FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 9 septembre 1891
Communique deux lettres à François Dequenne : l'une traitant de fabrication industrielle, l'autre demandant un emploi à l'usine du Familistère. Demande à Dequenne le texte de son discours à la fête de l'Enfance du 6 septembre 1891.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ambroise Rétout, 1er mars 1892
Remerciements chaleureux pour la lettre reçue. Explique ne pas être la meilleure interlocutrice au sujet des découvertes mécaniques de M. Rétout et lui conseille de contacter François Dequenne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Christian, 16 mars 1870
Sur la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin prie son correspondant d'accepter sa nomination par le tribunal de Vervins en tant qu'expert compétent dans les questions industrielles pour l'évaluation des biens de la communauté, aux côtés de deux architectes locaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Larue, 1er avril 1870
Godin demande à son correspondant s'il connaît le propriétaire des forges de Sougland, situées à Saint-Michel-en-Thiérache (Aisne), dont on dit qu'elles ont été rachetées par Pinard, du Comptoir d'escompte ; lui demande de se renseigner au tribunal de commerce de Vervins (Aisne).

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 avril 1870
Godin autorise monsieur André à se rendre auprès de sa famille et lui demande de veiller au bon fonctionnement de l'usine pendant son absence. Godin évoque un rendez-vous avec André au sujet d'une gratification supplémentaire « que je subordonne à quelque chose que je n'ai pas encore complètement trouvé ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un correspondant non identifié, 25 mai 1870
Godin demande qu'une solution soit rapidement trouvée dans le litige avec Corneau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 28 août 1870
Godin accepte que Barbet s'absente et prenne des vacances mais lui fait le reproche de ne pas l'avoir averti plus tôt. Godin confirme à Barbet qu'il a confiance en lui, mais que son départ précipité en Belgique pourrait laisser croire qu'il sert d'autres intérêts que ceux de Godin.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 4 décembre 1867
Sur la séparation des époux Godin et Lemaire. À la suite du jugement du tribunal de Vervins nommant des experts pour l'évaluation des biens de la communauté Godin-Lemaire, les conseillers d'Esther Lemaire réclament de Godin ses livres de compte. Godin ne veut pas se dessaisir des livres dont il a besoin pour la marche de l'entreprise. Il demande conseil à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 20 janvier 1868
À propos de la séparation des époux Godin-Lemaire et de l'évaluation des biens de la communauté des époux. Godin a remis au notaire Gauchet 64 livres de comptabilité de la manufacture Godin-Lemaire, mais ne souhaite pas effectuer des travaux de comptabilité demandés par les conseillers d'Esther Lemaire. Il indique ne pas détenir un inventaire détaillé du matériel des usines de Guise et de Laeken et se demande pourquoi il devrait communiquer l'état de ses affaires en 1868 alors que la liquidation de la communauté est arrêtée à 1863. Godin demande quelles sont les instructions de Jules Favre à ce sujet et joint des documents à son courrier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 22 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin informe son correspondant que l'avocat d'Esther Lemaire demande au notaire Gauchet de s'intéresser particulièrement au compte de Marie Moret et à celui d'Émile Godin dans la comptabilité de la manufacture du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin commence par déclarer à Favre que tous deux travaillent par des voies différentes au même but, au bien, au progrès et à la liberté de l'humanité. Il déplore ensuite que la législation sur la communauté formée par le mariage soit contraire aux intérêts généraux du travail et de l'industrie. Godin dresse un bilan financier général de la communauté de biens Godin-Lemaire au 18 novembre 1863 et explique qu'il a employé, depuis, les bénéfices aux agrandissements de l'usine, en bon gestionnaire et en industriel avisé. Godin demande à Favre si on ne pourrait pas, pour faciliter l'évaluation des biens de la communauté, considérer que ces investissements ont été réalisés pour le compte de la communauté, et intégrer les agrandissements à cette évaluation. Le post-scriptum indique qu'un chèque de 4 000 F est joint à la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 29 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin poursuit les réflexions exposées dans son courrier précédent à Favre sur les justes voies de l'évaluation des biens de la communauté. Il ne voudrait pas, notamment, que les brevets postérieurs à 1863 et les modèles nouveaux d'appareils soient compris dans la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 27 juin 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin communique à Favre l'arrêt de la Cour d'Amiens faisant suite à l'audience de mai 1868. Godin exprime à Favre sa satisfaction et loue la plaidoirie de ce dernier au tribunal. Godin explique ensuite à Favre que la liquidation devrait prendre en compte l'augmentation de la valeur de l'entreprise du Familistère depuis 1863 due à son propre travail. Il évoque les risques encourus par lui et par Esther Lemaire en cas de licitation. Godin soulève la question des brevets. Il demande conseil à Favre. Le post-scriptum manuscrit évoque un prochain scrutin électoral.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 11 août 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin est opposé à une licitation immédiate qui entraînerait sa ruine et Esther Lemaire refuse toute transaction. Godin revient sur le développement qu'il a donné à son industrie depuis la séparation avec Esther Lemaire ; il veut connaître, avant une licitation éventuelle, comment il sera dédommagé du travail qui a augmenté la valeur de l'entreprise ; il accuse Esther Lemaire, qui a droit à 6 % du prix de la licitation, de faire durer le procès pour tirer un plus grand bénéfice de la vente. Godin expose le raisonnement d'Esther Lemaire par une prosopopée dans laquelle elle explique comment elle veut pousser Godin à la ruine en rachetant les établissements industriels qu'il a fondés. Godin énumère enfin les six questions qu'il voudrait soumettre à la justice avant de se déterminer sur la possibilité de rachat de son entreprise à l'occasion de la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 9 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin fournit des renseignements sur le développement de la manufacture Godin-Lemaire, que Groualle pourrait opposer à ceux du pourvoi en cassation d'Esther-Lemaire visant à minimiser le rôle de Godin dans la prospérité industrielle. Godin établit un historique précis du développement de la manufacture et de ses brevets d'invention de 1840 à 1861.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 10 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin établit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire à partir de 1861, suite de l'historique présenté dans sa lettre à Groualle du 9 novembre 1869. Godin met en relation la séparation avec Esther-Lemaire et le renforcement de la concurrence. Godin s'emploie depuis cette époque à augmenter la production d'installations industrielles agrandies et il dépose de multiples brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 14 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin poursuit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire commencé dans ses lettres à Groualle des 9, 10 et 11 novembre 1869. Godin insiste sur la vivacité de la concurrence industrielle ; il cite dix entreprises rivalisant avec celle du Familistère, valorise son action après 1863 et signale l'importance des brevets et des modèles postérieurs à cette date. Il mentionne les appareils inodores, le torréfacteur, des poêles, des fourneaux de buanderie. Godin informe Groualle qu'Armand Grebel lui déposera ses brevets à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 11 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin poursuit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire commencé dans ses lettres à Groualle des 9 et 10 novembre 1869. Après la séparation avec Esther Lemaire, Godin a de nouveau recours aux brevets pour faire face à la concurrence, renouvelle les modèles de ses appareils et lance la construction d'appareils de luxe.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la Banque de France à Tours, 4 octobre 1870
Godin demande au directeur de la Banque de France d'autoriser, compte tenu de la guerre et de l'absence de communications avec Paris, le versement de sommes de son compte à la Banque de France à Paris, crédité de 455 000 F le 12 septembre 1870, dans une succursale de la Banque à Saint-Quentin ou à Lille pour lui permettre de payer les salaires des 900 ouvriers qu'il emploie à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rohr, 27 août 1871
Godin répond à un candidat à un emploi dans les usines du Familistère, qu'il manque d'expérience pour la fonction à laquelle il prétend, mais qu'il est disposé à examiner avec lui s'il peut occuper un autre emploi dans la direction du travail manufacturier.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Pichon, sous-préfet de Vervins, 19 septembre 1871
Godin répond à une demande du sous-préfet sur l'état de l'industrie de la fonte dans l'arrondissement de Vervins. Godin mentionne les Fonderies de Sougland et la manufacture du Familistère, toutes deux fabricantes d'appareils domestiques de chauffage et de cuisson qu'elles vendent en France et à l'étranger. Sougland a eu à souffrir de changements de propriétaires qui ont amoindri ses affaires ; la manufacture du Familistère n'a eu à souffrir que de la guerre. Godin met en avant que la principale difficulté pour le développement de cette industrie à Guise est l'insuffisance des moyens de transport, les chemins de fer en particulier. Godin répond favorablement à la demande de visite du sous-préfet, à l'occasion de laquelle il pourra convier ses collègues de l'administration municipale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Victor Poulliaude de Carnières, à Ernest Guillemin et à Maximilien Mailliet, vers 1871
À propos des droits de péage sur le canal de la Sambre à l'Oise et sur la Sambre canalisée : les droits de péage élevés sont une grande difficulté pour les cantons riverains et empêche la concurrence avec les chemins de fer. Le conseil général de l'Aisne pourrait se prononcer pour le rachat de ces voies fluviales ; Godin demande à ses correspondants s'il peuvent soutenir ce projet auprès du conseil général du Nord.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de l'École centrale des arts et manufactures, 4 octobre 1872
Godin demande au directeur de l'École centrale s'il connait d'anciens élèves susceptibles de prendre part à la direction industrielle des usines du Familistère, qui occupent 1 200 personnes, et de participer au développement de leur production.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de l'École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne, 28 octobre 1872
Godin demande au directeur de l'École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne s'il connait d'anciens bons élèves susceptibles de prendre part à la direction industrielle des usines du Familistère, qui occupent 1 500 personnes, et de participer au développement de leur production.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 30 décembre 1892
Confirme sa demande télégraphiée de livraison de charbon à sa maison de Lesquielles-Saint-Germain. Espère que cela ne causera pas de souci à Piponnier, et qu'elle sera prévenue plus en avance la prochaine fois. Demande l'envoi de l'état de son compte au Familistère au 31 décembre 1892 dès que celui-ci sera clôturé. Demande des nouvelles de l'activité industrielle de l'usine. Température douce à Nîmes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérant directeur de La Démocratie pacifique, 6 février 1844
Sur une confusion relative au réabonnement de Lhermitte à La Démocratie pacifique. Sur la souscription au capital [de la Société pour la transformation de La Phalange en journal quotidien] : le montant nécessaire n'étant pas atteint, Godin envoie une somme de 125 F dont il pourra retirer les coupons d'actions à Paris lors d'un prochain voyage pour l'exposition des produits de l'industrie. Godin ajoute que la suppression de l'épigraphe de la Démocratie pacifique étonne les lecteurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 21 janvier 1850
Godin informe ses correspondants qu'il projette un voyage en Belgique pour y fonder un établissement industriel. Il leur demande s'ils connaissent à Bruxelles ou ailleurs des phalanstériens commerçants ou industriels de la métallurgie, et s'il aura la possibilité de voir les amis exilés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 2 mai 1850
Godin rappelle à Victor Considerant qu'il lui a laisser espérer, lorsqu'il se trouvait à Bruxelles, qu'il pourrait visiter en sa compagnie les établissements de Seraing. Godin informe Considerant qu'il doit s'y rendre prochainement pour recevoir de la fonte qu'il acheté et qu'il écrit à François Cantagrel à ce sujet, dans l'espoir qu'ils pourront voyager ensemble. Il invite Considerant à lui écrire. Il annonce à Considerant que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître et relever le drapeau du socialisme dans le département de l'Aisne : « L'idée vaincra le mauvais vouloir des hommes. Le présent échappe aux morts, l'avenir est aux vivants. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 8 août 1852
Godin exprime à Cantagrel ses craintes qu'il ne puisse obtenir un fourneau de sa fabrication chez Van Elewyck et Brain au 17, rue de l'Intendant [à Bruxelles] en raison de la négligence de ces derniers. Il communique à Cantagrel des dessins de fourneaux, dont celui du fourneau n° 15 fabriqué pendant le séjour de Godin à Bruxelles. Godin explique à Cantagrel qu'il pense pouvoir bientôt démarrer une fabrication industrielle en Belgique et qu'il est en pourparlers avec quelqu'un pour la diriger. Il demande à Cantagrel d'aller demander au cabinet de monsieur Dujeux si monsieur Van Elewyck a versé les 500 F nécessaires à payer les taxes du brevet que Godin et Cantagrel ont déposé ensemble en 1850. Godin indique qu'il est heureux du succès de l'entreprise de Cantagrel et espère que ses correspondants pourront lui apporter de l'aide. Il joint à sa lettre une autorisation [non copiée dans le registre].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1853
Godin indique à Cantagrel qu'il a oublié son adresse et qu'il lui fait remettre sa lettre par son associé qui lui livrera une cuisinière. Il lui annonce qu'il revient de Paris où il a pris connaissance de sa lettre sur les essais phalanstériens d'Amérique, confrontés aux difficultés de réalisation du travail attrayant. Godin juge que les premiers disciples de Fourier ont négligé l'étude des questions pratiques ; leur bonne opinion des hommes pour entrer dans la voie du travail attrayant n'est pas plus fondée que leur croyance en la vertu du suffrage universel en 1848. Godin explique que la grande industrie tend à un résultat opposé à celui du travail attrayant car elle procède par la division des tâches à l'infini pour assujettir l'individu. Il confie à Cantagrel que la constitution d'un ménage sociétaire présente de l'intérêt, qu'il ne croit pas à une réalisation phalanstérienne en France et qu'il pourrait concentrer ses efforts à la réalisation « à côté de mon établissement [d']une cité ouvrière dans laquelle un véritable confortable serait accordé à mes ouvriers eu égard à l'état dans lequel ils vivent ». Godin demande à Cantagrel s'il peut lui expédier deux tonneaux de vin ordinaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon ou Ferdinand Guillon, 4 mai 1853
Réponse à une lettre de Guillon du 25 avril 1853 demandant des renseignements sur des travaux d'irrigation et de drainage dans l'Aisne. Godin communique à Guillon les informations obtenues auprès de la préfecture de l'Aisne : le conseil général s'est peu occupé de la question ; les ingénieurs à Laon et à Vervins n'ont fait que commencer des études hydrauliques ; rien n'a été entrepris par aucune compagnie ; quelques propriétaires privés sont disposés à s'occuper de l'amélioration de leurs terres par leur assèchement ; certains s'occupent d'assèchement de marais près de Laon, dans la Somme ou à Saint-Quentin. Godin est prêt à fournir d'autres renseignements à Guillon : « J'ai désiré et désire encore que les phalanstériens soient un peu moins civilisés dans leurs échanges de services. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 13 mai 1854
Godin annonce à Considerant qu'il a reçu Au Texas qui a dissipé se craintes sur le climat, la salubrité et la sécurité du pays. Godin déclare qu'il est prêt à soutenir le projet. Il indique à Considerant qu'il a informé Cantagrel de ses intentions il y a quelques jours. Godin confirme qu'il souhaite souscrire à la cinquantième partie du capital de la société de colonisation, soit 80 000 F si le capital souscrit est de quatre millions. Puisque Considerant fixe au dixième du capital la souscription nécessaire à l'achat de terre, Godin dit être prêt à verser immédiatement 8 000 F. Godin regrette qu'il ne possède pas les connaissances théoriques et scientifiques utiles pour faire partie du premier voyage, mais qu'il se rendra au Texas dès que le moment sera venu de créer des industries pour lesquelles il sera d'une utilité réelle. Il envisage de vendre tout ou partie de ses possessions pour aller au Texas en disposant de 300 000 F pour y installer des ateliers utiles à la colonie. Il pense que ses connaissances en métallurgie pourront être mises à profit pour la fabrication d'instruments agricoles et pour la construction d'habitations et de leur mobilier ; toutefois les débuts de la colonie ne permettant pas l'installation de hauts fourneaux ou de forges, il pense qu'il devra s'occuper d'abord des applications mécaniques de la métallurgie ; il signale qu'il a étudié les arts céramiques et la verrerie. La mention « copié par Esther Lemaire » est manuscrite à la plume à la suite de la copie de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 9 décembre 1846
Godin adresse à Bertrand une facture de 558,50 F correspondant à plusieurs livraisons de marchandises. Il souhaite que Bertrand réponde à sa demande relative à la fourniture de fer rond de 8 mm, et lui adresse une facture. Il annonce à Bertrand qu'il tient à sa disposition des marchandises et qu'il va exécuter les poêles demandés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard et Cie, 9 février 1847
Godin répond à une annonce parue dans le numéro du 7 février 1847 de La Démocratie pacifique par laquelle Richard et Cie déclare vouloir confier un mandat de représentation d'un « procédé fumivore applicable aux fourneaux de chaudière à vapeur » à des personnes dotées de connaissances en économie industrielle.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard et Cie, 1er mars 1847
Sur un mandat de représentation d'un « procédé fumivore applicable aux fourneaux de chaudière à vapeur » : Godin répond à la lettre du 11 février 1847 de Richard et Cie en les informant qu'il pourrait accepter d'être leur mandataire à la condition que cela ne nuise pas à l'activité de sa manufacture qui emploie 35 à 50 ouvriers ; il n'a pas de commentaire à faire sur la part de bénéfices perçue par les correspondants de Richard et Cie ; il demande si le correspondant de l'Aisne a la possibilité de placer le procédé dans un haut-fourneau d'un autre département ; Godin indique que Richard et Cie peut se renseigner sur lui auprès des banquiers, auprès de Véran Sabran, connaissance phalanstérienne et négociant au 3 rue Saint-Joseph à Paris, auprès du frère de ce dernier, auprès de la maison Allez au 2, quai de La Mégisserie à Paris ou auprès de la Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gardissal, 23 janvier 1848
Godin rappelle à Gardissal sa demande précédente restée sans réponse sur les moyens mécaniques de fabrication de briques. Il souhaite obtenir des renseignements sur les brevets relatifs à l'émaillage de la fonte et sur la production de fonte émaillée en Allemagne. Il adresse 7 F à Gardissal pour l'abonnement à un journal que Godin considère faire double emploi avec le journal Le Brevet d'invention et dans lequel la publication d'un feuilleton lui semble inutile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chevalier, 21 décembre 1848
Godin communique à Chevalier ses réflexions sur un chauffe-bain que ce dernier lui a proposé de réaliser. Godin pense qu'en raison de la quantité d'acide carbonique que le chauffe-bain dégagerait dans la salle de bain, il faudrait chauffer l'eau ailleurs et qu'ainsi l'appareil perdrait son utilité ; il n'a pas souhaité exécuter un modèle du chauffe-bain, mais il a réfléchi à la forme de celui-ci et soumet à Chevalier un dessin en coupe de l'appareil.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delacourt, 19 janvier 1849
Godin demande au sous-préfet de Vervins un dégrèvement de la taxe pour laquelle il est imposé au rôle des prestations de la ville de Guise : il emploie une domestique dans sa maison et non deux hommes ; des trois chevaux utilisés comme force motrice dans l'usine, un seul peut être attelé à un petit tombereau et emprunter les rues de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Herbecq et Malherbe, 23 janvier 1849
Godin demande à Herbecq et Malherbe s'ils peuvent lui fournir des tôles de fer de différentes dimensions dont il donne le détail, et également 300 kg de fer de bonne qualité pour forger de petits objets à plier à froid.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefébure, 24 janvier 1849
Godin remet à Lefébure la somme de 158,50 F à valoir sur sa facture du 17 novembre 1848 et commande 600 manches semblables aux précédents et 300 boules en cuivre de 40 mm.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ardillon, 26 janvier 1849
Godin annonce qu'il a appris par les phalanstériens de Paris qu'Ardillon fabrique des grils à côtelettes ; il voudrait savoir si Ardillon peut en fabriquer 300 à 400 de 30 cm par 18 cm pour remplacer ceux qu'il fabrique pour ses cuisinières.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 26 janvier 1849
Godin demande à Véran Sabran s'il peut compléter l'adresse de la lettre destinée à un phalanstérien de Paris [Ardillon] et la mettre dans la boîte à lettres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 9 février 1849
Godin accuse réception d'une petite caisse envoyée par Barbet contenant des modèles en réduction. Il lui rappelle qu'il ne faut pas réaliser de réduction des deux modèles commandés en premier. Godin constate que Barbet a creusé les pieds à figure alors qu'ils devaient être pleins. Il lui signale que le premier modèle qu'il a fait s'est cassé dans le transport et qu'il aurait dû savoir qu'un modèle en plâtre aussi fragile ne pouvait supporter un moulage en sable. Godin avertit Barbet que les prochains modèles doivent être faits dans un massif de plâtre qui doit reposer sur une planche, que les sculptures des modèles doivent pouvoir être entièrement polies y compris au fond [Godin fait suivre cette mention d'un petit croquis].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Herbecq et Malherbe, 17 février 1849
Godin informe Malherbe qu'il n'a pu remettre au domestique de ce dernier le poêle qu'il a acheté et la mitraille, mais qu'il voudrait en être débarrassé. Godin passe commande de fers dont il discute la qualité. Il l'informe également qu'il remis 40,59 F au voiturier pour la livraison de tôles, et qu'il lui remet un effet de 453 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Pauris et Malherbe, 10 avril 1849
Godin fait observer que les tôles livrées par Pauris et Malherbe prennent l'humidité et s'étonne auprès d'eux qu'elles n'ont pas encore été déplacées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ardillon, 3 mai 1849
Godin annonce à Ardillon que les grils qu'il a envoyés ne le satisfont pas et qu'il lui en parlera à l'occasion de son voyage à Paris pour l'Exposition des produits de l'industrie agricole et manufacturière.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 29 juin 1849
Godin explique à Bernus qu'il a apporté de nombreux perfectionnements à la poêlerie en France, protégés par des brevets ; il lui donne l'exemple d'un fourneau avec four, chaudière, porte à rôtir et réchaud, pesant 120 kg, tout en fonte de fer, pour la fabrication duquel la main d'œuvre coûte 20 F. Godin évoque l'installation de son industrie en Belgique ; il indique que ses appareils ont l'avantage d'être économes en combustible mais se demande si cela représente un avantage en Belgique où le combustible est peu cher. Godin précise qu'il y a un an, il était à la recherche d'un associé en Belgique, mais que les « événements »  ont retardé son projet. Il demande à Bernus dans quelle partie de la Belgique il serait préférable de s'installer ; dans le cas où la facilité des transports donnait peu d'importance au choix du lieu, Godin demande à Bernus s'il peut être intéressé par l'affaire ; il lui précise qu'il fait à Guise un bénéfice net de 30 à 40 %. Il lui demande enfin si la Belgique est toujours sous la loi des brevets de 1791 et si des modifications ont été apportées à cette loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 11 [novembre 1849]
Godin rappelle à Bernus qu'il lui avait demandé conseil sur l'introduction en Belgique de son industrie. Il explique qu'il vient d'apprendre que des hauts-fourneaux de Belgique veulent s'emparer de ses modèles. Dans la mesure où Bernus n'a pas écarté l'idée de s'intéresser à l'introduction de son industrie en Belgique, Godin lui demande s'il veut bien faire le voyage jusqu'à Guise. Il évoque les bénéfices importants qu'il pourrait faire en fabriquant les articles Godin-Lemaire, mais alerte sur les difficultés que la concurrence pourrait causer si des mesures ne sont pas prises pour l'en empêcher.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Colombel, 18 [novembre 1849]
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Colombel qu'on lui offre de le fonte de meilleure qualité et à un prix plus avantageux que celle de Hourpes, aussi renonce-t-il à s'approvisionner à Hourpes. À propos d'un sieur Point : Godin connaît ses antécédents et prévient Colombel qu'il a l'art de duper les gens ; Godin explique à Colombel qu'il serait heureux de trouver en Belgique une maison avec laquelle il pourrait fonder une fabrique de fourneaux de cuisine et de meubles divers et promet, dont l'activité serait en un an sans comparaison avec toute autre fabrique de Belgique ; Godin demande des renseignements sur Point.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à William Taylor, 22 décembre [1849]
À propos d'une machine : Godin indique à W. Taylor qu'il n'est pas utile pour le moment de venir à Guise, et qu'une machine à moyenne pression suffirait dans la mesure où l'eau se trouve à 6 ou 7 m et ne tarit jamais puisqu'elle est au niveau de la rivière. Il suggère à Taylor de lui communiquer le prix de la machine qui, s'il est avantageux, pourrait déterminer Godin à aller la voir à Lille.
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