FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur R. Lemaire, 29 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin explique à Lemaire que les frais de logement et de chauffage sont à la charge du jardinier qui peut choisir un logement à sa convenance au Familistère, que ses appointements sont de 1 200 F par an et qu'il pourrait gagner 50 % des bénéfices de la culture potagère d'un hectare de terrain.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Affré Aîné, 30 mars 1863
Godin informe André Affre qu'il entrerait en concurrence avec ses autres voyageurs s'il lui demandait de placer ses produits dans le Midi de la France. Il souhaite toutefois d'attacher les services d'Affre pour profiter de son expérience. Il lui indique qu'il emploie ses voyageurs en leur accordant 3 % du montant net de leurs ventes jusqu'à 500 F et 1 % au-delà de ce montant, et qu'ils sont responsables sur leur provision de 10 % des pertes en cas de placement chez un client non solvable.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, octobre 1862
Godin explique à Poirier que ses prétentions ne sont pas justifiées. Godin fixe les conditions de voyage dans l'hypothèse où Poirier voudrait continuer après la fin du mois. Godin ne veut pas voir se créer des positions privilégiées dans l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 18 octobre 1862
De retour de Londres, Godin répond à la lettre de Poirier du 16 octobre. Il lui fait remarquer que ses lettres des 28 mai et 31 mai 1862 ne laissaient pas de doute sur les questions qu'il soulève. Il lui confirme que sa position à l'usine est inchangée, mais qu'il doit augmenter le nombre de ses voyageurs. Il lui rappelle qu'il ne l'a pas laissé inoccupé et ne le laissera pas inoccupé, mais Poirier a eu le tort de penser que telle contrée lui était réservée. Godin lui rappelle qu'il lui a accordé et maintenu la ville de Paris, qu'il n'a rien changé aux conditions de ses voyages, que l'année a été moins heureuse qu'espéré, mais que sa position est plus acceptable que celle de bien d'autres. Godin lui explique qu'il ne veut pas voir se manifester des rivalités entre les personnes chargées de ses intérêts et qu'il regrette sa prévention à l'égard de Darras. Godin souhaite que Poirier éclaircisse ce qu'il veut dire par le besoin d'être fixé sur ce qu'il doit faire avant la fin du mois, car il n'a rien d'autre à lui offrir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 11 janvier 1862
Godin demande à Poirier de trouver un et même deux remplaçants au ciseleur qui regrette d'être venu travailler en usine après quelques jours d'essai. Dans le post-scriptum, il indique que Beaudeloche est à Guise « sans savoir si c'est pour de bon ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Stevens, 17 août 1861
Godin informe Stevens qu'il lui accorde l'emploi de jardinier qu'il a sollicité, aux appointements de 100 F par mois comme il le désirait dans sa lettre du 29 juillet 1861. Il précise que Stevens devra faire les frais de son logement et de sa nourriture dans les dépendances de l'usine. Il précise également que le jardinier ne tirera pas profit personnellement de son travail, tout devant servir à l'amélioration de la condition de l'ouvrier.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 15 septembre 1863
Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : erreur de facturation ; recommande d'acheter un pèse-lettre pour éviter les défauts d'affranchissement récurrents ; envoi de lithographies ; demande l'envoi d'un livret des chemins de fer belges avec l'indication des distances entre Bruxelles et les différentes localités ; sur la technique de bronzage des objets et son coût ; préparation d'un envoi pour exposer à Laeken tous les modèles marbrés ; recommande de ne pas augmenter les heures de travail des ouvriers pour éviter d'éclairer les ateliers, et d'attendre octobre pour envisager de le faire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 9 mars 1861
À propos de « notre futur fermier » : Godin accepte qu'il loue pour 3, 6 ou 9 années avec faculté de résiliation au cours de l'hiver qui précède le terme de chaque période.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 mai 1857
Godin précise à Brullé que Lefèvre lui a demandé comme une faveur d'aller à Forest, qu'en conséquence il n'a pas à tenir compte de ce qu'il gagnait à Guise (49 centimes de l'heure), et qu'il travaillera aux conditions faites aux autres ouvriers. Godin ne veut pas que les ouvriers français jouissent sans nécessité de privilèges qui les feraient jalouser par les ouvriers belges. Godin souhaite disposer d'un tableau des prix payés aux ouvriers de Forest. Sur la fondation d'un nouvel établissement à Bruxelles : Godin juge que le terrain d'Allard est le plus intéressant et il voudrait s'assurer la possibilité de l'acquérir ; il demande à Brullé de lui dire ce qu'il espère du prince Latour et Taxis ; il explique à Brullé qu'il faut renoncer aux terrains de monsieur Bourguignon et des Anglais, et que les recherches de terrain faites par Cantagrel au cadastre donneront peut-être des résultats. Godin confirme à Brullé que Bocquet est parti en voyage, qu'il rentrera dans 8 jours et ne pourra être à Bruxelles que dans 15 jours. Sur l'utilité des voyages en Belgique au printemps : Tellier l'assure que davantage d'affaires seraient faites à l'occasion d'un voyage plus tardif. Il lui annonce qu'il lui envoie une cuisinière n° 20. Dans le post-scriptum, il signale à Brullé que Leborne de Charleroi a accusé réception de sa cuisinière et demande qu'on y change un robinet, et il lui conseille de profiter du beau temps pour faire sécher le sable de fonderie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 21 [février 1846]
Godin confie à Lhermitte, qui se rend à Paris, sa lettre et ses notes sur les conditions d'existence des ouvriers de la région, comme demandé dans la « Petite correspondance » de La Démocratie pacifique. Il envoie 33 F pour le renouvellement de son abonnement à La Démocratie pacifique et de La Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs les gérants de La Démocratie pacifique, [12 janvier 1844]
À propos de l'abonnement à La Démocratie pacifique de Godin et de monsieur Lhermitte. Sur les conditions d'existence des tisserands et des ouvriers du bois de la région du Nouvion-en-Thiérache (Aisne).

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 14 janvier 1881
À la demande de sa correspondante, Marie Moret explique en détail le fonctionnement de la nourricerie au sein du Familistère. Il est question de l'allaitement et du statut des femmes équivalent à celui des hommes dans l'Association. Moret confirme la bonne réception de plusieurs articles et espère que Madame Bristol a bien reçu l'édition du Devoir. Elle et Godin sont toujours sans nouvelle de Héléna Cooper, fille de madame Bristol ; Marie Moret regrette que la fille aînée de madame Bristol ne soit pas avec elle pour la seconder. Elle évoque enfin l'hiver neigeux ainsi que les souvenirs de messieurs Fabre, Pascaly et Barbary.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 21 février 1846
Godin confie à Lhermitte, qui se rend à Paris, sa lettre et ses notes sur les conditions d'existence des ouvriers de la région, comme demandé dans la « Petite correspondance » de La Démocratie pacifique. Il envoie 33 F pour le renouvellement de l'abonnement à La Démocratie pacifique et de La Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique, 26 janvier 1844
À la suite de la publication dans La Démocratie pacifique du 12 janvier 1844 d'un article reprenant, mais de manière incomplète, les informations communiquées par Godin sur les conditions d'existence des ouvriers tisserands, celui-ci complète sa description pour donner la matière d'un nouvel article dans le journal et ainsi donner aux lecteurs une idée plus exacte de la réalité. Le post-scriptum de la lettre est relatif à l'adresse d'expédition de La Démocratie pacifique à Godin et au réabonnement au journal de Lhermitte à Esquéhéries.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 12 janvier 1844
A propos de l'abonnement à La Démocratie pacifique. Sur les conditions d'existence des tisserands et des ouvriers du bois de la région du Nouvion-en-Thiérache (Aisne).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au commissaire de police de Guise, 20 juin 1861
Godin informe le commissaire de police qu'il emploie actuellement 707 ouvriers, dont : 604 ouvriers dans son usine ; 91 charpentiers, maçons et manœuvres occupés aux agrandissements de l'usine ; 71 ouvriers employés à des travaux divers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delage, 21 juin 1873
Delage a informé Godin qu'il allait quitter la France pour rejoindre son père, déporté en Nouvelle-Calédonie. Godin prévient Delage qu'il pourrait avoir d'amers regrets en accomplissant le voyage sans s'être concerté avec son père. Godin a recueilli des informations sur les déportés : les déportés sur l'île des Pins jouissent d'une assez grande liberté relative, mais les outils font défaut pour cultiver la terre et construire des maisons, aussi sont-ils réduits à l'inactivité ; les colons sont livrés à eux-mêmes ; on y vit du travail de la terre et non de la plume. Godin avertit Delage que sa présence et celle de son frère aux côtés de son père serait une difficulté supplémentaire pour lui s'ils ne savaient vivre du travail de leurs mains.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 12 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond aux questions posées par Denisart dans sa lettre du 10 juillet 1865 : les appointements du chef de comptabilité sont de 400 F par mois ; il n'accorde plus de gratifications de fin d'année car elles finissent par apparaître comme un droit acquis ; il envisage d'accorder aux travailleurs et travailleuses un droit de participation aux bénéfices ; le chef de comptabilité pourra prendre son logement au Familistère mais il en paiera le loyer ; la prise de poste aura lieu au plus tard le 1er août 1865, alors que Denisart semble vouloir arriver plus tard pour pouvoir bénéficier d'une gratification dans son emploi actuel. Il propose à Denisart de lui rembourser ses frais de déménagement s'il venait immédiatement à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 15 février 1873
Sur les faits relatifs à Loisy. Sur la caisse de retraite et des orphelins : à propos des discussions sur les 2 % du montant des salaires versés par Godin ; sur un secours à attribuer à Anceau fils et l'usage des fonds de la caisse. Sur une demande de prolongation d'un mois de travail par Chimot : Godin craint qu'il en profite pour continuer à travailler contre les intérêts de l'usine et il exige qu'il se tienne au bureau de dessin et pas ailleurs dans l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 12 février 1873
Sur l'affaire Moine. Godin demande à Larue d'attirer l'attention du président du tribunal de Vervins sur la question du congé que se donnent les patrons et les ouvriers qui n'est pas réglée par le droit : si l'ouvrier ou l'employé peut donner son congé du jour au lendemain, le patron peut-il donner de même son congé à l'ouvrier ou à l'employé ? Godin précise un point soulevé à l'audience : les 900 fourneaux en retard mentionnés dans le rapport de Rochut, successeur de Moine, sont des fourneaux dont Moine avait négligé l'expédition depuis 6 à 7 mois, tandis qu'il y avait alors 12 000 fourneaux commandés à expédier, qu'il y en avait 7 400 en magasin et qu'on en produisait alors 1 100 par semaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 1er août 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur l'achat de chevaux pour le manège de l'installation de sondage : Godin estime que Chamolle s'apprête à acheter les chevaux à un prix trop élevé ; il lui indique qu'il ne faut pas des chevaux de luxe ou des chevaux trop ardents pour ce travail que pourraient aussi bien accomplir des chevaux aveugles. Sur la rémunération des ouvriers employés sur place : Godin recommande de payer aux pièces, par mètre d'enfoncement, les travaux de sondage. Sur l'organisation du travail de nuit. Il fait des observations sur les moyens de perforation et sollicite l'envoi d'échantillons de pierre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 28 septembre 1874
Godin répond à une demande de renseignements sur le travail des enfants dans les manufactures. Il explique qu'il n'y a pas de nécessité d'employer des enfants avant l'âge de 12 ans dans les fonderies et qu'il a été le premier à demander l'amendement de la loi dans ce sens. Il ajoute qu'il pense qu'aucune industrie ne devrait employer des enfants avant l'âge fixé par la loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Damas Louis Toffin, 16 janvier 1873
Godin rappelle à Troffin qu'il a porté devant le conseil général de l'Aisne la question des enfants dits lanceurs dans le tissage des châles. Il lui demande de lui indiquer le nombre d'heures de travail de ces enfants, les moyens mis en œuvre pour obtenir leur assiduité au travail et à partir de quel âge ils sont employés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 juin 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Eugène André d'expédier une pompe à Chamolle à Sardy par la gare de Clamecy. Sur l'organisation de la journée de travail de 11 heures dans l'usine de Guise : Godin ne veut pas réduire à une demie heure la pause du déjeuner, cause probable de mécontentement des ouvriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 4 juin 1875
Au vu des chiffres des marchandises subsistant en magasin, Godin demande à André d'augmenter le nombre d'heures de travail des ouvriers à 10 ou à 11 heures.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 13 mars 1875
Godin demande à François Dequenne d'examiner la situation de la famille Duchemin et de prendre des mesures pour la soulager s'il y a lieu. Il annonce à Dequenne qu'il souhaiterait que les habitants du Familistère puissent travailler davantage pour améliorer leur position, quitte à renvoyer encore un certain nombre d'ouvriers ; il lui demande de s'entendre avec Émile Godin et avec Eugène André sur cette question.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 mars 1875
Sur le tarif des marchandises de la manufacture. Sur le transport de marchandises par chemin de fer : Godin rappelle qu'il faut s'efforcer de faire arriver et expédier par Marle et de s'entendre avec la Compagnie du chemin de fer du Nord à ce sujet, et éviter de se servir de la gare de Bohain à cause des taxes appliquées aux transports sur la route déclassée de Guise à Bohain. Sur la journée de travail à l'usine de Guise : Godin estime qu'il serait possible d'ajouter une heure à la journée si le volume des marchandises diminuait dans les magasins, mais il pense qu'il n'est pas possible de maintenir tous les emplois dans une période aussi difficile ; il lui demande d'aviser sur ce qu'il convient de faire avec Eugène André et François Dequenne. Godin retourne à son fils Émile une lettre qui lui a été renvoyée par Bazin ; il demande à ce que le télégraphe soit réservé aux cas d'urgence et recommande de prendre des habitudes d'économie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 avril 1875
Godin informe son fils Émile qu'il a demandé à Antoine Pernin d'avancer l'exécution de tout le matériel de moulage mécanique et il lui demande de ne pas s'opposer aux commandes que Pernin voudra faire au-dehors. Il autorise Émile à faire faire des journées de 11 heures aux ouvriers s'ils le demandent. Il lui recommande de ne pas s'occuper de l'abattoir [de Guise] et de ne pas se préoccuper des cancans. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : Godin souhaite que Chamolle arrive bientôt et il veut savoir à quoi s'en tenir pour l'appareil de sondage ; il informe son fils qu'il a découvert un terrain houiller au sommet d'une montagne mais n'a rien trouvé dans les vallées de la Nièvre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 31 mai 1875
Sur le nouveau cubilot de l'usine de Guise : Godin fait des observations sur son fonctionnement ; il remet à son fils Émile une lettre destinée à Antoine Pernin. Sur la reprise des affaires : Godin demande à Émile s'il ne faut pas allonger la journée de travail des ouvriers pour ne pas manquer de marchandises l'hiver suivant. Sur l'embauche de l'ouvrier Paul Louis : Godin aimerait mieux améliorer la situation des ouvriers déjà au travail plutôt qu'en embaucher de nouveaux ; il pense que si Paul Louis devait être accepté un jour, ce serait à l'atelier de montage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 décembre 1874
Sur l'organisation du travail dans l'usine : Eugène André propose de modifier les horaires de travail des ouvriers de l'usine ; Godin doute que les ouvriers veuillent faire des séances de 5 heures de travail sans repos et il souhaite que la proposition soit soumise au comité des ouvriers. Sur la caisse de secours : Godin souhaite que les mesures à prendre soient décidées en accord avec les ouvriers ; il estime qu'il va falloir restreindre la nature des secours dont il est fait abus et pense que la situation s'améliorera à partir du moment où des ouvriers seront renvoyés et que davantage de travail sera confié à ceux qui resteront. Sur l'affaire de Rivière : Godin avertit que de Rivière est malintentionné ; il préconise de consulter son avoué pour lui signifier qu'il ne peut prétendre à aucun frais de déplacement. Il lui retourne une lettre de Lemercier à qui il lui demande de payer un solde de 13,80 F. Sur une lettre d'Émile envoyée à Aubertin. Godin recommande qu'Eugène André essaie d'obtenir à l'amiable avec de Rivière les informations sur les préparations de couleurs des émaux. Godin autorise son fils à envoyer une somme à Hourdequin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Fauvety un article de Courtépée sur la caisse de secours de l'usine du Familistère, dont il a été question dans Le Devoir. Il signale à Fauvety que la caisse de secours n'est pas une œuvre de bienveillance, mais une œuvre de justice : il suggère à Fauvety de modérer, dans La Religion laïque, les propos de Courtépée, faute de quoi, il devra le faire dans .

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 25 août 1879
Marie Moret répond à la lettre de Massoulard du 8 juillet 1879. Elle l'interroge sur les pratiques de rémunération en cas de maladie pour le personnel de la maison où il travaille. Les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail sont achevés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 29 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin communique ses observations sur les travaux de sondage en cours à Sardy et ceux projetés à Cervon et à Corbigny avant de quitter Lormes. Il lui demande d'accuser réception de 3 200 F qu'il lui a remis. Il constate que le sondage de Sardy est conduit de manière satisfaisante mais n'a atteint que la profondeur de 15 mètres. Il fait des constatations sur les couches géologiques traversées et fait des remarques sur le matériel de sondage et sur la manière de conduire les travaux. Il demande à Chamolle et à Boussard de prendre des précautions pour ne pas laisser courir dans le public le bruit d'une découverte de charbon lorsqu'ils traverseront des bancs de schiste. Il accorde aux ouvriers une augmentation de 4 F par mètre d'approfondissement, une gratification de 1 F par mètre à Boussard et de 2 F à Chamolle, et une augmentation de 2 F par mètre aux ouvriers des puits de Cervon et de Corbigny. Il fait des remarques sur les puits de Cervon et de Corbigny à aménager avec plus d'économie que celui de Sardy. Il demande à Chamolle de réaliser des croquis du matériel nécessaire à un nouveau sondage à faire fabriquer à Guise et il l'avertit qu'un nouveau trépan lui a été expédié de Guise et qu'un autre est en cours de fabrication. Il l'informe enfin qu'il peut écrire au messager Courot à Lormes pour avoir à l'essai une jument un peu blessée.
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