauffage de l'appartement d'Antoniadès ; Progrès médical pour Moschos ; École centrale des arts et manufactures ; sur Gaston Piou de Saint-Gilles et sa famille, un monsieur « H » [Haskier] en particulier ; sur les expériences de William Crookes faites à Paris sur l'état radiant de la matière : éther, quatrième état de la matière, correspondance avec les idées de Swedenborg.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 15 et 16 novembre 1891
Sur les études d'ingénieur de Gaston Piou de Saint-Gilles et les recommandations de monsieur Haskier. Post-scriptum rédigé le 16 novembre 1891 : sur l'amitié de Gaston avec Antoniadès ; sur l'importance philosophique de la chimie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Carré, 24 février 1892
Au sujet d'un article paru dans un numéro de la Revue générale des sciences pures et appliquées mentionnant les expériences de William Crookes en 1879 que Marie Moret souhaite se procurer ou, à défaut, la brochure Sur la matière radiante. Commande de deux livres de M. Rochas d'Aiglun.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 12 décembre 1891
Marie Moret, débordée de travail, a laissé ses études en suspens. Note de lecture sur L'introduction à la théorie de l'énergie de Jouffret. Études d'ingénieur de Gaston Piou de Saint-Gilles. Envoi d'un numéro de The Age of steel pour ses dessins de machines.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 25 et 26 novembre 1891
Marie Moret absorbée par Le Devoir. Sur la correspondance de Marie Moret et Gaston Piou de Saint-Gilles, et les projets d'affaires de ce dernier, réprouvés par Marie Moret : « Vous m'écrivez que vous n'aimez pas à faire ce que je désapprouve mais vous êtes résolu à le faire quand même. Soit. Puissiez-vous n'avoir pas à le regretter ! N'étaient les bons sentiments qui, malgré cela, rayonnent de votre lettre, je vous laisserais sans un mot de plus suivre votre vie. » Sur les études à l'École centrale des arts et manufactures : exemption de droits pour les élèves méritants sans ressources financières suffisantes. Études par Marie Moret des livres de Wurtz et Jouffret. Visite du Familistère par Frederick Bajer, compatriote de Gaston, au retour du Congrès de la Paix de Rome, repoussée à plus tard. Post-scriptum daté du 26 novembre 1891 : sur les études de Gaston à l'École centrale des arts et manufactures ; sur les travaux du chimiste Marcellin Berthelot.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Le Soudier, 5 novembre 1891
Commande de livres et demande d'information sur des ouvrages, ou un numéro de la Revue des sciences éditée par Carré, décrivant les expériences faites à Paris en 1880 par William Crookes sur l'état radiant de la matière.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Pagliardini du 23 juillet 1871. Il espère que son appréciation de Solutions sociales n'est pas celle d'un ami et d'un coreligionnaire : « Il me semble en effet difficile qu'un homme qui n'a en aucune façon cultiver (sic) l'art d'écrire soit arrivé du premier coup à faire une œuvre aussi parfaite que vous le dites. » Sur la phrénologie : « [S]uivant moi l'être fait la forme ; la forme indique les tendances des facultés, et sous toutes les formes, il peut y avoir des hommes de grand mérite. ». Il lui annonce qu'il lui a fait envoyer 30 exemplaires du livre et le remercie de son concours pour sa diffusion. Il l'informe qu'il peut lui écrire jusqu'au 4 août à l'établissement hydrothérapique de Bellevue, où il tente de soigner ses douleurs sciatiques. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Accuse réception du mandat poste de 10 F pour le réabonnement de monsieur Philippe au Devoir. Marie Moret touchée par la lettre de monsieur Philippe : « je ne résiste pas au désir de vous en remercier, de vous dire tout le plaisir que me cause votre sérénité parfaite en face de cette vie aromale d'où nous sommes venus, où nous rentrons tous ». Marie Moret ajoute qu'elle croit que la science et les savants comme de Rochas progressent dans la découverte de ces « vérités ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme sa lettre de la veille 6 juin 1900 et accuse réception des deux télégrammes l'informant de la bonne arrivée d'Émilie Dallet à Corbeil. Marie Moret invite sa sœur et sa nièce à ne pas s'attarder sur leur correspondance avec elle : il lui suffit de savoir qu'elles vont bien. Elle donne de ses nouvelles : tout va bien à Guise, même brouillard que la veille ; elle échange avec Gaston Piou de Saint-Gilles au sujet de découvertes scientifiques pour « Matière, mode de mouvement ». Le courrier apporte la lettre de « Ti » datée de la veille, une lettre du Bon Marché que Marie Moret joint à celle-ci et un paquet d'imprimés adressés à Marie-Jeanne Dallet. La deuxième partie de la lettre est la réponse à la lettre de Marie-Jeanne Dallet du 6 juin 1900. Marie Moret a transmis la lettre de remerciements de Marie-Jeanne Dallet à Louis-Victor Colin tout en le priant de presser l'envoi d'un cliché à Genève où sa brochure est en cours d'impression. Marie Moret fait la même recommandation que précédemment, d'abréger ses lettres puisque « les particules s'en dégagent... indéfiniment. » Elle accuse réception des impressions envoyées par Marie-Jeanne, déplore le temps « d'un gris de Novembre » mais se réjouit que le « Docteur » soit auprès d'elles à Corbeil. Sur Léon Quent et sur le départ de plusieurs personnes du Familistère pour Paris à la Saint-Médard. Marie Moret espère voir Flore Moret et Héloïse à cette occasion.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur la recommandation de Jules Prudhommeaux, Marie Moret sollicite de Lucien Herr l'envoi du catalogue de sa librairie ; elle lui demande si l'édition refondue du Dictionnaire des sciences parue en 1896 chez Hachette est la plus récente et si la Revue générale des sciences pures et appliquées conserve une réputation scientifique.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Marie-Jeanne Dallet datée du 29 mai 1900 adressée à sa mère, et confirme la lettre envoyée par Émilie Dallet du même jour. Le temps est gris et froid à Guise mais Émilie Dallet et elle se projettent dans la description des promenades de Marie-Jeanne Dallet et lui souhaite de continuer de s'amuser « à plein cœur. » Marie Moret revient sur sa lettre du 28 mai dans laquelle transparaissait sa vive émotion [de n'avoir pu rassurer Marie-Jeanne Dallet de leur bonne arrivée à Guise] mais qu'elle souhaite désormais oublier pour que sa correspondante passe de bonnes vacances. Sur le séjour de Marie-Jeanne Dallet à Corbeil : Adèle Herbron, cousine de Marie Moret, s'occupe bien d'elle ; visite « aux Beaux-Arts ». Marie Moret donne ensuite des nouvelles du Familistère : réception d'une lettre de Jules Pascaly, sa femme est toujours souffrante ; rencontre avec Héloïse qui transmet ses affectueuses pensées à Marie-Jeanne Dallet et discussion autour de « Matière, mode de mouvement » ; lecture des numéros de la Revue générale des sciences pures et appliquées parus depuis janvier 1899.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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La Revue générale des sciences pures et appliquées a publié plusieurs articles de William Crookes sur la matière, aussi Marie Moret demande-t-elle au directeur de la revue si d'autres articles similaires ont été publiés et elle sollicite l'envoi de la table des matières de la revue pour l'année 1899.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret souhaiterait savoir si les comptes rendus des congrès des associations française et britannique pour l'avancement des sciences, qui ont respectivement eu lieu à Boulogne-sur-Mer et à Douvres en septembre 1899, ont été publiés en français ou, a minima, si les discours de William Crookes ont été publiés dans une revue française comme la Revue générale des sciences pures et appliquées.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie sa correspondante pour ses vœux de bonheur pour la nouvelle année et lui adresse les siens en retour. Elle lui recommande de prendre soin de sa santé et lui envoie 100 F. La santé de la famille Moret-Dallet est bonne mais Marie Moret a toujours des insomnies, ce qui l'oblige à travailler le matin sur la publication des « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » et plus particulièrement en ce moment sur la doctrine de la Vie et du Travail et l'état de la science sur l'origine des choses « pour concilier, un jour, le Vrai sentiment religieux et l'esprit scientifique. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret passe commande de plusieurs ouvrages : Une visite au phalanstère de Mathieu Briancourt, chez madame Garnier où se trouvent les restes de l'ancienne librairie phalanstérienne ; La sagesse angélique sur le divin amour d'Emanuel Swedenborg ; La philosophie chimique par Marcellin Berthelot ; la 5e édition de L'extériorisation de la sensibilité d'Albert de Rochas avec planches en chromolithographie. Elle demande des renseignements sur le meilleur dictionnaire actuel d'embryologie, le meilleur traité de cristallographie et si l'ouvrage d'Edmond Perrier L'embryogénie générale est à la hauteur de la science moderne.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Charles Richet qu'elle publie depuis 1891 des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin » dans sa revue Le Devoir, une revue non commerciale tirée à 330 exemplaires distribués surtout en services gratuits dans les bibliothèques publiques de France et de l'étranger, et qu'elle en vient à écrire comment les conclusions de la science actuelle confortent l'idéal philosophique et social de Godin. Elle demande à Richet l'autorisation de reproduire 57 lignes du discours de William Crookes au Congrès de l'Association britannique pour l'avancement des sciences en septembre 1878, que la Revue scientifique a publié dans son numéro d'octobre 1898, et l'assure qu'elle mentionnera la source de la citation.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour les informations contenues dans sa lettre du 22 février 1900 [des notes de lecture sur des ouvrages de physique et de métaphysique]. Elle indique à son correspondant qu'elle étudie actuellement l'article de Richet, « La vibration nerveuse », un article de Marinesco [Marinescu] sur le même sujet, ainsi que le discours sur le neurone et la mémoire cellulaire prononcé le 3 novembre 1898 par Joseph Renaut à la séance de rentrée des facultés de l'Université de Lyon. Elle fait part à Cros de la réflexion de son beau-père Auguste Fabre à l'égard des ces travaux : « C'est elle (la science) qui ouvrira à l'homme toutes grandes les portes du monde spirituel ». Elle lui indique également qu'elle ne peut lui répondre au sujet de l'analyse spectrale. Elle l'informe de la bonne santé du groupe de Nîmes malgré le retour du froid.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 22 janvier 1900 relative aux ions et à l'application de la loi de l'attraction universelle au cas des attractions moléculaires et au cas des masses électriques. Marie Moret avait connaissance du fait par Wurtz et par d'autres auteurs. Elle demande à Cros le nom de l'auteur de la « Vie nouvelle » qu'elle considère comme du « pur swedenborgisme ». Dans le post-scriptum, elle remercie Cros pour sa réflexion sur l'identification de la chaleur et de la lumière et pour ses notes sur l'ouvrage de Hirn, Constitution de l'espace céleste.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Gauthier-Villars pour sa lettre du 1er avril 1901 l'autorisant à citer dans Le Devoir des extraits des volumes du Congrès international de physique et de l'ouvrage de Jouffret [La théorie de l'énergie]. Elle lui indique qu'elle va solliciter Louis Olivier pour l'autoriser à citer dans le journal des articles de la Revue générale des sciences pures et appliquées. Marie Moret évoque la publication, « d'un prix inestimable à mes yeux », du quatrième volume du Congrès international de physique et adresse un chèque de 200 F à Gauthier-Villars pour aider à son achèvement.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Louis Olivier, directeur de la Revue générale des sciences pures et appliquées, que l'éditeur Gauthier-Villars l'a autorisée à citer des passages des volumes du Congrès international de physique de 1900, et elle lui demande l'autorisation de citer dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des passages d'articles parus dans la Revue générale des sciences pures et appliquées. Elle précise que ces citations doivent être employées dans la rédaction des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », fondateur du Familistère de Guise, et qu'elle doit établir « comment les conclusions actuelles de la science appuient les vues philosophiques de Godin ». Elle précise que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir.
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