FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 12 janvier 1844
A propos de l'abonnement à La Démocratie pacifique. Sur les conditions d'existence des tisserands et des ouvriers du bois de la région du Nouvion-en-Thiérache (Aisne).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique, 26 janvier 1844
À la suite de la publication dans La Démocratie pacifique du 12 janvier 1844 d'un article reprenant, mais de manière incomplète, les informations communiquées par Godin sur les conditions d'existence des ouvriers tisserands, celui-ci complète sa description pour donner la matière d'un nouvel article dans le journal et ainsi donner aux lecteurs une idée plus exacte de la réalité. Le post-scriptum de la lettre est relatif à l'adresse d'expédition de La Démocratie pacifique à Godin et au réabonnement au journal de Lhermitte à Esquéhéries.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 21 février 1846
Godin confie à Lhermitte, qui se rend à Paris, sa lettre et ses notes sur les conditions d'existence des ouvriers de la région, comme demandé dans la « Petite correspondance » de La Démocratie pacifique. Il envoie 33 F pour le renouvellement de l'abonnement à La Démocratie pacifique et de La Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 14 décembre 1850
Godin exprime à ses correspondants qu'il doute qu'ils puissent réunir 25 000 F en demandant 100 F à chacun de leur sympathisants ; il leur envoie 200 F pour donner la mesure de leur appel de fonds. Godin leur demande de faire à nouveau appel à lui dans le cas où la somme qu'il envoie ne leur paraît pas suffisante. Godin explique à ses correspondants que les ouvriers des centres manufacturiers de l'Aisne s'occupent en ce moment de « la vie à bon marché », que des ouvriers de son usine sont venus le trouver pour les aider à la création d'un magasin d'approvisionnement financé par eux-mêmes ; Godin pense que l'idée a peu de chances d'aboutir dans le régime de défiance actuel, mais demande des conseils pour la fondation d'une telle société.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 4 février 1854
Godin répond à la demande de Victor Considerant de lui communiquer ses réflexions sur les conditions à faire au capital dans le projet de colonisation du Texas. Godin prévient Considerant que cette entreprise ne doit pas être lucrative, car il faudrait réduire les hommes à l'esclavage « et il y a trop d'esclaves en Amérique ». Godin explique que le capital ne doit pas se dresser en face du travail, qu'il ne s'agit pas de créer au Texas une nouvelle Irlande et que le capital ne sera pas productif sans le concours de bras vigoureux et d'intelligences actives. Godin recommande que le siège de l'administration de la société soit au sein de la colonie pour qu'elle puisse apprécier les véritables besoins et de faciliter la possibilité pour les colons de devenirs actionnaires de la société. La conséquence de ces principes, poursuit-il, est l'association dans l'exploitation de toutes les industries, la colonisation par le travail libre. Il lui paraît prudent d'accepter au départ les entreprises individuelles comme les exploitations communes et de compter sur des mains vigoureuses qu'on ne trouvera pas en suffisance chez les phalanstériens. Godin présente une analyse des revenus possibles des terres de la colonie et de l'intérêt pour elle de vendre des terres. Il imagine que le salaire ouvre droit à une participation aux bénéfices de la société. Godin joint à son courrier une étude de constitution de la société rédigée en articles. Il revient à la fin de la lettre à la question des manifestations occultes dont il a entretenu Considerant à plusieurs reprises : « Me voilà donc mon ami revenu auprès de vous aux choses de ce monde matériel. Je leur souhaite un meilleur succès que celles qui ont fait l'objet des lettres que je vous ai écrites dernièrement et dont je ne peux m'empêcher de rire en pensant à l'obstination que j'ai apporté à vous constituer dans ma pensée l'agent promoteur des manipulations dont j'ai été le témoin et l'objet malgré vos propres dénégations. » Il évoque l'opinion de Considerant sur l'objectivation du subjectif, et lui demande s'il a lu la brochure Comment l'esprit vient aux tables, qui explique tous les faits : « S'il est dans le vrai, il me semble que tout se renferme dans les lois du mouvement instinctif dont Fourier parle et que je ne connais pas. ». La copie de la lettre est suivie par la copie des 32 articles de constitution de la Société de colonisation du Texas, au capital de cinq millions divisé en mille actions de cinq mille francs.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Emmanuel Épaulard, 9 août 1882
Moret répond à Épaulard à la place de Godin au sujet de son compte d'épargne dans l'Association du Familistère. Elle confirme les courriers de Godin du 25 janvier 1881 et de février 1881, et cite ce dernier. Elle évoque plusieurs personnes connues de son correspondant qui sont soit restées au Familistère, soit ont quitté Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pottier-André, 21 octobre 1846
Godin adresse une facture de 622 F correspondant à une expédition de marchandises la veille, et souhaite recouvrer 268,50 F en paiement de livraisons antérieures. Godin explique à Pottier-André qu'il a entendu dire qu'on renvoyait des ouvriers de l'arsenal de La Fère et demande à qui s'adresser pour embaucher 5 à 6 ouvriers ajusteurs au montage de cuisinières. Il attire l'attention de Pottier-André sur les pièces d'une des cuisinières expédiées la veille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 10 décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Oudin-Leclère a suggéré que Jean-Baptiste André Godin attende l'issue de son procès avant de faire usage de son dernier brevet contre monsieur Degon, mais Godin pense que ses droits d'invention ne sont pas contestables et veut une condamnation de Degon ; il indique qu'il va enlever ses poêles du greffe du tribunal et les faire déposer à l'auberge du Soleil d'Or chez Savigny à Guise si l'expertise ne peut avoir lieu chez lui. Godin demande conseil à Oudin-Leclère sur une autre affaire l'opposant à Degon : Godin explique que Degon cherche depuis deux ans à embaucher des ouvriers de la manufacture Godin-Lemaire et qu'il vient d'employer deux d'entre eux, dont l'un doit 80 F à Godin et laisse du travail inachevé ; ni l'un ni l'autre n'ont l'acquit de leur engagement sur leur livret ; Godin pense faire comparaître Degon devant la justice de paix de Guise ; en post-scriptum, Godin signale que le commissaire de police de Guise s'est présenté avec l'ouvrier débiteur envers Godin, parti chez Degon il y a deux jours, pour reprendre son ouvrage chez Godin et acquitter sa dette.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lucq, 30 mars 1847
Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin informe Lucq qu'il va manquer de fonte, que 20 ouvriers risquent de se trouver sans travail et demande qu'une voiture chargée de fonte des Hauts-fourneaux du Nord lui soit envoyée à la fin de la semaine si le bateau qui devait en livrer n'est pas parti.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Godin, vers le 13 novembre 1847
Jean-Baptiste André Godin s'engage auprès de son père à fondre avec soin des modèles d'après ses brevets de 1840 et 1844 – trois modèles de poêles et trois modèles de cuisinières –, mais ne veut rien divulguer de son brevet de 1846. Il évoque l'exportation de son industrie en Belgique, et deux ouvriers mouleurs tombés malades il y a huit jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Adolphe Sabran, 2 avril 1848
Godin demande à Adolphe Sabran de faire savoir aux ouvriers de Bernot qu'il viendra leur présenter le programme arrêté par la commission des travailleurs de Guise en vue des élections législatives, et d'avertir également les habitants des communes voisines où il prévoit de se rendre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Audubert frères et Cie, 25 juillet 1849
Godin informe Audubert frères et Cie que la fabrication des pièces commandées est en retard. Il leur explique que deux mouleurs sont actuellement occupés à leur fabrication et qu'il espère leur livrer à la fin de la semaine tout ou partie de la commande. Il précise que le travail serait fini si les ouvriers n'avaient pas perdu de temps et qu'Audubert frères recevront le lendemain « 15 à 20 supports et autant de chapeaux ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs les gérants de La Démocratie pacifique, [12 janvier 1844]
À propos de l'abonnement à La Démocratie pacifique de Godin et de monsieur Lhermitte. Sur les conditions d'existence des tisserands et des ouvriers du bois de la région du Nouvion-en-Thiérache (Aisne).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Colnion, 18 octobre [1845]
Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : l'épuisement de la fonte des Hauts-fourneaux du Nord et le retard de la livraison de la fonte n° 2 de Châtelineau en Belgique risquent de faire chômer douze ouvriers : Godin demande à monsieur Lucq de demander à monsieur Verdavainne s'il n'a pas de fonte n° 1 en magasin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Briard, 23 octobre [1845]
Sur le retard d'une livraison de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire : la fabrication est ralentie, car deux ouvriers sont malades.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dirson, 13 novembre [1845]
État du compte de monsieur Dirson. Offre d'embauche d'un ouvrier serrurier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 21 [février 1846]
Godin confie à Lhermitte, qui se rend à Paris, sa lettre et ses notes sur les conditions d'existence des ouvriers de la région, comme demandé dans la « Petite correspondance » de La Démocratie pacifique. Il envoie 33 F pour le renouvellement de son abonnement à La Démocratie pacifique et de La Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 juin [1846]
Rappelle la demande d'autorisation d'installation d'une fonderie à Guise (Aisne) en date du 16 mai 1846 et sollicite que soit défini l'alignement des nouvelles constructions à édifier le long de la route du faubourg de Landrecies. Godin souligne l'urgence de sa demande pour éviter de mettre des ouvriers au chômage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur l'ingénieur des ponts et chaussées, 2 août [1846]
Sur l'alignement des constructions de la nouvelle fonderie de Guise sur la route royale de Landrecies à Guise : Godin informe l'ingénieur des ponts et chaussée qu'il a remis à monsieur Lecerf les états de la concession qui lui est faite pour réaliser l'alignement des constructions ; Godin exprime sa satisfaction de constater qu'il n'aura pas à mettre à nouveau au chômage les ouvriers employés aux constructions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Briard, 2 août 1846
À propos de poutres employées dans une construction : Godin demande une réduction du prix de certaines poutres qui sont différentes de celles qu'il pensait employer. Godin ajoute qu'il a envoyé par mégarde un ouvrier auprès de Briard et lui demande de le renvoyer s'il n'a pas de travail pour lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le préfet de l'Aisne, 22 août 1846
Sur l'alignement des constructions de la nouvelle fonderie Godin-Lemaire édifiée à Guise : Godin explique qu'il a présenté un état de concession des terrains à acquérir pour alignement à l'ingénieur de Saint-Quentin qu'il a vu à plusieurs reprises, que celui-ci promettait à la fin de juillet que l'arrêté d'autorisation n'en tarderait pas et qu'il s'étonne des difficultés que lui a causé monsieur Lecerf conducteur des ponts et chaussées ; il demande au préfet les motifs qui retardent l'autorisation et empêchent la reprise des constructions ; il explique qu'il a été menacé d'un procès s'il faisait construire à moins de deux mètres de la route , qu'il a en conséquence suspendu les travaux, mais que le préjudice qu'il subit est considérable ; il signale que 40 ouvriers devaient être employés aux constructions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 mars 1854
Godin espère qu'Émile va cette fois tenir sa promesse de se consacrer aux études, qu'il va rattraper le temps perdu pour éviter de redoubler la classe de seconde. Godin évoque l'entrée d'Émile dans les ateliers et sa capacité à diriger des ouvriers. Godin estime que l'acquisition des connaissances nécessaires repose sur la seule volonté d'Émile. Dans le post-scriptum, Godin demande à Émile de lui envoyer ses bulletins scolaires chaque semaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 septembre 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin communique à Brullé un modèle d'écritures comptables. Il lui annonce qu'il a réussi à persuader des ouvriers de ses ateliers Guise à aller travailler à Forest en voyageant à leurs frais, ce que l'arrivée du chemin de fer à Guise facilitera, en espérant qu'ainsi Brullé devra engager moins d'apprentis de Bruxelles à des conditions onéreuses. Sur les intérêts dus par Cador pour une somme de 4 000 F qu'il a empruntée. Godin signale à Brullé qu'il quitte Guise pendant quelques jours, transmet ses civilités à madame Brullé et demande l'état des cuisinières et cheminées qui se trouvent en magasin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 septembre 1855
Godin annonce que Gordien, mouleur à l'usine de Guise, partira le dimanche suivant pour Forest. Il lui demande de lui confier la réalisation l'un des deux modèles [de calorifères] et les châssis d'une cheminée. Il précise que Gordien sera payé au prix de Guise et qu'il voyage à ses frais. Il prévient que si même Margry ne réussit pas parfaitement le moulage, il faudra confier les deux modèles à Gordien. Godin prévoit d'envoyer d'autres mouleurs pour mouler tous les jours pour doubler la production. Il remet à Brullé les extraits de lettres évoquées dans un mémoire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 5 mars 1856
Godin envoie à Alexandre Brullé des dessins [lithographies] de cheminées et promet de lui expédier prochainement les modèles de fonderie correspondants. Godin explique à Brullé qu'il est toujours souffrant et demande à Brullé de renvoyer à Guise les ouvriers Margry et de Gordien, dont il a besoin pour fabriquer les 12 000 appareils qu'il faut faire avant l'hiver prochain. Il souhaite que Brullé organise la production à Forest pour faire les plus fortes fusions possible avec le personnel qu'il lui reste, par souci d'économie. Il lui demande enfin d'établir l'inventaire de l'usine de Forest au cours du mois de mars.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 25 octobre 1856
Godin juge que les terrains que Brullé lui conseille d'acheter à Bruxelles sont très chers par comparaison avec les trois hectares qu'il vient d'acheter 18 000 F aux Hospices de Guise autour de son usine. Il signale à Brullé qu'il est déjà passé près du pont de Laeken et qu'on lui a alors signalé que la chaussée était inondée lors de fortes inondations. Toutefois Godin reconnaît que la largeur du terrain permettrait des constructions suffisantes. Godin ne veut pas transférer les ateliers dans la précipitation, car il faudrait encore construire un magasin à Bruxelles ou en faire un en planches à Forest pour entreposer les marchandises : « Il faut cette fois pour fonder un établissement de toutes pièces se donner le temps de la réflexion pour bien faire les choses et être nanti de tous les renseignements possibles. » Godin souhaite pouvoir choisir entre plusieurs sites et comparer les prétentions des vendeurs. Il confirme à Brullé que les terrains entre la chaussée et la fabrique Konig ne sont pas à vendre. Godin signale à Brullé que la Société de Hourpes lui fait toujours espérer de la fonte. Godin attire l'attention de Brullé sur la nécessité de créer le nouvel établissement à proximité des populations ouvrières. Il signale enfin à Brullé qu'il accorde 80 F à Van Elewick pour participation à ses frais de déménagement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 mai 1857
Godin précise à Brullé que Lefèvre lui a demandé comme une faveur d'aller à Forest, qu'en conséquence il n'a pas à tenir compte de ce qu'il gagnait à Guise (49 centimes de l'heure), et qu'il travaillera aux conditions faites aux autres ouvriers. Godin ne veut pas que les ouvriers français jouissent sans nécessité de privilèges qui les feraient jalouser par les ouvriers belges. Godin souhaite disposer d'un tableau des prix payés aux ouvriers de Forest. Sur la fondation d'un nouvel établissement à Bruxelles : Godin juge que le terrain d'Allard est le plus intéressant et il voudrait s'assurer la possibilité de l'acquérir ; il demande à Brullé de lui dire ce qu'il espère du prince Latour et Taxis ; il explique à Brullé qu'il faut renoncer aux terrains de monsieur Bourguignon et des Anglais, et que les recherches de terrain faites par Cantagrel au cadastre donneront peut-être des résultats. Godin confirme à Brullé que Bocquet est parti en voyage, qu'il rentrera dans 8 jours et ne pourra être à Bruxelles que dans 15 jours. Sur l'utilité des voyages en Belgique au printemps : Tellier l'assure que davantage d'affaires seraient faites à l'occasion d'un voyage plus tardif. Il lui annonce qu'il lui envoie une cuisinière n° 20. Dans le post-scriptum, il signale à Brullé que Leborne de Charleroi a accusé réception de sa cuisinière et demande qu'on y change un robinet, et il lui conseille de profiter du beau temps pour faire sécher le sable de fonderie.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 11 mars 1859
Godin annonce à Brullé qu'il compte utiliser les services de François Georges pour une tournée dans le Nord. Il prie Brullé de demander à Georges de venir à Guise dans la huitaine, pour qu'il lui donne les instructions nécessaires et son itinéraire. Godin signale à Brullé que Gordien est arrivé à Guise et qu'il travaille à l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 12 mars 1859
Godin répond à Brullé qui lui demande si, Gordien étant revenu à Guise, il peut lui envoyer un autre ouvrier pour le remplacer. Godin propose à Brullé de détacher à l'usine de Laeken un des deux surveillants de la fonderie de Guise, nommé Blondel.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 mai 1858
Godin remet à Brullé une note présentant les sommes à payer aux femmes des ouvriers qui y sont mentionnés, d'un montant total de 89 F. Il informe Brullé que son fils Émile est en bonne santé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 2 juillet 1859
Godin informe Brullé qu'il a substitué le bois d'orme au bois de chêne pour la confection des châssis de moulage de l'usine de Guise, car il est plus économique et fait un meilleur usage. Il demande à Brullé de se renseigner si on abat des ormes dans la région de Bruxelles pour réaliser les châssis de l'usine de Laeken. Il demande à Brullé de remettre 60 F au père de Medaets à la demande du fils de ce dernier. Dans le post-scriptum, Godin avertit Brullé qu'Hennequin a accepté d'aller à Laeken pour mouler les modèles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 juillet 1859
Sur la rémunération de l'ouvrier Hennequin. Godin informe Brullé que Hennequin était payé 35 centimes l'heure à Guise mais qu'il mérite d'être payé 37 centimes l'heure. Il ajoute que 35 F ont été avancés à Hennequin, qui lui seront retenus sur sa paye, mais que le coût de son voyage jusque Bruxelles en voiture et en chemin de fer et de deux journées de travail pour l'aller et le retour lui est dû. Godin demande à Brullé si l'épidémie prend un caractère inquiétant.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 18 juillet 1859
Brullé envoie à Godin quatre traites sur Paris d'une valeur totale de 2 000 F destinées à Brullé. Il annonce à Godin que l'inspection du garde-mines a eu lieu le matin même et que ce dernier a paru étonné que le générateur ne marche pas encore. Dolot informe Godin qu'il a reçu une réponse de Trystram et Crujeot et qu'il en a communiqué un extrait au batelier Decoster ; il donne copie à Godin des renseignements fournis par Trystram et Crujeot sur la fourniture de bois de construction et sur la fonte de Cleveland qui devrait compléter l'expédition. Dolot demande à Godin s'il a donné des instructions pour une scie circulaire. Il indique qu'il a reçu des réponses pour les fermes des bâtiments mais qu'elles ne contiennent pas de dessin, aussi Dolot pense-t-il que Godin trouvera mieux à Paris. Dans la marge du folio, Dolot annonce à Godin que le père de Guerdoux a été trouvé asphyxié hier au coin d'une borne et que Merriaux, l'un des mouleurs de l'usine de Guise, s'est noyé en prenant un bain après son repas.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Alexandre Brullé, 22 juillet 1859
Dolot communique à Brullé une note indiquant les retenues sur la quinzaine de plusieurs ouvriers de l'usine de Laeken à la date du 23 juillet 1859, d'un montant total de 84 F à payer par l'usine de Laeken à leurs ayants droit : Demesmaeker, Pierre Renard, Pierre Dewes, Vanmalderen et Moerenhout

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 août 1859
Godin communique à Alexandre Brullé la liste des retenues sur la quinzaine des ouvriers belges « de mes constructions », d'un montant total de 86 F, à payer par l'usine de Laeken : Pierre Renard, Joseph Hawelaerts, Jean-Baptiste Vanmalderen, Pierre Dewes et Jean-Baptiste Dewes.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 19 août 1859
Godin communique à Brullé la liste des ouvriers belges désirant faire remettre de l'argent de leur quinzaine à leur famille, pour un montant total de 75 F, dont il crédite l'usine de Laeken : Vanmalderen, Carcan, Hawelaerts, Pierre Renard.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 2 septembre 1859
Godin communique à Brullé la liste des ouvriers belges désirant faire remettre de l'argent de leur quinzaine à leur famille, pour un montant total de 52 F, dont il crédite l'usine de Laeken : Pierre Renard, Vanmalderen, Moerenhout, Vanmalder. Il indique à Brullé qu'il a demandé à monsieur Georges d'interrompre à Valenciennes sa tournée et de se diriger vers Bruxelles.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 septembre 1859
Godin accuse réception des albums et des renseignements envoyés par Brullé, qu'il confiera à Telliez dès son arrivée à Guise pour qu'il entreprenne son voyage. Godin indique à Brullé que monsieur Georges ne se trouve pas encore à Valenciennes et qu'ainsi il pourra recevoir les instructions de Brullé pour son voyage en Belgique. Il adresse à Brullé une note sur l'argent de la quinzaine des ouvriers Appelmans et Vanhaesendonck, d'un montant total de 32,35 F qu'ils pourront percevoir à Laeken. Godin rassure Brullé sur l'état de santé de Marie Moret.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 septembre 1859
Godin adresse à Brullé une note sur l'argent de la quinzaine des ouvriers belges dont Verbeken, Vancauwembergen et Vanderveld, d'un montant total de 109,70 F à payer par l'usine de Laeken.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 septembre 1859
Godin transmet à Brullé le compte de l'ouvrier Van den Eyde qui n'avait pas averti Midaets [Medaets] de sa volonté de se faire payer en Belgique la somme de 12 F.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 30 septembre 1859
Godin transmet à Brullé un tableau présentant des coûts de revient de fabrication. Il lui communique le détail des sommes à payer à Laeken pour le compte des ouvriers belges employés aux constructions à Guise, d'un montant total de 146 F dont l'usine de Laeken est créditée : Moulard, Debroux-Lambert, Moerenhout. Godin précise qu'il faut envoyer un bon sur la poste pour envoyer les 120 F de Moulard à Marie-Françoise Bodainghem épouse Moulard, ménagère à Céroux.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 octobre 1859
Godin avertit Brullé qu'une somme de 20 F n'a pas été réclamée à Laeken au nom de Debroux-Lambert ; il lui demande de joindre cette somme aux 55 F qu'il va recevoir et envoyer le tout par un mandat sur la poste à madame Moulard à Céroux, où habite également madame Debroux. Il lui demande également de payer 12 F au nom de Jean-Baptiste Machiels ; il crédite de 67 F l'usine de Laeken.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 30 novembre 1859
Dolot informe Godin qu'il a oublié de signalé dans sa lettre du 27 novembre 1859 que des retenues d'un montant total de 28 F sur la quinzaine des ouvriers belges Pierre Renard et Vanhaesendonck sont à payer à leurs ayants droit à Laeken.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 14 décembre 1859
Dolot informe Godin que l'ouvrier Pierre Renard a laissé en compte 10,11 F, à payer à Laeken à ses ayants droit. Il lui annonce qu'il est en train d'établir le compte de monsieur Georges.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 11 février 1860
Note d'un paiement à effectuer par l'usine de Belgique aux ayants droit de l'ouvrier Vanhaesendonck, retenue sur sa quinzaine du 4 février 1860.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 21 janvier 1860
Dolot communique à Godin une note sur les retenues des quinzaines de Moerenhout et Vanhaesendonck, d'un montant total de 15 F, à payer à Laeken à leurs ayants droit. À propos des voyageurs Telliez et Poirier : Dolot ne veut pas les laisser partir sans les « dessins » des appareils ; les dessins des cuisinières sont prêts à imprimer ; Dolot demande à Godin ses intentions pour l'impression du tarif et s'il ne souhaite pas cette année l'imprimer au dos de lithographies.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 22 janvier 1860
Dolot demande à Godin de bien vouloir faire passer 60 F par bon postal à la femme de l'ouvrier maçon belge Moulard, madame Marie-Françoise Bodainghem épouse Moulard à Céroux.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à Laeken, vers le 17 mars 1860
Note intitulée « Quinzaine du 17 mars 1860 », indiquant que la somme de 50,50 F est à payer sur le compte de Moulard et Strens à madame Moulard par un mandat postal.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 20 février 1860
Sur les comptes de l'usine de Laeken. Dolot informe Godin que monsieur Poirier partira de Paris le lendemain et que ce dernier envoie une commission pour 134 cuisinières placées auprès de monsieur Séguin. Dolot donne copie des renseignements communiqués par Poirier sur un monsieur Jacob, homme d'affaires, résidant au 47, rue de Paris à Belleville, dont la réputation semble bonne.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 1er avril 1860
Godin avertit Brullé qu'il crédite le compte de l'usine de Belgique de 105,80 F, somme à verser aux ayants droit de l'ouvrier Vanhaesendonck et à la femme de l'ouvrier Moulard. Le post-scriptum est relatif à l'expédition de meules de 2 mètres de diamètre à l'usine de Laeken.
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