Marie Moret envoie pour échange un tapis de table ainsi que la somme manquante pour obtenir un modèle de la qualité supérieure à 120 francs.

Marie Moret souhaite savoir s'il est possible de retourner et échanger les deux tapis de table commandés qui ne s'accordent pas avec son ameublement.

Marie Moret envoie le règlement d'une facture ainsi que les deux lettres communiquées par Carlier et le tarif de la Maison Christophe.

Marie Moret passe commande de différents articles pour un montant 18,85 F : loupe, cure-dents, étiquettes, attaches métalliques, papier à lettres et enveloppes. Demande le prix d'une pince à épiler et demande des échantillons de papier à lettres avec enveloppes et d'étiquettes.

Marie Moret accuse réception de la livraison de sa commande, envoie le solde de sa facture et relance la commande des gants.

Marie Moret demande un accusé de réception de ses deux règlements de 476 F et 130 F et s'étonne de n'avoir reçu qu'une partie de sa commande.

Marie Moret commande une boîte de mercerie au prix de 15 F.

Commande d'un plaid pour voyage au prix de 25 F.

Marie Moret passe commande de plusieurs couvre-pieds pour une somme de 130 francs.

Marie Moret envoie un chèque de 259,15 F et passe commande de coussins, tabourets et tapis de table.

Marie Moret envoie un chèque de 40,75 F et commande un miroir identique à celui commandé précédemment.

Envoie un chèque de 81,20 F et commande plusieurs produits (alcool camphré, eau sédative, ammoniaque…) ainsi qu'un Manuel annuaire de la santé.

Marie Moret envoie un chèque de 476,95 F et passe commande de plusieurs pièces de linges de maison.

Marie Moret demande tarifs et échantillons de peluche d'ameublement, cordelette et glands.

Marie Moret commande un marchepied.

Commande de spongia-sel

Commande de divers produits (camphre, sulfate de zinc, aloès succotrin, sel marin)

Marie Moret commande un miroir identique à celui commandé précédemment.

Commande de glycérine et de teinture d'iode.

Commande de glycérine.

Commande de verres pour lampe à modérateur et de supports d'abat-jour.

Marie Moret commande un coin du feu et un à haut dossier.

Marie Moret envoie le règlement pour le miroir commandé.

Marie Moret précise les caractéristiques du miroir qu'elle veut commander.

Marie Moret expose les modifications à apporter au modèle d'un canapé qu'elle veut faire réaliser et commande une descente de lit.

Commande de serviettes éponges.

Commande de glycérine et de teinture d'iode.

Commande de spongia-sel.

Commande de spongia-sel pour un montant de 8,35 F.

Envoi du solde de sa commande de mobilier.

Suite à la réponse de Madame Tardif, Marie Moret passe commande de toile nattée et de laines pour exécuter la tapisserie de la chaise de jardin représentée dans La mode illustrée.

Commande d'un fauteuil en rotin damassé d'une valeur de 22,50 F.

Marie Moret passe commande de meubles en rotin damassé pour un montant de 68 F ; si elle est satisfaite sur l'emballage, elle promet une autre commande de meubles pour une maison de campagne.

Marie Moret demande des précisions sur plusieurs articles du catalogue (mobilier en rotin damassé, gymnase pour bébés) et demande des précisions sur les conditions d'envois.

Commande de deux guérites en osier.

Commande de spongia-sel.

Marie Moret passe commande de six boîtes de spongia-sel.

Marie Moret envoie un mandat-poste de 5,10 F pour une commande de glycérine.

Commande de linge de maison.

Commande de linge de maison.

Godin demande à Beslay et Cie s'il peut composer deux planches en cuivre comprenant le recto et le verso de 25 à 50 coupons à imprimer sur carton avec des caractères mobiles permettant de changer la somme et la date de chaque coupon. Les croquis du recto et du verso d'un coupon modèle sont dessinés dans la marge avec le texte : « bon pour 1 franc entre les mains des personnes attachées à l'usine Godin-Lemaire » au recto, et « valable pour 1 franc en marchandises au familistère 16 mars 1861 » eu verso.

Godin demande à Derriey s'il peut composer deux planches en cuivre comprenant le recto et le verso de 25 à 50 coupons à imprimer sur carton avec des caractères mobiles permettant de changer la somme et la date de chaque coupon. Les croquis du recto et du verso d'un coupon modèle sont dessinés dans la marge avec le texte : « bon pour 1 franc entre les mains des personnes attachées à l'usine Godin-Lemaire » au recto, et « valable pour 1 franc en marchandises au familistère 16 mars 1861 » eu verso.

Godin demande à Lefevre et Cie s'il peut construire une presse à composter avec laquelle il pourrait imprimer des petits cartons. La lettre présente deux croquis du recto et du verso d'un modèle du carton avec le texte à imprimer : « bon pour 1 franc entre les mains des personnes attachées à l'usine Godin-Lemaire » au recto, et « valable pour 1 franc en marchandises au familistère 2 mars 1861 » au verso.

Godin accuse réception de la lettre de Lecareux du 18 février 1863 et de trois certificats. Il lui fait observer que les émoluments auxquels il prétendait dans sa première lettre sont plus élevés que les 2 000 F qu'il accordait jusqu'ici. Il précise que l'économe de la cité doit louer son logement comme tous les employés de l'usine. Il lui rappelle qu'il souhaite décharger l'économe des écritures et en conséquence réduire ses appointements à 1 500 ou 1 800 F. Il ajoute qu'il ne veut plus d'essais trop payés pour les services rendus. Il lui demande des renseignements sur sa situation familiale.

Lettre modèle de réponse aux lettres que les candidats à l'emploi d'économe du Familistère ont envoyées à monsieur Chapus. Godin décrit la fonction d'économe qui sera désormais secondé d'un comptable. Le texte de la lettre, qui n'est pas signée, est suivi d'une liste de noms et d'adresses de destinataires.

Godin répond à Lengrand, candidat à l'emploi d'économe du Familistère, que sa candidature n'avait pas retenu son attention, car il ne semblait pas qu'il était formé aux questions d'économie domestique. Il lui explique que la gestion de l'économat du Familistère suppose une connaissance des besoins de la population ouvrière. Il annonce à Lengrand qu'il pourrait toutefois consentir à un essai.

Godin annonce à Vigerie qu'il n'a pu lui répondre avant son départ de Paris. Il lui demande de ne pas perdre son temps à acheter des fournitures pour le Familistère – brosses, éponges, balais de crin et caoutchouc pour lier le papier monnaie – qu'il est possible d'acheter auprès des fournisseurs de l'usine. Il lui remet un plan de cartonnier à faire réaliser chez les Ébénistes associés et lui demande de s'occuper du mobilier de l'asile du Familistère. Il l'informe que madame Piétremont lui a écrit qu'elle ne pourrait pas venir avant un mois et il juge que ce retard nuit à l'éducation des enfants. Il lui demande de s'entretenir avec elle de la manière de meubler l'asile et lui rappelle que des porte-tableaux ont déjà été fabriqués à Guise.

Godin répond à une candidature à l'emploi d'économe du Familistère. Il explique qu'il a édifié une cité ouvrière qui comprend des magasins et un restaurant, que 400 personnes y vivent actuellement et que de nouvelles constructions vont permettre d'accueillir 1 000 personnes. Il indique ce qu'il attend de l'économe de la cité en ce qui concerne l'approvisionnement des magasins et les services de propreté générale, et précise que l'économe est placé sous le contrôle de l'administrateur comptable de l'usine. Il demande au candidat des renseignements sur ses aptitudes professionnelles, sur sa situation familiale, sur son expérience professionnelle, et à quels appointements il prétend.

Godin annonce à Vannaisse qu'il répond tardivement à sa lettre du 27 septembre 1861, car son offre s'écartait des besoins spéciaux de son annonce, mais que son entretien avec Cantagrel lui a confirmé qu'il devait prêter de l'attention à sa proposition. Il lui explique qu'à côté de son établissement industriel, il a entrepris de réaliser les moyens pratiques d'amélioration de la condition ouvrière, qu'il a élevé un édifice considérable où vivent 500 personnes et qu'un économe a en charge sa gestion sous le contrôle de l'administrateur comptable de son établissement. Il indique que l'économe actuel de la cité baptisée Familistère n'est pas à la hauteur de sa tâche : « il ne suffit pas en effet de savoir intervenir utilement dans les approvisionnements des caves, du magasin d'épicerie, du magasin d'étoffes, des combustibles, des comestibles, il faut encore maintenir ou mettre en bonne voie les services de ces magasins, d'un restaurant pour plus de cent personnes, d'un estaminet, d'un casino ou cercle des employés de l'usine, les services de propreté générale de toutes ces choses d'un usage commun, des chambres garnies et des dortoirs à l'usage des ouvriers, ce qui comporte encore la lingerie et la buanderie. Enfin avec des notions générales sur toutes choses, il faut une nature sympathique et dévouée, incapable de se rebuter devant l'ignorance et la méchanceté même des hommes. » Godin demande à Vannaisse s'il se juge capable de remplir ces fonctions. Dans le post-scriptum, Godin précise que sa lettre est confidentielle.

Godin avertit Grégoire Guin qu'il a moins besoin d'un garçon de cuisine que d'un cuisinier. Il lui explique que le service de la cuisine est fait par les femmes de l'établissement et qu'il pourrait trouver une place s'il savait découper subtilement les viandes et s'il pouvait faire la cuisine en même temps que le service.