FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 22 mars 1892
Marie Moret achève l'édition du journal Le Devoir de mars 1892. Au sujet d'une proposition concernant le hautbois d'Antoniadès et son prochain examen sur la résistance. Elle le remercie pour le mot sur Gaston Piou de Saint-Gilles mais lui demande de répondre aux questions de sa dernière lettre concernant Gaston.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 10 mars 1892
Questions sur l'invitation de Gaston à l'Élysée. Vœux de bonheur et de succès pour son anniversaire. Le remercie pour ses explications sur les électrodes, demandées dans la lettre du 2 mars 1892. Se plaint du peu de temps à sa disposition. Elle revoit avec nostalgie les discours et conférences de Godin de 1862 pour leur publication dans Le Devoir. Admiration de l'oeuvre et de la personne de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fumouze frères, 2 mars 1892
Au sujet de l'avis de M. Fumouze frères sur les vaccins et autres produits régénérateurs du système nerveux dont elle a pris connaissance dans plusieurs ouvrages, afin de régler les problèmes d'insomnie d'une parente (sa soeur ?).

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 2 mars 1892
Au sujet des méthodes employées par les salutistes. Marie Moret suppose la bonne réception du nouveau numéro du Devoir. Elle s'interroge sur le passage des examens de Gaston et leur résultat et mentionne avoir reçu un ouvrage sur les expériences de William Crookes qu'elle doit lire. Dans le post-scriptum, elle le questionne sur la vraie définition d'une électrode.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 15 février 1892
Revient sur sa lettre précédente et s'excuse pour sa densité et son caractère incompréhensible. Sur les liens entre la vie, la mort et l'amour. Lui souhaite un bon rétablissement et de bonnes chances pour les examens, de même que pour Gaston Piou de Saint-Gilles.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 10 février 1892
Encouragements de Gaston dans ses études. Retour d'un livre de de Saporta prêté par Gaston mais qui s'avère trop complexe pour Marie Moret. Évocation de l'importance de la science dans l'avenir et la résolution des problèmes philosophiques. Donne des nouvelles de la santé de Doyen qui se rétablit. Demande si Gaston connait M. Moschos, mentionné par Alexandre Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Le Soudier, 17 novembre 1891
Réponse à la carte postale de Le Soudier en date du 16 novembre 1891 : Marie Moret accepte le volume de de Rochas au prix de 12 à 15 F ; sur un ouvrage exposant les expériences faites par William Crookes à Paris en 1880 sur l'état radiant de la matière à la demande du professeur Wurtz et de l'amiral Mouchez. Elle signale à Le Soudier que le nom de Godin ne s'écrit pas « Gaudin » : « Mon mari a suffisamment illustré son nom pour que je tienne à n'y rien voir changer. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 7 novembre 1891
Sur le mot « amour » : « Je l'ai pris dans le sens universel comme principe impulsif de tout mouvement, de toute action. » Sur le chauffage du domicile d'Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 31 octobre 1891
Réponse à une lettre de Guillaumin et Cie en date du 30 octobre 1891 : sur les expériences faites sur l'état radiant de la matière par William Crookes à Paris en 1880 à la demande du professeur Wurtz et la possibilité que La théorie atomique de ce dernier, s'il avait été publié après 1880, en rende compte.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 27 octobre 1891
Réponse à la lettre de Guillaumin et Cie en date du 26 octobre 1891 : demande le prix des livres indiqués par Guillaumin et Cie traitant des expériences de William Crookes sur l'état radiant de la matière.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 22 octobre 1891
Réception du livre Histoire de la chimie de Raoul Jagnaux. Sur la publication des expériences faites à Paris en 1880 par William Crookes sur l'état radiant de la matière.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 19 octobre 1891
Sujets divers : les examens d'Antoniadès ; William Crookes et l'état radiant de la matière ; Gaston Piou de Saint-Gilles ; dessin d'Antoniadès du pavillon central du Familistère ; premiers froids à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 18 octobre 1891
Sur le compte de Marie Moret chez Guillaumin et Cie ; commande de livres. Post-scriptum : demande d'information sur la publication des expériences faites en 1880 à Paris par William Crookes sur l'état radiant de la matière.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 17 octobre 1891
Sur les études à l'École centrale des arts et manufactures. Sur les réflexions philosophiques et morales de Gaston Piou de Saint-Gilles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 16 juillet 1891
À propos des sciences, des vérités non admises et d'un idéal supérieur des sociétés.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 20 septembre 1897
Commande un numéro de la Revue de polytechnique médicale dans lequel se trouve un article du docteur Régnier sur les douches d'électricité statique imaginées par le docteur Vigouroux, article mentionné par le journal Le Temps du 28 août 1897.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 22 mars 1892
Au sujet d'ouvrages scientifiques et des études de Gaston.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Guéneau, 14 mars 1876
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin remercie Guéneau pour sa réponse circonstanciée à la demande d'information faite auprès de Bruet sur la géologie de la région de Brinon. Godin fait des considérations géologiques à partir des informations fournies par Guéneau. Godin annonce à Guéneau qu'il ira à Brinon à la belle saison.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 octobre 1851
Godin annonce à Émile qu'il a lu sa lettre à son retour d'Esquéhéries, le dimanche précédent, et que la famille se porte bien. Godin félicite Émile d'être dans de bonnes dispositions pour ses études. Il donne des nouvelles de la santé du chiot d'Émile. Godin recommande à son fils de ne pas seulement s'occuper de dessin linéaire, mais de se consacrer aussi à l'étude du français et de l'arithmétique. Il lui demande d'écrire ses lettres sans se faire aider et sans craindre de reproches sur son orthographe, de manière à pouvoir apprécier ses progrès en français. Godin espère que la vie à Bellevue avec ses camarades sera bénéfique pour Émile. Dans le post-scriptum, il demande à Émile d'informer Régnier que ses souliers ont été commandés et de voir avec Moreau, bottier au 23 ou 27 rue Laffitte à Paris, si ce qu'il a commandé convient ou non.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1852
Godin répond avec retard à Émile, qui exposait un problème d'arithmétique, en comparant le résultat de son calcul avec celui de son fils. Il félicite Émile pour ses progrès, lui annonce que la grand-mère Lemaire passe huit jours à Guise, et transmet ses compliments à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 novembre 1852
Godin annonce à Émile que le paquet qui lui est destiné est enfin parti et qu'il contient des provisions de bouche préparées par Esther Lemaire et divers objets, dont des compas et tire-ligne, et un casse-noisette offert par Bouleau. Godin encourage Émile à soigner son orthographe, mais aussi à étudier la géométrie en commençant par le dessin linéaire. Il lui communique un problème d'arithmétique [non joint à la copie] à résoudre et lui signale, sans la mentionner, une grave faute d'orthographe dans son avant-dernière lettre. Dans le post-scriptum, il demande à Émile de lui dire si le gaufrier a bien fonctionné sur le fourneau de madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 novembre 1852
Godin écrit à Émile à la demande d'Esther Lemaire et lui demande d'écrire prochainement. Il demande à Émile s'il a tenu sa promesse d'envoyer ses lettres sans en faire corriger les fautes par son professeur ou l'un de ses camarades. Il lui donne des nouvelles de son petit chien Argus, et lui annonce que la chienne Débertrude va donner naissance à de nouveaux chiots, autant que ceux de la dame de Bellevue, et qu'ils vont également avoir une nichée de cochons d'Inde : Émile trouvera ainsi à Guise une petite ménagerie. Godin corrige la réponse d'Émile à l'exercice d'arithmétique qu'il lui a soumis [dans sa dernière lettre] et lui propose le même exercice avec une modification dans l'énoncé. L'énoncé du problème est copié à la suite du texte de la lettre : deux jeunes gens entrent dans une maison de commerce et perçoivent des rémunérations évoluant différemment dans le temps ; il s'agit de calculer la durée de leur engagement pour obtenir la même rémunération. Deux questions de géométries sont ajoutées au problème d'arithmétique. Dans le post-scriptum, Godin annonce qu'il enverra un modèle d'écriture fait par Bouleau et il adresse ses compliments à monsieur et madame Bureau ainsi qu'à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 avril 1853
Émile a annoncé dans sa dernière lettre qu'il ferait une narration. Godin trouve que c'est un bon moyen pour qu'il soit plus disert dans sa correspondance et il propose de lui fournir des sujets. Il lui propose une narration sur l'étude des langues et leur orthographe : « Pose-toi des questions et fais-y des réponses écrites que tu mettras au net ensuite. Tu examineras d'abord s'il est nécessaire, étant Français, de bien connaître la langue française. Après avoir exposé ton opinion de la manière la plus étendue sur ce point, tu examineras quelle nécessité il peut y avoir pour un Français d'apprendre l'anglais, et pour un Anglais d'apprendre le français, etc. » Il lui annonce qu'il lui donnera ensuite un sujet sur les mathématiques. Godin évoque enfin l'envoi de graines par Émile, « et nous les soignerons d'autant mieux qu'elles nous rappellerons chaque jour que c'est à l'amitié que tu as pour nous qu'elles doivent d'avoir vu le jour à Guise ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 décembre 1843
Godin fait observer à Émile qu'il n'a pas reçu la page d'écriture qu'il avait annoncée. Il lui demande de soigner davantage son écriture : « Si tu mettais plus de soins dans l'arrangement des lettres qui composent les mots que tu écris, tu pourrais dire beaucoup plus de choses sur une page que tu n'en écris sur deux et tes lettres nous coûteraient 25 centimes au lieu de 50 que nous payons. » Godin demande à Émile de lui envoyer moins de problèmes mathématiques dans ses lettres qui devront d'abord répondre complètement aux questions qu'il lui posera sur la langue française. Il l'informe que Goubaux a promis de prendre soin de ses engelures ; il prescrit à Émile de mettre des chaussures en bois ou des chaussons fourrés très larges et de laver ses pieds 3 ou 4 fois par jour avec de l'alcool ou de l'eau-de-vie camphrée ; il l'avertit qu'il est important que les chaussures soient larges pour ne pas serrer les parties sensibles, qu'il ne faut pas soumettre aux frottements ; il le dissuade de prendre des médicaments mais l'enjoint à se soigner en se lavant les pieds et les mains avec de l'alcool camphré ; il l'invite à voir Goubaux pour ces soins. Dans le post-scriptum, Godin pose à Émile une question sur la conjugaison des verbes au présent et à l'imparfait de l'indicatif, et il lui donne les formules de vérification des problèmes mathématiques présentés par Émile dans ses lettres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 novembre 1853
Godin félicite Émile pour sa compréhension des problèmes mathématiques que ce dernier a exposés dans sa lettre du 4 novembre 1853. Il souhaite qu'Émile comprenne aussi bien les règles de la langue française. Il s'inquiète de savoir si Émile n'a pas froid aux pieds dans ses chaussures. Il lui demande des explications sur son dernier bulletin scolaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 novembre 1853
Godin constate les progrès d'Émile au vu de son dernier bulletin scolaire. Il donne la formule de calcul de surfaces de triangles pour répondre au problème de géométrie qu'Émile propose et résout dans sa dernière lettre. Il lui fait remarquer que sa dernière lettre est mal écrite, mais que son orthographe est satisfaisante. Il l'informe qu'il lui a envoyé l'un de ses livres, un abrégé d'un voyage de Levaillant qu'il a trouvé intéressant. Godin commente sur un mode fouriériste la narration d'Émile sur l'amitié, contenue dans sa lettre du 10 novembre 1853 : « Ce n'est pas la ressemblance des caractères qui détermine l'amitié mais la convenance des caractères l'un pour l'autre qui la produit. ». Godin prend l'exemple de deux camarades voulant réaliser un ouvrage de maçonnerie : s'ils voulaient l'un et l'autre battre le mortier ou maçonner les briques, ils ne seraient pas complémentaires ; « la diversité dans les caractères est plus nécessaire pour le soutien de l'amitié que la ressemblance absolue ». « Deux véritable amis sont, enfin, deux personnes réunies : 1° par convenance de caractère } en différence et en ressemblance 2° par tendance de goûts et de penchants dans leurs occupations } en assistance mutuelle et en préocupations différentes. » Il l'encourage enfin aux études au collège Chaptal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 mai 1854
Godin félicite Émile pour la constance de ses efforts scolaires ; il lui annonce qu'il met 10 F dans sa tirelire, auxquels s'ajouteront les 20 F qu'il recevra lorsqu'il sera premier de la classe. Sur les pierres que l'on ramasse sur la Butte Montmartre à Paris : Godin indique à Émile que c'est une pierre à base de chaux contenant des paillettes de mica et il lui explique la nature du mica. Émile demande que Bouleau lui soumette des problèmes : Godin est d'accord si Émile ne néglige pas ses devoirs, car il veut le voir premier de la classe le plus tôt possible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1855
Dans sa dernière lettre, à nouveau écrite au crayon, Émile a annoncé qu'il avait obtenu une note totale plus élevée que la semaine précédente, mais que son classement était moins bon : selon Godin, c'est la preuve que le niveau de ses camarades s'est élevé. Godin demande à Émile de cesser dans ses lettres de se plaindre de ses maîtres et de lui montrer sinon qu'il progresse en chimie, en physique ou en mathématique, au moins qu'il ne perd pas entièrement son temps. Godin revient sur les causes de la dégradation du mur en béton construit par Émile et des briques qu'il a réalisées avec le même matériau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Camille Flammarion pour l'envoi de son livre L'astronomie populaire. Il lui envoie Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il interroge Flammarion sur la théorie de l'attraction de Newton : « Ne se peut-il pas que la formule de l'attraction en raison directe des masses et inverse du carré des distances, ne corresponde pas à la vérité, et qu'il soit plus juste de dire, par exemple, que l'attraction est en proportion directe des propriétés vitales et inverse du carré des distances. » Il lui fait un compte rendu des expériences qu'il a menées sur le modèle des expériences de Cavendish, l'amenant à observer l'absence d'attraction. « Ce n'est pas auprès de vous, Monsieur, que j'ai besoin de développer ma pensée. Les phénomènes du déplacement des graves en dehors des lois physiques connues sont des faits, je pense, qui vous sont suffisamment familiers pour comprendre la portée de mon objection. » Il lui demande son opinion sur la question. Dans le post-scriptum, Godin signale à Flammarion que Le Devoir a rendu compte en décembre 1879 de son livre L'astronomie populaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de deux télégrammes de Carret envoyés alors qu'il était en voyage. Il répond à ses lettres relatives à une question d'hydraulique.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 1er novembre 1891
Sur la relation entre le principe et la cause sur l'exemple d'une personne ayant dit "Bonjour" en grec à Antoniadès : l'amour s'est traduit par l'intelligence du mot, autrement dit le principe se traduit par la cause dans l'effet ; « Je sais, par expérience sur moi-même, que ces sortes de choses ne se saisissent que dans le temps et la méditation ». Sur Swedenborg et la science contemporaine. Envoi d'un Progrès médical pour Moschos. Sur Gaston, la famille Piou de Saint-Gilles et un monsieur H. [Haskier] : « si vous saviez comme cela me peine de ne pouvoir causer librement avec lui comme je le faisais autrefois et comme je le fais avec vous ! Son milieu me paralyse. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 12 février 1892
Au sujet de la relation tendue entre M. Moschos et Antoniadès. Marie Moret essaie de lui redonner du courage face à ce qu'il traverse. Explication philosophique et scientifique des degrés discrets de Swedenborg, appuyée de citations de Maxwell et du Traité de physique de Ganot.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 12 novembre 1891
Sujets divers : chauffage de l'appartement d'Antoniadès ; Progrès médical pour Moschos ; École centrale des arts et manufactures ; sur Gaston Piou de Saint-Gilles et sa famille, un monsieur « H » [Haskier] en particulier ; sur les expériences de William Crookes faites à Paris sur l'état radiant de la matière : éther, quatrième état de la matière, correspondance avec les idées de Swedenborg.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 15 et 16 novembre 1891
Sur les études d'ingénieur de Gaston Piou de Saint-Gilles et les recommandations de monsieur Haskier. Post-scriptum rédigé le 16 novembre 1891 : sur l'amitié de Gaston avec Antoniadès ; sur l'importance philosophique de la chimie.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Carré, 24 février 1892
Au sujet d'un article paru dans un numéro de la Revue générale des sciences pures et appliquées mentionnant les expériences de William Crookes en 1879 que Marie Moret souhaite se procurer ou, à défaut, la brochure Sur la matière radiante. Commande de deux livres de M. Rochas d'Aiglun.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 12 décembre 1891
Marie Moret, débordée de travail, a laissé ses études en suspens. Note de lecture sur L'introduction à la théorie de l'énergie de Jouffret. Études d'ingénieur de Gaston Piou de Saint-Gilles. Envoi d'un numéro de The Age of steel pour ses dessins de machines.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 25 et 26 novembre 1891
Marie Moret absorbée par Le Devoir. Sur la correspondance de Marie Moret et Gaston Piou de Saint-Gilles, et les projets d'affaires de ce dernier, réprouvés par Marie Moret : « Vous m'écrivez que vous n'aimez pas à faire ce que je désapprouve mais vous êtes résolu à le faire quand même. Soit. Puissiez-vous n'avoir pas à le regretter ! N'étaient les bons sentiments qui, malgré cela, rayonnent de votre lettre, je vous laisserais sans un mot de plus suivre votre vie. » Sur les études à l'École centrale des arts et manufactures : exemption de droits pour les élèves méritants sans ressources financières suffisantes. Études par Marie Moret des livres de Wurtz et Jouffret. Visite du Familistère par Frederick Bajer, compatriote de Gaston, au retour du Congrès de la Paix de Rome, repoussée à plus tard. Post-scriptum daté du 26 novembre 1891 : sur les études de Gaston à l'École centrale des arts et manufactures ; sur les travaux du chimiste Marcellin Berthelot.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Le Soudier, 5 novembre 1891
Commande de livres et demande d'information sur des ouvrages, ou un numéro de la Revue des sciences éditée par Carré, décrivant les expériences faites à Paris en 1880 par William Crookes sur l'état radiant de la matière.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Pagliardini du 23 juillet 1871. Il espère que son appréciation de Solutions sociales n'est pas celle d'un ami et d'un coreligionnaire : « Il me semble en effet difficile qu'un homme qui n'a en aucune façon cultiver (sic) l'art d'écrire soit arrivé du premier coup à faire une œuvre aussi parfaite que vous le dites. » Sur la phrénologie : « [S]uivant moi l'être fait la forme ; la forme indique les tendances des facultés, et sous toutes les formes, il peut y avoir des hommes de grand mérite. ». Il lui annonce qu'il lui a fait envoyer 30 exemplaires du livre et le remercie de son concours pour sa diffusion. Il l'informe qu'il peut lui écrire jusqu'au 4 août à l'établissement hydrothérapique de Bellevue, où il tente de soigner ses douleurs sciatiques. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Accuse réception du mandat poste de 10 F pour le réabonnement de monsieur Philippe au Devoir. Marie Moret touchée par la lettre de monsieur Philippe : « je ne résiste pas au désir de vous en remercier, de vous dire tout le plaisir que me cause votre sérénité parfaite en face de cette vie aromale d'où nous sommes venus, où nous rentrons tous ». Marie Moret ajoute qu'elle croit que la science et les savants comme de Rochas progressent dans la découverte de ces « vérités ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme sa lettre de la veille 6 juin 1900 et accuse réception des deux télégrammes l'informant de la bonne arrivée d'Émilie Dallet à Corbeil. Marie Moret invite sa sœur et sa nièce à ne pas s'attarder sur leur correspondance avec elle : il lui suffit de savoir qu'elles vont bien. Elle donne de ses nouvelles : tout va bien à Guise, même brouillard que la veille ; elle échange avec Gaston Piou de Saint-Gilles au sujet de découvertes scientifiques pour « Matière, mode de mouvement ». Le courrier apporte la lettre de « Ti » datée de la veille, une lettre du Bon Marché que Marie Moret joint à celle-ci et un paquet d'imprimés adressés à Marie-Jeanne Dallet. La deuxième partie de la lettre est la réponse à la lettre de Marie-Jeanne Dallet du 6 juin 1900. Marie Moret a transmis la lettre de remerciements de Marie-Jeanne Dallet à Louis-Victor Colin tout en le priant de presser l'envoi d'un cliché à Genève où sa brochure est en cours d'impression. Marie Moret fait la même recommandation que précédemment, d'abréger ses lettres puisque « les particules s'en dégagent... indéfiniment. » Elle accuse réception des impressions envoyées par Marie-Jeanne, déplore le temps « d'un gris de Novembre » mais se réjouit que le « Docteur » soit auprès d'elles à Corbeil. Sur Léon Quent et sur le départ de plusieurs personnes du Familistère pour Paris à la Saint-Médard. Marie Moret espère voir Flore Moret et Héloïse à cette occasion.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur la recommandation de Jules Prudhommeaux, Marie Moret sollicite de Lucien Herr l'envoi du catalogue de sa librairie ; elle lui demande si l'édition refondue du Dictionnaire des sciences parue en 1896 chez Hachette est la plus récente et si la Revue générale des sciences pures et appliquées conserve une réputation scientifique.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Marie-Jeanne Dallet datée du 29 mai 1900 adressée à sa mère, et confirme la lettre envoyée par Émilie Dallet du même jour. Le temps est gris et froid à Guise mais Émilie Dallet et elle se projettent dans la description des promenades de Marie-Jeanne Dallet et lui souhaite de continuer de s'amuser « à plein cœur. » Marie Moret revient sur sa lettre du 28 mai dans laquelle transparaissait sa vive émotion [de n'avoir pu rassurer Marie-Jeanne Dallet de leur bonne arrivée à Guise] mais qu'elle souhaite désormais oublier pour que sa correspondante passe de bonnes vacances. Sur le séjour de Marie-Jeanne Dallet à Corbeil : Adèle Herbron, cousine de Marie Moret, s'occupe bien d'elle ; visite « aux Beaux-Arts ». Marie Moret donne ensuite des nouvelles du Familistère : réception d'une lettre de Jules Pascaly, sa femme est toujours souffrante ; rencontre avec Héloïse qui transmet ses affectueuses pensées à Marie-Jeanne Dallet et discussion autour de « Matière, mode de mouvement » ; lecture des numéros de la Revue générale des sciences pures et appliquées parus depuis janvier 1899.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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La Revue générale des sciences pures et appliquées a publié plusieurs articles de William Crookes sur la matière, aussi Marie Moret demande-t-elle au directeur de la revue si d'autres articles similaires ont été publiés et elle sollicite l'envoi de la table des matières de la revue pour l'année 1899.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret souhaiterait savoir si les comptes rendus des congrès des associations française et britannique pour l'avancement des sciences, qui ont respectivement eu lieu à Boulogne-sur-Mer et à Douvres en septembre 1899, ont été publiés en français ou, a minima, si les discours de William Crookes ont été publiés dans une revue française comme la Revue générale des sciences pures et appliquées.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie sa correspondante pour ses vœux de bonheur pour la nouvelle année et lui adresse les siens en retour. Elle lui recommande de prendre soin de sa santé et lui envoie 100 F. La santé de la famille Moret-Dallet est bonne mais Marie Moret a toujours des insomnies, ce qui l'oblige à travailler le matin sur la publication des « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » et plus particulièrement en ce moment sur la doctrine de la Vie et du Travail et l'état de la science sur l'origine des choses « pour concilier, un jour, le Vrai sentiment religieux et l'esprit scientifique. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Antoine Médéric Cros que Guillaumin et Cie lui a annoncé que les Procès-verbaux sommaires du Congrès international de physique ne sont pas distribués au public et qu'ainsi, elle doit attendre la parution du quatrième volume des rapports et procès-verbaux du Congrès. Elle sollicite Antoine Médéric Cros pour éclaircir l'emploi du terme « ion » à la suite de la lecture de différents rapports du Congrès international de physique, en particulier celui de J. J. Thomson, « Constitution de la matière », dont une déclaration lui semble aller « droit à mon but » : « L'état corpusculaire semble en réalité fournir une représentation moderne du fluide électrique dans la théorie d'un seul fluide. » Marie Moret poursuit : « Il entend n'est-ce pas que là serait la source de l'aboutissement de tous les modes de la matière. C'est la fonction continue de la cause saisie dans l'effet. C'est le substratum ionique de W. Crookes. » Elle demande à Antoine Médéric Cros si l'ion n'est pas le véritable électron, l'atome d'électricité. Elle lui demande également si, dans quelque temps, il lui sera possible de lui prêter les Procès-verbaux sommaires du Congrès international de physique. Elle transmet les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet à son correspondant et à Juliette Cros.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 9 décembre 1900. Elle l'informe qu'elle n'a pas encore reçu le premier volume des rapports du Congrès international de physique mais qu'elle l'a réclamé et qu'elle a commandé les Procès-verbaux sommaires du Congrès. Elle cite la lettre d'Antoine Médéric Cros qui lui signale que le principe de la moindre action est distinct de celui de l'entropie, qui s'applique aux phénomènes chimiques réversibles. Elle cite ensuite le discours d'Henri Poincaré [ Les relations entre la physique expérimentale et la physique mathématique] qui affirme que le principe de moindre action s'applique aux mêmes phénomènes. Elle conclut qu'il s'agirait du même principe. « La particule, écrit-elle à propos du principe de moindre action, en subit l'influence dans ses combinaisons ; et nous-mêmes ne la subissons-nous pas ? Ne cherchons-nous pas généralement l'état où nous pouvons demeurer avec le moins de tensions, d'efforts ? N'est-ce pas pourquoi le devoir semble parfois si difficile à accomplir ? C'est qu'il nous sors du repos de la quiétude. » Elle juge que les conclusions de Stanoiévitch que Cros a copiées pour elle sont un appoint précieux et que « tout cela va à l'appui de la conclusion de Claude Bernard : "Les manifestations vitales ne sont que des complexes des propriétés physico-chimiques." En spiritualisant la matière, c'est-à-dire en montrant qu'elle dérive de l'énergie, qu'elle en est une forme et qu'elle y retourne, nous avons, me semble-t-il, accompli le pas le plus difficile à faire. » Elle reconnaît ensuite avec Charles Richet que les vibrations extérieures aboutissent par la vibration nerveuse à l'intelligence et à la volonté, et estime que la science est en train de démontrer le principe de Swedenborg : « L'amour est la substance même. » Elle s'intéresse à ce qui demeure constant dans les diverses manifestations de l'énergie qui composent l'Univers, la cause qui provoque les effets : « alors, l'effet que nous avons d'une matière quelconque est fonction continue des ions qui s'y trouvent compactés ? » Elle rapproche cette question des degrés continus et discrets de Swedenborg. Elle transmet les pensées affectueuses de la famille Moret-Dallet et celles d'Auguste Fabre à Antoine Médéric et Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret passe commande de plusieurs ouvrages : Une visite au phalanstère de Mathieu Briancourt, chez madame Garnier où se trouvent les restes de l'ancienne librairie phalanstérienne ; La sagesse angélique sur le divin amour d'Emanuel Swedenborg ; La philosophie chimique par Marcellin Berthelot ; la 5e édition de L'extériorisation de la sensibilité d'Albert de Rochas avec planches en chromolithographie. Elle demande des renseignements sur le meilleur dictionnaire actuel d'embryologie, le meilleur traité de cristallographie et si l'ouvrage d'Edmond Perrier L'embryogénie générale est à la hauteur de la science moderne.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à Antoine Médéric Cros à propos de sa lettre du 21 octobre 1899, où il cite la préface d'Henri Poincaré de son livre sur la thermodynamique, qu'elle rapproche du discours du même auteur au Congrès international de physique, « Physique expérimentale et physique mathématique. » Elle relève l'affirmation de Poincaré que l'effet est une fonction continue de la cause ; elle pense qu'il faut aller « plus profondément » que la particule pour expliquer le fond des choses, car la particule est un effet ; elle comprend avec Berthelot que les corps simples sont des valeurs multiples indéfiniment transformables. Elle imagine que les modes divers de l'énergie « ont jusqu'à l'intelligence et la conscience dans la vibration nerveuse », en se référant à Charles Richet et Colding. Elle cite William Crookes, « dans la vie, je vois la promesse et la source de toutes les formes possibles de la matière », qui se rapproche du fond des choses selon elle. Elle conclut : « Alors le principe même de la Vie, celui qui est en soi et non par quelque autre, la source des lois immuables dans l'Univers, l'Inconditionné, celui par qui existe le relatif, tel est le problème à envisager. En face de lui, homme ou particule, tout système est régi par de mêmes lois ; c'est l'Unité universelle. "Les manifestations vitales sont des complexes des propriétés physico-chimiques" a dit Claude Bernard. » Elle envoie les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet à Antoine Médéric Cros et à Juliette Cros, et signale à celui-ci qu'Auguste Fabre vient de recevoir une lettre de celle-ci.
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