FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 250 résultats dans 19420 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Noirot qu'il va lui envoyer le travail [sur le Familistère] qu'il a demandé pour le colonel Favé avec une ou deux photographies. Il lui indique que l'envoi de photographies est onéreux par la poste et qu'il faudrait en limiter la distribution ; il annonce qu'il va en faire faire prochainement une nouvelle représentant le Familistère dans un état plus avancé, ainsi qu'un panorama de la vallée de l'Oise depuis la plateforme du pavillon central. Godin voudrait obtenir les lettres qui ont été écrites au Petit Journal contre lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 24 janvier 1865
Sur la liquidation de la fonderie de Barthélemy Godin. Jean-Baptiste André Godin rappelle à son frère que son intention de liquider son entreprise remonte à plusieurs années et lui fait observer qu'il pourrait éviter de lui servir des phrases entortillées et des insultes pour lui demander de l'aide dans cette liquidation. Jean-Baptiste André Godin voudrait d'abord qu'il soit reconnu qu'il n'est pour rien dans la fondation de la fonderie de son frère, concurrente de la sienne, pas davantage que dans sa ruine, et qu'il a même renoncé à le poursuivre pour contrefaçon et surmoulage. Godin veut bien étudier les propositions de son frère sur le rachat de marchandises et de matériel. Il l'avertit toutefois qu'il ne fera que le strict nécessaire si son frère continue à penser, comme il l'a exprimé dans sa lettre du 19 janvier, qu'il est cause de sa ruine, car il vaut avant tout sauvegarder les intérêts de la population du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 23 janvier 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à la sollicitation de son frère, qui lui demande s'il veut racheter des marchandises et des matières premières de sa fonderie : il veut bien reprendre les matières premières et vendre à son profit les marchandises fabriquées. Il lui signale qu'il n'a pas répondu à sa précédente lettre car il ne le devait pas : « Il est des cas dans la vie où les explications sont inutiles. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 18 janvier 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à une lettre recommandée de son frère lui reprochant que ses ouvriers partent travailler à Guise. Godin lui fait observer que depuis longtemps des ouvriers de Guise sont partis chez lui à Étreux, mais que des salaires plus élevés à Guise les attirent et que la solution est d'élever les salaires à Étreux. Il lui signale qu'une difficulté plus grande va surgir, c'est la baisse des prix des marchandises en raison de la concurrence. « Le passé rend l'avenir difficile » : Godin lui rappelle qu'il a cherché à l'associer à son entreprise mais que son frère a « préféré l'indépendance d'une triste concurrence ». Il ajoute que la menace d'une liquidation de sa fonderie par son frère ne le regarde pas. « Je ne professe le dédain pour personne, mais j'ai un certain mépris pour certains actes qui sans doute ont toujours été parfaitement justes à tes yeux. » Godin se refuse à lui donner des conseils ou à lui faire des propositions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 3 juillet 1864
Dans sa lettre de la veille, Versigny reproche à Godin d'avoir failli aux convenances. Godin en est peiné : d'après la lettre de Godin à Versigny du 5 juillet 1864, Versigny semble lui avoir annoncé qu'il ne s'occuperait plus de son procès en séparation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 18 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin a reçu d'Oudin-Leclère les conclusions nouvelles de ses adversaires. Il prie Favre de ne pas croire les odieux mensonges qu'elles renferment. Il l'informe que Versigny lui a annoncé l'envoi par l'avocat Hébert de nouvelles lettres de Marie Moret et de lui-même : Godin fait observer qu'aux dates mentionnées dans les conclusions, Marie Moret était à Guise et qu'en conséquence, il ne peut pas exister de correspondance entre eux. Godin voit dans cette infamie l'œuvre d'un homme d'affaires de Guise. Godin envoie à Favre quelques lettres échangées avec Esther Lemaire, oubliées par elle car mélangées aux lettres écrites par Émile Godin quand il était au collège : ces lettres (14 lettres de Godin et 13 lettres d'Esther Lemaire) montrent un Godin différent de celui auquel veulent faire croire ses adversaires ; Godin regrette de ne plus avoir le reste de sa correspondance avec elle. Dans le post-scriptum, Godin signale qu'il détient les chansons et placards qui ont préludé au procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Oudin-Leclère qu'il a été demander à la femme de Telliez les raisons de l'absence depuis deux mois de son mari, voyageur de commerce de la maison Godin-Lemaire, et que celle-ci lui a répondu qu'il faisait construire une maison et qu'il voulait quitter Guise. Godin a préféré se passer des services de Telliez. Il envoie à Oudin-Leclère deux lettres de Telliez avec une sommation et une citation, qu'il soumet à l'appréciation de son avoué.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. À l'approche de l'audience du procès, Godin explique à Favre avoir reconstitué des faits supposés de violence de sa part envers sa femme grâce à la mémoire de son fils et celle de Marie Moret. Il commence par protester qu'il n'a jamais été brutal envers quiconque, que ce soit dans sa vie d'ouvrier ou dans celle de chef d'industrie depuis l'âge de 22 ans dans ses relations avec plus de 3 000 ouvriers. Le fait de décembre 1860 : Esther Lemaire aurait subi des violences après s'être introduite par le niveau supérieur dans l'appartement du Familistère dont elle avait la clé, où Godin passait la nuit de temps en temps, mais pourquoi à la suite de cela, se demande Godin, elle y aurait passé la nuit. La scène d'avril 1861, à l'occasion d'une visite de Marie Moret à Émile Godin, alitée depuis 8 jours : Esther Lemaire, en froid avec la famille Moret, apostropha Marie Moret en la traitant de grande aventurière et de coureuse d'aventures ; Godin dut s'interposer entre sa femme et Marie Moret. La scène de la lampe de juillet 1863, à l'occasion d'une visite de madame Telliez et de madame Lemaire, belle-sœur d'Esther : Émile empêche Esther Lemaire d'emporter une lampe hors de la salle à manger où il soupe et Godin prête main-forte à son fils ; Esther Lemaire se précipite sur Godin et crie en présence de madame Telliez et de sa belle-sœur. La scène du portrait d'août 1863, que Godin a déjà racontée : Esther Lemaire crie jusqu'à ce que Godin ouvre une porte pour que les domestiques l'entendent. Godin considère que dans ces occasions, c'est lui qui a été victime de violences de la part de sa femme. Godin communique à Favre le plan de l'appartement du Familistère dont il a depuis loué tout l'étage supérieur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'une prétention vexatoire formulée par l'avoué de madame Lemaire a donné lieu à un référé devant le tribunal de Vervins. Godin raconte qu'à l'occasion de l'inventaire des meubles de Godin dans son appartement du Familistère, Delabarre, mandataire de madame Lemaire, aurait souhaité accéder à l'appartement de Marie Moret pour procéder à l'inventaire de ses meubles, et qu'il s'y est opposé. Godin explique que Marie Moret exerce une surveillance active sur la santé et l'éducation de cent enfants et qu'elle l'aide dans ses travaux philosophiques et littéraires, qu'elle perçoit pour cela une rémunération de 1 500 F par an et pourvoit ainsi à ses besoins en livres et en mobilier qui sont sa propriété. Godin indique que les livres et ouvrages de la maison de l'usine s'y trouvent toujours, sauf ceux qu'a emportés Esther Lemaire. Dans le post-scriptum, Godin ajoute que Marie Moret paie un loyer comme toutes les personnes habitant au Familistère.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 25 décembre 1863
Émile Godin envoie à son père une lettre qui lui « prouvera que l'homme qui l'a écrite est un peu trop lourd ». Il lui donne des nouvelles de la santé de son grand-père.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 25 décembre 1863
Émile Godin envoie à son père une lettre d'injures reçue par « son cousin Moret » et provenant de Paris. Il évoque la santé de son grand-père et transmet ses civilités au couple Cantagrel.

Mots-clés : , ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin joint à son courrier la version des faits d'Esther Lemaire sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il invite son correspondant à faire part de ses appréciations à Victor Versigny. Godin lui fait part des rumeurs de connivence entre sa femme et son diffamateur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Leborne, 14 avril 1863
Godin informe Leborne que le bateau de coke de Monceau-Fontaine est arrivé avec son chargement couvert mais que le coke était trempé alors qu'un bateau arrivé du bassin de Mons était chargé d'un coke très sec. Godin annonce à Leborne qu'il refuse de décharger le coke jusqu'à ce que la société de charbonnage ait envoyé un représentant pour constater le fait et lui accorder l'indemnité qui lui est due. Il lui signale dans le post-scriptum qu'il a écrit à monsieur Bivort.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Clément Joseph Bivort, 14 avril 1863
Godin fait part à Bivort de difficultés sur la réception d'un bateau chargé de coke : Godin avait demandé à Leborne que le coke soit sec ; le coke a été chargé dans un bateau couvert, mais il était trempé à l'arrivée ; Godin conclut à un arrosage du minerai avant chargement. Godin refuse de prendre livraison du coke avant qu'il ne soit tenu compte du coût supplémentaire du fret et du poids de l'eau contenue dans le coke. Il compare l'expédition de Bivort avec un bateau de coke sec arrivé du bassin de Mons et transporté par chemin de fer jusqu'à Hautmont.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le directeur général des Postes, 31 mars 1863
Godin explique au directeur général des postes qu'il envoie 20 000 circulaires, tarifs, albums et lithographies à ses clients chaque année, et qu'un certain nombre n'arrivent pas à destination. Il lui signale le cas du détournement d'un album par un facteur de Brionne (Eure), Gustave Mabon. Godin demande à ce que le facteur soit réprimandé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et Cie, 31 janvier 1863
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. À propos d'une livraison de fonte par bateau. Godin se plaint du mauvais vouloir du batelier Grave qui, une fois remise sa lettre de voiture, a refusé de décharger à 500 mètres du quai habituel sans contrepartie financière. Godin explique à Cambier et Cie qu'il a dû lui faire sommation par huissier. Godin recommande à Cambier et Cie d'indiquer désormais le rivage de Longchamps sur la lettre de voiture des bateliers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et Cie, 20 novembre 1862
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Cambier et Cie que la fonte qu'il a expédiée n'est pas de la qualité souhaitée et lui suggère que sa présence serait nécessaire pour régler l'affaire. Le post-scriptum signale l'arrêt du déchargement du bateau en attendant la réponse de Cambier et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Parmentier, 14 novembre 1862
Sur la route n° 55 de Jonqueuse à Étreux. Godin accepte volontiers le choix de Parmentier en tant qu'expert désigné d'office et lui communique ses observations. Godin fait transporter des marchandises sur un tronçon de la ligne n° 55 ; il a contracté un bail annuel de 250 F avec Brunel pour la location d'un port placé sur le chemin, où les déchargements sont plus économiques qu'au port de Longchamps ; l'administration prétend qu'il a fait des dégâts considérables au chemin en 1861 et 1862 alors que les seuls travaux d'entretien ont été faits par lui ; il renonce depuis à emprunter le chemin et fait décharger ses bateaux au port de Longchamps, aussi la question ne porte que sur le passé ; Godin conteste qu'il ait dégradé la route qui n'est achevée que pour la moitié du trajet ; il a proposé néanmoins une indemnité à l'administration de 200 F correspondant au déchargement de 20 bateaux par an à Longchamps chez Macaigne au prix de 10 F par bateau, indemnité que l'administration juge insuffisante malgré l'inachèvement de la route. Godin communique à Parmentier un état annuel de ses transports en précisant que 2 198 tonnes transitent par le chemin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, octobre 1862
Godin explique à Poirier que ses prétentions ne sont pas justifiées. Godin fixe les conditions de voyage dans l'hypothèse où Poirier voudrait continuer après la fin du mois. Godin ne veut pas voir se créer des positions privilégiées dans l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 18 octobre 1862
De retour de Londres, Godin répond à la lettre de Poirier du 16 octobre. Il lui fait remarquer que ses lettres des 28 mai et 31 mai 1862 ne laissaient pas de doute sur les questions qu'il soulève. Il lui confirme que sa position à l'usine est inchangée, mais qu'il doit augmenter le nombre de ses voyageurs. Il lui rappelle qu'il ne l'a pas laissé inoccupé et ne le laissera pas inoccupé, mais Poirier a eu le tort de penser que telle contrée lui était réservée. Godin lui rappelle qu'il lui a accordé et maintenu la ville de Paris, qu'il n'a rien changé aux conditions de ses voyages, que l'année a été moins heureuse qu'espéré, mais que sa position est plus acceptable que celle de bien d'autres. Godin lui explique qu'il ne veut pas voir se manifester des rivalités entre les personnes chargées de ses intérêts et qu'il regrette sa prévention à l'égard de Darras. Godin souhaite que Poirier éclaircisse ce qu'il veut dire par le besoin d'être fixé sur ce qu'il doit faire avant la fin du mois, car il n'a rien d'autre à lui offrir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lacarole, 2 septembre 1862
Godin explique à Lacarole qu'il avait envoyé quatre fourneaux à de La Vigerie, pensant qu'il pouvait avoir confiance en celui-ci, mais des renseignements obtenus depuis lui montrent qu'il a été dupé. Il demande à Lacarole s'il peut recouvrir le montant de la valeur des appareils ou récupérer la marchandise. La liste des appareils et de leur valeur d'un montant total de 126,65 F figure sous la signature.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 19 décembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin explique à Pinart et Cie qu'au moment où la fonte que celui-ci doit reprendre va être chargée, il a examiné la fonte déchargée du bateau Union des deux frères, qui s'est avérée à nouveau de qualités diverses, et va être l'objet d'un nouveau litige entre eux. Godin confirme à Pinart et Cie que la mauvaise fonte aurait dû être triée avant son chargement et lui demande de la reprendre ou de lui proposer un prix conforme à sa qualité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Désiré Mariolle-Pinguet, 3 novembre 1861
Godin déplore que l'installation de la machine par Mariolle-Pinguet ne soit pas achevée. Il lui envoie son employé Potel pour s'entendre avec lui sur ce qu'il convient de faire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ludot frères, 24 octobre 1861
À propos de marchandises Godin-Lemaire exposées par Ludot frères. Godin demande à Ludot frères de reconsidérer leur volonté de retourner les appareils parce qu'il ne leur consent pas une remise de prix. Godin évoque la concurrence des produits de Beuret [Beuret, Godard- Desmaret et Cie à Sougland (Aisne)], les premiers à être entrés à Châlons, et la difficulté des produits Godin-Lemaire à s'imposer dans cette ville, qui sur ce plan fait exception en France. Il leur fait valoir que ses marchandises sont dans l'ensemble d'un prix plus intéressant que ceux de la concurrence.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Désiré Mariolle-Pinguet, vers le 23 octobre 1861
Godin menace Mariolle-Pinguet de poursuites si le montage du monte-charge d'une halle de fonderie tarde encore, alors que son monteur est reparti à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Lemaître, 8 juillet 1861
À propos d'un litige concernant une livraison de coke. Lemaître, agent des charbonnages de l'Agrappe réclame le versement de frais, demande que Godin juge absolument déplacée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dubrulle-Chevalier, 5 juillet 1861
Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin a reçu la lettre de Dubrulle-Chevalier du 3 juillet 1861, qui lui annonce l'expédition d'appareils d'éclairage au gaz pour son usine. Godin avertit Dubrulle-Chevallier qu'il refuse d'accepter la marchandise faute d'accord préalable entre eux. Godin rappelle à Dubrulle-Chevalier que celui-ci avait promis l'envoi de spécimens et il l'informe qu'il fait exécuter ailleurs des modèles pour ces appareils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 6 juin 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur le litige opposant Godin et Pinart et Cie relatif à un stock de fonte de mauvaise qualité entreposé dans l'usine de Guise et dont Godin veut se débarrasser. Godin indique que la fonte arrivée par le bateau Le Train de plaisir était de meilleure qualité et lui avait permis de travailler, mais que la fonte de l'autre bateau était de qualité insuffisante et qu'il a fallu trier les lingots pour en utiliser une partie. Il évalue à 426 tonneaux la quantité de fonte inutilisable entreposée à l'usine de Guise, que Pinart et Cie doivent reprendre. Il ajoute que les deux derniers bateaux contenaient une fonte de meilleure qualité, mais qu'il craint de manquer de fonte à l'approche du chômage des canaux. Il rappelle à Pinart et Cie les termes de leur marché et leur indique qu'ils vont être obligés de lui en expédier par chemin de fer, sauf à affréter immédiatement deux bateaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Royaux et Beghin, 27 mars 1861
Au sujet de l'expédition de pannes [tuiles]. Godin proteste qu'il avait accepté la livraison par bateau au prix indiqué par Royaux et Beghin et non à un autre prix.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 2 mars 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin doute que la fonte livrée par un second bateau diffère de la première, de mauvaise qualité. Il avertit Pinart et Cie que si l'essai qu'il va en faire n'est pas concluant, il nommera des experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 16 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accepte de trier la fonte reçue pour en faire l'emploi avant de recevoir celle que Pinart et Cie lui a promis d'envoyer en gare de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 13 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle à Pinart et Cie les termes de leur convention fixée le 17 octobre 1861 relative à la livraison de 2 000 tonnes de fonte n° 1, et ce qu'on entend par fonte n° 1. Il fait grief à Pinart et Cie de lui avoir livré une fonte dure à la lime tandis que ceux-ci protestent de sa bonne qualité. Godin le menace d'établir par des moyens légaux la qualité de la fonte et de leur intenter un procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard Dewailly, 11 février 1861
Godin se plaint d'erreurs successives d'expédition de bois dont il fait l'historique. Godin menace de plus prendre livraison de bois avec lesquels il ne pourrait occuper ses charpentiers et de se fournir ailleurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 15 décembre 1863
Godin transmet à Versigny une copie de son examen des faits présentés par Esther Lemaire revue par ses soins et l'informe qu'il a demandé à Oudin-Leclère de l'informer de la procédure du tribunal de Vervins. Il lui demande s'il est utile de lui fournir une note sur les préventions à son égard à Guise : « Comme précédent à la position exceptionnelle que je possède à Guise, j'ai eu à souffrir dans l'opinion par suite des événements de 1848. Je me trouvais par hasard à Paris à la révolution de février qualifié de socialiste. Avec cela, vous pouvez comprendre le reste. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 13 décembre 1863
Godin communique à Oudin-Leclère copie d'un extrait d'une lettre que Versigny lui a écrite sur la conduite à tenir lors de la première audience de l'affaire de séparation avec Esther Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère de fournir à Versigny les renseignements qu'il demande sur la procédure. Il lui annonce qu'il lui enverra prochainement l'examen sommaire fait par Versigny des faits présentés par Esther Lemaire. Godin rappelle à Oudin-Leclère ses bons services pour le sauver d'un mauvais procès à Vervins et croit qu'il agira avec le même soin dans cette affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 décembre 1863
Godin demande à Cantagrel de lui retourner les originaux de la diffamation et la correspondance avec laquelle ils les ont comparés. Godin assure Cantagrel qu'il ne fait pas de doute que l'auteur de la diffamation est complice de sa femme, car elle s'attache à faire disparaître ce qui a rapport à lui. Il demande à Cantagrel d'aller voir monsieur et madame Brullé, car il n'a pas reçu de lettre de celui-ci.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 11 décembre 1863
Godin informe Versigny que son avoué ne lui a rien appris de nouveau, que sa femme demande une provision de 12 000 F et que lui-même propose 5 000 F. Godin explique à Versigny que son avoué lui a recommandé de différer les poursuites en diffamation contre celui qui en est l'origine, afin d'obtenir une preuve contre lui. Godin, qui ne pense pas obtenir de preuves valables, demande son avis à Versigny sur l'opportunité des poursuites. Il cite une note que Cantagrel lui a écrite de chez Versigny à propos d'une enquête.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 10 décembre 1863
Godin remet à Versigny une « note des dates » et la copie de fragments de manuscrits laissés par madame Godin avant de quitter la maison. Il l'informe qu'il verra son avoué le jour même, que sa femme est venue hier enlever ses effets et qu'il est question d'un inventaire de tout l'avoir mobilier.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 3 décembre 1863
Émile Godin donne à son père des informations sur les nouveaux événements survenus à Guise. Madame Vigerie a appris la veille au soir qu'une nouvelle chanson avait été affichée dans la nuit précédente. Fayon a montré à madame Vigerie un exemplaire qui avait été collé sur sa boutique. Madame Vigerie, qui n'a pu en prendre copie, dit qu'il n'est pas question de Godin, mais de toute la famille Moret. Madame Ville a dit à Fayon que 20 personnes chantaient la chanson chez Pierre. Émile Godin estime que la chanson doit avoir 7 couplets. A. Villot a reçu un placard par la poste, qu'il n'a pas voulu confier à Émile par peur d'envenimer les choses. Émile explique qu'il n'a pas voulu laisser emporter par madame Lemaire une glace se trouvant dans l'appartement de sa mère. Il l'informe qu'un vent très fort a causé des dégâts dans l'usine. Il regrette que la population guisarde mette tant d'acharnement à diffuser des insultes. Il ajoute des informations relatives à Laloux, Charles, Esther Lemaire, son grand-père. Dans le post-scriptum, il annonce à son père que madame Vigerie vient de lui donner un exemplaire de la chanson chantée la veille chez Pierre et qu'on dit que c'est madame Carlier qui a reçu la chanson par la poste et l'a diffusée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 novembre 1863
Godin remet à Oudin-Leclère les deux assignations que sa femme lui a fait délivrer et lui demande conseil. Il informe Oudin-Leclère que sa femme a déposé plainte pour adultère, mais qu'il n'en connaît pas les motifs. Il lui demande des renseignements sur ce point et de lui faire savoir quand l'affaire sera appelée au tribunal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Lemaire, 27 novembre 1863
Godin informe sa belle-mère que sa lettre à Esther n'a servi à rien selon Charles, aussi il ne lui a pas demandé de venir à Guise pour la raisonner : « Esther n'écoute plus que la voix de la haine et elle est sourde à tout sentiment venant de la cour ».

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 novembre 1863
Godin demande conseil à Oudin-Leclère sur ce qu'il doit faire à l'égard de la chanson diffamatoire qui semble liée au scandale fait par sa femme pour introduire une demande en séparation : « On a chanté cette chanson dans des cafés et on l'a fait copier publiquement sous la dictée des chanteurs. » Dans un long post-scriptum, il informe Oudin-Leclère : que sa femme avait fait appeler le brigadier de gendarmerie par son frère Lemaire dans la soirée du mercredi, jour de son scandale, pour dresser procès-verbal d'une tentative d'étranglement ; que le brigadier a mené au Familistère une enquête de sa propre initiative semble-t-il ; que le procureur impérial lui a dit qu'il ne pouvait être saisi de ces faits qu'à l'audience.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Charles Édouard Chenest, 11 juin 1863
Sur l'éclairage au gaz de la ville de Guise. Godin explique à Chenest qu'il considérait l'affaire du gaz comme une affaire enterrée, mais qu'il revient vers lui en raison de leurs bonnes relations et bien que la rumeur dit qu'il n'aurait pas tout dit sur la question quand il lui fit l'offre de lui abandonner l'éclairage de la ville. Il lui rapporte que la rumeur prétend que l'éclairage de la ville était pour lui une occasion de supprimer son gazomètre du faubourg et que la commission formée à l'hôtel de ville aurait été orientée en défaveur de la proposition des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : « J'ai donc dû me retirer en présence des secrètes difficultés qui ont surgi cette fois comme elles surgissent toutes les fois qu'il s'agit de quelque chose dans lequel (sic) j'ai une participation à prendre dans notre petite ville. » Godin assure Chenest qu'il peut avoir confiance en lui et que leurs intérêts ne sont pas opposés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin fait part à Véran Sabran de son soupçon que Vigerie ne soit la victime de la rivalité qui existe à son égard. Il lui exprime le plaisir qu'il aura de l'accueillir à Guise avec des amis, et leur faire voir les travaux des nouvelles constructions du Familistère, à la condition qu'ils se garde de rien écrire ou dire sans son autorisation « car je tiens au silence au par-dessus (sic) toute chose ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 février 1863
Godin relate à Oudin-Leclère que son fils vient d'être condamné à Guise à un an de prison et A. Vigerie à 3 jours de prison après s'être rendus au bal du lundi gras. Il voit dans l'événement un effet de la jalousie à son égard. Il explique que son fils s'est battu avec un jeune homme et le propriétaire de la salle du bal et que Vigerie s'en est mêlé. Godin demande à Oudin-Leclère s'il faut faire appel du jugement : « Sans doute s'incliner et s'exécuter, car les passions qui tirent les ficelles et restent derrière le rideau à Guise n'auraient-elles pas la puissance d'agir jusqu'au tribunal de Vervins. » Il précise que Vigerie se trouve actuellement à Bruxelles et il voudrait que son fils puisse l'y rejoindre. Il informe Oudin-Leclère qu'un ordre daté du 3 février les enjoint à se rendre en prison sous huit jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 août 1862
Godin remet à Oudin-Leclère une assignation au tribunal par un employé des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique qu'il s'était mis d'accord avec lui pour qu'il trouve un emploi ailleurs, mais qu'il va soutenir qu'il a été renvoyé sans motif et que par ce chantage il va tenter d'obtenir une somme. Il demande à Oudin-Leclère si l'affaire va se plaider le 12 août et s'il est nécessaire qu'il se rende à Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 1er mai 1862
Godin explique à Klein qu'il ne connaissait pas son adresse et il copie à la suite le texte de sa lettre du 23 janvier 1862, qui revient sur les circonstances de son départ précipité de Guise et le détournement d'une somme d'argent [le texte est en réalité différent de celui de la lettre du 23 janvier 1862]. Il menace de dénoncer le méfait à la police et à l'autorité militaire dont Klein relève, sauf si celui-ci rembourse rapidement la somme de 116,50 F.

Mots-clés : , ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 23 janvier 1862
Godin exprimer sa surprise d'apprendre comment Klein est parti précipitamment de Guise. Godin raconte que la veille, Klein est venu lui demander un certificat et lui a appris son départ dans la nuit, mais qu'il n'avait pas réglé son compte débiteur de 30 F et qu'il avait puisé 100 F dans la caisse dont il était responsable. Godin veut croire que Klein n'a pas restitué l'argent à son départ parce qu'il avait les idées troublées. Il lui demande de rembourser immédiatement la somme à réception de la lettre expédiée à son adresse que la gendarmerie lui a communiquée. Dans le cas contraire, Godin annonce qu'il le poursuivra devant les tribunaux et en rendra compte à l'autorité militaire dont dépend Klein.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 13 décembre 1861
Godin répond à Goffard que son idée d'approvisionnement à Reims ne l'intéresse pas. Il lui fait part de son regret que Goffard n'ait pas attendu le résultat de l'inventaire qui lui fut rendu la veille de son départ de Guise : 500 F de boissons ont été détournés de la consommation depuis le 1er septembre et il manque aussi des couvertures, draps et serviettes à la lingerie. En plus de cette faute grave de gestion, Godin signale à Goffard que son départ fait scandale, les créances arrivant de toutes parts. Godin conclut en indiquant que sa présence n'est plus désirée à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 5 décembre 1861
Godin répond à Goffard, économe du Familistère qui lui écrit du Familistère, sur les raisons qui le poussent à vouloir se séparer de lui. Godin lui reproche ses manques dans l'organisation de services, manques qu'il a dû pallier par le recrutement d'un comptable, que Goffard accuse à tort de calomnie. Il lui rappelle qu'il lui a proposé un emploi de voyageur de commerce. Il lui signale que des irrégularités, voire des malversations, ont été constatées avec les fournisseurs de marchandises. Godin propose à Goffard de cesser de s'occuper des écritures et de lui remettre la caisse, mais de continuer à s'occuper pendant un mois de veiller à la propreté générale et à l'approvisionnement du restaurant, le temps qu'il trouve un nouvel emploi. Godin l'assure qu'il ne veut pas mener d'enquête et que la question doit pouvoir se régler entre eux.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2