FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 15 janvier 1895
Complimente l'écriture de Piponnier et s'excuse de la grossièreté de la sienne : « Moi j'ai tant écrit dans ma vie - surtout à la volée pour saisir les conférences - que ma main me refuse presque parfois le service. Alors je m'oblige à aller quand même et elle fait gros et heurté comme vous voyez ». Accuse réception de la lettre de Piponnier du 9 janvier 1895 et le remercie de l'envoi de son relevé de compte, des renseignements sur la marche des affaires et sur messieurs Lefèvre. Donne des informations sur la météorologie à Nîmes. Sur l'état de santé du père de Piponnier, qui rappelle à Marie Moret la perte de son frère à la même époque il y a quatre ans. Exprime l'intérêt avec lequel Émilie Dallet et elle ont lu les notes de Piponnier sur l'enseignement. Lui adresse avec cette lettre la brochure de Gide « Professions libérales et travail manuel » et indique l'avoir aussi envoyée à plusieurs personnes au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 10 décembre 1894
Vœux de Marie Moret pour une nouvelle nomination d'Antoine Cros qui permette un avancement professionnel et un rapprochement familial. Sur les activités de Fabre et l'affection qu'il porte à Juliette Cros. N'a pas encore vu la famille Ronzier. Comprend les peines et tracas causés par le déménagement de la famille Cros-Fabre. Demande des nouvelles de leur petit garçon.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 19 septembre 1894
Sur l'intérêt de la lettre de Tito Pagliardini parlant du mouvement d'évolution sociale : recommande la lecture de la brochure de Gide Les prophéties de Fourier. Sur le réabonnement de Tito Pagliardini au Devoir : le remercie de l'envoi de sa souscription mais désire désormais lui offrir. Sur le compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère paru dans le numéro de novembre du Devoir : au sujet de la pauvreté, de la capacité administrative des travailleurs, nécéssaire pour le soutien et le développement des associations ouvrières. Besoin de multiplier les écoles professionnelles et de garantir l'éducation des jeunes jusqu'à 18 voire 21 ans.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 17 décembre 1892
Donne des nouvelles de Fabre et remercie Juliette Cros pour son envoi. Sur la température clémente du midi qui retient pour encore quelques semaine la famille Moret-Dallet à Nîmes. Sur le concours précieux de Fabre à la préparation des Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin… de Marie Moret. Au sujet de l'alimentation de l'enfant de Juliette Cros : Marie Moret lui suggère de passer progressivement des tétées aux soupes. Annonce qu'une lettre de Fabre se joindra à la sienne.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 25 mai 1892
Venant d'arriver à Lesquielles-Saint-Germain, elle n'a pas eu le temps de prendre des nouvelles de sa maladie. Remerciements de M. Sekutowicz et d'elle-même en ce qui concerne les informations demandées pour Ladislas Sekutowicz. Au sujet du voyage d'Émilie Dallet à Paris à cause du décès d'un membre de leur famille. Marie-Jeanne et Marie Moret s'occupent par le travail, notamment avec l'édition du journal Le Devoir.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 8 avril 1892
Au sujet des vacances d'été approchantes et des projets de Marie Moret comme sa réinstallation à Lesquielles-Saint-Germain. Invitation à venir au Familistère si Antoniadès le souhaite, éventuellement accompagné de Gaston Piou de Saint-Gilles, s'ils peuvent partager la chambre disponible. La même invitation sera faite à Gaston.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Maximilien Silberling, 25 janvier 1892
Réabonnement de Silberling au journal Le Devoir. Remerciements pour l'éloge de Silberling des idées et des oeuvres de Godin. Sur l'importance du travail dans « l'évolution universelle ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 25 janvier 1892
Marie s'excuse pour le retard dans sa correspondance. Au sujet des écrits spirituels de M. Moschos et d'une mauvaise note d'Antoniadès en mécanique. S'inquiète de la santé d'Antoniadès à la suite de son voyage à Bruxelles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 24 février 1896
Marie Moret remercie Piponnier pour les informations contenues dans sa lettre du 17 février 1896 relatives à une conférence de Godin. Informe Piponnier de l'avancée de ses recherches historiques sur les groupes et les unions : monsieur Moyat rapporteur d'une commission chargée d'élaborer le Règlement général des groupes et des unions et le Règlement intérieur ou spécial du Conseil des unions. Demande à Piponnier de solliciter monsieur Moyat pour savoir s'il conserve des documents à ce propos. Demande de pouvoir disposer du Règlement signé par le personnel récipiendaire de titres de participation aux bénéfices en 1877-1879 : « Les points auxquels il touche ont, depuis, trouvé accès dans les projets de lois sur la coopération et la participation, projets qui ont tant de peine à aboutir, tant ces questions sont ardues et compliquées. » Une copie du règlement est adressée à Marie Moret par Henri Buridant : Marie Moret s'interroge sur la date du document (1873). À propos du refus des titres de participation par les destinataires en juillet 1877, puis leur revirement : Marie Moret demande à Piponnier d'interroger messieurs Dequenne, Alizart ou Moyat. À propos du règlement de 1873, qui devait être signé par les destinataires des titres de participation en 1877-1879 : la copie du document indique que 89 personnes ont signé, alors que d'après Piponnier 595 hommes et 13 femmes ont reçu des titres de participation à cette époque. Le post-scriptum de la lettre pose une nouvelle question à Piponnier relative aux destinataires des titres de participation en 1877.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 29 mai 1872
Godin demande à Denisart de s'entendre avec Émile Godin pour prendre des jours de congé. À propos de sa lettre, il renvoie Denisart à la communication qu'il a faite à la commission administrative. « Il est certain pour moi que chacun de mes employés a des victoires à remporter sur lui-même avant de songer à en remporter sur les autres. »

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 11 janvier 1897
Marie Moret touchée de la lettre de Prudhommeaux du 8 janvier 1897 et confuse de la brièveté et de la maladresse de la sienne du 7 janvier 1897. Explique sa phrase « Je comprends bien comment vous êtes emporté dans une autre voie » : Marie Moret parlait de l'engagement de Prudhommeaux dans des travaux concernant le doctorat, et non d'un changement de filière. Marie Moret et Fabre comprennent le choix d'Edgar Quinet et de l'économie sociale comme sujet de thèse et conseillent à Prudhommeaux de s'« emparer de la langue anglaise ». Sur le désir de Fabre et de Marie Moret de voir Prudhommeaux occuper une chaire à Nîmes. Fabre parti à la bibliothèque pour répondre à la lettre de Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 7 janvier 1897
Échange de vœux pour la nouvelle année entre les familles Prudhommeaux et Moret-Dallet. Informe avoir transmis les commissions à Émilie Dallet et Auguste Fabre et avoir pris note du roman conseillé pour Le Devoir, Geneviève de Lamartine. Remercie Prudhommeaux pour sa promesse de lui indiquer d'autres références. Sur H. Babut, ami de Prudhommeaux, dont la famille est abonnée au Devoir, mais qui est lui-même mal renseigné sur le fondateur du Familistère. Marie Moret évoque une traduction d'un livre de Noyes et invite Prudhommeaux à pousser Fabre à l'écriture d'un manuel d'économie sociale à l'usage des jeunes gens : « L'étude que vous faites de l'anglais s'ajoute à tout ce que vous possédez déjà pour faire de vous le collaborateur précieux en une pareille œuvre » Sur l'agrégation de Prudhommeaux et l'intérêt de sa poursuite en doctorat pour son avenir, l'obligeant à des travaux nouveaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 20 décembre 1896
Sur les élections municipales à Guise : constitution du conseil municipal et retrait de F. Bernardot. Les fantaisies de L'Illustration font douter Marie Moret de la crédibilité du journal : donne l'exemple d'un article sur les immeubles à 29 étages de New York où Marie Moret aimerait être. Remercie Piponnier du temps qu'il lui consacre pour ses recherches et est contente d'être fixée sur la date du paiement des salaires par sections. Marie Moret travaille en ce moment sur l'École sociétaire de la période d'avant 1840. Quelques considérations spirites de l'esprit de Marie Moret enfermé dans une « lourde chrysalide ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 6 décembre 1896
Accuse réception du vieux règlement d'usine remis à Buridant par Piponnier et de 3 numéros de L'Illustration : se demande qui les lui a envoyés et si le journal a été distribué au Familistère. Remercie Buridant de l'envoi si c'est à son initiative. Demande l'envoi postal de La fille de son père et de Solutions sociales à l'Union des femmes à Genève.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 4 décembre 1896
Accuse réception de la lettre du 30 novembre 1896 et des documents envoyés par Buridant et a pris note des indications données. Sur l'abonnement au Devoir de Jules Henrot et sa note remise à Dequenne. Piponnier a retrouvé un vieux règlement d'usine qu'il donnera à Buridant pour qu'il l'envoie à Marie Moret. Sur le temps humide à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 21 novembre 1895
Sur la commande de monsieur Gardet de Nîmes à la Société du Familistère : il manquait deux foyers hygiéniques dans la livraison qui lui a été faite, dont celui destiné à Marie Moret ; le temps devient humide et Marie Moret en a rapidement besoin. Demande des nouvelles de la santé de la famille de Piponnier. Donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet cultive la peinture et la musique, aide Marie Moret dans ses travaux de recherche historique, aide aussi sa mère et prend part à la direction du ménage. Marie Moret évoque son travail sur les registres des groupes et unions, qui présentent un grand intérêt à ses yeux : « Il se dégage de là des vues instructives, abstraction faite des individus. Les problèmes du travail deviennent de plus en plus la question des questions » ; sur le lien entre les tentatives françaises de représentation libre du travail et les tentatives dans les pays anglo-saxons ; « Ce que les faits crient partout, c'est qu'il faut cultiver l'être humain le plus possible, et par-dessus tout lui donner le plus haut idéal de la vie ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 9 novembre 1896
Marie Moret déçue que Jules Prudhommeaux soit à Montluçon plutôt qu'à Nîmes, où elle l'imagine « travaillant parfois de concert avec nous », mais elle se réjouit de son travail de traduction de l'anglais. Informe avoir inscrit Prudhommeaux au registre des abonnés du Devoir à Montluçon et qu'il recevra bientôt le numéro d'octobre 1896. Fait savoir par Fabre que le service du Devoir continuera au 26, cours Morand à Lyon « où le Devoir a des lecteurs ». À propos d'un nouveau roman dans Le Devoir : Sans famille arrive à sa fin et Marie Moret sollicite Prudhommeaux sur le choix d'une œuvre, de préférence du domaine de la Société des gens de lettres avec qui elle a un accord ; elle aimerait mettre en avant la note spiritualiste, « faisant appel aux sentiments les plus élevés. » Presse « l'Amiral » [Auguste Fabre], qui prend une leçon d'anglais au moment où écrit Marie Moret, d'écrire à Prudhommeaux, et transmet les meilleurs souvenirs de « tout l'équipage. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 octobre 1895
Lettre envoyée avec la précédente, rédigée après la réception de la lettre de Piponnier en date du 24 octobre 1895. Remercie Piponnier pour les renseignements qu'il communique au sujet de l'historique des répartitions de dividendes au Familistère : dès 1872, voire en 1870. Marie Moret prie monsieur Poulain de lui communiquer le chant « Travail ». Sur la famille Piponnier : félicite Marcel pour ses résultats en mathématiques ; souhaite que Robert se rétablisse de la coqueluche ; compliments à Antoine Piponnier et à son épouse de la part de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre. Le post-scriptum mentionne Antonia et évoque le récépissé d'un versement effectué par la Société du Familistère à Émilie Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 5 octobre 1896
Remercie Juliette Cros de l'envoi de la caisse de raisins noirs qu'elle pensait être envoyée de Nîmes. Pensant que Juliette Cros a sans doute prolongé ses vacances à Corbarieu, Marie Moret a retardé l'envoi de cette lettre et le numéro de septembre du Devoir pour les envoyer à Castelsarrasin. L'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère s'étant tenue la veille [4 octobre 1896], Marie Moret songe aux préparatifs de retour à Nîmes. Sur la rapidité de l'apprentissage de l'anglais par Auguste Fabre. Transmet la confirmation de l'envoi de la lettre d'Émilie Dallet. Sur le compte-rendu de la fête de l'Enfance dans Le Devoir et la participation de Marie-Jeanne Dallet à l'organisation de la matinée théâtrale.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Dossogne, 14 août 1896
Envoie ses meilleurs vœux à la famille Dossogne. Émilie et Jeanne Dallet en pleine préparation de la fête de l'Enfance. Marie Moret s'excuse pour le laconisme de sa correspondance : ne pouvant écrire que le matin sous peine de faire des insomnies, elle se concentre sur son travail pour Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 27 juin 1895
Envoi d'un billet de 50 F et d'une lettre pour Sophie Quet, qui a écrit le 10 juin à Émilie Dallet. Indique à Fabre que l'arrivée des Anglais au Familistère est imminente. Découverte aux économats d'anciens registres des procès-verbaux des séances du comité administratif, du conseil d'administration, etc., que Marie Moret va dépouiller pendant la matinée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 22 mars 1896
Marie Moret rappelle son travail concernant les enseignements contenus dans la tentative de représentation libre du travail par les groupes, unions de groupes et conseils d'unions. Sur les conseils d'unions du Familistère et de l'usine et la nomination des administrateurs du Familistère le 5 janvier 1878. Première séance du comité d'administration du Familistère le 14 janvier 1878 avec les nommés : Dequenne, Briquet, Adolphe Godin pour le travail, et Épaulard et J.-B. A. Godin pour le capital. Marie Moret se tourne vers François Dequenne pour connaitre les noms des administrateurs élus au nom du travail par le conseil des unions de l'usine en janvier 1878. Explique que l'intérêt de cette recherche est résumé page 96 de la brochure « Robert Owen » que Marie Moret envoie à Dequenne, offerte par Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 octobre 1895
Marie Moret indique à Antoine Piponnier qu'Émile Laporte lui a dit avoir adressé le manuscrit et les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère à François Bernardot. Marie Moret expose à Piponnier une synthèse de ses recherches sur l'historique des récompenses versées au profit du travail à l'occasion de la fête du Travail du Familistère depuis 1867, et elle sollicite son concours pour compléter les informations qui lui font défaut. Elle définit trois périodes : de 1867 à 1875, 2000 F sont alloués aux travailleurs, à l'organisation d'un banquet ou aux familles nécessiteuses ; de 1876 à 1880, répartition de dividendes ; à partir de 1880, 2 % des bénéfices sont mis à disposition du conseil de gérance pour récompenser des services exceptionnels.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 27 octobre 1895
Les épreuves du compte rendu de l'Assemblée générale de l'Association du Familistère, à paraître dans le Devoir d'octobre 1895, sont dans les mains de la Société du Familistère. Évoque sa lettre du 26 octobre 1895 à Piponnier, en particulier de sa demande à Firmin Poulain relative au chant « Travail », et demande à Buridant de dédommager ce dernier pour ce service. Paiement des demoiselles Gauchet, lingères. Marie Moret se fie à l'exactitude de Buridant pour les diverses questions touchant au journal. Lui rappelle que désormais, 300 exemplaires du journal lui sont expédiés à Guise et que 30 autres, les exemplaires de réserve, sont livrés à Marie Moret. Sur le travail de Marie Moret pour la biographie de Godin : demande à Buridant son avis sur la diminution du nombre de récompensés pour travaux exceptionnels. Demande à Buridant comment s'est résolue la « question du logement Colin ». Demande des nouvelles sur le temps qu'il fait et sur sa santé. Dans le post-scriptum, remercie Buridant pour l'envoi du Bulletin de la participation aux bénéfices.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 22 mars 1892
Au sujet d'ouvrages scientifiques et des études de Gaston.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 2 décembre 1895
Livraison de 305 exemplaires du numéro de novembre 1895 du Devoir au lieu de 300 : Buridant a pu vendre 4 exemplaires. Suppression de Pompéry et Contadeur des registres d'abonnés au Devoir. Demande de remercier Piponnier pour son information sur l'expédition des foyers économiques à Nîmes et les documents communiqués sur les groupes et unions. Sur l'expédition par l'imprimerie Laporte des brochures demandées par François Dequenne. Sur le classement des archives du Familistère : « Ah ! si l'on pouvait ordonner le classement des monceaux de papiers que vous m'avez dit se trouver au 4e ! Là peut-être il y a des choses précieuses. Je m'étais promis d'y monter avec vous, je ne l'ai pu faire avant mon départ. Je me propose de le faire au retour. » Sur l'abonnement d'Albarracín et le changement d'adresse d'expédition du journal L'Association ouvrière à Jules Pascaly. Les exemplaires du numéro de décembre 1895 du Devoir partent aujourd'hui de Nîmes pour Guise : en faire l'envoi le plus tôt possible avant les encombrements de la poste en fin d'année. Météorologie à Nîmes : le mistral se lève. Compliments à madame Allart.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 13 mai 1896
Donne des nouvelles de leur départ prochain de Nîmes et demande des nouvelles de l'état de santé du fils de Juliette Cros. Marie Moret contente que Juliette Cros lui retourne Le psychisme expérimental. Transmet le message de Fabre, occupé à travailler sur un article portant sur « la concurrence asiatique et l'avenir des ouvriers européens ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 1er décembre 1896
Accuse réception des différents documents envoyés par Buridant, notamment des périodiques demandés par lettre du 17 novembre 1896. Inscription au registre des services gratuits madame Gurney à Oxford (Angleterre) à qui Marie Moret a déjà envoyé le numéro de novembre du Devoir. Demande l'état du compte du Devoir. Sur le temps froid à Nîmes et le rhume que tout le monde a attrapé. Marie Moret absorbée par son travail sur les documents de 1842 à 1853 de la biographie de Godin : « Je suis tellement plongée dans l'étude de document datant de la période de 1842 à 1853 que je ne sais plus si réellement je me trouve en 1896. » Demande si le conseil municipal de Guise est reconstitué. Remercie Buridant des nouvelles de mesdames Louis et Roger et de Marie Buridant. Adresse l'Almanach de la coopération française pour l'année 1897 à mesdames Louis et Roger ainsi qu'au frère et au père de Buridant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 4 mars 1896
Informe qu'elle retourne à Alizart les documents transmis à Piponnier par Buridant. Sur les citations du Règlement général du Familistère et du Règlement des employés que Marie Moret retrouve dans les documents consultés. Marie Moret reconnaît que J. Alizard semble comprendre les idées de Godin mais se demande s'il a de l'« amour » pour elles : demande à Piponnier de l'éclairer à ce sujet et l'informe de l'envoi de plusieurs ouvrages et brochures à Alizart, en espérant que cela lui fasse plaisir. Sur la reconnaissance : « C'est le fait des grandes âmes ; et celles-ci sont si rares qu'il faut toujours commencer par ne pas compter sur elles. Mais quelle joie intime et profonde quand on les trouve ! » Demande à Piponnier de chercher dans les archives d'autres documents portant sur les tentatives d'organisation du travail qui ont précédé l'association comme la liasse des contre-engagements. A lu les réflexions de Piponnier sur la direction commerciale. post-scriptum informant du retour du froid à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Alizart, 4 mars 1896
Remercie Alizart pour l'envoi des trois documents qu'elle lui retourne : un projet de Règlement général (groupes et unions), un projet de Règlement des employés, une déclaration de Godin sur l'institution d'un conseil d'administration pour l'usine. Les documents lui ont été utiles pour son travail et ses études sur « les vraies conditions d'organisation du travail. » Sur la volonté éditoriale du Devoir de se préoccuper aussi des tentatives faites ailleurs.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Pompéry, 6 janvier 1895
Sur la politique éditoriale du Devoir : à l'écart de la polémique, « même amicale », entre de Pompéry et Gide ; sur le manque d'espace disponible dans la composition des prochains numéros du journal ; sur les pensées au fond peu différentes de Gide et de Pompéry concernant le travail, et notamment sur l'idée fouriériste du travail attrayant. En post-scriptum, accuse réception de l'ouvrage Le dernier mot du socialisme rationnel.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 12 février 1896
Sur les recherches historiques de Marie Moret. Marie Moret dépouille un registre du conseil général des unions du Familistère dans lequel est mentionné un règlement spécial du conseil général des unions, différent du projet de règlement qu'elle a publié dans Le Devoir de 1893 (t. 17, p. 452). Marie Moret demande à Piponnier de solliciter monsieur Alizart pour savoir s'il ne détiendrait pas ce règlement ou d'autres documents se rattachant à la question des unions. À l'occasion de la dernière assemblée générale de l'Association, Alizart avait indiqué à Marie Moret qu'il avait une copie d'un règlement des employés, évoqué par Godin dans une conférence publiée dans Le Devoir. Marie Moret demande à Piponnier comment elle pourrait remercier monsieur Alizart et s'il peut lui préciser la date de délivrance des premiers titres de participation délivrés en 1877-1879. Elle lui annonce l'envoi de L'Almanach de la coopération française. Le post-scriptum de la lettre est rédigé après la réception de la lettre de Piponnier du 11 février 1896 : questionne Piponnier sur la forme de l'« échange d'engagements », dont Godin parle à propos de la délivrance des titres de participation aux bénéfices (Le Devoir, 26 mai 1878, t. I, p. 180].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 30 octobre 1895
Marie Moret demande à Piponnier de renvoyer les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère qui doit paraître dans Le Devoir. Suite de l'enquête historique sur les récompenses accordées au travail à l'occasion des fêtes du Travail du Familistère : Marie Moret demande à Piponnier s'il peut compléter ses informations avec le concours de monsieur Alizart. Hypothèse d'une répartition des bénéfices dès 1871 d'après une note d'Alfred Denisart : a-t-on fêté la fête du Travail en juin 1871 après le retour du couple Moret-Godin de Bordeaux et avant son départ pour Versailles ? En 1870, 89 travailleurs et 16 travailleuses reçoivent des mentions favorables sans qu'on sache ce qu'elles et ils ont perçu. En 1872 : quelle est la date précise du vote distinguant les bénéficiaires de la répartition de la fête du Travail du 23 juin ? Demande la restitution de documents de comptabilité rédigés par Denisart et Taupier. Demande des nouvelles de Robert Piponnier et transmet les compliments de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre à Antoine Piponnier et à son épouse.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 mars 1854
Émile a écrit dans sa dernière lettre qu'il a envie d'être parmi les meilleurs élèves de sa classe : Godin lui répond qu'il jugera des progrès réels d'Émile d'après les bulletins scolaires dans lesquels Goubaux le félicitera pour son assiduité au travail. « L'avenir te réserve de participer à de grandes entreprises. Tu pourrais être appelé à faire le tour du monde si tu y trouvais ton plaisir pourvu que tu puisses emporter avec toi des connaissances en géométrie et en mécanique, en physique et en chimie, suffisantes pour te rendre un homme utile car l'homme ignorant n'est bon à rien. À quoi lui servirait-il de promener son corps d'Europe en Amérique à moins qu'il ne soit le valet d'un autre. L'homme instruit au contraire trouve partout à se rendre utile aux autres et à soi-même en fesant [sic] des choses qui ont pour but d'augmenter le bien-être du genre humain. C'est là le rôle que j'espère te voir remplir. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 avril 1854
La lettre d'Émile du 31 mars 1854 donne satisfaction à Godin car elle montre sa détermination à étudier : « Quelle glorieuse satisfaction en effet pour moi si un jour je te vois capable de me seconder dans les diverses entreprises que j'aurai faites, et si je te vois doué de connaissances supérieures à celles que je possède, et par cela imprimer à toutes choses une direction sage, intelligente et supérieure. » Il se félicite que la résolution d'Émile resserre les liens avec ses parents. Il l'informe qu'il ne peut aller à Paris et lui demande de venir à Guise ; il lui indique qu'il écrit à Allyre Bureau pour que ce dernier l'accompagne au chemin de fer jeudi matin ; il lui recommande de mettre son uniforme et de prendre une veste, et lui donne des conseils pour le voyage : manger quelque chose avant de partir et au buffet de la gare de Creil ; prendre une voiture de seconde classe ; prendre une voiture pour Guise à partir de Saint-Quentin ; réserver à la gare de Paris une place dans la diligence allant à Guise, si c'est possible ; retirer 20 F à l'économat du collège Chaptal.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 10 mars 1892
Remerciements pour les informations communiquées sur la Ligue de la Croix Blanche et l'Union chrétienne. Envoi d'argent au lieu de l'ouvrage complet de Deluc, . Félicitations pour son ardeur au travail. Inquiétude quant à la santé et au travail de Gaston Piou de Saint-Gilles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 décembre 1895
Réponse à la lettre d'Antoine Piponnier du 23 novembre 1895. Remerciements pour l'expédition des foyers économiques attendus, pour sa lettre à Émilie Dallet du 9 décembre 1895 et pour les informations relatives aux groupes et unions : « Dans "Le Devoir" de février vous verrez de quel intérêt tout cela est et comme il se dégage de cette tentative le grand enseignement fourni par tant d'autres essais : cultiver l'être humain et lui donner un très haut idéal ». Sur le numéro de décembre 1895 du Devoir>/em> : une conférence de Godin ; une conférence de monsieur Lelièvre qui n'a pas eu lieu. Sur la famille de Piponnier : succès scolaire de Marcel ; Antonia a joué un rôle dans Marie Stuart, opéra comique. Nouvelles du Familistère : départ d'Antoine Pernin et son remplacement ; sur Alizart frère mourant et sur Swedenborg ; sur monsieur Poulet : « va-t-il s'en tenir à la culture de son jardin ? ». Météorologie à Nîmes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre d'Edward Howland du 21 novembre 1871. Le mauvais temps a empêché de lui envoyer un portrait photographique récent. Sur l'organisation du travail : il lui explique qu'il pense que l'attrait est le principal ressort de l'émulation dans le travail, mais qu'il ne croit plus au système des séries de Charles Fourier, comme on peut le voir dans Solutions sociales par ses études sur la nature humaine et ses facultés. Il l'autorise à faire traduire son livre en anglais et à publier la traduction aux États-Unis et le remercie pour cette intention.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la lettre de Marie-Louise Gagneur du 7 août 1898 : cela fait 10 ans que Marie Moret a quitté la gérance de la Société du Familistère, poste qu'elle a occupé 5 mois. N'entendant rien en industrie, elle consacre désormais son temps à la rédaction des « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste-André Godin », qui paraît dans Le Devoir. Annonce l'envoi du bilan de l'exercice de la Société du Familistère pour l'année 1896-1897, de Mutualité sociale, du numéro de juin 1898 du Devoir qui traite de la fête du Travail du Familistère de mai 1898, de la déposition de Godin dans l'enquête sur les associations ouvrières [Étude sociale n° 5] et de la brochure sur les maisons unitaires [brochure d'Auguste Fabre sur les gratte-ciels américains] .

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret reconnaissante de la bonté d'Albert de Rochas d'Aiglun à son égard. Explique qu'elle fut à la tête du conseil de gérance de l'Association coopérative du capital et du travail quelques mois pour assurer la succession de Godin et faciliter la transition du pouvoir. Sur les travaux d'Albert de Rochas d'Aiglun qui aident « à l'évolution sociale » et apparaissent « à bon nombre [...] comme une aurore ». Remercie son correspondant pour l'envoi de ses Instructions et fait part de son vif intérêt pour les ouvrages qu'il a écrits. Sur le bonheur rare d'Albert de Rochas d'Aiglun d'avoir des enfants qui le comprennent et le suivent : Marie Moret a ce même bonheur avec sa nièce Marie-Jeanne Dallet « dont l'âme inexprimablement droite et vaillante fait notre principale joie à sa mère et à moi. » Demande l'adresse d'envoi des épreuves de l'article « Les frontières de la physique », dans le Dauphiné ou à Paris. Annonce que la brochure sera mise en page d'ici le milieu du mois prochain [mi-août 1898]. La Revue spirite ne sera pas mentionnée dans la brochure.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret en retard dans sa correspondance avec madame Louis mais en connexion avec elle. Demande de préparer ses appartements et ceux d'Émilie Dallet pour leur retour et de s'accorder avec Buridant. Prie madame Louis de présenter à Buridant ses meilleurs compliments. La santé est bonne mais durant deux semaines, Marie Moret et Marie-Jeanne Dallet ont souffert de l'influenza. Sur le « sectionnement » et les élections du début d'année 1898 à Guise. Meilleures pensées à la famille de madame Louis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur les occupations de Buridant : comment s'en sort-il et qui l'a remplacé à la fonction d'économe ? Carte reçue de Roumanie : elle fera le nécessaire. Plusieurs points sur le service du Devoir : renseignements de Buridant sur le ballot de mars ; état du compte ; cessation du service pour messieurs Dadant et Loubres. Remerciements d'Émilie Dallet pour les soins de son jardin. Demande des nouvelles de madame Allart.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret regrette que Buridant ait envoyé un numéro de janvier 1898 du Devoir à monsieur Timourian. Demande le nombre d'exemplaires restants des numéros de décembre 1897 et de janvier 1898. Selon la dernière liste de Buridant, 19 numéros restants de novembre 1897. Avant, les 30 exemplaires en réserve étaient livrés à Nîmes mais elle les fait désormais livrer à Guise pour éviter le transport. Mettre le numéro de février 1898 réservé à Pascaly en réserve car il en a déjà un exemplaire. Demande à Buridant de ne plus répondre aux demandes similaires à celles de monsieur Timourian. Satisfaire la demande de collection du Devoir de la bibliothèque du Familistère et lui réserver à l'avenir 2 numéros : combien restera-t-il d'exemplaires de chacun des numéros de 1897 ? Espère avoir de nouvelles adresses de bibliothèques municipales qui « mettent le journal sous les yeux d'un plus grand nombre de lecteurs et surtout le collectionnent pour l'avenir ». L'Étude sociale n°1 est épuisée : la demande de monsieur Duluc ne peut être satisfaite. Remercie Buridant pour ses envois et la réponse de monsieur Pierquet. Cessation du service du Devoir auprès de monsieur Ménochet : un numéro de janvier 1898 en plus. Marie Moret répondra aux demandes de complétion de collections de bibliothèques à son retour à Guise. Propose de récupérer les exemplaires lus au Familistère pour les envoyer aux bibliothèques. Transmet les remerciements d'Émilie Dallet pour le fumier dans son jardin. Buridant a été nommé au service de l'épicerie en remplacement de monsieur Rousselle.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Transmet à Flore Moret les mots de remerciements de Jules Pascaly : madame Pascaly va mieux car le temps est beau. Sur la disparition de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : la compagnie de chemin de fer a indemnisé la famille Moret-Dallet du montant des factures des objets disparus. Marie Moret avance dans ses recherches sur « l'affaire du Texas ». Sur les élections municipales à Guise et la nomination du prochain conseil municipal.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Annonce l'envoi du numéro de novembre 1897 du Devoir contenant le compte-rendu de l'assemblée générale annuelle de la Société du Familistère, dont la raison sociale est désormais Colin et Cie. Si madame Howland souhaite plus de renseignements, elle peut s'adresser au Department of Labor de Washington, où le Devoir est régulièrement adressé. Marie Moret vieillit, elle doit réduire sa correspondance pour se concentrer sur son travail de rédaction de la biographie complète de Godin. « Je vis constamment dans la pensée de mon mari en raison de la nature de mon travail ; je suis donc avec lui autant qu'il m'est possible maintenant. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie la famille Prudhommeaux pour ses vœux de nouvelle année et leur adresse ceux de la famille Moret-Dallet et de Fabre en retour. Espère que Pascaly et Prudhommeaux pourront se rencontrer à Nîmes à Pâques. Demande des nouvelles du père de Jules Prudhommeaux. Le félicite pour sa nomination à un « poste de seconde ». Abordera avec lui à Pâques de vive voix la question de la gérance au Familistère pour lui expliquer le choix de Louis-Victor Colin par François Dequenne. Marie Moret et Auguste Fabre s'interrogent sur le mariage « sensationnel » d'Henri Babut annoncé par Prudhommeaux. Elle envoie à Prudhommeaux un Almanach de la coopération de l'année 1898.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret toute à son travail le matin, elle n'a plus le temps pour sa correspondance, mais pense souvent à madame Louis. Ravie d'apprendre que tout le monde au Familistère est content de la direction de monsieur Colin. Transmet les remerciements d'Émilie Dallet pour les bons soins apportés à son logement.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme sa lettre de la veille. En rentrant d'une promenade avec Héloïse et Flore Moret, Marie Moret a trouvé un télégramme de sa sœur et de sa nièce la prévenant de leur nouvelle adresse : hôtel de Thionville et de Chartres, au 60, rue de Bourgogne à Paris. Une lettre de Jules Pascaly signale que l'hôtel est au numéro 58 de la rue, ce que confirme une vérification dans l'« Évangile Bottin », et qu'il existe également un autre Hôtel Thionville à Paris. Marie Moret espère que cette lettre parviendra bien à sa destinataire. Donne des nouvelles : elle est occupée par son travail et ne fait rien d'autre ; a bien reçu la carte de Marie-Jeanne Dallet, qui parle de promenade au bord de la Seine et de la chaleur, et la lettre d'Émilie Dallet ; ne peut déterminer l'heure de rédaction de la lettre d'Émilie Dallet ; a conversé avec Héloïse de sa famille, de philosophie et de sciences. Elle transmet son souvenir à [Lorraina] et remercie Émilie des nouvelles de leur entourage parisien. Elle la prévient du départ de Jules Demolon et de sa famille à la campagne. Elle espère que Marie-Jeanne Dallet voit ce qu'elle désire et elle demande des précisions sur l'hôtel où elles résident.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret déplore les irrégularités postales entre la Turquie et la France : Antoniadès n'a pas reçu sa lettre du 28 février 1899 répondant à l'annonce du décès de son père. Elle fera donc partir celle-ci en recommandé. Elle lui demande de la prévenir s'il souhaite venir en France pour l'Exposition universelle, afin qu'ils puissent s'y rencontrer. À Nîmes jusqu'en mai 1900, Marie Moret rappelle à son correspondant les adresses de la famille Moret-Dallet à Nîmes et à Guise pour garantir la régularité de leur correspondance. Elle est heureuse de la réaction d'Alexandre Antoniadès face au décès de son père et le félicite de ses sentiments touchant l'utilité de ses travaux. Donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie Moret, Marie-Jeanne et Émilie Dallet passent depuis sept ans l'hiver à Nîmes, l'été au Familistère ; Marie-Jeanne et Émilie Dallet s'occupent davantage des écoles et d'autres « choses » au Familistère ; Marie-Jeanne a appris la photographie à Nîmes « et de retour au Familistère, elle a réalisé un superbe album, donnant toutes les vues les plus instructives » ; Marie Moret continue la publication du Devoir et des « Documents pour une biographie complète de J. Bte André Godin » et espère entretenir son correspondant de vive voix au sujet de ces travaux l'année suivante.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret remercie Antoine Cros pour sa lettre du 21 octobre 1899. Elle aimerait se remettre à son « vrai travail » en étudiant la communication de son correspondant mais des soins urgents et des difficultés intestines à la Société du Familistère l'en ont empêchée, et elle souffre désormais d'insomnies liées aux préparatifs du départ [pour Nîmes]. Au sujet de l'échange qu'Antoine Cros et Marie Moret ont eu à Guise autour de considérations sur les molécules et les atomes : c'est à Esprit Jouffret et non à Jules Jamin que Marie Moret a fait référence. Elle ajoute avoir également évoqué les thèses de Marcellin Berthelot, Charles Wurtz et William Crookes pour la démonstration expérimentale de la constitution moléculaire des corps et aimerait voir Lucien Poincaré raisonner sur les expériences de Crookes touchant la décomposition de la molécule de mercure. Marie Moret aimerait reprendre cette discussion avec son correspondant une fois arrivée à Nîmes.

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