FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 30 mars 1880
Après le départ d'Auguste Fabre de Guise, Marie Moret lui a envoyé Solutions sociales ; elle lui envoie pour la Chambre La Solidarité

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Anatole Crapez, 11 juillet 1864
Sur le projet de création d'une voie de chemin de fer allant de Montaigu (Aisne) à Pommereuil (Nord). Jean-Baptiste André Godin juge ce projet utile pour la ville de Guise et assure Crapez de son concours. Godin prodigue ses conseils pour permettre une unité d'action en faveur du projet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 19 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin avertit Favre qu'Oudin-Leclère l'a informé que l'audience de l'affaire n'aura pas lieu le 5 février parce qu'Esther Lemaire a également choisi d'être défendue par un avocat étranger au barreau de Vervins et que celui-ci ne sera pas disponible. Godin lui demande ses disponibilités après le 20 février, lui donne les indications pour son voyage jusqu'à Vervins et lui signale que Versigny ne compte pas se rendre à l'audience.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 9 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin confirme à Versigny le jugement en référé sur l'inventaire des meubles de Marie Moret qui lui a été favorable. Il répond aux questions posées par Favre à Oudin-Leclère : sur le moyen de se rendre à Vervins en passant ou non par Guise, et le paiement de ses honoraires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Compagnie du chemin de fer du Nord, 17 avril 1863
À propos d'une avarie subie par 5 cuisinières dans un transport par la Compagnie du chemin de fer du Nord et le montant de la réparation des marchandises.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trystram et Crujeot, 24 janvier 1863
Sur un approvisionnement en bois. À la suite de la visite faite à Trystram et Crujeot par Émile Godin, il apparaît que ceux-ci n'ont pas suffisamment de bois en stock pour un transport par bateau, mais qu'ils promettent de réunir suffisamment de bois en avril pour approvisionner Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le conseiller d'État, commissaire général de l'Empire, 3 décembre 1862
Godin accuse réception d'un avis du 22 mars 1862. Il informe son correspondant qu'après que son agent de Londres ait quitté la ville, Émile Godin s'est rendu à Londres du 15 au 25 novembre pour procéder au remballage des produits, remettre les colis au bureau français de l'exposition et effectuer les formalités pour leur expédition à la gare de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Parmentier, 14 novembre 1862
Sur la route n° 55 de Jonqueuse à Étreux. Godin accepte volontiers le choix de Parmentier en tant qu'expert désigné d'office et lui communique ses observations. Godin fait transporter des marchandises sur un tronçon de la ligne n° 55 ; il a contracté un bail annuel de 250 F avec Brunel pour la location d'un port placé sur le chemin, où les déchargements sont plus économiques qu'au port de Longchamps ; l'administration prétend qu'il a fait des dégâts considérables au chemin en 1861 et 1862 alors que les seuls travaux d'entretien ont été faits par lui ; il renonce depuis à emprunter le chemin et fait décharger ses bateaux au port de Longchamps, aussi la question ne porte que sur le passé ; Godin conteste qu'il ait dégradé la route qui n'est achevée que pour la moitié du trajet ; il a proposé néanmoins une indemnité à l'administration de 200 F correspondant au déchargement de 20 bateaux par an à Longchamps chez Macaigne au prix de 10 F par bateau, indemnité que l'administration juge insuffisante malgré l'inachèvement de la route. Godin communique à Parmentier un état annuel de ses transports en précisant que 2 198 tonnes transitent par le chemin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 28 avril 1862
Sur le tracé par Guise du chemin de fer. Wallerand a appris à Godin que la réunion du Conseil d'État n'avait pas été favorable au tracé du chemin de fer par la vallée de l'Oise. Godin demande à Wallerand si les houillères du Pas-de-Calais ne se satisferaient pas d'un tracé de Hachette à Valenciennes, bien que ce tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord doit favoriser la concurrence des charbonnages belges et assurer à la compagnie un monopole au détriment de la ligne belge par Mariembourg, ou si elles restent partisanes du tracé par la vallée de l'Oise. Dans ce dernier cas, explique Godin, même si le gouvernement accorde à la Compagnie du Nord un tracé par Avesnes, il resterait la possibilité d'honorer le décret sur une ligne reliant le chemin de fer d'Erquelinnes à Mézières à un point entre Busigny et Landrecies, et que la concurrence d'une autre compagnie pourrait inciter la Compagnie du Nord à réaliser celle-ci. Godin demande à Wallerand de lui faire savoir où vont les intérêts de sa contrée.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 9 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin adresse à Wallerand 4 exemplaires d'une note imprimée au cours de la nuit, et l'informe que Boitelle et tous les conseillers d'État la recevront. Il signale qu'il a fait une modification à la carte.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boittelle, 9 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin adresse à Boittelle une note imprimée au cours de la nuit, et l'informe que tous les conseillers d'État la recevront en même temps.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 8 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin écrit à nouveau à Wallerand pour l'informer qu'il a rédigé dans la journée un mémoire résumant la situation, que l'imprimeur imprime au fur et à mesure et qu'il livrera le lendemain. Il lui explique qu'il a été encouragé à rédiger ce mémoire pour balancer celui que la ville de Guise va envoyer à Paris et qui n'est pas favorable à l'affaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 8 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin informe Collin que le Conseil d'État doit se prononcer le 11 mars sur le tracé du chemin de fer, mais qu'en raison de ses affaires, il ne rejoindra Chenest à Paris que si nécessaire. Il lui indique que les gens de Cambrai se rendront également à Paris et qu'il pourrait lui aussi y retrouver Chenest au 23 rue des Jeûneurs dans la maison de commerce de Bernoville frères.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 8 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin communique à Wallerand deux mémoires qu'il demande. Il lui explique qu'en raison de ses affaires, il ne rejoindra Chenest parti à Paris pour la réunion du Conseil d'État qu'en cas d'absolue nécessité. Il expose son opinion sur la question du tracé du chemin de fer : seules les chambres de commerce de Lille et de Dunkerque se sont ralliées au tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord dans l'espoir d'un chemin plus direct que celui par Busigny ; la Compagnie ne semble pas décidée à mettre en œuvre le prolongement souhaité de la ligne qu'elle sollicite et « elle est maintenant seule contre l'unanimité des populations et des intérêts du commerce les plus vrais et les plus étendus » ; le principal argument en faveur du tracé par Guise est celui de l'unanimité des conseils municipaux et des chambres de commerce de Saint-Quentin, Cambrai, Mézières, Laon ainsi que les résolutions des conseils généraux ; sans la Compagnie du chemin de fer du Nord ou plutôt sans Rothschild, le tracé par Guise l'emporterait. Dans le post-scriptum, Godin indique l'adresse à Paris de Chenest, 23 rue des Jeûneurs.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Deschamps-Pelcot, 26 décembre 1861
Godin demande à Deschamps-Pelcot le prix et la qualité de la fonte et du minerai qu'il peut lui fournir pour fabriquer de la fonte malléable, ainsi que le coût de leur transport jusqu'à la gare de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Dupont, 12 décembre 1861
Godin complète une commande de bois par une demande de poutrelles pour réaliser des piliers de charpente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bailey Brothers, 7 décembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accuse réception de l'échantillon de fonte de Bailey Brothers et Cie, dont il a été satisfait, et accepte la livraison de 500 tonnes de cette fonte n° 1 très résistante et douce à la lime au prix de 4 livres la tonne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Royaux et Beghin, 30 novembre 1861
Godin informe Royaux et Beghin que les dernières pannes [tuiles] qu'ils lui ont fournies ont permis de réaliser une couverture sans défaut et il leur demande de lui réserver 80 000 pannes de même qualité. Il les autorise à lui livrer 10 000 pannes de second choix qu'ils auraient éventuellement réservées pour lui. Il confirme qu'il s'agit de charger un bateau de 80 000 pannes, mais leur demande en outre d'expédier par chemin de fer en gare de Bohain deux wagons de pannes de premier choix, soit environ 7 000 pannes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bolckow et Vaughan, novembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies Godin-Lemaire. Godin confirme à Bolckow et Vaughan qu'il a fait un essai de la fonte qu'il a fait transporter de Calais par chemin de fer et que les résultats montrent qu'elle est de qualité inférieure à la fonte livrée par les premiers bateaux. Après que Bolckow et Vaughan lui ont assuré que les essais qu'il leur a recommandé de faire ont été concluants, il a songé à faire venir un nouvel échantillon de fonte, mais le chargement a été expédié par les canaux et il est obligé d'en attendre la livraison pour réformer son jugement s'il y a lieu. Godin leur fait part de son inquiétude et leur annonce qu'il ne veut plus recevoir de fonte tant que sa qualité n'a pas été vérifiée. La fin de la lettre porte sur le paiement de traites de Bolckow, Vaughan et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bolckow, Vaughan, 15 novembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies Godin-Lemaire. Godin informe Bolckow et Vaughan qu'il a fait l'essai de la fonte qu'il a fait transporter par chemin de fer et que les résultats ne sont pas satisfaisants. Godin ne comprend pas pourquoi il paye plus cher cette fonte de moindre qualité que celle expédiée précédemment. Il leur annonce qu'il va faire transporter de la fonte de Calais pour leur donner son appréciation définitive.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, vers 1861
Godin attire l'attention du ministre sur le grave préjudice que cause à son industrie l'exigence de l'administration des douanes de faire obligation aux bateaux chargés de coke et de houille venant de Belgique de décharger à leur arrivée en France. Godin explique que le déchargement à Maubeuge coûte 400 F sans compter la détérioration de la marchandise et il ajoute que cela s'ajoute au coût prohibitif du transport sur le canal de jonction de la Sambre à l'Oise, qui contraint à utiliser les chemins de fer pour des transports importants. Il demande au ministre s'il n'est pas possible, pour éviter les fraudes, de plomber les bateaux avec des cordes et de charger un agent des douanes de la vérification au moment du débarquement. Godin indique au ministre que la situation actuelle menace de mettre au chômage les 800 à 1 000 ouvriers de son usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 12 septembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Pinart et Cie qu'il a demandé les récépissés de chemin de fer pour presser leur expédition auprès de la Compagnie du chemin de fer du Nord, et il les informe qu'elles sont parvenues à Saint-Quentin. Il les informe qu'il renonce à établir de nouvelles conditions entre eux comme le lui propose leur lettre du 11 septembre 1861, qui annonce qu'ils font appel du jugement du tribunal de Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Robert de Massy, 1er août 1861
Sur le chemin de fer par Guise. Pour ne pas abandonner la question du tracé du chemin de fer et laisser la Compagnie de chemin de fer du Nord avoir gain de cause, Godin propose à Louis Robert de Massy de rédiger une supplique à l'Empereur revêtue de la signature des principaux industriels situés le long du tracé par Guise avec le concours d'Émile Collin, et de lui envoyer par la poste.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 1er août 1861
Sur le chemin de fer par Guise. Godin propose à Émile Collin de rédiger une supplique à l'Empereur sur le tracé du chemin de fer et de lui envoyer par la poste, avec le concours de Robert de Massy.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 20 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 20 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin évoque un « mémorial » de Guise, dont les personnes qui défendent les intérêts de la vallée de l'Oise attendent des résultats. Il indique que Seydoux, contrairement à ce que croit Wallerand et ainsi qu'il l'a appris de la bouche de Seydoux dans une réunion, n'est pas favorable au tracé par Guise, et qu'il pense de son devoir, en tant que représentant du Nord, de soutenir le tracé par Hachette dans l'espoir de son prolongement vers Valenciennes et Lille. Le post-scriptum fait référence à une note envoyée par Godin à Boittelle.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 13 mai 1861
Godin informe Collin que lui et Wallerand se sont abstenus de toute démarche car ils ont appris que la commission d'enquête se proposait d'agir seule, et que Demadrier, Besson et Chenest ont demandé audience au ministre et non à l'Empereur, de laquelle rien n'est sorti : « La vanité et les questions de personnes sont toujours à la traverse de l'intérêt véritable des questions. Cela sera sans doute cause que la démarche collective des intéressés du Nord et de l'Aisne que nous aurions voulu organiser n'aura pas lieu auprès du Gouvernement. » Godin ajoute qu'il a appris dans les bureaux du ministère que la question de ce chemin de fer ne resterait pas longtemps en suspens.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 23 avril 1861
Godin informe Collin que la Chambre de commerce de Dunkerque s'est prononcée en faveur du tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et qu'il se rend à Paris pour y rejoindre Wallerand et intéresser quelques personnes au tracé par Guise du chemin de fer.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 14 avril 1861
Godin informe Collin qu'il a envoyé trois exemplaires du mémoire sur le chemin de fer à monsieur Dumesnil (?). Il évoque un voyage de Collin à Douai relatif au tracé du chemin de fer. Il explique à Collin que la Chambre de commerce de Lille est favorable à un tracé direct sur Valenciennes et Landrecies et considère que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord sert ses vues. Il relate son voyage à Dunkerque où il a assisté à une séance de la Chambre de commerce sur le sujet. Il indique qu'il espère que celle-ci n'adoptera la résolution de la Chambre de commerce de Lille « qu'autant que la Cie du nord s'engagerait à exécuter le chemin de Landrecies jusqu'à Lille » et que dans le cas contraire, elle donnera sa préférence au tracé par Guise. Godin résume la situation en exposant qu'il existe deux partis dans le Nord : celui favorable au tracé direct de Lille à Mézières et l'autre, composé de Cambrai, Douai et des charbonnages du Pas-de-Calais et du Nord, favorable au tracé par Guise. Il ajoute que « notre président » est bon juge pour déterminer le moment opportun de se rendre à Paris, et que Wallerand va stimuler la commission à Cambrai. Il exprime finalement son désir de voir la fin de l'affaire pour ne plus avoir à s'en occuper.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trystram et Crujeot, 31 mars 1861
Godin demande à Trystram et Crujeot s'ils peuvent se charger des opérations de douanes pour un approvisionnement en fonte arrivant d'Angleterre au port de Dunkerque. Il leur indique qu'il a préféré jusqu'ici le port de Calais à celui de Dunkerque à cause des meilleures conditions qui lui sont faites et il leur demande à quelles conditions ils le fourniraient d'une grande quantité de bois de sapin du nord. Sur le chemin de fer : il informe Trystram et Crujeot que la ligne de chemin de fer de Dunkerque à Strasbourg est soumise à enquête ; il leur transmet un exemplaire de trois mémoires qu'il a rédigés sur la question du chemin de fer et leur demande de les porter à la connaissance de personnes intéressées à la prospérité de Dunkerque, comme le maire Mollet et le président de la chambre de commerce Féron à qui ils ont déjà été envoyés ; il leur signale enfin que la ville de Cambrai s'est prononcée en faveur du tracé du chemin de fer par Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 30 mars 1861
Godin informe Wallerand qu'il l'a désigné en tant que représentant de la ville de Mézières ainsi que Le Chanteur en tant que membre du conseil général des Ardennes et président de la commission d'enquête comme membres de la commission chargée d'examiner le tracé du chemin de fer, sous réserve de l'avis d'Émile Collin, plus au courant que lui sur les sympathies que l'on peut rencontrer à Mézières. Il demande à Wallerand si un meilleur choix peut être fait. Il lui indique que, devant se rendre à Bruxelles, il ne pourra assister à la réunion du 8 avril.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 29 mars 1861
Godin adresse à Émile Collin un exemplaire du mémoire sur le tracé du chemin de fer qui a été déposé à Vervins. Sur la nomination de membres de la commission qui doit se réunir à Cambrai.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Joly, 29 mars 1861
Godin fait observer à Joly que les pièces en fonte que ses ouvriers ont rapportées ont selon lui été faites selon les usages et qu'il ne peut les prendre à son compte. Il lui adresse un exemplaire broché du mémoire sur le tracé du chemin de fer. Dans le post-scriptum, il lui annonce que la ville de Cambrai est acquise au tracé du chemin de fer par Guise et la vallée de l'Oise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 27 mars 1861
Godin reproche à Besson de l'empêcher d'emporter à Cambrai des exemplaires de son travail [sur le chemin de fer]. Il lui indique qu'il croit connaître le motif de cette obstruction et lui annonce qu'il enverra le soir même des exemplaires du mémoire aux membres de la commission d'enquête.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Joly, 14 mars 1861
Godin fait à Joly des recommandations pour une étude qu'ils doivent finir le 25 mars 1861. Il pense qu'il faut épargner les projets des ingénieurs de l'État pour attaquer ceux de la Compagnie du chemin de fer du Nord.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Lebret, 5 mars 1861
Godin explique à Lebret que le décret du 26 juin 1857 a donné espoir à la ville de Guise que le chemin de fer passerait par la ville, mais que la Compagnie du chemin de fer du Nord mène une lutte acharnée contre le projet de tracé passant par Guise et la vallée de l'Oise qui offrirait un débouché aux charbonnages du département du Nord au détriment de ceux du bassin de Mons et donc aux intérêts particuliers de son actionnaire principal. Il indique que la Compagnie du chemin de fer du Nord veut obtenir la concession d'un tronçon vers Maubeuge, tandis que le prolongement de la ligne de Cambrai à Busigny par Guise et la vallée de l'Oise servirait plus utilement les charbonnages de la région de Valenciennes. Il adresse à Lebret deux exemplaires de la pétition et du mémoire adressés au ministre [de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 3 mars 1861
Godin communique à Émile Collin 15 exemplaires de la pétition et 15 exemplaires du mémoire remis à la commission d'enquête [sur la ligne de chemin de fer de Soisson à la frontière belge].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 25 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin s'étonne que Pinart et Cie maintiennent que leur fonte est de bonne qualité alors qu'en venant à Guise, ils ont reconnu que ce n'était pas le cas. Il veut que Pinart et Cie prenne l'entière responsabilité du déchargement à Vadencourt d'un bateau de fonte. Il presse l'envoi de fonte par chemin de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 24 février 1861
Godin informe le préfet qu'il lui a adressé la veille une pétition en faveur du tracé par Guise et la Vallée de l'Oise du chemin de fer de Soissons à la frontière belge via Charleville-Mézières, pour être jointe au dossier de l'enquête. Il ajoute qu'il lui adresse dans le même but le mémoire imprimé correspondant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 20 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Pinart et Cie qu'il a fait décharger une partie de la fonte du bateau Le Train de plaisir, mais que l'essai de la fonte n'a pas été satisfaisant. Il leur demande de presser l'envoi de bonne fonte par chemin de fer à la gare de Bohain. Il demande ce qu'il doit ordonner au batelier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 13 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle à Pinart et Cie les termes de leur convention fixée le 17 octobre 1861 relative à la livraison de 2 000 tonnes de fonte n° 1, et ce qu'on entend par fonte n° 1. Il fait grief à Pinart et Cie de lui avoir livré une fonte dure à la lime tandis que ceux-ci protestent de sa bonne qualité. Godin le menace d'établir par des moyens légaux la qualité de la fonte et de leur intenter un procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard Dewailly, 11 février 1861
Godin se plaint d'erreurs successives d'expédition de bois dont il fait l'historique. Godin menace de plus prendre livraison de bois avec lesquels il ne pourrait occuper ses charpentiers et de se fournir ailleurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 8 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin se plaint de la mauvaise qualité de la fonte reçue qu'il ne peut utiliser, ce à quoi ne l'avaient pas habitué Pinart et Cie. Il l'avertit que les deux bateaux suivants ne seront pas déchargés si la fonte n'est pas de bonne qualité. Godin menace de demander des dommages et intérêts à Pinart et Cie s'il n'envoie pas immédiatement par chemin de fer en gare de Saint-Quentin de la fonte supérieure en compensation de la fonte de Cleveland qu'il a dû utiliser pour poursuivre le travail et dont il doit à nouveau s'approvisionner.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard Dewailly, 2 février 1861
À la suite de sa lettre du 30 janvier [1861], Godin reproche à Richard Dewailly d'avoir expédié par chemin de fer une quantité trop peu importante de bois pour occuper des charpentiers. Il lui demande de lui faire une expédition complète par chemin de fer au meilleur prix.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur D. Gain, 30 septembre 1863
Godin répond à la lettre de D. Gain du 28 septembre 1863 en l'assurant de son cours à tout projet de ligne de chemin de fer passant par Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Potel, 19 octobre 1861
Godin avertit Potel, qui a décidé de venir à Guise, que les emplois disponibles dans son usine ne sont probablement pas conformes à l'opinion qu'il s'est faite de ceux-ci, et que divers candidats postulent déjà à ces emplois. Il l'informe que la gare de chemin de fer la plus proche de Guise est à Saint-Quentin et que des voitures en partent pour Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 24 mars 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin demande à Émile Collin de lui adresser un exemplaire de sa pétition du 1er juillet 1860 et un exemplaire de sa réponse au conseil municipal d'Hirson pour les joindre au mémoire qu'il veut déposer dans l'enquête : « Si cette fois nous n'avons pas raison de nos adversaires, les influences seront plus fortes que les bonnes raisons.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 8 février 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin évoque une contribution de la ville de Guise favorable au tracé du chemin de fer par Aubenton. Godin fait valoir que les tracés par Guise et par Aubenton sont solidaires, l'un étant la continuation naturelle de l'autre, et qu'ils sont les plus courts. Godin demande son avis à Collin et l'avertit qu'une pétition va être imprimée et envoyée à toutes les communes intéressées par le tracé par Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 3 février 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin remercie Collin pour sa lettre du 1er février 1861 qui contient des informations complètes sur l'industrie à Fourmies et il accuse réception de la liste des moulins du dessus d'Origny, dont il ne peut se servir dans l'étude restreinte qu'il réalise : « Pour nous, le rôle qui nous convient est de démontrer que le seul train possible est celui par Guise, ce qui fait ensuite un puissant motif d'adopter la ligne par Aubenton. » Il informe Collin qu'une réunion importante a eu lieu à Guise la veille, au cours de laquelle a été prise la résolution de faire circuler dans toutes les communes son étude des tracés des lignes de chemin de fer et de recueillir des signatures sur une pétition. Il annonce qu'une commission de 11 membres choisis dans l'assemblée se réunira le 7 février pour examiner la marche à suivre. Il communique à Collin un croquis des tracés des lignes de chemin de fer. Dans le post-scriptum, Godin exprime le désir de recevoir les tracés des lignes de chemin de fer par Aubenton et Signy-le-Petit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Collin, Denis et fils, 31 janvier 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise et sur l'industrie à Fourmies. Godin demande à Collin ce qui se fait à Aubenton au sujet du chemin de fer. Il lui rappelle que Collin lui avait promis de lui fournir une statistique de l'industrie à Fourmies, dont il a besoin pour faire imprimer une étude comparée du tracé du chemin de fer par Guise et la vallée de l'Oise avec le tracé de Landrecies à Bazuel par Le Nouvion, La Capelle et Hirson. Godin précise que la zone de Guise comprend 70 199 habitants et que celle du Nouvion comprend 49 026 habitants, que les communes situées à moins de deux kilomètres du tracé par Guise sont au nombre de 26 peuplées de 29 000 habitants tandis que celles situées sur le tracé par le Nouvion sont au nombre de 9 peuplées de 12 000 habitants, qu'il y a 600 habitants par kilomètre sur le tracé de Guise contre 300 habitants par le tracé du Nouvion, et que la meunerie le long du tracé du Nouvion est trois fois moins importante que le long du tracé de Guise. Il ajoute que l'étude du tracé par Landrecies n'a pas été faite et que le tracé est presque en ligne droite de Landrecies à Hirson en passant par Le Nouvion et La Capelle. Il conclut en félicitant Collin de sa nomination dans la commission d'enquête.
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